le décollage !! qui regarde sa voile !?

Non tu n y es pas je pense.
Le prof fait bosser son élève pour qu’ il soit autonome. Pas pour qu’ il ait confiance au prof.

La vidéo insiste sur les phases d ecopage , tempo sans contrôle visuel apparemment
Positionnement des avants et des bras , regard loin et precis et course d envol aile chargée avec rencentrage au ressenti.

A aucun moment il y a une tempo plus controle visuel marqué dans cette situation précis (dos voile sans vent)

C est une bonne remarque. Si même on peut appeler cela une tempo ca reste encore a définir !

Ici c est le temps laissé a l aile de monter au dessus de la tête. Mais pas vraiment de la sentir pour la contrôler a l arrêt pépère au calme pendant 2s.

J insiste sur le fait que c est un déco sans vent.
La course aile chargée et rencentrage latéral semble être du domaine du ressenti plus que du visuel.

Dans la video il y a aucun commentaire sur le controle visuel, que veut tu demontrer?

Justement qu’ on ne parle pas de contrôle visuel !
On est quasiment uniquement qu au ressenti quand le vent est nul et le regard est surtout fixé au loin vers l envol !

Pour moi je donne beaucoup de crédit à Jérôme canaud donc à cette vidéo meme de 2mn. C est aussi quelQu’un qui a fait des dvd sur le gonflage - avec David dagault en 2007. C est pas n importe qui !
Donc pourquoi omettre cette étape si elle devait être nécessaire? C est que peut être elle ne l’est pas . Supposition.

DVD superbe pour le face voile et le jeu avec l aile
https://paragliding.rocktheoutdoor.com/produit/le-dvd-pedagogique-techniques-de-gonflage-parapente/

Rip le contrôle visuel car la video ci-dessus le prouve et c pas n’importe qui qui l’a faite.
Jerome, si tu nous lis…
Bons vols

ps:

Le but étant de faire réfléchir chacun.

Je partage avec toi l idee du contrôle visuel pendant la tempo.
Il y a peut être un cas ou le contrôle n est pas requis pendant la tempo ou tout du moins été fait au prevol.
Ce cas peut être par vent nul ou vent arrière. A mediter.

sur cette video, on voit bien que le futur pilote est tres peu experimente, au plus quelques heures de gonflage (je dirais moins de 5, mais ca depend des facilites des uns et des autres), je ne suis pas sur qu’a ce stade, Jerome rajoute le controle visuel, ce qui ne veut pas dire qu’il ne le demande pas plus tard dans la progression du pilote. Le mieux serait qu’il nous reponde lui meme, et quand bien meme il ne le demanderait pas, celui ci reste a mes yeux un gage supplementaire de securite, a contrario sans point negatif si bien execute.

Si on fait le parallele avec l’apprentissage de la conduite, on ne demande pas a l’eleve de gerer tous les parametres de la conduite des la premiere sortie.

Même ressenti. Là il semble travailler le B.A. BA de centrage de la voile dans une pente toute douce sans tempo. Il suffit de regarder la gestuelle du pilote pour comprendre que l’on est au début de l’apprentissage. Comme je fais 95% de mes décos face voile (en plaine), je reconnais que je ne suis pas tip-top en dos voile - tempo - visu - déco mais je ne pourrai pas décoller sereinement sans un contrôle même sommaire lors de cette phase. C est le travail qui permet de suivre cette séquence.

Sur la vidéo on dirait un tout débutant qui découvre le gonflage.
Par contre dans les dvd que tu parles il montre la tempo il me semble avec un contrôle visuel en dos voile et pour le face voile dans le dvd ils disent que le contrôle visuel après retournement est inutile comme dans les bouquins d’ailleur.

Sur la vidéo de @choucas il ne font pas de contrôle visuel. Peux être parce que ils en sont qu’au début ?
Laurent peux tu nous éclairer stp ?

https://youtu.be/Q6rIDWTT2kg

Vous allez trouver que j ai l esprit mal placé mais dans le générique du début
Il est précisé :repérer les gestes parasites et défauts après des années de pratique donc on est pas dans le cas d un débutant.

Effectivement le mieux serait de demander à Jérôme le contexte.

Encore un message (un de plus !) pour lequel la mise en page est erronée.
C’est toujours le même problème : une histoire de “quotes” supprimées ou mal placées. :grat:

Dans ce cas précis le message cité n’est pas en mode “citation” et c’est ton message qui est en mode “citation” !

Il y a pourtant deux façons simples pour éviter ce problème (qui arrive très régulièrement et qui a déjà été signalé à plusieurs reprises) :

1/ Soit activer le bouton “Prévisualiser” avant de soumettre un message : cela permet de voir comment il sera publié et on voit alors les erreurs éventuelles de mise en page qu’il est alors facile de corriger avant de publier.

2/ Soit aller dans son “Profil”.
Activer : “Modifier le profil”.
Sélectionner : “Affichage et disposition”.
Cocher (une fois pour toutes) : “Par défaut, retourner dans les fils de discussion après avoir posté”.

Ainsi, lorsque l’on publie un message, on se retrouve exactement là où ce message est affiché avec celui-ci présenté à l’écran.
S’il y a une erreur évidente de mise en page (ou d’orthographe !), on a alors 20’ environ pour corriger ! :pouce:

:trinq:

:sors:

Marc

@ ZeMike, salut,

Cette vidéo avec ses commentaires montre qu’après des années de pratiques on peut être loin de faire les choses comme il faut, avoir des gestes parasites et… de mauvaises habitudes. Telles que, trop tracter sur les avants, mettre trop de frein et cela dissymétriquement, ne pas se recentrer correctement et… ne pas faire de tempo et controler la bonne construction de sa voile avant d’accélérer.

Pour corriger de tels défauts surtout s’ils se cumulent. Il est neccessaire de reprendre d’abord les différents points dans une démarche d’apprentissage analytique pour seulement revenir ensuite, les défauts individuellement corrigés, à une démarche globale ou il s’agira de tout enchainer dans les règles de l’art. Soit, gonflage et mise en forme approprié, recentrage si nécessaire, tempo et controle, accélération.

En départ dos voile, la tempo et le contrôle sont impératif, la tempo permet d’accorder vitesse de la voile et vitesse du pilote et de réduire/éliminer les mouvements parasites de tangage de la voile préjudiciable à une prise en charge optimale et permet aussi d’avoir le temp de vérifier que la construction de la voile est correcte. Il ne faut pas croire que les clefs ne se font qu’en plume ou qu’une clef au millieu ne présenterait pas de risques. Le rappel à la (dure) réalité (du sol) peut faire mal et pas qu’à la confiance et/ou l’égo.

En face voile, si et seulement si on le maîtrise réellement, un contrôle efficace peut se faire durant la montée et construction du profil. La tempo peu être neccessaire ou non en fonction de comment s’élève la voile. Ceci étant lié à la voile, aux conditions aerologiques, au profil de la pente et surtout aux compétences du pilote à accompagner sa voile pour accorder sa vitesse avec la sienne pour comme en dos voile se retrouver avant l’accélération avec une voile à la bonne incidence et sans mouvements parasites de tangage.

Ah oui, dans tous les cas, une bonne maîtrise de la tempo donne aussi du temps pour vérifier que l’espace aérien devant nous est libre. Ce qui n’est pas un luxe sur de nombreux sites.

Mais comme quelqu’un l’a bien dit un peu avant dans ce fil, on peut toujours se rassurer soi-même avec des fausses vérités pour pallier à l’effort d’apprentissage que l’on ne veut pas faire.

Mais là aussi comme dit, tôt ou tard la réalité nous rattrape toujours.

:trinq:

:coucou:

deux choses :

1/ le contrôle déchargerait l’appui ventral … c’est indéniable, mais ça prouve une grosse confusion dans les temps de l’envol
on ne charge la ventrale que pour prendre de la vitesse de décollage, donc après que tous les contrôles soient ok

2/ la différence entre voir et regarder : dernièrement j’ai été étonné (grâce à super-JC qui m’a permis de le remarquer) la différence entre certains qui regardent les ailes sans voir les clefs et ceux qui voient les clefs d’un premier coup d’oeil. Le premier cas ça ne sert à rien. le second permet de décoller en sécurité.

alors pour reprendre le titre du fil : est-ce que je regarde ma voile lors du décollage ?
non ! je vois mon aile lors du gonflage (si face voile) en tout cas avant le décollage !

Salut

Alors en pratique, il faudrait TOUJOURS faire un contrôle visuel. A mon avis il y a d’autres erreurs plus grave à corriger d’abord, mais OUI, vérifier visuellement la volabilité de son aile avant de décoller me paraît très important.

Pour la vidéo, sur 4 décos, il y en a deux sans contrôles. Donc ce n’est pas une généralité.

Un contrôle visuel, c’est court ! Un regard pour confirmer ce qu’on ressent.
En école et selon le niveau, on préfère que le pilote se concentre sur le ressenti de la montée que sur le contrôle visuel. Ca ne dure pas 15 vols… Dès que les réflexes de lâché des avants, recentrage, appuis ventral, … sont acquis, le contrôle entre dans les prérogatives du pilote.

Je vais l’expliquer autrement : focaliser sur le contrôle visuel, tant qu’on a pas acquis une gestuelle de décollage propre, risque d’apporter une mauvaise gestuelle. Se redresser pour regarder risque de retirer l’appuis ventral. Regarder vers la voile risque de faire perdre définitivement le regard en avant. Regarder la voile risque de faire perdre du temps sur un recentrage. Et puis on favorise le contrôle par le regard au lieu du feeling alors que le regard doit confirmer une sensation.

