Au Quebec, les magasins sont ouvert le dimanche “pour les amateurs de magasinage” par contre il y a une limite de quatre employés par boutiques … (fausse bonne idées selon moi)
je trouve que le problème de fond est plutot notre rapport au temps et a ça perception. Ouvrir le dimanche ne changera rien; on restera, stressé, pressé et intolérant :mrgreen:
Vive la crise, car grace a elle, il vont encore plus facilement précariser le monde du travail …
Et l’anpe, le tribunal, la prefecture … c’est quoi c’est les heures d’ouverture …
S’est un peu un sujet a la mord moi le noeud :clown:
perso,ça fait des années(plus de 15 ans) que je travaille les dimanches et ceci dans les service/restauration .
a noter que dans une grande généralité ce milieu ne paye pas double(ou même majoré)les dimanches.
donc,le fait que cette proposition d’autoriser et de réglementer le travail du dimanche ne me parait pas si abérrant. :canape:
Maintenant, d’un point de vue économique et culturel.
Les grands méchants Carrouf, IKIAKIA ou autres LEROY Tsouin-tsouin sont effectivement à surveiller dans leurs tentatives de payer les dimanches comme les autres jours-bien que je pense quà terme,il y arriverons- :bang:
Mais il faut avouer 1 ou 2 choses:
le repos dominical n’est qu’un vague héritage(plus ou moins judéo-chrétien)dont se foutes pas mal d’étudiant(dont une certaine partie travail ces dimanches) ou profession dèjà concerné (taxi,hopitaux,gardiennage,tourisme…)
On vie en 2008 ou en 1930?
Ce qui m’amène à dire que nos moeurs doivent évoluer car,
-autant je suis d"accord avec Michel, sur le fait qu’il est con de trouver des péquins pour allez faire leurs amplettes le dimanche(y pourraient faire autre chose plus culturelles)
-autant ces mêmes gens, plus d’autres,risque de s’adonner à la nouvelle culture de l’achat en ligne.(vous savez les dimanches où il fait un temps à ne pas mettre son nez dehors)et q’on navigue sur la toile à la recherche du cadeau original pour offrir à noël.
ET LA, JE VOIS UN GRAND SOUCI !
QU’EN SERA T’IL DES EMPLOYES DE GRANDES SURFACES? AURONS-ILS ANCORE LEURS PLACES?
finalement,l’achat par internet ne deviendra t-il pas le principal concurrent de ces enseignes?
Parce que pour ce qui est du 24/24 et 7jours/7 l’internet ne va pas faire dans la dentelle. :x :x
non …
1/ je tentais d’illustrer une question sociétale par l’orbservation de notre monde … particulièrement le microcosme des parapenteux …
2/ même si je (on) ne passe pas tous nos dimanches à acheter du matos, je pense qu’on a tous acheté ou essayé (presque) tout notre matos les ouikend … comment ferait-on sans ouverture du samedi et du dimanche (paske l’ouverture du samedi pour les commerçant aussi ça tue la vie de famille)
après petite réflexion (supplémentaire) à deux balles
est-ce que ta liberté consiste à poser des interdiction empéchant les “ceusse qui veulent” (que ça soit magasiner ou bosser) :grat: :?:
moi aussi j’ai un peu :mdr: avec tous ces exemples de la pauvre vendeuse de chez auchfour … me souviens d’il y a quelques temps un reportage à plan de cuques la zone arrivait à la fin de sa période où elle pouvait ouvrir exceptionnellement …
le reportage donc a montré une foule d’acheteur et de vendeurs (léceux qui sont méchamment employé par le patronat)… ils étaient tous unanimes pour demander la continuité de l’ouverture dominicale …
ça empêche pas qu’il y ait des abus … de part et d’autre (y compris des caissières exploitées par des horaires à la con)…
mouaip … c’est un peu pour ça que je rêvais que le temps de travail aurait pu être découpé en semaine de 3 ou 4 jours …
c’était véritablement l’occasion de repenser un code du travail qui date de l’ère industrielle…
ça aurait été beaucoup plus malin de vraiment tout remettre à plat plutôt que de bricoler une extension de 5 à 10 ouikend :bang:
Ah ben oui, mais ca, c’est complètement différent de travailler le Dimanche : tu aurais mis ça dans ton sondage, les résultats n’auraient rien à voir !
sur le fond tu as raison. Maintenant, du point de vue d’un gouvernement, ce qui est plus malin, c’est d’y aller “PPES” (par petites enfilades successives) !
T’as des enfants èlgé? Si c’est le cas, ça te dérange pas du tout de bosser le dimanche? On sait tous que les conditions de travail ne sont pas idylliques dans la restauration, mais est-ce que c’est une raison pour souhaiter la même chose pour tout le monde?
C’est clair qu’il y arriveront. Mais du coup je comprends vraiment pas que tu sois pour le travail du dimanche… :bang:
Mais c’est si compliqué de comprendre la différence entre un service d’utilité publique, d’urgence ou de sécurité, et un service purement commercial?
Et tu penses que la société était plus solide en 1930 ou en 2008? :roll:
Ben non, si la loi les en empêche ils ne travailleront pas le dimanche. Et de toute façon les commerce en ligne n’y changeront rien: les achats du dimanche, c’est soit pour un “plaisir” (incompréhensible pour moi mais bon…), soit pour gagner du temps. D’une part Internet empêche ce “plaisir”, d’autre part il permet déjà de gagner du temps avec le shopping en ligne.
Et puisque tu t’inquiètes pour ces chères grandes surfaces, t’as peut-être remarqué que les petits commerçants des centres-ville sont opposés au travail du dimanche. Notamment à Lyon je crois où c’est ce qui a poussé le maire UMP à s’opposer à son vénéré président. Tu t’es demandé pourquoi? Ben ils savent bien, eux, que cette mesure va d’une part durcir encore leurs conditions de travail (plus de pause à midi, etc.) et d’autre part tuer à terme les centres-ville.
Heu juste un petit détail : ça doit pas être à Lyon…ou alors pas avec un maire UMP …
Enfin bref, en tout cas à Lyon, le maire (Gérard Collomb) est PS jusqu’en 2014 !
Ce matin en venant au boulot je me disais que, comme plein d’autres gens, j’ai l’opportunité de faire des achats courants du lundi au samedi de 7h à 20h, et qu’en dehors ce ces plages horaires dans les rares cas d’urgence il y a toujours eu une solution.
Rajoutez les stocks de conserves, pâtes et produits courants toujours à niveau au cas où il tomberait 3 mètres de neige en 24 heures :mrgreen: et je maintiens :
avoir besoin de plus = mal organisés (1) (2)
(1) pour un échantillon largement représentatif de la population
(2) synonyme : organisé à la française comme disent ici les anciens dans la langue vernaculaire :mdr:
En plus la semaine de 35 heures en France qui dégage du temps libre (je suis à 42 heures officiellement, et j’en fais souvent plus) ne fait que rajouter au coté bizarre de la demande de rallonge de la part du consommateur qui veut consommer sans entraves.
Donc, oui, la liberté consiste à ne pas faire partie de la secte des adorateurs de Carouf, et si en 2008 les revendication de liberté consistent à vouloir pouvoir acheter un rasoir à 3 lames ou un slip à 2 heures du matin, c’est qu’on est tombé bien bas et que la pente pour remonter le niveau va être bien savonneuse.
Ceci dit, c’est peut-être ça le bonheur à la TF1, de pouvoir se lever en plein milieu de la nuit et de sortir avec sa carte Truc pour pouvoir aller assouvir son addiction, et là j’avoue volontiers que je suis largué et que je n’y connais rien en la matière, mais je ne doute pas que les spécialistes du sujet vont nous expliquer ça, je suis tout ouïe.
Allez hop, juste pour le plaisir de me faire taper dessus…
Qu’est ce qui est important au fond ? Le dimanche en tant que “jour du seigneur” ou bien le jour de congé obligatoire dans la semaine.
Pour moi le vrai progrès social c’est le jour de congé. Après qu’il soit le dimanche, le lundi ou le mercredi on s’en cogne un peu. Et même plus, je rêve d’un système ou je puisse définir moi même mon jour de congé dans la semaine.
Au mieux genre le jour ou ça vole, ou ça skie, ou ça fait les courses (chacun ses loisirs :mrgreen: ).
Au pire fixer ça de manière annuelle (cette année mes jours de reposes seront le mardi et le mercredi).
