Le forum soutient-il les gilets jaunes ?

oui, enfin dans référendum d’initiative populaire, ça laisse entendre que tout le monde est appelé à voter, donc à part à considérer qu’on est 60 millions de crétins, ce dont je doute, on devrait voir ressortir des positionnements réalistes de ce genre de pratique, non?

J’ai peur que de nombreuses personnes n’aient pas les outils pour interpréter les fausses rumeurs. Pour peu que la thèse bidonnée nous caresse dans le sens du poil nous sommes naturellement enclins à y croire. L’instantanéité d’un réseau social à une force d’impact énorme et empêche de prendre du recul.

Tu sais que tu peux faire le même raisonnement avec les syndicats…

Ben oui, des contributeurs riches qui filent 7500 euros à la cgt ou a à sud, y en a plein !!!
C est sur, c est la même chose …

oui bien sur, mais là le syndicat s’appelle le MEDEF :wink:

et aujourd’hui sur France Inter, c’est journée spéciale Bruce Springsteen avec interview par Antoine de Caunes à 16h00.

Chanteur gauchiste dans son pays, mais qui sent bon l’Amérique profonde.

Booorn in zi iou èsss ai !!

ROTFL ROTFL

Au cas ou tu ne le saurais pas, le financement des syndicats représente 122.8 millions d’euros payés par nos impôts.
On peut donc faire le même résonnement que pour les partis politiques en partant du principe que les riches (ceux qui paye des impôts) ne financeraient pas, si ils avaient le choix, FO ou Sud…

I’m driving in my car

with my gilet jaune ROTFL ROTFL

http://www.youtube.com/watch?v=d5PoIrcyd34

quand tu donnes aux restos du cœur, t’en déduis 75% aussi

une bonne raison pour soumettre tout le monde à l’impôt sur le revenu (pas normal qu’il y ait plus de 50% de non imposables qui ne peuvent pas avoir de ristournes :tomate: )

merci pour cette contribution, tu as donc la solution au chômage structurel je suppose?

http://a407.idata.over-blog.com/3/96/63/19/belgesolutionchomagegeluck.jpg

entre autre, car il me semble bien cotiser chaque mois, et il me semble bien que c’est pareil dans tous les syndicats.

Les partis sont également directement financés par l’Etat, on parle là de financement complémentaire basés sur un choix personnel.

Pourquoi le donner ? Si ça a de la valeur, il faut le vendre ! Ca relancerait la consommation, au passage.

(y’a déjà des gens qui font ce genre de trucs, herbalife et consorts)

ça me rappelle le gars qui, depuis des années, sous-traitait dans un pays à bas coût son propre travail, et se la coulait douce à longueur de journées.

Je vais essayer de retrouver le lien

[edit]

le voila :wink:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/17/97001-20130117FILWWW00734-usa-il-sous-traitait-son-travail-en-chine.php

On doit pouvoir trouver des syndicats où il y a une 100e de gus qui payent leur 75 euros et qui font payer ça aux impots d’un seul riche :stuck_out_tongue:

Lol … :mdr: :mdr:

pour relancer un peu (?) ce fil qui s’essouffle mais qui est de loin le plus populaire de la rubrique “vie de la cité” (même s’il apparait en sondages) :
près de 800 posts en 2 semaines!!! et 180 votants (c’est fou!) preuve que nous ressentons l’importance de ce mouvement (qui peut aussi agacer…)
je vous joins ce texte de Libé de Macela Iacub (qui connut son heure de gloire avec DSK et son livre “Belle et Bête”)
… texte que j’ai trouvé original et pertinent (et pas trop long :tomate: )

[i]La fin de la démocratie «représentative» ?
Par Marcela Iacub — 14 décembre 2018 à 18:06
Les gilets jaunes refusent tout système de représentation. Peut-être parce que les représentants finissent toujours par confisquer au peuple le pouvoir de décision.

