Lettre ouverte au Président de la FFVL

Attention, vous affirmez haut et fort des vérités qui ne sont que des spéculations personnelles.

Pour le Bandit, le brevet obligatoire ne fait pas parti des objectifs de la FFVL, cela a été dit et redit. Si tu penses le contraire, fait le avec les guillemets qui s’imposent ‘je pense que …’

De même pour Fabrice dans son opération de FFVL bashing. Le fait d’affirmer haut et fort des contre vérités ou des interprétations biaisées ne les rend pas plus véridiques.

Ce n’est pas parce que tu ne comprends pas qu’il faut croire que c’est biaisé.

Et si pour une fois tu t’informais sur ce qu’est la sécurité et ce qu’en disent les chercheurs qui travaillent dans ces domaines. C’est facile même google met à disposition un moteur de recherche “universitaire” http://www.google.fr/schhp?hl=fr
C’est peut être trop te demander, tu avais raison en 2011 comme bien d’autres qui aujourd’hui ont compris qu’ils se sont trompés. Tu y viendras aussi…

Mais le sujet de ma lettre concerne principalement l’abus de pouvoir dont nous avons été victimes et, le plus grave, en pleine connaissance de cause de certains.
Comment peut-on faire perdre 1, 2, 3 ou 4 000 euros à pour satisfaire des besoins purement politiques tout en agissant en contradiction avec les règlements sportif, fédéraux et à la loi sur le Sport? Comment peux-tu justifier cela? J’attends tes arguments.

Pour résumé le bannissement,

si c’est un argument sécuritaire, pourquoi avoir laissé voler les VNH dans les entrainements? Que se serait-il passer pour les responsables de ces entrainements?


En pièce jointe les (premiers) mails que j’ai envoyé sur la liste CCPP liés à cette affaire. Chacun pourra y juger de la cohérence des choses.
Juste pour être très clairs: la décision de la FAI concerne l’interdiction des voiles du championnat du monde, c’est à dire qu’elle n’incluait pas les autres VNH. C’est important quand on parle risque juridique.

Fabrice, au bout d’un moment cela en devient risible. Tu n’es ni un juriste, ni un spécialiste en sécurité, ce n’est pas deux trois trucs piochés sur Google et que tu nous rabâches qui y changeront quelque chose. :wink:

La “révolte des irréductibles vosgiens” ne me fera pas changer d’avis sur la pertinence d’interdire les voiles non homologuées en compétition. Quand j’observe les avis des compétiteurs actuels, j’ai vraiment l’impression que tu ne représentes qu’une infime minorité.

Patrick, je n’ai pas d’avis tranché sur la pertinence de l’interdiction… mais en tout cas, je suis d’accord avec Fabrice sur la manière dont elle a été appliquée: tout bonnement inacceptable. Cette interdiction du jour au lendemain en plein milieu de saison, c’était du grand n’importe quoi.

Laurent, facile à froid de critiquer la méthode, la décision s’est prise dans l’urgence et dans une ambiance lourde. On oublie peut être un peu vite que deux pilotes se sont tués sur une manche de coupe du monde.

Fallait il attendre la fin de saison pour être sur que ces voiles étaient réellement dangereuses dans des mains insuffisamment expérimentées ? A partir de combien de morts juge t-on inacceptable le risque pris ?

Les responsables internationaux et fédéraux ont pris leurs responsabilités en sachant que cette décision serait très mal acceptée par certains. Cela n’autorise pas Fabrice a les traiter d’incompétents ou de dire que c’est une décision politique d’un président frileux.

Au lieu d’interdire, ils pourraient faire des épreuves pour l’élites des pilotes, dont on est sûre du niveau, le problème c’est d’avoir vendu des voiles pointu a des compétiteurs qui n’avait pas forcement l’entrainement pour voler avec.
c’est vrais que même les meilleurs ont fait secours avec ce genre de voiles, mais ca arrive aussi avec les voiles de série.
mais bon les meilleurs n’on pas l’air de s’en plaindre de voler sous des voiles avec des comportements plus sain.
ce qui me gène le plus, ce sont les voiles rentré au chausse pied dans une classe d’homologation.

Erreur, pas en coupe du monde, même si elle n’est pas à l’abri de tels drames, vu que c’est du parapente.

