Les 62 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,5 milliards

Juste pour dire.
J’ai l’impression que tu n’as pas compris de quelle échelle il est question ici (62 vs 3.500.000.000). Il y a donc employeur et employeur.
Pour certains, maintenir un taux de chômage “raisonnable” est une vraie bénédiction.

Même si tu gagne + de 100000€/an, ce qui est déjà pas mal et que tu te sens valorisé en travaillant 70 h/semaine. Pour ces 62 personnes, tu es à peine moins insignifiant que les autres.

En quoi ai je prétendu le contraire ?

Effectivement, je m’en rappelle encore et j’en tremblotte, ta foudre m’était tombé dessus, ta toute puissance et ta rigueur extrême m’avait fait poser un genou à terre.

Après une période où je suis tombé dans l’alcoolisme, j’ai réussi petit à petit à remonter la pente et je m’en suis remis, en particulier grâce à la pratique de la caricature et au fait que tu aies validé implicitement mon talent en changeant ton pseudo de “over” à “auteur4” (j’ai pris ça comme si tu me disais qu’au fond tu m’aimais malgré tout, même si j’étais pas aussi rigoureux et parfait que toi):
http://www.parapentiste.info/forum/jeux/bonne-annee-a-la-maniere-de-t42673.0.html

J’espère que Randoum aura la force pour sortir lui aussi indemne psychologiquement de ton attaque et je plains déjà ta prochaine victime…

du coup les richissimes américains sont des cons ou bien seraient ils plus altruistes ?
rappel le taux de chomage aux US est <5% (plein emploi) et les salaires augmentent de 2% / an

moi j’en déduis qu’il n’y a peut être pas de corrélation évidente entre l’emploi et le capitalisme.

ouaip… les US, ils n’auraient pas fait comme l’Allemagne, le choix des travailleurs pauvres plutôt que du chômage?
ici on a plus de chômage parce qu’on n’a pas fait les mêmes choix de société.
aux US ils ont du boulot mais pas de quoi se soigner ni de quoi s’éduquer ou bien en s’endettant sur une dizaine d’année avec de trouver leur premier job…

donc peut-être une corrélation entre capitalisme et emploi esclavagisme

je voulais avoir un ordre d’idée … dans google, j’ai tapé

combien d'américain ne peuvent pas se soigner

1e réponse = 1 américaine sur 3 renonce à se soigner

3e réponse = 1 français sur 3 renonce à se soigner

Je peux témoigner que les millions d’indépendants qui sont contraints au RSI, ils sont exclus de la couverture médicale française :bang: :bang: :bang:

et en ce qui concerne le chomage, l’amortisseur social que nous avons eu été bien :pouce: mais je pense que maintenant il est cassé… mais c’est quand même fou à chaque fois qu’on essaye de causer d’un sujet, ça dérape sur un autre :grat:

Vrais

Et ce serait pas arrivé à cause de la dette publique ça ? Progressivement, petit à petit.
Car la dette est devenue tellement pesante que les service publiques / mécanismes sociaux ont dû être réduit et sont devenus moins puissants, moins utiles, moins efficaces.

(Bon, tu va encore te marrer, ou je vais me faire traiter de complotiste, tant pis)
La dette publique étant le résultat d’une manoeuvre des banques privées, et cette manoeuvre n’est possible que dans le capitalisme moderne qui n’offre pas assez de limites aux plus puissants pour protéger les moins puissants. Finalement non : on n’a pas changé de sujet

non non :bravo: beau salto pour bien retomber sur des pattes :pouce:

est-ce que la dette publique est la cause ou la conséquence ?
pour moi chaque service devrait être équilibré. Un boulanger qui gagne des sous en vendant du pain ne devrait pas compenser avec cette recette les pertes de la vente de croissants. Si la vente de croissant est systématiquement déficitaire, à un moment c’est qu’elle est mal faite.


[u]sous sujet numéro 1 : le chomage et la dette publique.[/u] (je fais bref car il est déjà 10h30) * ne pas confondre le chomage et l'assurance chomage. l'assurance chomage est une assurance (obligatoire) qui permet de pallier le manque de revenu quand le risque (chomage) survient.
  • l’assurance chomage augmente le coût de l’emploi (pfffff je vais partir dans l’analyse des coûts d’un employé)
    ça plus les diverses obligations. Le coût et le risque de faire entrer un nouvel employé deviennent trop lourd pour une entreprise qui préfère payer une agence d’intérim. Si l’avenir était plus certain, peut être que l’investissement serait rentable ? Est-ce que tu achète une maison quand tu ne sais pas si tu va devoir déménager (ou changer la taille de ta famille) dans 6 mois ?

  • l’assurance chomage (dont le coût freine les nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi) est négociée entre syndicat de travailleurs et syndicats patronaux. Aucun des deux ne représente vraiment le publique qu’ils sont sensés représenter (tout le système électoral, vu le nombre d’abstentionniste est pourri, là je suis d’accord avec E. Chouard). Donc ce sont ceux qui défendent les intérêts de ceux qui travaillent qui négocient le truc qui empêche les nouveaux de trouver du travail ! moi j’ai l’impression qu’on marche sur la tête. Et si je dois accuser quelqu’un, ça serait plus les syndicats et tout l’ensemble politique que le système capitaliste.


[u]sous sujet n°2 : la rémunération de la dette[/u] (là où je ne suis pas d'accord avec Chouard).

oui l’état émet l’argent. Il suffirait de faire tourner la planche à billet pour avoir plus d’argent.
(encore une fois pour faire simple) l’argent en circulation représente la “valeur” de la France. Il ne faut pas voir l’argent comme une valeur. Il faudrait le voir comme une action = une dette (que l’état à envers ceux qui ont le billet en main, c’est à dire les citoyens) = un passif, qui est à mettre en corrélation d’un actif qui sert à rembourser cette dette.
Pour faire très simple si nous avons 1 millions de francs (je repasse hors de la monnaie européenne pour essayer de simplifier la démonstration)
nous avons 1 million de francs en passif et 1 million de baguettes de pain dans la colonne actif. C’est à dire que si demain nous devions liquider le franc chaque franc vaudrait une baguette de pain (et non pas chaque baguette de pain vaudrait 1 franc, j’espère que cette précision vous explique mieux ce que représente la monnaie).

Demain,d’un coup d’un seul, “on” fait tourner la planche a billet. Nous avons 2 millions de francs, mais la colonne actif reste elle à 1 million de baguette de pain. Tu comprends bien que le franc ne vaut plus qu’une demi baguette de pain. (pour la petite histoire, on créé de l’inflation).

La solution de la planche à billet existe mais cela augmente l’inflation donc diminue le pouvoir d’achat vis à vis des acteurs extérieurs (à l’intérieur, à la limite on s’en fout parce que celui qui avait 1 franc en poche avant, on peut imaginer qu’on a redistribué équitablement et se retrouve avec 2 francs. c’est à dire qu’en baguette de pain, rien n’a bougé pour lui -si le système est équitable, ce qui reste à démontrer).

voilà … du coup comment fait on pour avoir plus de moyen ? la seule solution c’est de faire rentrer des baguettes de pain dans le système. alors là on quitte l’exemple de la baguette de pain qui n’est pas une valeur d’échange. La seule valeur d’échange universelle (et c’est pour cela que ça a été créé depuis la nuit des temps) c’est la monnaie. Donc il faut faire rentrer de la valeur qui est en dehors du royaume pour qu’elle serve à l’intérieur du royaume.
Il existe plusieurs mécanisme. On peut recourir aux personnes physiques (l’emprunt russe par exemple, non par son dénouement mais nous y reviendrons quand même) ou les personnes morales dont celles pour lesquelles c’est le métier (le système bancaire - dont l’état reste le principale actionnaire en France hein :wink: faut pas l’oublier).

Donc l’état a un intérêt à bénéficier de cet argent … mais quel est l’intérêt pour la personne qui prête la monnaie ?
déjà il ne faut pas qu’il perde de l’argent. La valeur de l’emprunt doit donc être aligné sur l’inflation. Si je te prête une baguette de pain, je ne veut pas récupérer une simple tranche !
Ensuite, on revient à l’emprunt Russe : il y a un risque que la personne a qui on a prêté l’argent ne le rende pas. Il faut donc une prime de risque. Ce risque s’évalue en fonction du profil de l’emprunteur (on ne prête pas à l’Allemagne comme un prête à la Grece) et fonction de la durée de l’emprunt (les incertitudes de la vie ne sont pas les même sur l’année à venir ou si on envisage les 10 prochaines années). Tout cela se calcule. Si je prête à 100 personnes et que chacun d’entre elle a un risque de défaillance d’1%, la prime de risque est de 1,01% puisque statistiquement seulement 99 personnes me rembourseront. il faut qu’elles me remboursent chacune 101.01… pour qu’à la fin je me retrouve avec les même 100 du début.

Le taux d’intérêt qui rémunère le préteur est la somme de ces deux taux inflation + prime de risque. Il est évalué lors de l’émission du prêt.
Les taux négatifs sont une hérésie historique : même si on considéré que l’inflation était nulle, cela voudrait dire que l’allemagne (par exemple) présente un risque négatif

voilà … 11h25
il y avait encore plein de choses à dire, plus de détails à donner

Je n’ai jamais pensé qu’ils le faisaient pour créer des emplois, mais bien pour gagner de l’argent.
Aucun chef d’entreprise ne crée son entreprise pour embaucher !!!

Aillayaille Fabrice !!!

Décidément tu es incorrigible. Tu ne fais que répéter et ressasser à longueur de journée les mêmes idées, sans réfléchir ou même écouter ceux avec qui tu débats.
J’ai toujours plaisir à écouter tes thèses (hormis ceux de la FFVL ou des VNH) car tu m’apportes un regard que je n’ai pas.
L’inverse est il possible ?

Il n’y a pas que la production industrielle !!! il y a aussi les services et ceux-ci sont renouvelables à l’infini !
Mais on en a déjà débattu te souviens-tu ?

C’est intéressant ça comme théorie. Dans renouvelable à l’infini, est-ce que tu sous-entends que de nouveau services peuvent arriver en plus des “anciens”?
Personnellement, j’aurais plutôt tendance à dire qu’un nouveau service en remplace à autre. Finalement, on est presque à quantité de trvail égale (voire même moins, car même en matière de services, les gains de productivité sont indéniables).

en fait pas sur … il y a plusieurs termes : entreprise (entreprendre = créer quelque chose). Mais l’un des terme est “société” … qui veut bien dire qu’on met en commun un certain nombre de choses. qui “on” et pourquoi faire … :grat: je pense qu’on dérive déjà bien largement dans ce fil :canape:

Pour autant, la valeur la plus commune d’un chef d’entreprise qui veut qualifier la taille de sa boite, c’est par le nombre d’employés, pas par le cours des actions ou je ne sais quoi.

Ça sort d’où cette idée ?

C’est le PDG de la société générale qui met un pistolet sur la tempe à Hollande et qui lui impose de faire un budget déficitaire ?

Ou alors c’est plutôt le manque de courage politique de Hollande (on peut remplacer Sarkozy par Hollande ça marche aussi) qui fait que chaque année on dépense plus que l’on ne rentre d’impôts ?
Encore et toujours cette force obscure qui est responsable de ce que nous-même sommes responsables. Encore et toujours la théorie du complot dont seuls quelques inities en comprennent et connaissent les subtilités.

Bonjour,

Je n’ai pas voulu intervenir jusqu’à présent sur ce fil de discussion, mais je vais juste donner mon grain de sel, sans développer davantage car cela prendrait beaucoup de temps et d’énergie.

Ce n’est bien sûr pas parce qu’aucun autre système que le capitalisme n’a été mis en œuvre que cela est automatiquement impossible !
Se référer par exemple au livre de Susan George : “Un autre monde est possible si…” (Editions Fayard janvier 2004).
Bien sûr le chemin sera long, mais un film comme “Demain” met en avant des expériences concrètes (urbanisme, transports, énergie, consommation, recyclage, alimentation, circuits courts…) qui montre bien que des tas d’expériences locales alternatives à la logique libérale ou capitaliste pure et dure et non régulée se développent concrètement.

Des pistes sont possibles au niveau macroéconomique :

  • Remise à plat de la fiscalité actuelle qui favorise les grosses fortunes en taxant davantage le travail plutôt que le capital et qui alimente l’augmentation colossale des inégalités (cf. le livre de Pikettey : "Le capital au XXIe siècle) ; il est aujourd’hui préférable d’être rentier plutôt que de travailler pour accroître sa fortune (il suffit bien sûr d’en avoir assez au départ et de la faire fructifier).
    Je crois me souvenir que le taux marginal le plus élevé sur l’impôt sur le revenu était de 61 % lorsque Giscard était président et cela ne choquait personne.
    A présent quand le gouvernement fait passer ce taux de 41 % à 43 %, certains crient au scandale…

  • Lutte réelle contre les paradis fiscaux (encore faut-il le vouloir réellement).

  • Taxer réellement les multinationales sur les profits qu’elles font effectivement en France (cf. Total par exemple qui défiscalise très largement ses bénéfices nationaux).

  • Mise en place de la taxe sur les transactions financières ; même si on la mettait au niveau très faible de 1 pour 1000 (0,1 %), elle permettrait de dégager des ressources financières très importantes au vu de la multitude des transactions boursières purement spéculatives et virtuelles qui n’ont rien à voir avec l’économie réelle.

  • Etc.

Certains parlent bien sûr d’utopies quand on met ce type de propositions en avant.
Mais il faut rappeler que toutes les avancées sociales ont toujours été traitées d’utopies avant d’être mises en œuvre :

  • La Sécurité Sociale ? Il était considéré comme aberrant et irréaliste de penser que les riches bien portants accepteraient de payer pour permettre aux pauvres malades d’accéder aux mêmes soins qu’eux. Qui voudrait aujourd’hui purement et simplement supprimer la Sécurité Sociale (il y a bien sûr des tendances lourdes qui vont dans ce sens, puisque la privatisation des services publics est souhaitée par beaucoup…).

  • Les congés payés ? Permettre aux gens de partir en vacances tout en continuant à être payés ? Mais cela devait faire s’effondrer l’économie et mettre le pays à plat ! Qui accepterait que l’on supprime les congés payés aujourd’hui ?

  • Le droit de grève et le droit syndical ? Insupportables menaces contre le fonctionnement des entreprises.

  • Etc.

Ce sont justement les utopies qui au fil des siècles ont fait progresser l’humanité.
Affirmer que l’on ne peut pas inventer une alternative au capitalisme mondial qui aggrave de façon colossale les inégalités, détruit la planète, fait peser les plus graves menaces sur l’avenir de l’humanité, revient à se résigner à la catastrophe sociale, environnementale, et donc humaine, à venir…

Le mot “altermondialiste” n’est pas à mes yeux un gros mot stupide et irresponsable.
Je pense au contraire qu’il correspond à un véritable espoir pour la mise en place d’une société plus juste, plus solidaire et moins inégalitaire…

A+ Marc

Ben là c’est facile.
Il suffit de regarder Google, taper “loi ponpidou de 1973”, et en particulier la petite phrase ci-dessous qui est accessible à tous:
Selon les critiques de cette pratique, la classe politique s’est soumise aux marchés financiers qui sont les créanciers de l’État. Ces créanciers lui dictent ainsi une politique économique avec les agences de notation dont les notes influent sur les taux d’intérêts. Et ce, alors même que l’État et la Banque centrale européenne prêtent aux banques privées (dans le cadre des plans de renflouement) à des taux moins élevés que ces mêmes banques privées lorsqu’elles prêtent aux États.

:grat: c’etait pas plutot avant ?
ca expliquerait la tremblotte et les argumentaires vaseuxde comptoir :wink:
:sors:

Oui mais c’est pas la taille qui compte :smiley: mais la valeur (enfin pour ceux qui jouent dans la cour des 62), et c’est la que le je ne sais quoi prend toute sa dimension.

… et quand c’est trop mâchéfacile, faut quand même faire l’effort de redonner le contexte :

Juste un peu d’histoire.
A l’époque, c’est justement ces “indépendants” (au sens large) qui ne voulaient pas entrer dans le régime général. Pèle-mèle: Les notables (médecins, notaires,…) qui ne voulaient pas mélanger les torchons et les serviettes; les commerçants qui pensaient que leur la revente de leur commerce leur permettraient de s’assurer une bonne retraite; etc…
70 ans plus tard, il y en a pas mal qui se disent que c’était pas une si bonne idée. Mais vous (indépendant) pouvez toujours demander à être raccrochés au régime général. Il faudra juste payer la part employeur et la part employé.

Sinon pour pas mal de professions indépendantes, il y a toujours la solution du portage salarial.

Marc, sans vouloir critiquer pour le plaisir de critiquer, tu n’apportes pas de point de vue ou d’argumentation nouvelle. Comme beaucoup sur ce fil, tu cites Piketty ou Chouard, comme si tout ce qu’ils disaient étaiet une vérité absolue.
Il ne suffit pas d’avoir une tribune pour détenir la vérité.
Je note toutefois au passage que la moitié de tes “solutions” sont également proposées par la droite …

Ensuite, j’aimerai que l’on arrête ce fantasme de dire, à tous va, qu’il est plus facile d’être rentier que de travailler. Qui est rentier autour de nous ?
Les plus gros “capitalistes” sont des monstres de travail, d’idées, de prise de risques, d’audace, mais certainement pas de rentier !!!
Trump a une idée par minute, Richard Bronson a révolutionné les secteurs dans lesquels il a entrepris, Steve job faisait une révolution intellectuelle par an, les entreprises de Bernard Arnaud doivent renouveler leur catalogue 2X par ans pour ne pas ressembler aux copies Chinoises !
Où sont les rentiers ?
Moi je ne vois que des boulimiques de travail, de prise de risques (certes exagérément riches).