le décollage !! qui regarde sa voile !?

l’erreur est là: appui sur la ventrale alors que la voile monte. c’est pas vraiment le bon moment. En fait pour bien réussir un déco proprement dos voile, après avoir bien étalé proprement sa voile face au vent et séparé tous les étages de suspentes, il faut bien découper schématiquement comme suit:
1- évaluer la pente, la course d’élan, le vent, la zone de charge, la limite d’interruption. observation des autres usagers du ciel.
2- décider de décoller. les bras fermes, 3 pas francs pour monter la voile, regard sur l’objectif fixé dans la pente ou au loin. (même sur de la caillasse en montagne pas de raison de se vautrer si on a bien observé)
3- la voile monte on le sent dans les bras. tout en marchant, la tête en l’air, on attend la voile. quand elle est dans le champ de vision, c’est la confirmation de la sensation dans les bras. en continuant à marcher on prend aux freins. le regard fait un arc d’un bout à l’autre de l’aile.
4- décision, la voile est bien, on charge la ventrale, le corps en avant, on allonge la foulée. on sent la prise en charge progressive, on continue a charger, on libère progressivement le frein, on s’envole.
5- une fois éloigné du relief, on s’installe. une fois installé, on jette un dernier oeil sur la voile pour contrôler qu’il n’y ait pas de petite clef.

La bonne vidéo allemande propre: https://www.youtube.com/watch?v=12pWuq91lXA

le schéma est toujours le même, la vitesse d’exécution adaptée à la vitesse du vent et l’inclinaison de la pente.
Pente très raide, avec peu de vent, de mon côté j’aime bien être très franc sur la montée de la voile et la voir arriver en 1 pas sur la tête et la freiner très brièvement très profondément pour l’arrêter nette propre sur la tête, puis charger avec 1-2 pas d’élan, c’est efficace et propre.
je rajoute juste que de mon point de vue, décoller c’est une gestuelle précise et décidée, l’hésitation conduit à l’échec, il faut juste se sortir les doigts et bosser proprement

bof…
on est toujours mieux servis par soi-même.
le pilote est responsable de lui-même du décollage à l’atterrissage.
un doute avant de décoller? se poser, recontroler sa voile au sol, ses suspentes, la direction du vent. regarder d’autres décoller avant soi

Anecdote: un jour cet hiver sur un déco très enneigé, doté d’une pente moyenne sur la course d’élan normale, plat et peu ventilé. là c’était 3 pas francs pour monter l’aile et fallait charger a fond pour passer le plat et sa neige épaisse. 2 types au déco, des francophones issus d’un pays limitrophe au mien :wink: je monte bien ma voile, je commence ma course, j’entends des cris, j’interromps dans le doute. ma voile était sublime, ils m’ont juste hurlé un truc du style “elle est Top” j’ai compris stop… merci bien

Salut Gilles

Oui… Mais tu ne peux pas (enfin si ! Tu l’as fait) écrire ça comme ça, genre : “laisses béton, le contrôle visuel on s’en bat les semelles de basket”.
Donc, je vais nuancer ! (si ça ne t’embêtes pas)

1° Tant qu’on a du mal à placer un contrôle visuel, c’est qu’il manque quelque chose à la maîtrise totale d’un décollage
2° Le contrôle visuel ne doit pas rendre plus dangereux qu’il n’est le décollage
3° Mieux vaut un bon feeling qu’une bonne vue… Euh pour le contrôle au déco. Sinon mettez des lunettes
4° Pour certaines cas, rien ne remplace le contrôle visuel, pas même un excellent feeling !