Enorme généralité. Que faire pour ceux que tu vois rater des décollages ou se poser dans les arbres?

Erreur, le CIVL a suspendu les VNH pour pouvoir stopper le championnat du monde, ce que l’organisateur local n’était pas enclin à faire. Et les responsables fédéraux se sont couverts sans prendre de responsabilité.

Mais bon, maintenant, regardons devant, sans oublier ou transformer le passé…

Je suis tout à fait d’accord. Je pense que le rôle des constructeurs à été sous estimé par la communauté des compétiteurs. J’ai toujours dit que les protos auraient du rester dans les mains “expertes” des pilotes d’usine triés sur le volet (ce qui c’était toujours fait) au lieu de les diffuser à grandes échelle. Pas de bol, ces ailes volaient tellement mieux en restant relativement faciles à utilisées (tant quelles sont ouvertes :wink: ) que tout le monde en voulait. Difficile pour un marchand de refuser de vendre !

Dans l’histoire du parapente, c’est bien la seule période où tout un chacun pouvait voler sous exactement la même voile que le champion du monde.

D’accord aussi sur le problème des homologations inadaptées.

Première question : oui, parce qu’on ne juge pas à chaud sous le diktat de l’émotion, qu’on est censé respecter les règlements en vigueur, et qu’on s’informe un minimum auprès de spécialistes (manufacturiers, organisateurs, fédérations, spécialistes en sécurité …) avant de prendre une décision pareille, sinon il n’y a plus de vie en société possible !
Je te rappelle que cette décision inique de la FAI a été prise en grande partie pour servir de prétexte pour pouvoir stopper cette compétition dans l’urgence. Interdire les ailes de le même couleur que celles qui étaient en cause aurait été aussi justifié, puisque des ailes comme certaines U-sport ont été interdites de compétition alors qu’elles volaient depuis deux ou trois ans sans jamais aucun problème.

Deuxième question : bonne question !!! Alors interdisons les ailes homologuées, maintenant qu’elles aussi ont fait leurs preuves …

Edit : grillé par Vavavoum

Tu essayerais de nous dire que les rapports d’études de laboratoire scientifiques trouvés sur internet n’auraient aucune valeur?
Cela fait partie de la base de tout travail de recherche : se documenter sur le sujet, compiler différents éléments.

Entre interdire violemment et illégalement, en causant des préjudices à ses semblables, et le faire respectueusement, mon choix et vite fait. Je ne comprends pas comment tu puisses cautionner un abus de pouvoir. Peut-être que ceux qui correspondent à tes idées seraient légitimes, mais les autres inacceptables.

Tu devrais aussi avoir lu cela
Par exemple, le jour de l’annonce de la suspension:

[quote]Date: Mon, 11 Jul 2011 11:47:31 +0200
Subject: Re: [CCPP-FFVL] TR: [civl-com-l] SUSPENSION OF CERTIFICATION - COMPETITION CLASS PARAGLIDERS

Pascal,

Risquons-nous d’être invité à modifier les conditions de participations aux
prochains CDF à la Réunion, par exemple une limitation aux possesseurs de
voiles homologuées?

Le CdF de la Réunion est en fin de saison, cela laisse le temps pour prendre une
décision pour ce cas-là.

Mais il reste les autres compétitions… celles du prochain week-end.

Maintenant réagir à chaud, à part pour prendre une mesure conservatoire pour
analyser les faits peut être envisagé.

Les “statistiques” apparentes sur les années précédentes et relatives aux
modèles compétitions basés sur des ailes 3 lignes au moins ne semblent pas
dramatiques.

Peut-être que les ou certains des derniers modèles utilisés ont un problème et
méritent d’être revu.
[/quote]
Tu peux aussi lire simplement http://lavl.free.fr/inciter.html qui date de début août 2011 ,

Maintenant les premiers bilans sont là avec une accidentologie en hausse, c’est + important que l’avis des pilotes, à moins que la sécurité des pilotes en compétition et en dehors ne comptent plus.
Je te rappelle que l’avis des pilotes étaient aussi contre le ban, et que demain cela évoluera aussi. Jusqu’à présent, les avis ds pilotes ne changent rien à l’accidentologie.

Etre responsable :
c’est prendre des décisions sur la base d’éléments consolidés
c’est avant tout assumer ses erreurs, savoir reconnaître ses torts et savoir éventuellement réparer et au minimum s’excuser.

Autant il me semble que l’interdiction des VNH à long terme n’est pas la bonne solution, autant, il me semble que dans le contexte de crise de Piedrahita, c’était à peu près la seule décision à prendre pour mettre fin à cette compète et se laisser un peu de temps pour réfléchir (et accessoirement pour se couvrir en cas d’éventuel autre pépin durant la compète). Effectivement l’interdiction aurait pu être sur la couleur des voiles ;).
La ou le bât blesse, c’est que suite à cette interdiction, il n’y a apparemment pas eu d’analyse de celle-ci par les instances.

Bonjour à tous

Je fais pas de compet, mais au moment de l’interdiction, je me suis intéressé au déroulement.
De mémoire, mais je peux me tromper. Ca s’est pas passé du jour au lendemain et c’est une décision qui a été prise suite à l’interdiction du CIVL non ?
Je veux dire que la France a fait comme bon nombre de pays et a suivi le haut de la pyramide. ce qui paraît logique d’un point de vue responsabilité ?

A+
Laurent

Logique : non. Pourquoi ne pas avoir interdit plutôt cette aile en particulier (en attente de contrôles plus avancés) plutôt qu’un ensemble d’ailes qui volaient depuis plusieurs années sans problème particulier ?
Efficace : encore moins …

La responsabilité de la fédé n’était pas de suivre cette décision (politique …) irréfléchie sans aucun justification scientifique (les avocats ne sont pas des scientifiques, et le droit n’est pas une science exacte …) mais d’essayer de prendre la défense de nombre de ses pilotes dont les ailes (autres que les R10) ne posaient aucun problème de sécurité (et encore fallait-il prendre le temps de vérifier que celles-ci en posaient un …).

Non, car justement c’est le mécanisme qui amène à l’irresponsabilité.

Dans un cas comme celui-ci, au niveau juridique:

  • il ne faut surtout pas tenter de se dégager de toute responsabilité (ou du moins il ne faut pas faillir dans cette tâche car le retour de bâton est douloureux, la Justice n’aime pas cela)

  • sur le fond, il faut suivre l’avis du plus compétent ou de l’entité ayant le + de reconnaissance. Pas étonnant que certaines fédérations attendaient la décision française pour se positionner.
    Une petite comparaison des résultats, des compétences et des moyens de décisions

[quote]FAI/CIVL

       Décisions à la majorité  (1 voix /pays)  

       Organise indirectement les CAT.1 
        ●  choisit les organisateurs, le site de vol, les dates 
        ●  supervise une épreuve préparatoire 1an avant 
        ●  supervise l'épreuve par un stewart + jury de 3  
           représentants FAI 
        ●  1 épreuve de 10jours/an 

         Bilan des catégories 1 (CM ou Europe soit 1 épreuve/an) 

         ●  environ 4 manches/an 150pilotes  (600manches.pilotes/an) 
         ●  Accidents mortels : 7 + 2 (Piedrahita)  

Les décisions prises par la FAI sont très politisées : par exemple impossibilité
d’obtenir un accord pour limiter l’accès aux meilleurs nations et meilleurs pilotes, tout
le monde veut participer aux championnats du monde; résultat 50 nations au x
derniers championnats du monde
Il est donc difficile d’être efficace dans ces conditions
A noter que la FAI/ CIVL n’a aucune expertise en matière de sécurité pour le parapente
[/quote]

[quote] FFVL

       Décisions prises par CCPP qui régule les compets 
       ●  supervise les inscriptions au calendrier, 
       ●  forme les organisateurs (DE, DT,...) 
       ●  nomme des délégués techniques 
       ●  établit son propre règlement sportif 
       ●  120-130 épreuves/an  (WE et JFprincipalement) 

        Bilan  du N°1mondial en volume et résultat 

        ●  100 manches/an avec 54 pilotes (5400manches.pilotes/an) 
        ●  Dernier accident mortel : 2005 
        ●  Taux d'accidents similaire à la pratique loisir  