Un cauchemar pour les rh je pense et la planification du travail mais une vraie flexibilité dans la vie. Parce que je suis pas d’accord avec Michel, avec le congé obligatoire le dimanche on aboutit à une ritualisation de la semaine, ou tout le monde se retrouve à faire ses courses au même moment (genre le samedi après midi), à pratiquer ses loisirs au même moment (genre le dimanche) à arriver au boulot la tête dans le cul au même moment (lundi matin).
[quote]Qu’est ce qui est important au fond ? Le dimanche en tant que “jour du seigneur” ou bien le jour de congé obligatoire dans la semaine. Pour moi le vrai progrès social c’est le jour de congé. Après qu’il soit le dimanche, le lundi ou le mercredi on s’en cogne un peu.
[/quote]
Evidemment d’accord, sauf… si on a des enfants et qu’on veuille (y parait que ça se fait) passer du temps avec eux… Alors a moins d’imaginer des horaires scolaires a la carte, ce qui me parait relativement inenvisageable, le dimanche reste le plus “pratique”.
Que ce soit le “jour du seigneur” n’a rien a voir la dedans, meme si pour les pratiquants (pas moi je suis profondément athée) cela leur permet d’assumer leur culte…
Je rejoins parfaitement Michel, quand il parle de “culte” en matiere de fréquentation des grands magasins.
Raison de plus pour que ceux qui veulent justement ne pas travailler le dimanche puisse continuer à le faire.
J’ai oublié de préciser dans mon raisonnement que le choix du jour de congé devrait être issu du salarié et non imposé par l’entreprise (du coup c’est vrai que ce serait encore plus le bordel pour les rh).
Quand aux horaires scolaires à la carte, même si totalement irréalisable (pour pas mal de raisons), je rêve de généraliser le processus à l’école. Notamment en ce qui concerne les semaines de vacances (tout le monde part en même temps, beaucoup au même endroit, c’est une véritable catastrophe). Ou encore la plage horaire de début et fin d’école (quiconque va poser ou récupérer ses mômes à l’école dans une ville d’importance moyenne voit de quoi je veux parler)…
J’ai quand même l’impression qu’il y a pas mal de naïveté ou d’inconscience dans certains propos. Il faudrait quand même réaliser que toutes les offensives actuelles contre le droit du travail n’ont rien à voir avec la liberté de gagner plus.
Quand on a en même temps un gouvernement qui veut supprimer le jour de repos hebdomadaire (parce que c’est bien ça l’enjeu), une directive européenne qui prévoit d’étendre le temps de travail hebdomadaire autorisé de 48 heures actuellement à 65 heures, une entreprise (Amazon UK) qui interdit les congés maladie à ses employés (avec un système de points: une journée maladie = 1 point, malgré le certificat médical. Au bout de 6 points, bye bye le grand malade!), et un système financier qui vit sous la perfusion des contribuables après avoir dilapidé des milliards, quand on a tout ça en même temps donc, il est peut-être temps de se poser des questions, non? Et de se dire qu’il n’est pas juste question de liberté ou de simplifier les choses, mais de défendre un choix de société où on travaillerait pour vivre plutôt que vivre pour travailler, où on arrêterait d’avoir une vision comptable de la société, et où on respecterait les gens pour ce qu’ils sont plutôt que pour ce qu’ils rapportent.
Ca se passe au Royaume-Uni, qui fait partie de l’Europe, qui pousse pour la directive sur le temps de travail, et dont l’économie ne pète pas trop la forme malgré une législation dont Sarkozy n’oserait même pas rêver. Etonnant, non?
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Travail dominical : l’exception grâce au droit local
Au vif soulagement des élus et des syndicats, l’Alsace et la Moselle échappent au débat sur l’ouverture des magasins le dimanche qui enflamme le reste du pays, grâce à la protection du droit local.
Alors que la législation issue du droit général pose le principe du repos hebdomadaire «accordé de préférence le dimanche», le droit local, hérité du code local allemand des professions de 1900, érige en principe le repos dominical dans l’industrie, le commerce et l’artisanat.
Les trois départements (Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle) sont régis par ce droit local qui a été retranscrit dans le code du travail français et que les élus de droite comme de gauche sont très soucieux de sauvegarder.
Le principe du repos dominical ne s’applique pas aux usines travaillant en continu ou encore aux hôpitaux. Y aussi font exception les hôtels, débits de boissons, activités de spectacles et loisirs, transports en commun ou encore pharmacies.
Il existe des dérogations qui assouplissent le principe du repos dominical pour les commerces en Alsace et en Moselle mais l’inspection du travail doit être préalablement informée de tout travail effectué un dimanche ou un jour férié.
Le code des professions énumère les travaux auxquels un employeur peut affecter les salariés les dimanches et jours fériés: inventaire, surveillance, nettoyage ou maintenance ne pouvant être effectuée en semaine.
Une dérogation spéciale prévoit la possibilité pour les magasins d’ouvrir les quatre dimanches précédant Noël ainsi que certains dimanches ou jours fériés «pour lesquels les circonstances locales rendent nécessaire une activité accrue».
Une réflexion a été entamée pour inclure éventuellement dans les dérogations des cafés internet ou des salles de sport, a confié une juriste de l’Institut du droit local à Strasbourg.
«Le monde évolue et on souhaite rafraîchir un texte écrit il y a un siècle et qui réglemente encore l’ouverture des débits de lait ou de marchands d’allumettes», a-t-elle ajouté.
Main dans la main, élus et syndicats avaient critiqué une nouvelle mouture du code du travail en mars 2007, estimant qu’elle ouvrait une brèche dans le sacro-saint repos dominical. Les dispositions spécifiques aux trois départements avaient finalement été maintenues.
L’an dernier, un hypermarché et deux magasins de meubles haut-rhinois ont été condamnés à 3.000 euros d’amende et 500 euros de dommages-intérêts au plaignant, le syndicat CFTC, pour avoir ouvert leurs portes le 11 novembre 2006 en dépit de l’interdiction en vigueur.
Le droit local interdit aussi tout acte de commerce entre 21H00 et 05H00. Les fans alsaciens et mosellans de la saga Harry Potter ont ainsi dû attendre l’ouverture des librairies un vendredi matin alors que le dernier tome était accessible depuis vendredi à 00H01 dans le reste de la France (*)
@ Mathieu karma+
Je trouve moi aussi incroyable que l’on disserte sur le coté pratique pour pouvoir consommer sagement, alors qu’il s’agit effectivement de faire un choix de société fondamental. Le modele ultralibéral qu’on nous propose, montre actuellement tres clairement ses limites, pourtant on continue sur la meme voie avec la certitude de se prendre le mur au bout. Quand tout le service public sera privatisé, il faudra alors travailler beaucoup plus pour arriver a maintenir un niveau de vie convenable, mais rassurons nous, vu que notre systeme économique repose sur la croissance et la consommation des ménages, nul doute que les horaires seront aménagés pour dégager le temps nécessaire a faire ses courses a carrouf.
dur d’intervenir après 6 pages (grippe + déplacements = quelques jours sans LCDV… + boulot à rattraper = pas beaucoup de temps).
je réagis a plusieurs posts à la fois (je suis un paradoxe sur patte. âmes sensibles, veuillez vous écarter, je suis pas beau à voir et je vais choquer certains lecteurs).
je bosse dans la distrib (commerce spécialisé, pas grande distribution, on est moins teigneux et plus gentils) et je suis confronté à mon poste à pleins de soucis divers et variés dont la problématique des heures et des obligations d’ouverture que nous impose les gestionnaires de centres commerciaux.
pour nous c’est un véritable casse tête et le recours a 2 contrats à temps partiel par poste est une obligation pour couvrir l’amplitude horaire quotidienne.
je développerai si vous voulez, mais essayez de résoudre l’équation : 35h par semaine, 6 jours sur 7 et ouverture de 9h à 21h. temps de travail quotidien maximum de 10h (inférieur donc à l’amplitude horaire quotidienne à couvrir), temps de repos obligatoire, …
elle est pas simple… et non solvable avec des contrats 35h. (si ce n’est au prix d’un sur effectif qui entrainerait pour pouvoir les payer une augmentation généralisée des prix de vente de 20 à 30% … ). on jongle avec une modulation horaire (on peut faire varier la semaine de 32 à 44h dans la limite bien sur du global annuel) ce qui nous permet de maximiser les CDI (oui, CDI…) en 35h (les CDD ça coute cher et on ne les fait pas de gaieté de cœur…) et des CDI en 27h (il y a des volontaires pour des CDI 27h qui correspondent souvent dans un couple à un revenu d’appoint sans avoir les contraintes d’un temps plein) et ensuite quelques CDD et contrat interims pour boucher les trous
donc je plussoie l’idée de piwaille d’un nouveau “contrat de travail” avec des postes hebdomadaire choisis. quelqu’un qui ferait 12h par jour (dont 1h de pause payée prise dans la journée selon l’activité) sur 3 jours (36h donc) serait pour nous parfait.
il n’y a pas que le temps de travail du dimanche. il y a le temps de travail tout court.
sur la nécessité de faire les courses le dimanche :
la aussi mon coté paradoxe. quand je suis à cahors, (en vacances donc) je peste car les commerces ferment tôt car depuis 5 ans que je vis en ville, j’ai pris l’habitude de faire mes courses tard le soir après 20h (mais pas le dimanche quand même). d’un autre cote j’apprécie le cote calme et reposant de la vie à la campagne (moins speed, moins stressant). quand j’ai la possibilité d’aller faire les courses le dimanche (fréquent dans la région lilloise), je fuie… il y a trop de monde c’est l’horreur. tout comme le samedi, jour où les hypers sont noirs de monde, de nombreuses familles utilisant les courses comme sortie pour les gosses au lieu de les amener faire des activités (vous comprenez, faire autre chose avec les gosses ca prend du temps, et on peut pas faire les courses pendant ce temps).
je suis contre ces temples de la consommation que sont les hypers ou chaines de magasins (même si j’en vis puisque j’y bosse. boo, le vilain paradoxe qui repointe le bout de son nez). mais la distribution est un secteur d’activité qui pèse lourd, très lourd en nombre d’emplois, donc la probabilité de s’y retrouver employé est forte à une époque où faire 5 à 6 jobs différents dans sa carrière se banalise et on ne peut pas ignorer un état de fait qui est que la majorité des français font leurs courses chez caroufchandlprice
sur le fond, je réponds à airnaute à un truc qui me chagrine (mon coté vieux jeu ?) dans son discours et son “agressivité” quand aux conditions de travail des “caissières mères célibataires”: pourquoi il y en a tant des mères célibataires de 20 ans (j’élargis même la cible à 18-30 ans) ? ils sont ou les connards de pères ? ils sont ou les parents qui ont laissé faire ca ? avec la connaissance et les moyens de prévention, comment peut on en arriver là à notre époque ? avant de chercher à résoudre les conséquences (les conditions de travail des mères célibataires qui finissent souvent caissières ou vendeuses à temps partiel, ce que airnaute déplore), ne vaudrait-il pas mieux s’attaquer à la cause ? il est où le père ?
si la situation d’une telle en particulier te désole tant, épouse là et adopte son gamin. leur situation se retrouvera confortablement améliorée… mais es tu prêt à aller jusque là pour témoigner de ton soutien à la cause de la caissière mère célibataire ?
sans retomber dans l’excès de la société de 1930 avec des mariages arrangés de façon à ne pas dilapider le patrimoine familial mais à l’enrichir, pas de divorce ou bien très rares (je dis ca, mais dans mon arbre généalogique, j’ai une drôlesse pas très conventionnelle pour son époque et qui a divorcé dans les années 1900 après avoir eu un enfant avec le frère de son mari et qui a finit avec un 3ième larron. mais bon, c’était elle qui possédait par contrat de mariage le patrimoine familial et qui du coup portait la “culotte”), un peu plus de rigueur morale et de réflexion avant de s’engager ne ferait pas de mal à la société.
le fait d’avoir un enfant c’est pour moi un peu trop banalisé.
de même que le divorce est trop facile.
on parle d’évolution de société et de devoir adapter le droit à la nouvelle société (pacs, reconnaissance des concubins, …) (attention ma tête de paradoxe est là : je suis pacsé, pacs hétéro. on a choisi ca car c’est plus souple que le mariage en cas de rupture puisque ca évite le divorce. maintenant on est sur de nous et on va se marier pour rentrer dans la norme (notamment pour plus tard des questions d’héritage car le mariage et le pacs ne sont pas équivalents devant la mort)) mais ne vaudrait-il pas mieux prendre le temps de la réflexion et se demander pourquoi ce cadre légal a été mis en place au fil des siècles par nos ancêtres ?
PS : je ne raisonnai pas comme ca il y a 20 ans (je devais être quelque chose comme le fils légitime de makumba et airnaute. je vous laisse imaginer :affraid: ) ou même 10 ans. je rejoins en ce sens un autre post où il était dit que l’on ne porte pas le même regard sur la société selon son vécu et son age.