Allé pour contredire mon ami Gilles…
Quand tu sais que tu as une chance de faire un gros vol (nous moniteurs, volons peu, mais nous aimons profiter de nos vols), tu mets toutes les chances de ton côté. Si tu décolles en te disant qu’aujourd’hui les 100 c’est possible, je te raconte pas la haine que tu as si tu décolles avec cette petite clé moisie qui est trop petite au déco pour que tu la sentes, mais qui est la garantie que tu ne vas pas faire 100 km, mais que tu vas te poser en bas dans 30 minutes avec une seule certitude : “tu vas éclater le premier mec qui te demande si tu as fait un beau vol”… Le pauvre n’y est pour rien !

Donc moi je pense que quand-même ça ne sert pas à rien.
C’est sur que quand tu pars pour un bi de 20 minutes c’est pas pareil. Quel biplaceur n’est pas parti volontairement avec une clé en se disant : “je vais gérer en l’air et si elle ne se défait pas, le passager ne verra pas de différence avec les autres biplaceurs”.

Mais est-on vraiment sur la même démarche ??

A+
L

Et encore… l’exemple biplace de Laurent me fait penser à une anecdote perso d’un vol avec un copain.

Ma femme au déco, en radio aussi, l’euphorie d’un partage sympa lors d’une journée superbe, décollage dos-voile Treh-Sud (pour ceux à qui ça parle) un vol de presque une heure dans des thermiques doux d’été et encore haut au-dessus de l’attérro de la Carrye, mon pote qui me demande si je ne peux pas envoyer une serie de 3.6 pour pimenter la fin de vol. Ni un ni deux je veux engager la spirale à droite après un petit coup de roulis. Donc un peu de frein à gauche et hop, dans le retour pendulaire j’en mets une bonne portion à droite (c’était loin d’être le 1er 3.6 en bi) Et là… direct départ en négatif.

Au relevé des mains retour en vol avec une petite abattée oblique, le copain qui croit à une petite figure exprès… je regarde ma voile, rien de visible mais par prudence, j’invoque un manque de hauteur pour aller poser peinard devant nos femmes. Je veux raconter à la mienne ma petite surprise du jour et avant que j’en ai le temps, elle me demande ; la clef, tu l’as remarqué quand ?

Quelle clef ? Eh bien si, il y avait bien une clef très légèrement à la droite du millieu sur les C ou D et qui provoqué un V dans le bord de fuite (vidéo du déco à l’appui). Cette clef je ne l’ai pas vu parce que je n’avais pas regardé ma voile comme il faut à la tempo et qu’en vol j’ai blablaté avec mon copain au lieu de jeter un coup d’oeil à la voûte, pourquoi donc puisque tout s’était déroule impec jusque… Cette clef je ne l’ai pas ressenti dans la presque heure de vol peinard. Et pourtant c’est bien cette clef qui a du être à l’origine du départ en négatif quand j’ai un peu trop insisté pour entrer en spirale.

Ah oui pour parfaire mon autocritique, l’euphorie du jour m’avait aussi fait oublier d’allumer ma radio par laquelle ma moitié aurait pu me tirer les oreilles dès le début du vol.

C’est certainement la détente dans le début de vrille qui a du défaire la clef.

Depuis je suis bien plus vigilant et pour regarder mon suspentage et ma voile et aussi… d’allumer ma radio.

:trinq:

J’ai dit ça, moi? :grat:
J’ai voulu dire que pendant l’accélération après la montée de la voile et sa réception au dessus de la tête, on continue à être à l’écoute de ses sensations et que l’une d’elles est alors transmise par la ventrale. Et qu’à moins d’être sur un déco court falaise (auquel cas je ne décolle pas par vent nul), il est encore temps de ressentir que quelque chose ne va pas et d’avorter le déco.

PS/ Ta vidéo allemande se passe sur une superbe pente herbue bien régulière. Je parle de décos plus exotiques (Maroc, Mexique, Tenerife) où les obstacles abondent, et où je ne sais PAS faire 3-4 pas avec la tête renversée en arrière sans me péter la gueule.

Sauf que quand je décolle pour faire 100 bornes, c’est face voile systématique. L’icepeak avec laquelle je n’ai jamais réussi un dos voile (j’ai pas trop insisté non plus) m’a obligé à parfaire ma technique de face voile, même par vent de cul… Et puis quand tu pars pour 100 bornes, en général, les conditions sont là pour reposer au déco !

:stuck_out_tongue:

Pour le dos voile, le principe de base est : si ça monte droit et que c’est stabilisé sur les 2 axes au sol malgré une éventuelle clef/cravate, ce sera pareil dans le ciel. Je vais mettre un bémol quand même : il m’est arrivé de décoller avec une micro cravate sur le bord de fuite tout au bout du stabilo, malgré un gonflage droit et stabilisé. Probablement un rappel de frein bloqué dans l’anneau de rappel. Alors que d’autres clefs bien plus “massives” n’engendrent rien de particulier (voir l’histoire de wowo), eh bien ce micro truc entrainait un virage constant avec obligation de contre permanent. J’ai dû claquer 6 ou 7 fois une oreille mahousse pour faire sauter la cravate et continuer mon bi tranquille… Mais bon, à aucun moment cet évènement n’a mis mon vol en péril, juste désagréable, c’est tout…

c’est transmis par plein de choses, les bras, les cuissardes… pour ma part avec la kolibri l’indicateur principal c’est le niveau de douleur aux couilles

on est d’accord, la vidéo allemande c’est le paradis de la réussite du déco parfait, mais c’est le schéma est exactement reproductible partout. si ça souffle (ça souffle a tenerife par exemple…) à la place de faire 3-4 pas la tête en l’air c’est encore plus facile, tu t’arrêtes avec la voile sur la tête, tu la regardes pendant 20 minutes si tu veux et ensuite tu charges en marchant et slalomant entre tes fameux obstacles.
Si ça souffle pas, c’est encore possible en planifiant ton trajet à l’avance. ça va venir

Salut Gilles

Sur le fond tu as 100 bornes (%) raison.
Mais avec notre taff, ce qu’on représente au niveau péda, … On ne peut pas dire que la contrôle c’est pas important; Alors je suis d’accord que tu ne dis pas ça et moi non plus.
On ne peut pas mettre des “bémol” parce qu’on vole en Icepeak ou parce qu’on décolle toujours face voile.

NON ! le contrôle c’est bien si c’est une confirmation du feeling.

C’est bien dit là chef ??

A+
L

:bravo:

Mouaif mon dernier cent bornes J’ai décollé à saint hilaire à midi sur les conseils d’un moniteur local sympathique :wink: … et j’ai passé deux heures au pied de falaises avant de sortir. Heureusement que je sais faire un contrôle visuel en déco dos voile et que je n’avais pas de clef.

Ca souffle pas en permanence sur les décos cahotiques, même à Tenerife.
Tu dis que “c’est encore possible”, je dis que non, moi je ne sais pas faire, et que dans ces cas-là je privilégie les bons appuis au sol en regardant où je vais mettre les pieds, ce qui me permet de me concentrer sur la proprioception et les sensations aux élévateurs/commandes. Donc je fais l’impasse sur le contrôle visuel.

Mais bon, j’accepte bien volontiers que des cadors vachement plus forts que moi en pilotage au sol, plus agiles sur leurs pieds, avec le cou moins raide, une meilleure vue, des réflexes plus rapides et un cerveau qui multitâche mieux, y arrivent à coup sûr.
Au moins en théorie, derrière leur clavier. :stuck_out_tongue:

Personne ne t’oblige à changer de technique, tu es en droit de courir en regardant le sol. Tolère juste que l’on puisse dire que ce n’est pas la méthode la plus sûre.

Par observation sur un site très frequenté, le défaut initial qui empêche un contrôle visuel efficace est une montée trop rapide de la voile. Une impulsion trop forte, montée rapide, tempo pour pas se faire doubler avec une course rapide. Hop le paquet est en l’air !

Travaillez une montée lente et régulière qui vous donnera le temps d’une vraie temporisation. Décomposez à l’extrême les trois phases (gonflage, contrôle, accélération). Vous louperez sûrement quelques gonflages mais à terme vous découvrirez le plaisir d’une vraie mise en vol maîtrisée au lieu de " tomber dans le ciel ".

Et puis c’est tellement plus simple de pas être dans le speed, tellement plus propre, tellement plus beau à voir et on est tellement plus serin lors des premières minutes de vol souvent essentielles pour sortir.
Bref on a tout à gagner à faire ça, et encore bcp trop de pilotes « pompent » au déco, bourrinent leurs ailes, comme si ça allait mieux se passer…

Et puis quand le décollage s’annonce chaotique (environnement et/ou aérologie) au point que d’avance on sait que l’on n’est pas capable de le réaliser “proprement”, on peut aussi s’abstenir de décoller et attendre une occasion meilleure, non ? :grat:

On peut. Et c’est en anticipant cette moralisation que j’ai écrit:

Bonjour,
Suite à ce fil de discussion, Michael m’a envoyé un mail pour que je puisse donner quelques précisions concernant le regard sur la voile et la “tempo” en fin de gonflage.

CONTEXTE:

décollage vent nul/faible
gonflage dos voile
tous type de voile et de pilotes

Mon avis est basé sur mon expérience perso en solo et en Bi , aussi en enseignement et en observant les pilotes sur les sites …

La préparation de l’aile est pour moi le point principal.Ce qui veut dire bien l’étaler et avoir un démélage efficace .(pas besoin d’y passer 3 plombes si la méthode est bonne, ce qui se résume la plupart du temps à tendre les faisceaux de suspentes et à séparer les suspentes de freins des autres suspentes en tirant dessus pour mettre la voile en lègère corolle)

Lors d’un gonflage dos voile en vent faible il sera difficile d’avoir un controle visuel sur tte l’aile (surtout vers l’arrière ) efficace . Pour s’en rendre compte , il suffit de mettre un petit fanion dans les arrières à droite ou à gauche et d’essayer de le voir en fin de gonflage.
(Bien entendu le contôle visuel se fait en fin de gonflage et pas pendant la montée de voile.)

Donc je préconise de ne pas se forcer à un contôle visuel qui ne sert pas à grand chose à part : se rassurer et en école rassurer le moniteur. Par contre mettre l’importance sur son ressenti, déséquilibre en roulis en fin de gonflage. Si on ressent un déséquilibre en roulis on se recentre 1 fois, si ça ne marche pas on arrête. Il ne faut pas oublier que sans vent , le regard sur la voile (tête en arrière sur le coté) est incompatible avec un début de course où le pilote a passé ses épaules entre les élévateurs.
Se déplacer tout en balayant du regard l’arrière de sa voile sur toute l’envergure est assez compliqué , donc je ne pense pas que le contrôle visuel soit bien efficace.

En formation , je préconise un controle visuel complet aprés le décollage . celui là va permettre de déceler une petite clé qu’on avait pas ressenti (et qu’on aurait pas vue) , et ensuite décider de la suite .(l’enlever, aller poser,…)

Une solution pour résoudre cela c’est de pratiquer le gonflage face voile même sans vent , ça marche trés bien. Perso sur un terrain merdique, ou en biplace avec un passager “technique” je préfère partir dos voile.

NB: avec plus d’expérience , on peut provoquer un gonflage trés rapide, afin d’avoir à “bloquer la voile aux freins” ce qui laisse alors le temps de la regarder car le corps est quasi immobile au sol .

Concernant la temporisation en fin de gonflage:

Depuis quelques années, avec l’arrivée des stages de pilotage,voltige, SIV on a différencié la temporisation correspondant à un BLOCAGE d’abattée ET la temporisation en fin de gonflage que je préfère appeler RECEPTION de la voile , ou contrôle de la voile.(ou autre chose)

Si ton gonflage est bien réalisé (vent, pas de vent, pente faible, pente forte) , la voile doit arriver doucement au dessus de la tête donc une temporisation n’est pas nécessaire. Si une temporisation marquée a lieu en fin de gonflage il faut revoir la technique de gonflage(elle n’est pas adaptée au contexte aérologique et de pente).

Donc sur un gonflage vent nul ou faible, pente faible il ne faut que trés peu de freins en fin de gonflage si celui ci a été bien réalisé.

Voilà, j’espère avoir apporter quelques précisions sur ce que je préconise. Je sais aussi que mon avis n’est pas partagé par tous (moniteurs, pilotes), c’est pour cela que j’argumente et j’expérimente. En école on vous dira de regarder votre voile (bonne conscience) et que pour que plus tard , le contrôle visuel soit un élément de sécurité supplémentaire s’il est bien fait.
Faites vous votre propre avis :wink:

jérôme

NB: si en Suisse tu perds 1 point à l’exam si tu ne regardes pas la voile ça serait ballot de ne pas la regarder :wink: On te demande de la regarder pas de voir s’il y a une clé , donc tu fais semblant et tu t’appliques sur le reste (ressenti, recentrage,démélage,;…) :smiley:

Merci Jérôme!
C est sympa d avoir pris le temps de nous répondre. :bravo:
On a eu des réponses de pas mal de pro et de volants expérimentés.

Au final chacun fait comme il le sent. Ressenti ou visuel ou ressenti plus visuel ou visuel sans ressenti . Normal de voir autant de bordel sur les déco …tout va bien :mrgreen:

Oui merci pour vos réponses à tous c’est sympa.

Je viens de faire une demi journée de pente école en dos voile sur un stage perf et on ne fait pas de contrôle.

Où as-tu fait ce stage perf?

Si vous avez la flemme de relire les dernières interventions sur ce fil, je résume:

Jérôme Canaud nous recommande de faire semblant de regarder son aile
Certains biplaceurs n’hésitent pas à décoller avec une clé quand ils emmènent un passager (mais lorsqu’ils volent seuls, c’est proscrit parce que ça fait vraiment chier)
Et SURTOUT, SURTOUT notre saint-wowo a lui-même décollé sans s’apercevoir d’une perfide petite clé (qui aurait pu lui coûter cher)

Finalement les langues se délient …
Qui sait si wowo ne nous avouera pas avoir transpiré avec un tour de frein, ou après un hors-terrain, ou voire même avoir vécu un arbustissage ?

:wink:

As-tu lu quelque part sur ce fofo, que ma pratique aurait été irréprochable ?

C’est bien parce que j’ai expérimenté quelques pratiques “légère” et connu quelques déboires (heureusement tous sans déboires) que je me permets de tenter de prévenir qui veut l’entendre que voler n’est jamais anodin et mérite en terme de pratique tout notre respect, comme notre vie aussi.

Je ne peux que te féliciter pour avoir déjà donné toi-même dans la légèreté et dans l’honnêteté et la prévention :
http://www.parapentiste.info/forum/videos/video-dont-on-nest-pas-fier-mais-que-lon-partage-pour-lexemple-t22083.0.html;msg297685#msg297685

Maintenant, qui sait… si en 2011 tu avais peut-être eu le récit de telles mésaventures avant, peut-être tu les aurais évité. Certes on ne le saura jamais. Par contre ce que l’on sait, c’est que chaque incident ou presque accident pourrait aussi se finir en accident… fatal en vol-libre. Plus de sonnettes d’alarmes seront tirées, plus de lumières s’allumeront à temps dans les esprits et éviteront, on peut au moins l’espérer, que le pire n’arrive.

Merci pour ta synthèse et de me donner l’occasion de remettre une pièce sur un sujet toujours d’actualité, avec déjà 3 morts en ce début d’années et aussi des retours à la pente en solo et en biplace.

:shock: