Evidemment, moi, je suis trop nul et inexpérimenté par rapport à vous, c’est sûr et je l’admet, mais le dos voile, quand on est seul, vous arrivez à BIEN voir la petite clé dans un coin, qui va bien vous pourrir le vol? :grat: Bravo! karma+
En dos voile, si tu n’as pas quelqu’un qui te dit “vas-y, elle est belle…” bof! :bu:
[quote="b_42,post:21,topic:51793"]
... En dos voile, si tu n'as pas quelqu'un qui te dit "vas-y, elle est belle..." bof!
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pfffffffff ... :banane:
c’est comme tout, ca se travaille
c’est d’ailleurs inquietant que tu ne le travailles pas plus que ca, parce qu’en vol rando, notamment en hiver, bien des fois le dos voile vent de cul n’est pas optionnel
et de toutes facons, en face voile tu peux aussi louper une clé (meme si c’est plus clair, on est d’accord)
Bien sùr, vous êtes très bons vous…mais venez voler à Cherier, où vous avez 5 m pour lever votre voile, courir et prendre la décision, avec un vent souvent aléatoire…et arrêtez un peu de la jouer à l’envers…je vais suffisamment voler sur les sites écoles genre saint-hilaire pour voir évoluer les élèves: ça court, ça charge les avants, ça regarde JAMAIS et c’est le moniteur qui dit “vas-y c’est bon”…
PAR PITIE, soyez un peu honnêtes…ou sortez de chez-vous pour voir comment ça se passe!
A ce sujet, si ceux qui ont pour habitude de gueuler ça sur un déco pouvaient fermer leur g… ça m’arrangerait merci !
une seule info est utile et tient en 1 mot : “STOP”
on s’en fout de savoir qu’elle est belle : on l’a choisie à l’achat donc on sait qu’elle est belle :bang:
(PS : la raison principale étant que, parfois, j’entends un mec qui gueule au loin sans comprendre ce qu’il raconte. du coup je m’arrête et il me dit “dommage elle était belle”…)
En école, on apprend… il y a des étapes, et les techniques c’est selon le niveau et le site.
Perso, je pense que le gonflage face à la voile doit être appris dès que le niveau pour le faire est suffisant. Ensuite il faut qu’il y ait eu les conditions, … pour le faire.
t’as déjà essayé dos-voile au moins ? pas de micro-temps perdu à se retourner : si la prépa est parfaite, sans vent, je ne vois pas ce qui t’empêcherait de faire un dos-voile.
C’est comme décoller d’Oule le matin sans vent : face-voile tu tombes dans le trou, dos-voile tu charges au-dessus du trou.
Un déco court (Parves) peu de vent… Dos voile bien plus sur… les sensations de la monté de voile sont à ressentir… au moindre doute tu recommence. Une bonne prés vol, une voile qui monte dans l’axe de manière linéaire, un rapide coup d’œil et hop. C’est bon de savoir faire ça aussi
Bien sûr le décollage dos voile peut être super utile, en particulier en vol rando ou montagne.
Exemples personnels :
1/ Sommet du Mont-Blanc, vent nul, pas mal de neige fraîche.
Dans notre groupe deux des pilotes ne savent décoller que face voile et veulent à tout prix partir comme ça.
Malgré plusieurs tentatives (7 à 8 chacun !) avec quasiment pas de vent, pente faible au début, neige épaisse et fatigue générale, ils n’y arrivent pas.
On veut les aider à décoller dos voile, mais ils ne veulent même pas essayer.
Ils descendent à pied l’arête des Bosses pour essayer du décoller du Dôme du Goûter, mais ils n’y arriveront pas non plus, coucheront au refuge du Goûter et redescendront à pied le lendemain (vent trop fort !).
Les autres pilotes du groupe (dont moi) décollons tous du 1° coup en dos voile en courant un bon coup et pourtant je suis loin d’être un cador au déco, loin de là !
2/ Autre exemple : le décollage depuis la Brèche Lory (sous le Dôme des Ecrins) est une grande pente confortable en neige, mais en pente très douce (cf. mon avatar, avec mon déco dos voile).
S’il n’y a pas de vent (cela m’est arrivé 2 fois) il est quasiment impossible de partir face voile.
