Le civisme aurait-il disparu en yaute?

Haa bon ?
Je n’ai pas vu ça moi. J’ai bien lu une de tes anecdotes sur le criou. Pour le reste je t’ai surtout vu crier aux loups concernant la pratique des autres que tu juges hors la loi et dangereuse pour l’avenir de l’activité. Et que tu n’as eu de cesse de rappeler cette loi. A aucun moment je n’ai lu dans tes posts un semblant de 'on pouvait s’en affranchir sous couvert de discrétion '. D’ailleurs c’est quoi la discrétion ? Pour moi c’est pas parce que t’es pas pris que t’es pas vu.

Mais bon je ne vais pas me plaindre de ce nouveau point de vue. Je dirais même 'tout ça pour ça! :roll: ’

Je dirais plutôt que tu as eu la malchance de croiser un gros con qui pense que le monde lui appartient tellement qu’il croit qu’il peut rendre justice lui-même.

Pour moi l’arrêté municipal est clair. Il n’autorise le déco et l’atterro qu’en des lieux déterminés. Donc tout décollage et atterrissage est interdit en dehors de ces terrains depuis n’importe quel autre terrain appartenant à la commune. Le motif évoqué étant la sécurité l’on peut en déduire que l’espace privé est aussi concerné. Je n’ai pas regardé le cadastre mais ça sous-entend que si les parcelles en altitude appartiennent à la commune jusqu’au niveau des crêtes par exemple et bien c’est interdit d’y décoller : exit le vol rando. Peut-être qu’après ça Patrick comprendra mieux ce que j’entend par 'se battre pour préserver notre espace de liberté '.

Patrick, une question me tarraude :
Si lors d’un cross tu te vache avec “discrétion” dans un champ fraîchement fauché, que le proprio t’aperçois et que malgré tes excuses, ta proposition de dédommagement pour le préjudice moral et le désagrément causé au papillons et abeilles habitant le champ, le paysan décide de te tailler toute tes suspentes avec son opinel tout neuf, tu lui présente aussi tes élévateurs et t’en va ensuite en courbant l’échine (après tout, tu paye pour les incivilités de beaucoup avant toi, c’est pas de chance pour toi mais c’est normal, le pauvre bougre en a marre) ou tu l’affubles de tous les noms d’oiseaux que tu connais et porte plainte à défaut de lui rentrer dans le lard?

Joël Favre m’a engueulée je ne sais combien de fois à l’atterro parce que je ne prends pas de casque en vol-rando, excipant d’un arrêté du préfet de Haute Savoie qui rendrait cet accessoire indispensable, au risque de nuire à l’activité.
C’est son gagne-pain et je peux le comprendre mais je l’ai toujours envoyé promener avec courtoisie et gentillesse, lui disant qu’il avait sans doute raison.
Il y a un gendarme parmi les planfaitards et il fait toujours ses vols-rando sans casque, avec juste un bonnet. Il a “pruné” pas mal d’automobilistes pour vitesse excessive, personne ne l’a jamais vu mettre une prune à un parapentiste sans casque.
Or, un gendarme est gendarme à toute heure du jour et de la nuit, même en pyjama ou en vacances avec madame et les petiots. Je me rappelle une fois où nous avons été 6 dans ma Praline, assurée pour 5. Je lui avais dit : “si un tien collègue me fait des histoires, tu m’arranges le coup ?” et il avait rigolé.
Je ne crois donc pas à cet arrêté préfectoral, qui s’appliquerait en Haute Savoie et pas ailleurs ? Ce serait très discutable sur le plan juridique.

Il y eut un arrêté du préfet de la Seine (datant peut-être de Napoléon et destiné pour réprimer ceux qui se travelottaient afin d’échapper à la conscription), qui interdisant tout travestissement sur l’espace public en dehors des périodes de carnaval. Cela terrorisait les “travs” subreptices et poltrons mais à part eux personne n’en avait jamais entendu parler et une mienne copine, magistrate à la Cour d’Appel, n’en avait jamais entendu parler non plus. D’ailleurs, le département de la Seine n’existant plus (maintenant c’est la Ville de Paris), la rédaction de cet arrêté mythique aurait dû être revue.

Il convient de se méfier des “dispositions légales” dont le texte est introuvable et en tout état de cause il ne me semble pas opportun de s’y conformer mordicus.
:trinq:
[/quote]
Ici, Transport Canada oblige le port du casque pour faire du vol libre mais il n’y a absolument aucune spécification sur le casque.
J’en conclus qu’un casque de bain ou un casque d’aviateurs antique en cuir doit être défendable.

Je pensais un peu la même chose et on m’a dit tout le contraire… et je le crois.
Pour notre marche et vol, on publie sur la page des résultats un bilan sécurité https://tetrasetvole.jimdo.com/résultats/ (descendre un peu). Voir le passage sur le déclenchement des secours…
J’avais privilégié le 18, or ils ont eu du mal à s’organiser et ils ne sont pas intervenus avec la fulgurance de l’éclair. Bref il en est ressorti (conseil officiel) que les organisations des secours peuvent être complexes et que le 112 est le seul endroit qui maîtrise cette complexité dans son ensemble et qu’au final c’est lui qui enverra le plus rapidement la bonne équipe au bon endroit.
L’efficacité et la rapidité, c’est le 112. Privilégiez le 112.

Bonjour

Et un grand merci à Matteo.
Tu dis les choses avec respect, ouverture, objectivité. C’est un texte qu’il faudrait faire lire à tous les jeunes pilotes (et à pas mal d’anciens). Ils ne peuvent que bien le prendre et ils ne peuvent que comprendre les ouvertures de qu’offrent le parapente et les contraintes qui y sont liées.

En tous cas, encore une fois merci.
J’ai adoré ta synthèse.

:trinq:
A+
L

Etonnant, car en Savoie, 112 et 18 arrivent au même endroit : au centre de traitements des appels à Saint Alban-Leysse. Ils sont par ailleurs en échange direct et permanent avec le 17 et 15.
Donc 112 ou 18 pour la Savoie c’est tout pareil ! Sauf si tu es sur la frontière italienne… :grrr:

Et une radio car dans pas mal de coin paumé, le tel ne passe pas.
Sinon l’attéro des “con-fin” porte assez mal son nom ROTFL je propose en verland les “fin-con” :sors:

la grosse différence c’est la langue!
au 18 tu as quelqu’un qui parle français, au 112 tu auras quelqu’un qui parle ta langue (si tu es europeen) mais bon si t’es français, ça change pas grand chose !

J’ai appelé l’hélico au Petit Bornand en 2018 par le 112, qui m’a passé le 18 pour organiser le vol.
Donc kif-kif en Yaute

Il y a quelques années, un gars du PG m’avait dit que c’était plus simple de contacter directement le PG pour se faire secourir. Ce n’est plus le cas : ça marche toujours, mais les gens du PG demandent de passer par le 112 plutôt que par la la ligne direct du PG.
Pourtant, quand tu appelles le 112, ils te mettent en relation avec le PG !

Je ne sais pas sur quel centre d’appel je suis tombé mais ils m’ont demandé sur quelle commune j’étais puis où se trouvait le blessé. Je leur ai situé en leur donnant le nom du secteur approximatif et je leur ai dit que je ne savais pas si c’était encore en Savoie ou déjà en Isère car on est sur la limite. Ça a semblé déjà poser un premier problème Isère/Savoie, qui bouge comment ?
Ensuite manifestement il fallait décider des moyens à mettre en œuvre, bref ça a changé d’interlocuteur et puis finalement on a pu leur donner le téléphone (car il passait) d’un concurrent qui était dans la zone du blessé. Tout ça a pris pas mal de temps et je suis passé d’un pompier au départ à un interlocuteur du 112. J’ai cru comprendre de ce qui m’était dit que lorsque on fait le 18 il vaut parfois mieux que la situation de départ soit simple… Tout ça a pris du temps.
Ensuite, un membre de la police qui était présent sur l’épreuve m’a confirmé qu’il faut privilégier le 112 car c’est toujours eux qui organisent les secours avec le plus de rapidité. Ils maîtrisent toutes les contraintes, administratives et pratiques ainsi que les cas particuliers et qui doit intervenir, quel est le matériel disponible à l’instant T, sur quel domaine de compétences on est, etc. Les pompiers, non ; il peut y avoir ordre et contre-ordre.

Et quand un paysan acariâtre nous roule sur la voile qui faut il appeler ?

le 17 ?

La blague ! Tu penses vraiment qu’il y a des interprètes de toutes les langues européennes dans chaque centre d’appel du 112 ? Si vous avez l’occasion, je vous invite vraiment à aller visiter un CTA, ca vaut le détour…
Donc oui, effectivement, la différence c’est la langue, et dans le cas d’un secours où il faut se faire comprendre clairement et rapidement, ben c’est plutôt gênant !
Franchement, quand tu tombes en Italie, c’est vraiment la misère (un pompier du GMSP s’est fait raccrocher au nez par exemple… heureusement c’était juste pour un test). Tous les pays ne sont pas aussi bien organisés que la France pour le secours (même s’il y aurait aussi beaucoup à redire en France, notamment sur le secours en montagne et le nombre de services concernés…) !

:coucou:

Je pense que Thierry_c parlait d’interprète franco-savoyard. :mdr:

Arvi

Michel,matheysin :stuck_out_tongue:

Matteo est parti.