NOTE : un parallèle avec la voiture.
On imagine pas le nombre de conducteurs ne se servent jamais ou presque des rétroviseurs en voiture. Ca met en danger les autres, mais le conducteur de la voiture aussi… Sauf que comme tout le monde a un regard sur l’extérieur et un klaxon, eh bien en général ça se fini toujours bien. Là c’est pareil. Vu qu’il y a souvent des “crieurs” sur les décos et qu’en plus les clés ou cravates au déco sont plutôt rares, ça passe.
Comme je l’ai dit au début. Le contrôle visuel est important. Mais ça fait en général partie d’un tout. Le pilote qui ne fait pas de contrôle visuel, c’est en général parce que la gestuelle de décollage n’est pas au point. Si le regard, la mise en mouvement, la montée, le recentrage, le lâché des avants, la temporisation, l’appuis ventral sont bien maîtrisé, le contrôle visuel est facile à placer. Par contre un pilote qui est un peu en survie aura du mal à regarder sa voile. il aura trop peur de tomber alors qu’il ne regarde pas le sol.

A+
L

@wowo
Déjà merci d avoir fait une réponse personnalisée.
J en demandais pas tant ! C est un commentaire plein de bon sens .
Effectivement le contrôle voile doit s imposer dos voile . Point barre on ne va pas tourner autour du pot.
L objectif etant de rester simple et securit dans l exécution.

@choucas piwaille merci pour vos éclaircissements. Limpide.

Ok merci de vos réponses. Je retiens qui peux le plus peux le moins. Donc un contrôle ne coûte rien si on peut faire on le fait.

Les puristes diront : si on sait pas faire, on apprend. Si on peut pas faire, on ne décolle pas.

En pratique, sur certains décos “pas en moquette” et sans vent… plutôt que de faire semblant de regarder sa voile tout en se prenant les pieds dans les pierrailles, pas mal de gens (dont moi) préfèrent assurer les appuis au sol et sur la ventrale et se concentrer sur le ressenti des élévateurs et des commandes.

Dans ces conditions, si possible je demande à un ami sûr de crier STOP, et uniquement STOP, si et seulement si un problème est détecté.
Et oui, j’assume que je ne suis pas complètement autonome et/ou que je prends un risque.

Si on peut faire on le fait, et si on peut pas on apprend à le faire :mrgreen: :clown:

Edit : grillée…
Effectivement, si on n’est pas sûr de soi, c’est une bonne idée de déléguer ce contrôle à une personne extérieure.

Salut Laurent,

J’avais tendance à penser comme toi, surtout que pendant mes 25 premières années de pratique, je ne décollais que face voile. Depuis que je suis à St Hil, je pratique énormément le dos voile, surtout en biplace (En solo, je décolle systématiquement en face voile, à part quand je suis en démo). Avec ma quinzaine de collègues pratiquant jusqu’à une trentaine de déco en bi par jour en saison (pour la plupart en dos voile), on a fini par se dire que le contrôle visuel n’était pas important, et il a bien fallu qu’on argumente là-dessus : :mrgreen:

  1. Le contrôle visuel n’est pas efficace : on constate autant de clefs/cravates chez les visuels que chez les non-visuels.
  2. On se rend compte que les stagiaires qui ont appris le contrôle visuel et qui viennent nous voir en perf ont perdu (ou n’ont jamais pris en compte) leurs sensations.

En conclusion, nous préférons mettre en place le contrôle sensitif. En se concentrant sur ses sensations (aux maillons, dans les mains), on arrive à connaitre la position exacte et la bonne mise en forme de sa voile. Le gonflage yeux fermés fait d’ailleurs partie des exercices proposés en pente école. Si la bonne sensation n’est pas au rendez-vous, on peut alors avoir un contrôle visuel ciblé ou interrompre le gonflage. Par exemple :

  • Je gonfle et je ressens une traction vers la droite.
  • Je me recentre mais la traction continue.
  • J’interromps mon gonflage ou
    J’effectue un contrôle visuel ciblé sur la droite (clef, cravate ?) pour voir si je peux rattraper la situation.
  • Je vois le problème et je peux le résoudre -> je continue
    Je vois le problème qui me semble insoluble -> j’interromps
    Je ne vois pas le problème -> j’interromps

J’insiste sur “ciblé”, car selon moi, il est juste impossible par un contrôle visuel d’une fraction de seconde, de vérifier 12m d’envergure sur 2m de corde (des tests ont même été réalisés là-dessus). Par contre, si je sais où je dois regarder, je peux être efficace.

En bref, nous avons arrêté de mettre en place le contrôle visuel lors de notre apprentissage du dos voile.