PS: je suis entièrement d’accord avec ton dernier paragraphe et en phase avec cette volonté. Vouloir c’est bien mais c’est pas toujours pouvoir malheureusement.
C’est une possibilité qui leur est offerte car beaucoup de kiteurs ne voient pas l’intérêt d’être licenciés dans une fédération et si cela leur facilite le contact avec la fédération, pourquoi pas ?
Mais la fédération incite bien sûr les kiteurs à adhérer à un club FFVL et à se former dans une école !
D’ailleurs, comme pour le vol libre, ce sont bien les clubs et les écoles qui négocient (difficilement parfois) les autorisations et les réglementations des sites de kite…
La fédération a structuré l’activité depuis des années (sites de pratique, réseau de formation, actions sécurité…).
Oui, mais c’est pour ça que j’avais indiqué “de manière significative”.
Avant d’aller chercher les chiffres bruts, il faudrait déterminer quels chiffres pourraient nous convaincre que telle ou telle sous-population pourrait le plus bénéficier de plus de formation.
A tout le moins, il faudrait rapporter ces chiffres absolus au nombre de pratiquants.
Et puis, d’un point de vue assurantiel, un décès de pilote, c’est un risque limité par le maximum couvert par l’IA. Alors que le décès d’un tiers…
En parapente, en termes de décès de tiers, on tue des passagers biplace. Sans doute aussi quelques collisions aériennes qui se terminent mal?
En kite? Des décapitations de moutards à coups de suspentes?
Il pleut, il vente, on est coincés au bar, on peut bien discuter…
Pour la période 2010-2018, en ce qui concerne les passagers en biplace :
décès : 3 (1 en 2012, 2013 et 2016) ;
blessures graves (plus de 48 h d’hospitalisation avec séquelles définitives pour certains) : 161 (23 en 2018) ;
blessures légères : 460 (63 en 2018) ;
accidents matériels (sans blessures): 217 (21 en 2018).
Ce sont en effet les accidents graves et les décès subis par les passagers en biplace qui entraînent des versements de dommages et intérêts parfois énormes (la RC biplace couvre les dégâts faits au passager).
A ma connaissance il n’y a pas eu en France (?) de décès de tiers provoqués par des vols en solo (mais cela est déjà arrivé en Allemagne : une fillette a été percutée et est décédée lors de l’atterrissage d’un parapente).
On ne pourra jamais vérifier la raison de la clé licence. Certains clubs décident de contrôler les adhésions. Soit parce qu’ils veulent uniquement leurs potes (ou éviter quelqu’un qui ne collerait pas avec l’ambiance). Soit parce qu’ils veulent que les adhérents se présentent.
La vie d’un club est fragile. ET je peux comprendre que certains clubs se protègent.
De filtrer l’accès à une association. C’est possible de restreindre l’accès en précisant des critères dans les status, mais pas d’en interdire l’accès à des personnes en particulier.
tu peux fixer des critères d’adhésion tant que ça n’a pas un caractère qui heurte la loi ( homophobie, racisme) mais par exemple dire que le comité directeur se réserve le droit d’accepter ou non des membres qui portent des chaussettes jaunes n’est pas illégal.
Ou des mineurs sans l’accord des parents pour du sport, …
Effectivement (et je ne le savais pas) si c’est précisé dans les status, il est possible pour le bureau ou les membres d’avoir discrétion sur les adhésions. Mais a priori en faisant cela elle perd son étiquette d’intérêt général, et ne peut donc (entre autre) plus délivrer de reçus fiscaux pour les dons.
L’asso a une adresse officielle et à cette adresse il y a un centre des impots : à discuter avec eux d’abord.
Si soucis parce qu’on tombe sur un pingouin qui ne maitrise pas le sujet, monter d’un échelon dans l’ordre hiérarchique, et ainsi de suite…