Le débat est très intéressant et part sur des bases théoriques qui méritent d’être explorées.
J’avais en stock une trace de thermique très penché et j’en ai tiré ces quelques données :
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Montée de 300 mètres en quasi 5 minutes (ça tombe bien ça fait 300 secondes !), donc une moyenne de 1 mètre par seconde.
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Le vent devait être entre 25 et 30 klm/h au vu de la différence de vitesse vent de face et vent de dos.
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Dérive de 2240 mètres pour 300 mètres de gain soit une pente inférieure à 8° (à confirmer, mes leçons de trigo sont lointaines
)
On tombe dans les valeurs extrêmes du tableau de suspente, mais on reste dans les valeurs annoncées.
Illustration vu de dessus, je prend le thermique à droite de l’image (sous le vent du site d’Agy) et le dérive en revenant vers Samoens à gauche de l’image. On voit bien la dérive due au vent.
http://nsa28.casimages.com/img/2011/11/16/111116100810136200.jpg
http://nsa28.casimages.com/img/2011/11/16/11111610092494433.jpg
http://nsa27.casimages.com/img/2011/11/16/111116101027137988.jpg
Une fois ce texte fini, je m’aperçois que j’ai un soucis de référentiel. Dans le tableau, on parle de la vitesse verticale de la masse d’air ascendante et non du taux de montée de l’aile.
Mes données sont donc largement faussées puisque c’est la vitesse verticale de l’aile qui descend en virage (même si c’était une excellente oméga 8 que j’essayais
). Pour avoir la vitesse verticale de la masse d’air il faudrait donc ajouter le taux de chute. Dans ce cas, mon thermique à environ 2,5 m/s est trop incliné par rapport au tableau. :grat:

En chiffres: Une bulle qui monte à 3m/s et une voile qui monte à 1m/s (soit un taux de chute à l’enroulage de 2m/s) et un vent de 1m/s.