Je ne suis ni en lutte ni révolutionnaire. Mais j’étais dans une poucette avec mes parents dans la rue en 68. Je crois qu’il faut quand même manquer de la lumière à tous les étages pour emmener des mômes là dedans.
Le forum soutient-il les gilets jaunes ?
J’ai participé à de multiples manifestations dans ma vie et je n’ai jamais emmené mes enfants en poussette à ces occasions ! 
Marc
Et sinon, tous nos ‘droits’, vous pensez qu’ils sont nés dans un parc à mouton ?
La grande majorité sont nées de concertations, pas toutes comme le droit de manifester qui date de la révolution.
« nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».

Fin de la récré pour un autre gilet jaune ROTFL ROTFL
Comme par hasard, Ex-Alsthom annonce le licenciement de + de 1000 personnes 2 jours après les élections. Rappelons que c’est Macron qui avait autorisé la vente de Alsthon à General Electric!
Même si ce n’est pas du Gilet Jaune, je pense que les propos de Joseph Stiglitz sur différents sujets ont leur place ici.
https://www.youtube.com/watch?v=lyzS7Vp5vaY
Même si on le savait déjà, du moins pour certains d’entre-nous, le succès économique de Trump consiste à engranger des succès en sabotant l’avenir… les suivants auront tout à reconstruire!
le succès économique de Trump
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/05/28/la-japon-va-commander-105-f-35-867492.html
le “peuple” se plaint au bistrot qu’on ne lui demande pas son avis, et quand on le lui demande (élections) il passe par toutes les pirouettes pour ne pas le donner.
A l’inverse, yen a à qui on ne demande pas leur avis et qui pourtant le donnent sur tout et tout le temps… :roll:
Même si on le savait déjà, du moins pour certains d’entre-nous, le succès économique de Trump consiste à engranger des succès en sabotant l’avenir… les suivants auront tout à reconstruire!
Donald a été élu pour obtenir des résultats, il en obtient et ses électeurs sont contents, du moins ceux que je connais.
C’est le jeu.
(source : Le Point, 06/06/2019)
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Ah, ce modèle social français sans lequel on ne peut vivre tant il est merveilleux et protecteur ! Au point qu’on ne comprend pas vraiment comment font les autres. Et pourtant…
Un rapport de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France sur le logement entre 2001 et 2015 (1) raconte une histoire plutôt accablante pour notre indépassable système. Il décrit, avec précision et nuance, l’aggravation des « tensions inégalitaires », la constitution accélérée de ghettos de pauvres – et de riches –, mais surtout la « forte baisse de la mobilité résidentielle ». Autrement dit, stagnations géographique et sociale vont de pair. On y évoque aussi la « dépendance automobile » de ceux qui vivent loin du centre.
Cela ne vous dit rien ? La crise des gilets jaunes et, plus encore, le long et massif soutien de l’opinion à ce mouvement sont la version éruptive de ce rapport, plutôt austère – c’est le principe de l’exercice –, mais passionnant. Il offre un exemple saisissant, en résonance avec les récents et excellents livres de Jérôme Fourquet sur la fragmentation de la société française (2) et de Robin Rivaton, qui traite, entre autres, des fractures immobilières dans les métropoles (3).
Le constat dressé par cette étude est d’autant plus navrant que par ailleurs, au cours de la période étudiée (2001-2015), les dépenses publiques ont bondi, passant de 51,7 à 56,7 % de la richesse nationale. Pour être concret, cette hausse représente environ 115 milliards d’euros en rythme annuel. Pour quel résultat ?
D’évidence, notre superbe modèle français ne fait pas que coûter cher : il enferme. L’argent public achète – provisoirement – la paix sociale, mais les rigidités (droit du travail ou du logement) ainsi que les faiblesses de l’éducation bouchent les horizons.
Certes, disait Clemenceau, « tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c’est faire de la politique ». Certains ne s’en privent pas et attribuent toujours nos maux sociaux à un néolibéralisme imaginaire. Surtout, ne touchons pas à ce précieux modèle qui s’accommode du désespoir des uns et alourdit la dette de tous…
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le Point aurait écrit autre chose que ça eut été étonnant…
la question est plus de savoir si on doit croire ce qui est écrit dans les médias mainstream, qui défendent tous plus ou prou la même salade libérale.
Extrait :
“Au point qu’on ne comprend pas vraiment comment font les autres. Et pourtant…”
Ca c’est pas une salade libérale, c’est une réalité : égocentrisme et complexe de supériorité bien français.
“Néoliberalisme imaginaire”, en effet ce n’est pas une salade libérale, c’est du déni !