Les membres de la CCPP sont souvent des compétiteurs et des organisateurs, ils
perçoivent directement les problèmes.
En volum (nbre de vols en compet), l’Allemagne ne représente que le circuit Est-
Vosges, il en est de même pour les autres nations, la France est donc la référence
incontournable.
[/quote]

[quote] COUPE DU MONDE

      Association de pilotes ( né en 1990) 
       ●  édite ses propres règles 
       ●  sélectionne les organisateurs, lieux 
       ●  un délégué technique sur chaque épreuve 
       ●  5 épreuves annuelles de une semaine 

       Bilan 
       ●  5 PWC + quelques pré-coupe du monde /an 
       ●  15-20 manches/an de 120 pilotes (2400) 
       ●  1 seul mort depuis sa création 

Le DT est le même de compet en compet, il a donc une très forte expérience et est
un précieux conseiller pour les organisateurs.
[/quote]

Je me rappel pas à Piedraita que ce soient les R10 qui posent problème ?
C’était pas hier, mais j’ai souvenir de Advance et Gin entre autre.

Enfin je suppose que ça a peu d’importance.

A+
Laurent

Tu as raison, j’ai peut-être parlé un peu vite. Cependant, il me semble qu’Advance, c’était lors d’un championnat précédent (à Valle Del Bravo, je crois) et il semble que l’aile n’était pas la principale cause.
En fait, nous ne nous en rappelons pas car à chaque fois, il faut absolument éviter de parler de l’aile incriminée … y compris à Piedrahita où pourtant ce sont celles-là même qui ont été accusées de tous les maux !!!

Ben sans vouloir vexer personne, je crois surtout qu’on parle de beaucoup de choses dont on ne se souvient pas exactement. Perso et sans accuser ni les voiles, ni les organisateurs, ni le type de manche, … Je me rappel qu’avant cette interdiction, je trouvais que la compet élite c’était “n’importe quoi”. Des secours à chaque manche, des accidents réguliers et parfois tragiques, …
Pour nous qui enseignons à de jeunes pilotes qui achètent les revues spécialisées, c’était l’image faussée du sport. La mauvaise vitrine.

Je ne sais pas si c’est une bonne solution, ni combien ça a coûté et à qui. Mais vous ne pensez pas que le sport y perd chaque fois qu’un compétiteur décède ?

A+
Laurent

Laurent,

Les accidents et encore moins les décès sont très regrettables, mais malheureusement inévitables, que ce soit dans l’activité normale ou en compétition.

Si avant cette interdiction c’était du n’importe quoi, que doit-on dire aujourd’hui? Il me semble que tu n’as pas les bons chiffres

Avant l’interdiction
Statistiques (avant juillet 2011)

[tr][td][/td][td]Nb de vols moyen /an [/td][td]Décès [/td]
[/tr]
[tr][td]FAI 1 (catégorie 1) [/td][td]600[/td][td]1 tous les 1200 vols[/td]
[/tr]
[tr][td]FFVL[/td][td]5400[/td][td]0 pour les 32000 derniers vols * [/td]
[/tr]
[tr][td]COUPE DU MONDE[/td][td]2400[/td][td]1 pour 48000 vols en 22ans[/td]
[/tr]

(*)le dernier mort en compétition française datait de 2005 en juillet 2011

Après l’interdiction :

C’est 1 mort + un très grave blessé en 2012
C’est déjà 2 morts en 2013, donc un à l’étranger.

Avant l’interdiction, on a transféré un petit problème lié à du matériel nouveau et concentré sur une une petite partie des compétiteurs (l’élite) sur un grand nombre de compétiteurs.
Pas étonnant que l’accidentologie ait fait un bond .

Tu devrais lire mon rapport sur la saison compétition parapente 2012 qui donne des éléments et un début d’explication. http://lavl.free.fr/documents/Constats_ed2.5.pdf

Puisqu’il est temps des bonnes résolutions, voici un billet d’humeur

Bien nouée est la discussion sur l’évolution des règles de la compétition parapente, fronde incarnée en France par le mouvement ‘Touche pas à mon Gun ! »
Elle mériterait pourtant de vivre et d’explorer d’autres facettes de nos comportements et de ceux de nos élus.

Voilà peut-être dans ce qui suit de quoi placer sous la marmite froide, à la soupe amère, un nouvel allume feu de ma confection.

Vivre ou laisser mourir « libre » en 2014 ?

Notre conscience d’individu volant est collective, donc autant viciée que l’est toute tentative d’exploitation de données statistiques en quelque matière que ce soit sur un échantillon aussi fermé sur lui-même : rêveurs, accro aux sensations et délirants volontiers sont les parapentistes.

Autant vouloir faire d’une enquête sur la vie des “hardcore gamers”, zombies nocturnes soudés à leurs avatars, un paradigme de la société future : on y verrait que des individus devenus dépendants, devenus inaptes à gérer la frustration généré par une simple coupure de serveur (leur oxygène), la perte des adresses de leurs “amis”, leurs “valeurs” (des trophées qui ont nécessité des centaines d’heures de jeu acharné).

Désolé les copains mais c’est bien l’image que je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir du mouvement "touche pas à mon gun ! ".

Car de sécurité, franchement, on pourrait vraiment penser que l’on s’en “tape” dans ce milieu, du moment que nos copains ne tombent pas… au moins pas trop souvent et/ou pas trop près de nous !

Comment se convaincre en effet qu’est sensé la pratique d’un sport aussi exposé à nos erreurs de jugement, autrement que par l’ignorance consciente ou refoulée des risques objectifs qui peuvent frapper les meilleurs à tous moments, qu’ils soient pratiquants ou compétiteurs (la durée d’exposition aux dangers semblant plutôt augmenter le risque d’accident…).

Membre d’un club qui a vécu bon an mal an l’évolution et les crises de tous les clubs de vol libre ces trente dernières années, la seule chose dont je m’étais rapidement convaincu, c’est que le milieu associatif n’avait pas les moyens d’anticiper les problématiques posées par l’évolution rapide des compétences et des techniques en matière de performance aérodynamique et d’industrialisation des ailes de vol libre.

Passé durant quelques années militantes du rang d’élu frustré (à mon tour!) de ne pouvoir influencer les choses à celui de technicien-chercheur ayant des instruments à vendre, des procédures et des convictions à faire passer auprès d’autres professionnels, je me suis aperçu… qu’il en allait de même que du coté associatif, avec en plus du coté des « pro » l’assurance qu’affichent les gens qui ont réussi à vivre (plus ou moins bien) de leur passion et ne veulent pas qu’on les emmerde dans leur business !

Sur le sujet qui me tenait à cœur, l’instabilité spirale, il n’y avait à la base pas plus d’arguments convaincants à leurs yeux qu’il ne semble y en avoir aujourd’hui du coté des compétiteurs en révolte contre la réforme des règles du jeu en matière de compétition parapente

Et pourtant…

Lorsque nous nous en sommes donné les moyens, des rumeurs sont devenues des certitudes, quelques accidents inexpliqués sont devenus des “probables”, et la mort de quelques copains (très peu… pas même de quoi remplir une ligne de saisie statistique) est devenue tout à coup inacceptable pour les très rares personnes informées !

Comment ne pas en effet s’indigner qu’autant d’années ne se soient passées sans que des moyens suffisants ne soient consacré à décortiquer la mort de chacun de nos camarades, qu’aucun regrettaient en pensant en leur âme et conscience qu’ils avaient simplement “merdé”… mais qu’à eux cela ne pouvait arriver !

Il est aujourd’hui très difficile de savoir combien de pilotes ont été victimes de l’instabilité spirale, combien en ont réchappé

Simplement parce que nous ne nous sommes pas donnés les moyens de cette démarche, que nous avons subi jusqu’à ce les voiles incriminées disparaissent de la circulation… ou plutôt que l’on se plaise à penser qu’elles en ont disparu

Tant que nous subirons, le seul indicateur valable de la justesse de l’adéquation de nos équipements avec les conditions dans lesquelles nous les mettons en œuvre sera le coup social des accidents

Et là je constate que les intéressés en appelle soudain à la solidarité…

Pourtant quand le coup des assurances deviendra prohibitif, il ne sera plus question de tergiverser : la société trouvera des responsables (qui seront nos élus dont on ne cesse de demander les têtes) et nous condamnera à des manèges ou à l’exil vers des terres où l’on crève faute de secours et de soins… libres ?