L'accélérateur

#1

Salut à tous !!!

En parcourant un peu la presse, on peut lire sur les parcours de cross longs que les pilotes on une gestion de l’accélo très précise et il apparait même parfois prépondérant dans la réussite ou non du vol.

Pour optimiser le vol, voilà où j’en suis:
si ca dégueule ou vent de face : accéleré, et moins c’est bon en terme de rendement plus il faut accélérer.
si ça monte ou vent dans le dos, tendance à relacher l’accéléro et là plus le rendement est bon, plus je relâche.

Parmi vous, certains ont surement une expérience de l’accélérateur à nous faire partager. Lâchez-vous et faites-nous profiter de vos connaissances.
Merci

#2

J’en avais parlé ici:
http://www.parapentiste.info/forum/tests_et_essais/nova_ra-t1731.0.html;msg41745#msg41745
Si ça peut aider…

Je peux ajouter que l’utilisation d’un GPS (accouplé à un Palm et/ou un vario s’il le faut) avec l’affichage de la finesse instantanée est un gros avantage pour travailler le rendement du plané. Il faut garder à l’esprit que le but n’est pas forcément de chercher la finesse max tout le temps, car tu peux voler dans une zone farcie d’ascendances. Le but principal est de voler VITE. Donc, en ce qui me concerne, je vole 60% du temps accéléré en travaillant tout le temps sur le barreau quand je transite près du relief (pour pas prendre la voile sur la tronche), et maintenu en transition, seul moment où je travaille plutôt sur le rendement du vol. Ensuite il y a l’option cocon qui semble apporter 2 à 3 Km/h à vitesse max, mais peu de choses à vitesse moyenne sauf un souci majoré de twist en cas de rotation rapide de la voile.

++
Pascal

#3

Donc d’après ton post:

en entrée de thermique : l’aile passe derrière, je pousse le barreau à fond

en sortie: l’aile abat, je relâche le barreau.

Connaissez-vous des exercices pour travailler cette gestuelle particulière ? :vrac:

#4

C’est à peu prêt ça, en cheminement face à la brise avec des bulles thermiques que tu traverses (remontée au vent le long d’une crête à mouette…) tu va travailler au maximum à l’accélérateur en dosant précisement tes appuis, pour éviter de marsouiner = ta voile s’arrête à chaque entrée de thermique… met du temps à revenir, et ensuite tu mets du frein pour limiter l’abattée = t’avances pas!
Attention!! :prof: Il faut accélérer pour éviter que la voile passe derrière, et pas quand elle est derrière :shock: :koi: :vrac:
Evidement que cette technique est peu applicable si tu rentre dans des bulles à +6 avec de dégueulantes à -5 derrière… Mais autrement ça fonctionne bien. Il faut bien voir que ce n’est pas du tout accéléré ou rien, c’est du dosage au coup par coup, et le coup d’accélérateur peux durer 2 sec juste pour éviter que la voile “bute” contre le thermique. Il y aura de l’action au frein mais le plus bref possible (1 sec bien appuyé) pour bloquer une attaque de la voile si nécessaire, même en étant accéléré. Si il faut freiner plus longtemps alors il faut aussi décélérer complètement. C’est une danse à effectuer en harmonie avec l’inertie de ta voile. D’abord tu commence avec la valse et tu finis par le rock acrobatique. Bien maîtrisé, ça a de la gueule!.. :mrgreen:

#5

:coucou:

je profite des archives cherchées par barbulle pour revenir sur un sujet :

alors c’est vrai que -sur certaines vidéo- on voit l’erreur classique de freiner & accélérer en même temps …
ou plus exactement il ne faut pas accélérer en maintenant les freins en pression (là je suis d’accord)

En revanche, quand -en régime accéléré- l’aile chahute et veux mordre la semelle des godasses :vrac: il me semble qu’on peut continuer à piloter aux freins, tout en maintenant l’accéléro. Je peux dire par là qu’appliquer un bon gros coup de frein pour maintenir l’aile qui part peut très bien se faire.

qu’est-ce z’en pensez ?

#6

:coucou:

Moi j’essaie quand même d’éviter, déjà parce que ça me paraît pas hyper cohérent de freiner et d’accélérer en même temps. Donc je préfère si possible relâcher l’accélérateur quand je sens l’aile qui veut aller de l’avant, et je le retend quand elle va repartir en arrière. Et si je suis plus trop sûr d’être bien dans le tempo, pour pas risquer d’amplifier les mouvements de tangage, je freine légèrement avec les arrières histoire de stabiliser la voile.

#7

Je ne vais pas reprendre le contenu de mes précédents messages, mais c’est clair que pour absorber une turbulence brève et prononcée (genre passage dans la trainée d’une autre voile) un coup de frein appuyé et bref tout en gardant l’accélérateur au même niveau sera la bonne solution pour ne pas dégrader le régime de vol. Mais le coup de frein doit être vraiment bref, sinon lors du relâché de la commande la voile va plonger et aller flirter avec la frontale ou l’asymétrique.

Donc si la turbulence est finalement un peu longue, il sera préférable de relâcher l’accélérateur tout en relâchant simultanément et franchement la/les commandes de freins pour que l’énergie libérée par la remise en forme normale du profil se transforme en léger gain d’altitude… (tant qu’à perdre de la vitesse, autant récupérer un petit quelquechose. Ca sera toujours ça de gagner!)

Une seule rêgle: Freiner, c’est gaspiller des watts! (C’est pas écolo… :mrgreen: )

#8

J’ai entendu dire qu’en compète à l’accélérateur les compétiteurs pilotent aux arrières autant que possible, en transition.

#9

:idea: Dernière nouvelle! :dent: ROTFL
:sors:
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/pilotage-aux-c-t13919.0.html
http://aeryan.bbactif.com/pilotage-aux-c-f10/