Le danger du parapente, repenser notre pratique

Ce qui est prévisible c’est l’inutilité de certaines interventions…

Merci MichM d’avoir auto-illustré ton propos ! :mrgreen:

Ce ne sont pas les éléments que j’ai listé qui sont eux-mêmes impondérables, mais leur issue : la plupart du temps ça se passera bien, mais il y aura malheureusement toujours des fois où ils seront hors de contrôle du pilote, qui s’en sortira, ou pas, selon un facteur chance difficile à quantifier mais indéniable (que tu l’admettes ou non).

quand je lis le récit de Piment, ça me fais penser par analogie à la vague scélérate, le truc qui déboule de nulle part, n’est prévu par aucun modèle, et qui est pourtant là à l’instant T.

Je ne crois pas trop à la malchance dans notre sport, mais force est de constater que même avec tous les progrès scientifiques, je ne suis pas certains qu’on sache, ou qu’on ait les moyens matériels, ou même l’envie car cela coûte cher pour un retour sur investissement quasiment nul, de modéliser si finement tous les paramètres météorologiques locaux, au point d’avoir une météo 100% fiable et capable de prédire des phénomènes très ponctuels et localisés.

Une autre réflexion, on est là à se fritter sur les accidents qui reprèsentent 1% du nombre de décès ou accidents corporels graves. Je ne dis pas qu’il ne faut pas se pencher dessus, mais statistiquement, on aurait plus intérêt à focaliser sur les 99% autres, qui ont eux, et je pense que la grande majorité s’accorde là dessus, comme cause principal le facteur humain.

A lire le whatsapp du club tout ce week-end, je constate qu’il y a encore beaucoup de boulot pour faire comprendre qu’un week-end sans parapente, même en plein mois de juin et avec un lundi férié, c’est pas la fin du monde.

Entre les “jeunes” qui veulent aller voler en bord de mer avec 60 km/h de vent, ceux qui cherchent tous les coins possibles à 500 bornes à la ronde pour sortir la voile coûte que coûte, ceux qui vont quand même caler le petit vol du matin…il y a pas mal à faire. Tout le problème étant de trouver les bons leviers pour que chacun prenne ses décisions en toute connaissance de cause, et c’est bien le plus difficile.

Le concept de la vague scélérate peut aussi être une bonne excuse pour éviter de reconnaître une connaissance aérologique imparfaite ou plus simplement une erreur d’analyse. Il est très humain de rechercher une cause extérieure.

Perso le manque de bol n’est jamais intervenu dans les situations difficiles que j’ai rencontrées en vol. Quelques erreurs d’appréciation et souvent un excès de confiance qui m’a fait ignorer les signaux évidents.

Totalement en accord avec ton deuxième message.

hmmmm … ca mériterait de détailler un peu la “démonstration” et les suppositions,
sans (trop) édulcorer le tableau.

pour avoir vu souvent P Naville à Annecy ou au Grand Bornand, il n’était pas le dernier à sortir la voile du sac, et le plus souvent c’était en bi.
c’était un type hyper attachant, et il nous manque,
mais, AMHA, ca ne rendrait pas honneur à sa mémoire que d’en faire une “victime partie trop tôt”.

Il ne s’agit pas ici de rendre honneur à sa mémoire ou pas, je pense que tout le monde savait apprécier le personnage à sa juste valeur, tant sur le plan des qualités humaines que celles de vol.
Mon point, c’est qu’il lui est arrivé quelque en vol chose d’imprévu (donc ça existe bien contrairement à ce que veulent (faire) croire certain(s) ), et qu’il n’a pu ou su le gérer, même avec son niveau d’expertise.

Vu sous cet angle bien sûr que je suis d’accord avec toi et je n’ai d’ailleurs jamais dis autre chose ; l’issue d’un accident peut avoir des conséquences très différentes suivant que l’on ai de la chance ou non.
Pour autant, l’issue est la fin de la chaîne des choix, décisions et actions qui auront conduit à l’accident. La où chance ou malchance n’ont que peu de place, c’est au début de l’histoire quand on fait les choix, quand on prend les décision, quand on fait les actions qui nous mène à l’accident.

Il est plus efficace d’éviter les conséquences d’un accident en évitant l’accident que d’espérer “gérer” celui-ci avec nos compétences ou… notre chance.

Le pêcheur qui a entraîné 3 sauveteurs à sa suite a t-il été victime d’une vague scélérate ou d’un mauvais choix de sa part de sortir en mer alors même que la tempête était annoncé ?

Pour la plupart des accidents de vol-libre, la question de fond est la même.

Et penser que chance ou malchance peuvent être responsable à notre place de notre destin me semble définitivement une curieuse façon de concevoir notre rôle de commandant de bord. Faut vraiment espérer que les pilotes de ligne n’aient pas cette approche fataliste.

:trinq:

Pour avoir savoir connaissance en aéro et prendre la météo, pour connaître mon jardin, il m’est arrivé par 2 fois de prendre des événements violents dans des journées normales, si pour l’un, en fin de journée, je peux penser que c’était un échange d’air entre le côté vosgien et alsacien, pour l’autre je n’ai toujours aucun début de piste.
La lecture ou l’anticipation des phénomènes aérologiques demandent de l’expérience, du ressenti,… Mais je suis persuadé que pour certains, certes rares, c’est quasi-impossible du fait justement de cette rareté.
Ce n’est pas que notre prudence qui nous a fait passer entre les écueils, il y a une part de chance d’avoir pu progresser en évitant les situations dangereuses et non répertoriées de notre bibliothèque.

:coucou:

imprévu :bien/mal: imprévisible ?

Je fais parti de ceux qui pensent qu’en parapente il n’y a pas d’imprévisible. Il y a des pilotes qui poussent plus ou moins leur analyse (et donc l’imprévu c’est juste la frontière entre la limite de réflexion du pilote et l’analyse possible à postériori)
Nous en avions parlé lors de l’accident du vautour avec les dusts. Une journée + site à Dust, ça se prévoit. ça peut s’éviter (ou bien au contraire on peut juger que le risque est suffisamment faible pour que ça vaille le coup de se mettre en l’air - mais si le risque survient, on ne peut pas dire que c’était imprévisible).

à contrario

épaisseur inconnue par qui ? Ce n’est pas parce que toi tu ne sais pas évaluer l’épaisseur du nuage qu’aucun pilote ne sait le faire (ce qui ne donne pas un blanc seing aux pilotes qui parfois volent effectivement sous des nuages dont ils n’ont pas évalués l’épaisseur).

bref et pour résumer les deux interventions : toujours se méfier de ce qui est évident pour nous et dont la conclusion peut être radicalement différente pour un autre

http://image.slidesharecdn.com/managementemotionnel-130306041515-phpapp01/95/jochen-peter-breuer-le-management-de-lmotionnel-13-638.jpg?cb=1365420535

Le “secret” d’un bon pilote étant de ne pas envisager que sa propre analyse (biais de confirmation) mais de chercher aussi les signaux inverses à son analyse
…sachant que la note finale n’est pas rouge ou verte, mais un continuum entre les deux où chacun doit fixer sa limite (qui varie en fonction de sa fatigue du jour et de plein d’autres critères) pour voler ou pas.

Allez je mets mes 2 sous sur ce débat sur la chance et les impondérables.
Comme pour le ski (le vrai, pas celui dans les “stades” ;), quoi que), la montagne en général (escalade, alpi), les sports de mer ou d’eau vive, je vole en sachant que je pratique un sport à risques, quoi qu’on fasse et qu’on en dise. Et je décide de le faire en acceptant les conséquences potentielles pour moi, mais aussi et c’est plus dur pour mes proches. Mais j’ai décidé de vivre, et ça passe par là. Et je crois que mes proches en ont conscience. Pour eux et pour moi, je m’attache à réduire ces risques au maximum chaque jour où je sors. Et j’accepte que le risque zéro n’existe pas. Sinon j’arrête.
Quand je cartonne en 95;

  • je ne devrais pas voler, avril, midi, sud installé, grosse instabilité, aile de compèt. Pareil que la veille où je me suis régalé. Les potes sont déjà en l’air. Prise de risque.
  • je merde un peu au déco et ne décolle que bas dans la pente. Pas de chance Manque de maitrise.
  • je décide de reposer immédiatement mais n’y arrive pas. Pas de chance. Je décide de sortir mais du coup j’ai perdu encore plus de gaz.
  • je me fais choper par le rotor et catapulter 40m plus haut. OK.
  • je me fais couper en 2 par un cisaillement (asym de 75%) et pars en autorot immédiatement. Pas de chance.
  • dès le premier 1/4 de tour ultra rapide, je décide que je n’ai pas d’autre choix que de finir le tour avant de stabiliser m’éloigner du relief. (Manque de) Maitrise?
  • je tape contre la pente, il manquait moins de 5m pour que ça passe. Pas de chance.
  • 2 vertèbres disloquées, paraplégie immédiate. Pas de chance. Mais pas mort. Chance.
  • je finis par remarcher, avec des séquelles, mais je repratique les activités que j’aime. Chance!

Et tous les accidents peuvent se décomposer en décisions, conséquences…
Pas de chance: il manquait 5m. Rien à voir avec la chance: je n’aurais même pas dû sortir la voile du sac (évidemment, ça, je n’en ai conscience que longtemps après avoir tapé, mauvaise analyse ou surtout mauvaise estimation des conséquences possibles).

Je crois qu’il n’est vraiment pas raisonnable de pratiquer cette activité en pensant être capable d’éliminer tous les risques. De penser que ça ne peut arriver qu’aux autres. A nous de tout mettre en oeuvre pour éliminer limiter ces risques.
Par contre, il faut être très à l’écoute de tous les signaux et doutes. Et un doute sur une décision devrait automatiquement faire choisir la voie “safe”.

Aujourd’hui, je dis que c’est un déco dont je savais qu’il passait 9 fois sur 10. Peut-être 95 fois sur 100. Ben pas d’hésitation, fallait pas y aller. Mais je n’en avais pas conscience.

Epaisseur inconnue par les pilotes qui étaient dessous. De là où ils étaient, non seulement ils ne pouvaient pas voir la hauteur du nuage (bien foncé donc épais), mais encore moins ce qui se passait juste derrière en Chartreuse, où ça gonflait sévère. Environ 4 gugusses évoluaient joyeusement sous la base plate de ce nuage où, évidemment, ça montait bien.
Pour cet exemple précis, je n’ai pas de doute, et les pilotes au sol avec qui j’étais non plus : c’est de l’inconscience totale.
“Coup de chance” ce jour-là, ça n’a pas sur-développé.
Le plus étonnant dans tout ça c’est qu’ils ne se sont pas dit “tiens bizarre, on n’est que 4 en l’air alors que ça monte des briques, tout le monde est allé poser”.

Si un jour, je dois mourir en parapente, c’est que c’était mon jour. Je rejoins Piment là-dessus. Ce n’est pas qu’une histoire de chance/malchance. c’est le destin. Et je commence à en connaître un bout… Le but du jeu alors est-il de repousser le plus loin possible l’échéance ? Vous y passerez comme moi. C’est la seule certitude.
Le but de la vie est-il de se faire plaisir au mépris des risques pris ? Le but de la vie est-il de ne pas se faire mal, de ne pas mourir bêtement ? Est-il de jouir de la vie inconsciemment et savourer tout ce qui est potentiellement dangereux ?
On s’alarme pour une dizaine de pilotes morts dans notre activité préférée. Est-ce bien ou inconscient ? S’alarme-t-on du nombre de femmes qui décèdent sous les coups de leurs maris ou compagnons ? S’alarme-t-on du nombre de morts en voiture, du nombre de personnes qui meurent de faim et de soif chaque jour ? Tirons-nous la sonnette d’alarme du nombre de personnes mourant “injustement” (avec ce qui nous sert de degré de jugement concernant cette justice) : Wowo cite les 3 sauveteurs de la SNSM, mais on pourrait parler des bérets verts décédés récemment, des deux enfants renversés par un chauffard ce week-end etc etc…
Wowo et certains d’entre vous ont le mérite de faire réfléchir sur un certain nombre de causes humaines des accidents de parapente. A ce sujet Flying Enclume, je te dois toujours 24 € pour ton bouquin.
Après on sait, ou on apprend à savoir ce qu’est l’aérologie défavorable. Evaluer les risques et faire en fonction. Certains parlent de feux rouges ou verts. Certains d’imprévisibilité. Mais on ne peut rien prévoir. Bien malin qui peut savoir…
Je regardais les commémorations du Débarquement. Certains valeureux héros sont encore vivants. Combien sont morts juste à côté d’eux ? Le risque de mourir était très élevé. Ike le savait. Et pourtant, le devoir, le boulot, les ordres ont fait que… pareil quand vous déployez votre voile sauf que là c’est un loisir. Vous n’allez sauver personne, délivrer personne. Juste voler pour le plaisir. Alors si certains disent que c’est con de mourir pour un loisir, c’est aussi con de mourir dans une guerre ou dans un combat contre un cancer. On a le choix. Oui. On ne choisit pas. Mais quand c’est son heure, c’est son heure. Retarder l’échéance, c’est tout ce qu’on peut faire. Après… les âmes bien pensantes pourront faire les discours qu’ils veulent, il y a des choses qu’on ne maîtrise pas. C’est cela la vie. Décider de vivre, c’est choisir. Choisir de ne pas faire de parapente ou de voler à 14h à Saint André par une journée fumante. Pourquoi est-ce que je veux voler ? Pourquoi ce jour ? pourquoi cette heure ? Une fois qu’on a répondu à toutes questions, c’est le libre-arbitre de chacun.
Personnellement, les ploufs du matin me feraient ch… quand j’aurais 80 ans peut-être. En plus décoller dos voile, bof…
Je suis au Puy de Dôme depuis quelques jours et on en voit des choses, une Rook 2 twistée au déco, une Epsilon 8 dans les arbres, etc etc… vous connaissez ça. Aucun jugement, c’est la décision du pilote. J’aurais pu ne pas sortir la voile en voyant tous les locaux assis et après discussions avec eux mais après analyse des seules voiles des biplaceurs en l’air, j’ai décidé d’y aller et j’avais deux plans si la masse d’air en me plaisaient pas. Alea jacta est comme dirait César. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? c’est quoi cette chandelle ? Voler vaut-il la chandelle ? Vivre vaut-i la chandelle ? Je n’ai malheureusement pas la passion des dominos ou du scrabble.
Enjoy flying :ppte:

Ça je ne le refuse pas mais et tu le dis fort à propos, il s’agit de faits rares. Or l’accidentalité elle nous montre qu’elle n’a rien de rare en vol libre.

Piwaille avec son exemple “accident lié au dusts” ou Nicolas avec son récit nous démontrent où les notions de chance/pas de chance intervienent. Non pas au départ dans le choix de déballer son aile mais tout au plus après dans les conséquences de l’événement avec encore des moments ou ce n’est pas chance ou malchance qui tiennent les rênes de l’événement mais bien encore nos reflexions/choix/decisions/actions.

Est-ce que vraiment un grand nombre de pilotes pratiquent en admetant que chance ou malchance sont co-pilote voir à certains moments commandant de bord.

Perso si je le pensais, j’arrêterai illico.

Ce qui encore une fois ne signifie en rien que je me crois à l’abri de l’accident. Mais je sais que s’il m’arrive cela sera uniquement (sauf circonstance d’une extrême rareté) lié à mes choix/decisions/actions. Et perso cela me parait la bonne manière d’aborder la pratique car cela me motive à tenter de minimiser, comme le precise Nicolas par exemple, au maximum mes prises de risques. Les dangers existent mais il m’appartient de m’y exposer ou non.

Et effectivement on peut comme le pense M@tthieu admettre que ceka relève du libre-arbitre de tout pilote (sauf ceux de biplace évidemment) mais alors il ne faut plus parler de ceux-là en tant que victime. On n’est pas victime quand on choisi librement d’accepter l’idée même de l’accident.
Et malheureusement les proches s’ils “acceptent” eux aussi cette conception de la pratique de leur proche, ils ne devraient alors plus se considérer non plus comme victimes. Puisque on ne peut pas cautionner un comportement et derrière se plaindre d’en souffrir.

C’est provoc ce que j’écris là mais il me semble qu’une des pierre d’achoppement à une vraie diminution de l’accidentalité est ce déni de responsabilité individuelle et collective dans les malheurs qui nous touchent. On préfère toujours s’imaginer que le problème est avant tout chez les autres.

:trinq:

En ce qui me concerne ainsi que ma famille,on est conscient des risques et les avont tous acceptés.
Idem pour mon fils de 12 ans qui va voler.
Je vais vous en raconter une vis a vis du destin,l oncle d un ami a toujours passé sa vie en croyant qu il allait mourrir en avion,du coup il a passé sa vie au sol et n est parti nulle part au grand desespoir de ses proches jusqu au jour ou un avion s est écrasé sur son tracteur alors qu il labourait son champs.