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la question de leur «représentation» est devenue, à juste titre, obsédante. Pour les créateurs d’opinions, journalistes, intellectuels médiatiques, ex-dirigeants de partis, un mouvement politique démocratique doit obligatoirement être représenté. Le fait de ne pas l’être, de s’opposer fermement au moindre porte-parole éphémère, montrerait que non seulement il a la violence dans son ADN mais aussi qu’il aspire à se pourvoir d’un führer pour le commander. En effet, aux yeux de ces penseurs de circonstance, sans représentation point de parole, point de dialogue. Et l’on sait ce qui arrive lorsque parler devient impossible, nous préviennent-ils : des massacres inimaginables. C’est ainsi qu’ils tentent de nous expliquer que la violence des manifestations n’était pas l’affaire de casseurs infiltrés mais de ces barbares aux gilets jaunes qui refusent d’être représentés. Or il s’avère que l’incroyable adhésion qu’ils trouvent dans l’opinion publique - qui s’oppose néanmoins à la violence - est précisément liée à ce refus de représentation. Un porte-parole aurait limité et singularisé leurs prétentions politiques en empêchant que des pans entiers de la population puissent s’identifier aux insurgés. N’était-elle donc pas la manière la plus habile de créer l’illusion que les gilets jaunes étaient le peuple, qu’ils étaient nous tous ? Quelle organisation, quel parti pourrait réussir aujourd’hui un tel exploit ?

Il en va de même de la théorie du désir d’un führer dont les gilets jaunes seraient traversés. Les faiseurs d’opinions confondent deux oppositions foncièrement différentes à la démocratie représentative. La première est celle des fascismes. On sait que ces dictatures s’opposent à ce que le peuple soit représenté autrement que par un prétendu chef, seul interprète légitime de ses désirs et de ses espérances. La seconde est celle des partisans de la démocratie dite réelle. Ces derniers considèrent que la manière dont la représentation politique est pratiquée depuis le début du XIXe siècle est une manière de voler au peuple son pouvoir de décision, sa souveraineté. Ils prônent que les élus ne soient pas des représentants mais de simples mandataires de leurs électeurs. Cela implique l’instauration des mandats révocables - l’élu est limogé s’il ne fait pas ce qu’il s’est engagé à faire - et non reconductibles au-delà de la seconde élection. Les élus deviennent ainsi des serviteurs, et non des patrons du peuple. Aucune classe politique incrustée et profiteuse du pouvoir ne peut exister sous une telle démocratie.

Bref, les créateurs d’opinion confondent, parce que cela dépasse leur entendement, la critique démocratique de la démocratie représentative et les différents versants du fascisme. C’est dommage, et c’est étrange aussi, parce que les intellectuels et les universitaires ne cessent de parler de cette démocratie dite réelle, et ce depuis de nombreuses années. On dira que les gilets jaunes sont encore moins au courant de la théorie de la démocratie réelle que les journalistes. Peut-être. Il n’empêche que leur manière d’agir contredit cette hypothèse. En effet, lorsqu’ils refusent de prendre un porte-parole, ils protestent indirectement contre la confiscation de leurs revendications dans un régime de démocratie représentative. Lorsqu’ils demandent parfois de manière outrancière la démission d’Emmanuel Macron, ils songent, sans peut-être en être conscients, à la révocation des élus d’un régime de démocratie réelle. C’est pourquoi les créateurs d’opinion, loin d’être méprisants envers les gilets jaunes ou de les traiter de fasciste, devraient être fiers que la France soit le premier pays dans lequel une révolte si efficace et si saisissante contre la démocratie représentative ait lieu. Car si les gilets jaunes bougent et entraînent avec eux la majorité de l’opinion, c’est parce qu’ils protestent non seulement contre les inégalités, mais aussi pour l’élargissement de la liberté de tous. [/i]

…merci papyon pour le passage de Marcela Iacub…
Cordialement . Pierrot capt . :vol:

Eh bé… si maintenant même des intellectuelles de gauche disent la même chose que moi (quoique de façon moins compréhensive, plus intellectuelle quoi) je ne peux qu’applaudir des deux mains. :bravo:

Et dire merci à Papyon pour cette eau fraîche et rafraîchissante au moulin. :pouce:

:trinq: