J’aime bien comment tu recentres le fil Piwi
effectivement le sujet est et reste comment ne pas avoir de regret le jour de sa mort si on meurt dans sa baignoire son lit,
car si on meurt en percutant la planète je doute qu’on puisse avoir le temps de se poser ce genre de questions.
Je suis persuadé que le bonheur se construit petit à petit par nos multiples choix et décisions.
Les clairvoyants et les sages n’auront pas besoin de tout foutre en l’air pour essayer une autre vie
J’ose espérer que la majorité d’entre vous est dans cette catégorie.
Quand, j’évoquais mon brusque changement de vie et mon “grand saut” dans l’aventure
je n’ai jamais eu l’impression d’être un bobo (je n’avais pas de fric de coté) ni d’être un hippie (je portais un costard-cravate tous les jours)
c’était plutôt de la survie.
J’étais dans un état de grande dépression, au bord du suicide (chagrin d’amour + vie de con)
je me rappelle très bien, mettre mis dans ma baignoire avec un rasoir pour me couper les veines.
Et là (par instinct de survie, je suppose) j’ai tenu le raisonnement suivant …
puisque je suis mort, je ne peux plus avoir peur,
si je n’ai plus peur, qu’est ce que je pourrai encore bien faire ???
j’ai vidé la baignoire et commencé de préparer ma valise
Par la suite, j’ai créé ma SARL, rencontré la femme de ma vie, eu une magnifique petite fille, rénové deux grandes maisons et découvert le parapente …
Comme quoi est vrai l’adage qui dit que tant qu’il y a de la vie …
J’ai bien conscience d’avoir eu beaucoup de chance, et je ne souhaite à personne de toucher le fond du fond.
Je ne voulais pas apporter ce témoignage ni parler de moi, mais en me traitant de bobo-hippie, tu m’y as un peu contraint
Ce que je veux dire,
c’est que si on s’est fourvoyé dans la vie, il reste toujours un espoir si on arrête d’avoir peur.
Le mieux bien sûr est de ne pas se fourvoyer et de bien choisir ses gros cailloux 
@ la brune
Vous êtes nombreux à vous plaindre de notre “société” je doute que de se plaindre continuellement soit la bonne approche.
soit on fait une révolution collective et on coupe quelques têtes de riches et de puissants pour l’exemple (chiche)
soit on se retire plus ou moins de celle ci pour une sobriété heureuse et une presque autonomie (mon choix d’égoïste pragmatique)
soit …


deux conseils que je donnerai aux p’tits jeunes qui nous lisent … et qui un jour auront 40 ans
(je passe 4 à 5 jours par mois en formation !)