allez petit grain de sel tant en tant que pilote, de président de club et président de cdvl, malgré tout ses propos n’engagent que moi.
oui le parapente est a la fois une activité potentiellement risquée et dangereuse bien que d’un abord très accessible
oui on trouve sur des sites des “pilotes” qui au mieux n’ont rien a faire dans le parapente au pire sont un danger pour eux même et les autres pilotes
mais il faut aussi reconnaitre que de la même manière que dans la vie il y a des personnes qui répondent très bien aux instructions en conditions verrouillées, mais qui une fois lâchés en milieu ouvert perdent tous leurs moyens
si cet état des faits a peu de conséquence quand il s’agit de tenir son foyer ou aller travailler, du moment que l’on peut s’accommoder des conséquences ou trouver un milieu personnel ou professionnel qui permet un encadrement stricte ou une faible nécessité a l’improvisation, par contre ce type de comportement sur route ou dans les airs est fortement accidentogène,
le problème des centres de formation tient du fait même qu’une formation se fait dans un cadre aérologique fortement verrouillé, et sous une surveillance constante imposé par l’obligation tant de moyens que de résultats, cadre convenant parfaitement a l’évolution de ce type de pilotes et ne permettant donc pas une détection aisée
réguler les sites de vols est une solution qui devrais ravir au mieux législateurs et tribunaux, en effet quoi de mieux qu’un cadre juridique pour désigner un coupable capable de payer,
seulement, si certains sites ultra-fréquentés des alpes ou des clubs ayant de nombreux adhérents peuvent éventuellement se le permettre, quid des petits clubs ou cdvl comme le mien qui avec 50 pilotes dont a peine une 10aine sont régulièrement présent sur les sites et qui a a gérer une 10 aine de site sur le 3 département français par la superficie, comment un club ou cdvl comme celui ci pourra avoir un pilote qualifié présent sur chacun des sites gérés pour le cas ou un quidam bêta aura décidé ce jour la d’aller voler, faudra il que je clôture tous mes sites pour empêcher quiconque d’aller voler sans être venu présenter patte blanche, faudra il que je patrouille sur toutes les prairies et friches potentionnellement volable de mon département pour interdire tout vol non autorisé faut de quoi je mettrais ma responsabilité en jeu.
actuellement, on a une bonne communication tant au niveau des licenciés départementaux que des visiteurs, dont certains sont régulièrement sur ce site, on est même en train de réfléchir sur la mise en service d’un gestionnaire de messages mails au sein du cdvl et a destination des clubs affiliés afin que chaque personnes intéressés puisse être mise au courant tant des information et manifestations de vol libre concernant le département, mais aussi pour continuer ce qui a commencé a être fait cette année, a savoir communiquer sur la sécurité et sur les conditions météo, certes comme beaucoup de club nous avons eu notre lot de bras cassés cette année, mais au vu des conditions météo j’aime a croire que ces messages on permis que la situation ne soit pas plus catastrophique.
concernant le flicage, et au vu de l’esprit tant franchouillard que parapentesque, nul doutes qu’il n’apporte que plus de contraintes au pilotes les moins concernés, et qu’il éloigne de toute possibilité de conseil et de surveillance amicale les pilotes qui en ont le plus besoin,
dernièrement j’ai eu l’anecdote d’un pilote qui pour s’entrainer pour la qbi mais ne voulant pas se faire reprendre par les moniteurs d’écoles du coin car n’ayant ni formation ni assurances décollait sur un site annexe semi officiel dans des condition météo et de sureté le plus souvent limites
trop de flicage a de gros risque l’augmentation de ces pratiques, pas sure que le vol libre y soit gagnant.
en ce qui concerne l’accueil des nouveaux pilotes dans les clubs, c’est a chaque club de regarder a ces pieds, mais il faut aussi prendre conscience que l’on ne peut aider quelqu’un contre son gré, et que ce n’est pas au membres du club d’aller traquer les pilotes mais plutôt leur offrir écoute, conseil, et un peu de temps, en allant parfois au delà de ce qui est permis par leurs formation, par exemple leur faire bosser gonflage et pente école, même si le pilote qui garde un oeil et conseille les oisillons n’a pas le niveau d’accompagnateur club.