Avec du vent établi par contre le face voile a bien sûr son utilité.
Mais dire de façon générale que le dos voile est inutile n’est pas du tout réaliste.
Selon la configuration du déco et l’aérologie de celui-ci, le dos voile peut être plus sûr et facile que le face voile.
Il est vrai que j’ai appris en école (en 1987) à une époque où le face voile n’était absolument pas enseigné aux stagiaires et je suis beaucoup plus mauvais en face voile qu’en dos voile, faute d’entraînement au sol suffisant, ce qui est de ma responsabilité !
[quote]Une bonne prés vol, une voile qui monte dans l’axe de manière linéaire, un rapide coup d’œil et hop. C’est bon de savoir faire ça aussi
[/quote] Les 2 méthodes marches très bien mais chacune dans des conditions différentes par contre ce qui change pas c’est cet enchainement qui doit TOUJOURS avoir lieu quelque soit la technique. si tout est respecter, a nous le ciel !
Entièrement d’accord avec tout ce qui a été dit plus haut…je n’ai jamais dit que telle ou telle technique était meilleure que les autres, mais selon l’endroit, les conditions la voile utilisée…chacune aura son utilité un jour ou l’autre.
Mais POUR MOI, les 2 doivent être connues et maitrisées!
J’espère que c’est de l’humour car venant de toi c’est risible !
Tu nous balances que les écoles bossent mal car tu as vu deux ou trois loupés. Je te rappelle que tu viens juste d’échapper à la mort par pur coup de bol en raison d’une mauvaise analyse météo. Tu devrais être enclin à un peu plus d’humilité et remettre en cause ta progression “free style” au lieu de tenter de la justifier n’importe comment.
ok Saint-Thomas, je te prends aux mots et prouverais mes dires…je serais honnête et si je me suis planté, je ferais des excuses publiques et battrais ma coulpe!
Dans le cas contraire…
L’enseignement en école a pas mal changé depuis mon stage d’initiation en 1987 !
A l’époque :
on n’apprenait pas aux élèves le déco face voile car celui-ci ne se faisait pas avec les commandes croisées (c’est venu plus tard) : on devait lâcher les poignées au moment du retournement et les reprendre dans l’autre main : c’était assez technique et réservé aux pilotes confirmés ;
on n’apprenait que l’approche en PTS et absolument pas la PTU ;
et vu la finesse des voiles (inférieure à 4), on ne gérait pas la finale de la même façon qu’aujourd’hui !
Un de mes premiers moniteurs disait que la PTU est la seule approche digne de ce nom, que la PTS et PT8 ne sont que des corrections d’approches ratées. Le tout premier moniteur que j’ai eu nous a expliqué qu’il n’enseignait que la PTU car c’est la seule approche qui fonctionne sur tous les terrains, même les atterros encaissés, et c’est la seule qui permettent à plusieurs ailes de se suivre en approche.
Si on commence à enseigner les PTS et PT8 en école les élèves risquent de n’utiliser que ça parce que ça demande moins de rigueur, et ils seront perdu la première fois qu’ils devront poser sur un terrain difficile ou très fréquenté.
Pour ce qui est du déco face voile, c’est sur que ça peut être utile par vent fort, mais là aussi ça autorise à trop de pilotes de ne pas s’entrainer à faire une tempo et un contrôle visuel de l’aile en déco dos voile. Et le jour où c’est un tout petit peu cul au déco on retrouve ces pilotes tout à l’avant du déco à attendre l’improbable créneau en bloquant les autres qui pourraient facilement décoller dos voile en partant du fond du déco et en courrant un peu.
C’est complètement vrai, tout comme on trouve des pilotes qui se mettent au fond du déco pour courir et décoller dos voiles alors que c’est suffisamment alimenté pour décoller en deux pas face voile à l’avant du déco !
Le plus marrant c’est à la coupe Icare, où on trouve la caricature des deux espèces en même temps : d’une part celui qui se met bien au fond du déco dans les rouleaux et n’arrivera jamais à lever sa voile symétriquement, et d’autre part l’habitué du bord de mer qui se met tout au bord du déco en attendant la brise de 15 km/h de face qui ne viendra jamais !