On aura décidément tout dit et son contraire sur les GJ
Ici un article du Monde (titré: Les « gilets jaunes », inconscient politique de Macron ) sur un livre pour le moins original
Une colère française
de Denis Maillard. Editions de l’Observatoire. 136 pages, 14 euros
(que je sous titrerais "Macron! sort de ce Gilet " … ou l’inverse :clown: )
[i]Singulier et inédit, débonnaire et en même temps violent, le mouvement
des « gilets jaunes » fait couler beaucoup d’encre. Dans un essai
brillant et décapant, Denis Maillard, doté d’une riche expérience de
conseil en relations sociales, prend le contre-pied de nombre d’analyses
sur ce sujet. Pour cet auteur, révélé par son livre Quand la religion
s’invite dans l’entreprise (Fayard, 2017), [b]cette fronde des ronds-points
est une mosaïque de paradoxes. Elle l’est d’abord par son origine : le
choix du rond-point, « hautement symbolique et légèrement ironique ».
« Voilà une lutte collective qui s’exprime à partir des lieux de la
promotion individuelle, écrit l’auteur. Voici un conflit qui se
cristallise en un endroit précisément destiné à l’éviter. » M. Maillard
y décèle « la première d’une série de révoltes individualistes, hors de
tout cadre institutionnel ou social ».
Cette contestation serait un symptôme de cette « société de marché » qui
s’est peu à peu imposée – en dépit du diagnostic de Lionel Jospin, qui
refusait cette perspective et défendait la seule économie de marché – et
dont l’élection d’Emmanuel Macron aurait marqué l’avènement. Le
président, écrit M. Maillard, « a toujours porté l’accent sur
l’opportunité offerte à chacun de devenir entrepreneur, de se libérer
des contraintes, en s’érigeant contre les professions réglementées et
les corps intermédiaires ». « Un discours, assure l’auteur,que les
“gilets jaunes” ne renieraient pas et qui s’appuie, dans le fond, sur le
sentiment de défiance à l’égard de la social-démocratie française. »
Suprême paradoxe, « les “gilets jaunes” partagent donc l’inconscient
politique d’Emmanuel Macron et des militants de La République en marche,
mais ils en représentent aussi une sorte de jusqu’au-boutisme populaire ».[/b]
Vision iconoclaste
Cette méfiance vis-à-vis des organisations, ce refus de toute
structuration et de tout leader, cet éloignement des lieux de travail,
cette ignorance du concept de négociation attestent la singularité de
cette mobilisation dont les acteurs « ne respectent rien des bonnes
manières deprotester ». Ce mouvement, se demande M. Maillard,« a-t-il
représenté, en retour, la créature paradoxale du président de la
République ? » Pour lui, la responsabilité de M. Macron est moins
d’« avoir tenu les corps intermédiaires loin de lui » que de « s’être
montré impuissant à améliorer le quotidien de ceux qui –
individuellement – se sont révoltés ». Cette crise dessine ainsi les
contours d’« une société de marché travaillée par un processus
d’individualisation qui lui confère un aspect hyperdémocratique, certes,
mais… quasiment irreprésentable ».
Iconoclaste jusqu’au bout dans sa vision de cette colère, Denis Maillard
juge que, « dès son élection, la doublure du costume du nouveau
président de la République était déjà un giletjaune ». Cette colère
sociale, affirme-t-il, est « une demande de liberté individuelle et de
droits subjectifs ». En d’autres termes, « ce qui a été qualifié de
révolte contre la société libérale est un trompe-l’œil. Bien loin de la
rejeter, les “gilets jaunes” souhaitent y être mieux intégrés ». Et
l’auteur enfonce le clou : « Les “gilets jaunes” ne veulent donc pas
renverser la table, ils veulent être sûrs, au contraire, de pouvoir s’y
asseoir. Pour cela, ils comptent sur leur travail. Si crise sociale il y
a, elle concerne plus la consommation que la production. »
Le syndicalisme « à contre-emploi »
Cette explosion radicale, qui a déjoué les canons du conflit social
classique, a changé la donne pour les syndicats, auxquels se substituent
de « nouveaux intermédiaires » qui « nes’adressent plus à un collectif
mais aux seuls individus qui recourent à leurs services ». Déjà, de plus
en plus souvent, des avocats prennent la place des délégués syndicaux
pour résoudre des conflits. Pour M. Maillard, la CFDT, devenue la
première force syndicale, qui a recherché une issue à la crise, a un ADN
« à l’exact opposé de l’imaginaire social porté à la fois par le
président de la République et par les “gilets jaunes” ». Autre paradoxe,
relève-t-il : « Ce que la CFDT gagne dans les entreprises, elle semble
le perdre sur le terrain politique. »
Denis Maillard invite le syndicalisme à une « mutation radicale » : il
devra « jouer à contre-emploi : assumer la nouvelle donne individualiste
qui ne correspond en rien à son histoire » et « transformer les épreuves
personnelles en enjeux sociaux collectifs à partir de ce que les
individus pourront exprimer, par eux-mêmes, de leur situation et des
ruptures ressenties dans la promesse d’égalité libérale ». A la manière
des associations, il aura « un rôle d’alerte, de dénonciation, d’action
directe et de pression », afin de « domestiquer la société de marché et
de bâtir une nouvelle démocratie sociale sur les restes de la
social-démocratie ». L’auteur reconnaît que les syndicats peuvent
reconquérir leur légitimité par la proximité avec les salariés, mais il
va un peu vite en besogne. Les syndicats ont encore des cartes à jouer
et la social-démocratie bouge encore un (petit) peu. Les jeux ne sont
pas faits.
[/i]
Libéralisme ? Ultra libéralisme ?
Depuis cette dernière élection présidentielle, les partis de gauche majoritairement opposé à Macron qualifient sa politique d’ultra libérale.
Si j’ai déjà beaucoup de mal à entendre les leaders politiques étaler leur mensonges linguistiques sans que les présentateurs politiques ne les reprennent, j’ai encore plus de mal à comprendre comment des membres de notre forum, érudits, avec un niveau d’étude supérieur au mien puissent répéter cette soupe à l’infini !
Comment peut-on parler d’une politique Ultra libérale de Macron ?
Pourtant les mots on un sens, l’eau mouille, la nuit est obscur (par rapport au jour) la neige est froide etc… pourtant ce ne choque personne de dire que la France est un pays ultra libéral alors que notre état dit “stratège” gère directement 56.4% de la création de richesse du pays ?
L’état décide de presque tout et il faudrait le rendre moins Ultra libéral ?
Une définition parmi tant d’autres : En matière économique, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché. Le principe fondamental du libéralisme est qu’il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l’équilibre. La loi de l’offre et de la demande, par exemple, conduit à l’équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, seules censées garantir l’ajustement optimum des ressources disponibles (offre) à la demande.
Les pays où il fait bon vivre sont tous libéraux :
- Hong Kong
- Singapour
- Australie
- Nouvelle Zélande
- Suisse
- Canada
- Irlande
- Danemark
- Etats-Unis
- Barhein
Dans les pays les moins libéraux, les gens fuient. C’est déjà arrivé avec les pays communistes et ça continue aujourd’hui et ça se répétera encore.
Le marché ça fait bien longtemps qu’il devrait être mort et enterré dans un modèle libéral (au moins depuis 2008).
Regarde ce qui se passe aux usa en ce moment, la bourse fait à peine mine de baisser après 10 ans d’expansion et une économie qui tourne, la fed baisse ses taux et ça repart de plus belle.
Les prix sont complètement manipulés.
Les libéraux ne le sont que quand ça les arrange.
Peut être que les pays où il fait bon vivre sont aussi ceux qui savent le mieux exploiter la misère des autres…
Pour en revenir au libéralisme, notre pays n’est pas ultra libéral, il est néo libéral, ce qui est un concept assez étonnant car il érige en principe le dogme du marché tout en monopolisant les fonctions régaliennes pour maintenir “l’ordre” et sa main mise.
Les pays où il fait bon vivre sont tous libéraux :
- Hong Kong
- Singapour
- Australie
- Nouvelle Zélande
- Suisse
- Canada
- Irlande
- Danemark
- Etats-Unis
- Barhein
Dans les pays les moins libéraux, les gens fuient. C’est déjà arrivé avec les pays communistes et ça continue aujourd’hui et ça se répétera encore.
Mais comment, en quelques lignes, est-il possible d’accumuler autant d’affirmations si peu précises, si peu factuelles, sans aucune référence, sans aucuns critères ?
Tiens, moi je vais balancer comme ça que les endroits où il fait bon voler sont tous en bord de mer.
Je ne vois pas la France dans ton classement. Perso, j’y suis, j’y reste.
Je suis très étonné: La chine, pays communiste, à “économie socialiste de marché” avec plus d’un milliard d’habitants, qui heureusement ne déferlent pas (encore) dans nos paradis libéraux, c’est quoi la Chine ? Un pays où “il fait bon vivre” ? Un pays libéral ? Un partenaire commercial ? Un pays qui va bouffer le reste du monde ?
Limonade: Tu mets Hong Kong en tête, et alors, tu attends quoi pour prendre ton billet pour Hong Kong ?
Pour ceux que ça intéresse, et qui pensent que le monde est un peu plus complexe que certaines visions simplistes, voir https://worldhappiness.report/