Je pense que tu fais l’amalgame entre Français (ou non) issus de l’immigration voire de seconde ou troisième génération (Portugais, Italiens, Turques, Algériens, Marocains, Tunisiens) et , l’immigration récente liée aux conflits actuels : Lybie, syrie, Darfour, Erythrée, Afganistan et d’autres encore.
Si les premiers disposent d’emplois que les autochtones ne veulent plus pourvoir, il en va différemment des la seconde catégorie. Je n’ai pas encore vus de Lybiens faire la plonge dans les restaurants et je suis prêt à parier qu’il se passera un bout de temps avant que ces gens puissent s’insérer dans notre société.
Je suis un spectateur infatigable de notre macro économie et je ne connais aucun Soudanais ou Afgan qui ramasse les poubelles dans mon SMICTOM, il s’agit bien d’alsaciens de pure souche,
quant aux travailleurs du bâtiments, il sont Alsaciens, Portugais et Turques. On commence à voir des Roumains qui sous-traitent la démolition, mais il s’agit de travailleurs détachés.
Le ramassage des Asperges (ou fraises) se fait par les femmes turques, ou des familles polonaises, idem pour 20% des vendanges.
Je reste donc plus que sceptique quant à l’employabilité des personnes qui n’ont plus rien et qui ont du quitter leur pays en raison des persécutions dont il font l’objet.
Cette réflexion n’a rien à voir avec une quelconque orientation politique mais uniquement avec le (mon) bon sens qui bien entendu est critiquable (comme le tiens).
Je pense que c’est à la mode et pour encore un bon bout de temps de penser et faire croire aux autres que des migrants amènent une richesse culturelle et économique avec eux dans un pays qui n’arrive pas à passer sous le cap de 10% de chômeurs.
Malheureusement, Je reste persuadé que de leur faire croire que tout ira bien pour eux chez nous et une grave erreurs, et ce n’est pas leur rendre service de communiquer de la sorte.
Si chez nous ils ne sont plus persécutés, ils sont quand même isolés, stigmatisés, victimes de racisme et le seul refuge reste le repli dans le communautarisme.