[quote]Aujourd’hui, je dis que c’est un déco dont je savais qu’il passait 9 fois sur 10. Peut-être 95 fois sur 100. Ben pas d’hésitation, fallait pas y aller. Mais je n’en avais pas conscience.
[/quote]
Je voulais rebondir un peu la dessus car j’ai l’impression que beaucoup de gens opposent chance / pas chance, niveau / pas niveau…bref, sont très manichéens dans leur observations.

Personnellement j’ai l’impression que l’accidentologie en parapente c’est aussi une grosse histoire de stats… Ca passera une fois sur cent, mille, un million… Le problème des stats, ou des probabilités c’est qu’il faut un très grand nombre d’évènements pour que ceux ci se vérifient, et que c’est donc très dur d’avoir conscience de sa “position” dans les stats en tant que pilote qui ne représente qu’un petit morceau de ces stats.

Tout bêtement, si on estime qu’un pilote moyen à 1 chance sur 10 000 d’avoir un accident (arbitraire, c’est pour l’exemple hein), à coup de 100 vols par an il pourrait voler 100 ans sans rencontrer le moindre souci. Si maintenant on est 10 000 pilotes x 100 vols… ca fait 100 cartons par an en moyenne.

On ne pourra pas faire baisser le nombre d’accidents à 0, mais je suis persuadé qu’on peut faire baisser ce “1 chance sur 10 000” à “1 sur 100 000” et passer ainsi de 100 cartons à 10.

Le risque 0 n’existe clairement pas, il y aura des morts tous les ans, mais j’ai quand même vraiment l’impression de voir et revoir des comportements accidentogènes qui, même si ca se passe souvent bien, tendent à donner raison aux statistiques sur une saison de vol…

La morale que j en ai tiré, c est qu il faut vivre pleinement et pas avoir de regrets,si on à les proches qui acceptent cette vie videment,sinon il y a la pêche ou la belotte ou la peinture mais ça, c est pas pour moi.
Il faut bien evidement se préserver et ne pas forcer le destin sinon le plaisir dur pas.
J ai eu un accident de moto et ne devais plus marcher,handicapé 1 an et bein je remercie tout les jours la vie de savoir ce que c’est de pouvoir marcher et ça ne m a pas arrêté et je profite et j ai transmis cette état d esprit à mes enfants

Mes enfants ont fait du velo, de la moto et du ski dès qu’ils savaient tenir sur leurs jambes et comprendre nos “consignes” de parents. Aujourd’hui adultes ils pratiquent tous des activités avec potentiel de dangers non négligeable que ce soit pour leurs loisir voire vie professionnelle.

Et birn sûr qu’il y a eu des chutes et bobos mais l’idée partagée se voulait toujours de prendre du plaisir à faire ce que l’on aime faire en se donnant les meilleurs espoirs de pouvoirs encore et encore recommencer. Que le plus beau reste toujours encore à venir.

Vivre est dangereux car des dangers ils en existent partout mais on peut y réfléchir et les considérer comme des faits réels avec lesquels on peut composer pour tenter d’éviter d’en faire des risques avérés ou on peut, à l’autre extrémité, se dire qu’ils (les risques) sont liés avant tout à la chance ou malchance voire notre destinée et que donc il n’y a rien a faire pour les éviter et donc les aborder la fleur au fusil.

Et très certainement qu’entre ces deux points de vue, ils en existent autant qu’il existe d’individus pour autant d’approche différente de la gestion des dangers/risques de nos vies/activités. Force est tout de même de constater que certains s’en sorte mieux que d’autres.

Allez je souhaite “bonne chance” à ceux qui pensent que leur destinée dépend avant tout d’elle et invite à la réflexion et prudence tout ceux qui comme moi pensent être les vrais maître de leur destinée (et la je ne suis pas dans le déni que des malheurs impondérables telles que maladies ou autres qui peuvent arriver)

:trinq:

Le nouveau livre de Jean Marc Galan (com sécu FFVL) est sans aucun doute un excellent moyen de réduire le risque.
C’est la première fois que quelqu’un incite les pilotes non pas à appliquer “une” méthode de gestion de risques, mais “leur” méthode personnelle, adaptée.

“Gérer les risques du parapente”
http://www.voler.info/contents/FR/mental-f/index.html#issue/46

Vrai ?
Car cela ressemble furieusement à la tortue d’Eschyle racontée par Pline le Jeune :grat: