Cest sans doute lié au fait que les populations défavorisées fument moins que les populations plus aisées, ce qui va dans le sens des réponses de ce sondage.
Je me pose cette question parce que je viens donc d’ouvrir une école à MARSEILLE, et cette ville est connue bien évidement pour son cosmopolitisme. Je suis un peu surpris de ne pas voir plus de marseillais issus des quartiers nord de MARSEILLE et je me demandais juste si il s’agissait juste d’une question financière ou culturelle.
J’envisage de mettre en place des actions pour permettre à cette catégorie de la population d’accéder à notre activité.
Ben j’etais sur Arbas, Moulis et le port de l’hers, et je me trouvais bien seul… ca doit dépendre des coins donc !
Ca m’a étonné car depuis quelques années il y a de moins en moins de fumeurs, mais là ca m’avait fort surpris.
Apres je n’ai rien contre les fumeurs, c’etait juste que c’etait suffisament remarquable :lol:
Bonne chance a toi, j’espere que tu ne croiseras pas les même p’tit cons que ce que j’ai eu l’occasion de croiser … tout dans la gueule, rien dans la caboche …
Je me pose cette question parce que je viens donc d’ouvrir une école à MARSEILLE, et cette ville est connue bien évidement pour son cosmopolitisme. Je suis un peu surpris de ne pas voir plus de marseillais issus des quartiers nord de MARSEILLE et je me demandais juste si il s’agissait juste d’une question financière ou culturelle.
J’envisage de mettre en place des actions pour permettre à cette catégorie de la population d’accéder à notre activité.
je vote pour une grosse part du culturel.
Je connais pas très bien les quartiers nord de Marseille, j’imagine qu’on y trouve beaucoup de familles qui n’ont clairement pas les moyens en temps ou en argent. Mais je pense qu’on y trouve aussi beaucoup de gens qui ont ces moyens, et le parapente ne fait pas partie de la panoplie valorisante qui les attire.
Comme pour moi, les soirées bridge, les rallyes dansants, le tunning, les raves, … Peut-être que si j’essayais j’adorerais, mais a priori ça m’attire pas, je pense que je m’y sentirais pas à ma place, j’ai pas envie de ressembler aux gens qui pratiquent même si je les respecte. Bref c’est trop éloigné de ma sphère culturelle, alors que je me considère plutôt comme curieux et ouvert.
Et je pense que pour bien des “catégories ethnico-culturelles”, le parapente est vu pareil.
En tous cas bravo JC pour ton envie d’élargir les frontières. Même si la sphère du parapente est encore un peu étroite selon moi, c’est pas une fatalité, ya clairement moyen que la diversité augmente.
J’ai fait parti d’un club (la MJC de venissieux) qui organisait régulièrement des biplaces avec les djeun’s “des minguettes”…
je ne crois pas qu’il y ait eu de conversion vers un stage init…
déjà les sorties c’était plutôt lâchage des fauve hors de la cité pour les occuper un peu (bien sur, il y a toujours quelques exceptions touchantes de djeun’s qui savent dire “merci”)
Je ne pourrais pas être beaucoup plus précis vu que j’ai très peu pratiqué.
il me semble que ce genre d’animations portant sur un public particulier souffre d’une tare rédhibitoire, certes il est vu comme une opportunité par l’organisateur et l’encadrant, mais le plus souvent pour le participant c’est ressentis comme une contrainte.
soyons réaliste, avant de débuter le parapente si on vous avez dit “vient, on va t’assoir, sur une planche en bois accroché a des ficelles a rôti, avec un mouchoir de poche au dessus de la tête, avec un bonhomme en position de sac a dos qui va te donner des coups de pieds dans les guibolles et qui risque de t’écraser en se crachant a l’atterrissage” et si en plus tu rajoute “c’est la commune qui paye car c’est pour ton bien”, heu, pas sur que tu y serais allé, ni même que tu y aurais pris plaisir.
quand dans les cités le ciel se résume a un bout de carré bleu qui fait mal au cou quand on veut le voir, qui hurle quand un avion passe, et déverse son lot quotidien de fientes voir de divers appareils électro-ménagers, tellement accueillant que même les pigeons n’ont pas envie de le rejoindre quand on essais de leurs donner des coup de pieds, comment rêver de s’y balader?
a mon avis vouloir les faire passer de cette vision du ciel a celle que l’on peut avoir nécessite quelques étapes intermédiaire, et c’est la que des activités comme le cerfs volant et le boomerang trouvent toute leurs place et leurs potentiel, car il peuvent faire voir que le ciel est quelque chose de mystérieux et pourtant accessible, certes tout le monde n’accédera pas au ciel tel que nous le connaissons, la plupart des humains ne peut supporter de ne pas sentir le sol sur leurs pieds, et on ne pourra rien y changer, mais si il en a qui arrivent jusqu’à cette étape c’est déjà pas mal car il savent qu’il existe quelque chose d’intéressant juste au dessus de l’horizon.
dans le prolongement, et avec l’objectif d’en faire voler quelques uns, il faut introduire l’idée de décoller ses pieds en douceur, mais surtout par l’envie, et la le parapente est une bonne chose, il suffit qu’a proximité de la zone ou volent boomerang et cerf volant, il y ai une pente, ou un attéro, et petit a petit pour certains l’idée germera qu’il doit être bien de voir le monde “d’en haut”, que c’est dommage de ne pas pouvoir être a la place de l’engin que l’on vient de faire voler, jusqu’à ce dire “mais c’est ce qu’ils sont en train de faire a coté!!!” et la le vol ne sera plus une contrainte mais une demande.
En plus quand une partie de la population est incapable de s’imaginer profiter de “l’égalité des chances” de la république (à tord ou à raison, c’est un autre débat), ça fait doucement rigoler de penser que c’est une feignasse s’il se bouge pas le cul pour faire du parapente!
Je crois que pour le jeune de banlieue sans diplôme et au chomdu, la notion de parapente elle lui est pas trop familière. Déjà qu’il a probablement jamais vu la mer, ni une montagne avec de la neige dessus, qu’est ce que tu veux qu’il s’imagine s’inscrire à un stage pour voler!
comment … étant du neuf trois et trois et ayant fait ma scolarité où pour citer le principal du collège où j’étais " tu vas te retrouver dans le lycée qui accepte les élèves qu’on ne veut pas ailleurs" bref “cas soss” …
je pense que le banlieusard moyen ne se sens pas concerné, le parapente pour lui c’est dans les films ou les reportages mais c’est surtout un truc pour les montagnards et les riches.
je pense que l’idée de stephb24 n’est pas mal, faire germer l’envie petit à petit et à mon avis les films sur l’apprentissage ou encore les beaux reportages (ceux qui sont réalistes) et quelques personnes qui viennent en parler avants ça peux aussi aider à faire germer l’idée
par contre pour encore reprendre stephb, je ne pense pas que quelqu’un ai déjà essayé de faire voler des djeuns en leur présentant la chose de cette manière, le coup du biplaceur qui fout des coups de pieds dans les mollets et qui s’écrase sur le passager en loupant sont attérro c’est sur que c’est pas une bonne pub
m’enfin pour conclure, je pense qu’il serait bien dans un premier temps de leur apprendre ce qu’est la nature en générale , et puis proposer des sorties et activités avec des petits groupes, c’est plus facilement gérable, on peut mieux capter leur attentions, on a plus de temps, il y moins de surenchère dans les éventuelles connerie et blagues diverses
[quote=“sylk,post:34,topic:43764”]
me fait penser à un mec de la banlieu parisienne qui était venu suivre mes cours de 3D quand j’habitais UZES
j’étais aller le chercher à la gare de Nimes
je m’étais arrêter sur la route du retour pour lui faire admirer les gorges du Gardon
l’endroit précis ou a été tourné la scène finale du film “le salaire de la peur”
c’est grandiose, magique, en dehors du temps … avec la rivière au fond de la gorge
le mec a regardé et m’a dit après un instant de réflexion
“qu’est ce qu’on doit se faire chier ici … il n’y a rien”
j’ai rien dis, on est remonté en voiture et on a continué la route :mrgreen:
certes je doute que cela leurs soit présenté en tant que tel, mais cela ne m’étonnerais pas que ce soit le message qui s’imprime dans leurs tête aprés quelques vidéo ou 5mn sur le terrain et 2 décollage plus tard
ma réflexion était aussi dans le sens que ce que l’on fait tous avec passion parce que choisi, si on était dans l’obligation de le faire car imposé, nul doutes que l’on serais en droit de porter plainte pour maltraitance, et mise en danger au delà de toute raison possible.
Je pense surtout que les activités “one-shot”, sans préparation, sans interaction durable, sans perspective (mise en perspective et offre de perspective permettant de projeter dans l’avenir), ça fait bien dans la gazette locale, ça consomme du budget et ça donne bonne conscience, mais le “coeur de cible” n’est pas dupe.
Alors, s’ils ont l’impression d’être utilisés pour justifier des demandes de subvention ou pour booster l’ego de telle ou telle personalité locale, faut pas trop s’étonner qu’ils mettent le dawa.
Tu me jettes dans les mains un beau jouet et en même temps à la face tout ce qui fait qu’on est différents et que “normalement” si je n’étais pas aussi généreux tu n’y aurais jamais accès, je vais mettre un point d’honneur à le casser, le jouet.
on peut noter quand même qu’une fois qu’un individu lambda à “attrapé le virus”, il devient parapentiste aux yeux de ses camardes également addicts et à ce moment, on se fou bien de savoir s’il est blanc, noir, jaune, chomeur, docteur, boulanger, s’il est gay ou hétéro, si c’est un gars ou une fille (ou les deux) (quoique si c’est une jolie fille en général les comportement des mecs change un peu) … bref ce parapentiste devient avant tout quelqu’un avec qui on partage la même passion