Mes commandes, je les prends en semi-dragonnes, c.à.dire en passant les 4 doigts par la commande avec le pouce qui reste à l’extérieur. En toute honnêteté, même avec mon empilage gants-d’hiver, il n’y a aucune difficulté de retirer les mains sur aucune de mes voiles. Surtout que la montée d’adrénaline lors d’un secours doit donner des forces insoupçonnées.
J’ai rajouté des demi-boules (arrêts de porte) sur les émerillons, pas tant pour plus de précision à piloter mon avion mou mais pour juste plus de confort de préhension. Ce qui finalement participe aussi à la “précision” du pilotage. Quand vraiment je me sens le besoin de sentir finement la masse d’air, j’enroule à moitié, un 1/2 tour, la drisse autour de mes index et majeur. Mais c’est pour de courtes périodes ou c’est de la finesse qui est de rigueur, ce n’est pas tenable sur un vol.
Pour en revenir au sujet même du fil, à savoir lâcher les commandes pour faire secours, je dis ; Oui… pourquoi pas. Quand on fait secours, c’est que l’on a abandonné l’idée de piloter alors pourquoi garder les commandes en mains. Une fois la decision de faire secours prise, l’impératif est en 1er de sortir et LANCER le secours pour en assurer l’ouverture et si possible en dehors du cône de suspentage de la voile principale. Avoir les commandes en mains ne peux que gêner en cela. Après vient le moment de neutraliser la voile principale et là aussi, les commandes ne sont pas l’outil le plus efficace et probablement que de vouloir agir à partir d’elle ne crée que du retard dans l’affalement effectif. Sans compter que l’on aura toujours plus tendance à agir dysemetriquement en enroulant beaucoup de longueur de drisse de frein plutôt que de tirer 50 cm d élévateurs. Si déjà on veut affaler au travers des freins, il est préférable à mon avis, de prendre les deux drisses avec une mains et de les enrouler autour de l’autre bras comme on le ferait avec une rallonge électrique.
Bonne journée,