:mdr: Si dans le monde juridique, le doute profite à l’accusé… Dans le monde des assurance, il profite TOUJOURS à l’assureur ! Et il ont beaucoup plus de moyens que nous pour lutter au tribunal administratif.
Je suis d’accord qu’ils ont beaucoup plus de moyens mais une clause d’un contrat d’assurance empêchant l’assuré de faire son métier (connu de l’assureur) pourrait à mon humble avis être considéré abusive par un juge.
Ben si… ça passe par un tribunal administratif… Ils vont pas gérer ça aux assises
Et les assurances, je suis en plein dedans, mais alors jusqu’au cou, depuis le mois de décembre. Et je t’assures qu’ils ont les moyens de te faire craquer. Quand ils sont obligés de payer ils freine déjà des quatre fers. Alors s’il y a la moindre faille exploitable ils se gênent pas
Quand il est écrit qu’ils ne couvrent pas le parapente et que tu marques que ton métier c’est le parapente, ben ils sont au courant que tu fais du parapente. Eux estiment que tu es au courant que ce n’est pas couvert… Et comme tu signes en bas du contrat, tu ne peux pas gagner.
Tu ne veux pas plutôt dire le tribunal de grande instance? Le tribunal administratif c’est pour les contentieux entre l’administration et les administrés.
Une clause abusive est réputé non écrite, même signée elle ne peut être appliquée. Et une clause qui empêche un professionnel de faire son job connu de l’assureur pourrait à mon avis être considérée comme abusive.
Essaye la Gyps , j’en suis à 50h de bonheur et je vole principalement avec quelqu’un en S10… Preuve qu’il faut prendre les homologations avec des pincettes puisque cette voile n’est pas vraiment comparable avec une D classique… et pourtant !
Pour en revenir au sujet, homologué ou pas, bien curieux d’essayer cette nouvelle venue.
Une bonne description du produit, du pilote à qui elle s’adresse et une bonne objectivité de son propre niveaux de pilotage vaut tout autant qu’une homologation pas forcement digeste ou évidente à interpréter.
Mais ne remue pas le couteau dans la plaie PocketFred :
Il a tout dit : ce maladroit a sorti le chéquier en plein vol et il ne pourra même plus s’acheter une Goose 3 d’occase !
J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas décoller sans avoir vérifié qu’on avait refermé ses poches de veste et de selette.
(Blague à part, si ça me fait penser à ce genre de sketch c’est bien parce-que je vois régulièrement des poches se vider dans quatre ou cinq metre de chute dans les dessous embroussaillés des décollages !)
Voilà un très bon argument pour voler en cocon. Tout ce qui tombe des poches se retrouve au fond du cocon. Sauf le liquide, zutalors :grat:…d’où l’intérêt du chéquier. :sors:
Je vole effectivement avec un cocon, n’empêche que le premier critère de choix pour des vêtements de parapente (pantalon/short, veste): des poches zippées. Après, ça n’empêche pas d’oublier de les fermer…
Des sensations de glisse super, que ca soit en l’air ou pour le flair a l’atterra ou jouer dans le vent. Un virage beaucoup plus plat que la mk2 si on va doucement et qu’on contre un peu a la sellette une fois dans le virage. Toujours le virage fun de LC si on tire un peu les commandes, qui en plus d’etre sympa permet de noyauter comme des fous et/ou de tourner juste dans les petites bouffes en soaring thermodynamique (genre les petites risées sur les arbres qui font 20m de large on arrive a foncer dessus et tourner en montant !). Quand on pousse le barreau, on sent la prise de vitesse mais beaucoup moins une trajectoire dégradée comme avec la mk2. Je sais pas comment c’est solide dans le dur avec le barreau a fond, mais a mon avis y aura pas de soucis… En gros, après quelques minutes/dizaines de minutes sous l’aile je me sentais aussi bien qu’avec ma vieille et fidèle mk2 et en sentant le gain de performance de façon nette.
Niveau sécurité, ca change de la mk2 ou les plumes vibraient un peu quand ca allait fermer, la c’est un peu plus monobloc, mais on se sent bien. A part le truc que je raconte en dessous, j’ai pas eu le moindre debut de froufroutage depuis que je l’ai. Les basses vitesses donnent une impression de sécurité et stabilité pour gratter dans le petit ou faire les poser decos un peu scabreux (je dis impression mais je pense que c’est plus qu’une impression et que ca marche vraiment du tonnerre). Niveau 360 et wings, ca envoie bien mais ca on aime, et on se sent pas en détresse en 360 engagé. Les figures plus acrobatiques, je ne maitrise pas donc je ne saurais juger !
Sinon pas grand chose a voir et je suis encore un peu en mode reflexion : hier dans les vosges conditions bizarres, vent météo d’est en basse couche, brise sud sud est et a 2000 environ ca passait en vent météo nord, le tout sous un ciel voilé. On prenait assez facilement, des thermiques assez forts (pour un mois d’octobre en tout cas… mais bon des plafs a 2200 dans les vosges un 17 novembre avec un ciel voilé… je comprends plus tout a la climatologie !), parfois peteux, et surtout des bonnes bonnes rafales de vent météo parfois. Resultat, j’ai pris la plus grosse fermeture de ma vie de volant (en fait, la seule que je peux appeler une fermeture, j’avais avant ca jamais pris plus de genre 1m de plume sur la tronche donc autant dire rien). Debut de vol, peu de thermique qui partent donc on est dans un genre de soaring/confluence entre la brise de sud est et le vent météo d’est (mais je suis au dessus de la crête) et on patiente avec un copain en bi en attendant que ca parte, je suis relativement bras haut mais contact quand meme avec la voile parce que les zones de confluence brise/vent/thermique c’est toujours un peu mouvemente. Je sens un thermique plutôt de face, je redonne un peu de vitesse a la voile et ca monte fort et d’un coup perte totale de pression a gauche (mais vraiment dune coup, BAM comme on dit, peut être une demie seconde après m’etre senti aspire dans le thermique et avoir commence a monter severe). Bien sur je baisse le bras en faisant attention a pas dépasser le mur du son quand meme mais la voile est deja fermée sur beaucoup (dur a dire a par que c’était plus de 50%, les gens au deco confirmeront une fois pose que j’ai bien pris plus de la moitié d’un coup sans a priori pour eux non plus de signes annonciateurs vu du deco) et je me jette a droite. Ca recouvre aussi instantanément que ca a claqué et le cote droit shoot un peu mais pas la folie et une tempo tranquille remet tout en état. Au final j’estime n’avoir pratiquement rien perdu donc je continue a enrouler et a me barrer de cette zone. Les copains au deco me diront que ca a en effet fait un gros clac/flap mais que en effet y a pas eu d’effet sur la trajectoire : limite j’ai continue a monter avec la voile fermee a pas mal de %.
Globalement ce que j’en tire comme conclusions :
on est au printemps, voire en aout, et meme avec le ciel voile faut être encore plus attentif que je ne le suis (pourtant j’étais attentif et je suis meme pas sur quant aurait humainement pu réagir vu la vitesse du truc). Et encore on est pas monter a 2200 tous les jours en aout dans les vosges…
j’ai été en retard ou n’aurait pas pu réagir a temps pour empêcher la fermeture mais dans tous les cas le simple “jeté du corps cote ouvert” a suffit a garder totalement la trajectoire (voire a continuer a monter dans le thermique…) et la réouverture a été extrêmement rapide et sans abattée de l’espace. La voila se reouvre un peu du centre vers l’extérieur (bon ca a quand meme bien claque mais moins violemment que j’aurais pense au vu de la quantité fermee)
je pense que clairement la voile n’est pas en cause, ou plutôt qu’elle a participe au fait que ce potentiel gros vrac se transforme juste en un äh ouais quand meme". La faute est mienne si faute il y a, et bien qu’attentif je ne l’étais pas assez, bien naif un 17 octobre avec un ciel totalement voile. En ajoutant a ca une confluence et des petits petar+du vent météo soutenu et on a des beaux cisaillements. Apres ca, plus haut, dans les cisaillements horizontaux du vent et verticaux des thermiques, et ce coup ci a 200% sur le pilotage comme un 10 aout a 16h dans la vallée de bourg d’oisans, la voile transmet beaucoup mais reste hyper agréable et j’ai pas eu le moindre froufrou après ca (alors que plus haut c’était sportif quand meme surtout quand on changeait de couche de vent/masse d’air…).
a refaire, je revolerais dans les meme conditions mais je me positionnerais plutôt comme en plein ete, en allant directement chercher Godzilla (c’était au drumont) plutôt que d’attendre dans une pseudo confluence et du potentiel cisaillement parce que je pensais pas que les thermiques partiraient comme ca en cette période avec peu de soleil qui passait le voile.
Donc moi en tout cas, j’en suis ravi. Ca rappelle la mk2 tout en changeant pas mal de choses et meme si j’en avais pas l’impression sur les premiers vols il faut que je reaffine les sensations pour repartir sur mon adage d’avant avec la mk2 : jamais de frontale/asym quand je vole, et si je pense que y a des chances d’en prendre une pas voler (tout en étant capable de les gérer bien sur). Mais niveau plaisir en l’air, glisse, et performance (j’ai vole aile dans l’aile avec un copain en lynx cette fois ci, dans du thermique, et vraiment la graccio a pas a rougir que ca soit en montée (mais bon ca on le sait deja) que en poussant le barreau.
Une semaine que j’ai reçu ma Gracchio. J’ai pu la tester dans différentes conditions. Le gonflage est plus technique qu’avec la Goose, c’est du à l’espace plus réduit qui laisse passer l’air au niveau du bord d’attaque. L’aile met plus de temps à se remplir d’air. L’avantage principal c’est que on ne se fait pas arracher dans le vent fort. J’ai pu tester ça hier ! La glisse est vraiment très bonne, à tel point que cela change mes points de repères par rapport à la Goose pour les phases d’atterrissages.
J’ai pu faire plusieurs vols à Annecy en Gracchio 27 ( chargé à 101 kg) . Dont deux vols d’un peu plus de deux heures. Conditions avec thermiques étroits et toniques, et une couche d’inversion bien turbulente vers 2000 m. Et aussi quelques vols en conditions douces devant Planfait.
Au gonflage même par vent complètement calme j’ai trouvé que justement c’était meilleur que ma Goose 25. Elévation continue et homogène , très peu de temporisation nécessaire. Super prise en charge.
Dans le petit temps, forcement en 27 au lieu de 25 avec ma Goose la flottabilité est au top. Régulièrement en haut de la grappe rien a envier aux voiles perfo autour de moi.
En transition ça plane au top, je me suis trouvé régulièrement à coté de voiles en B+ et C pour aller chercher le thermique suivant, j’ai pas eu le sentiment d’être pénalisé.
Dans les pétards étroits et teigneux, la Gracchio permet comme la Goose d’enrouler très serré et d’avoir l’impression d’être assis sur le noyau du thermique. C’est assez génial, c’est là où elle est la plus étonnante, on se retrouve à l’intérieur de la spirale à admirer l’allongement de la belle Cayenne qu’on est en train de déposer…
En turbulences : Quelques fermetures de bouts d’ailes et une fois une grosse demi aile…, bruit de tissus et regonflage immédiat sans perdre la trajectoire. Ultra sain, vraiment bon pour le mental. Aucun shoot après fermeture.
Quelques virages , 360 et petits wings ( pas très over pour moi ) , sentiment d’être sous une voile compacte et ultra saine. J’ai trouvé un peu moins de réactivité que sous ma Goose 25 mais je pense que cela est du à la charge alaire, 4 kg/m2 sous la Goose 25 contre 3,74 pour la Gracchio en 27. Mais la glisse est bien là et le coté ludique aussi.
Ce sera certainement ma prochaine voile. J’hésite entre la 25 et la 27. La 27 me donnera une polyvalence totale , je n’aurais plus à me demander si je prends ma Diamir M ou ma Goose quand les conditions sont faibles… Alors que la 25 apportera encore un peu plus de glisse et de rendement par rapport à ma Goose 25 mais forcement dans le tout petit je serai quand même à 4 kg/m2…
Va falloir faire un choix !!
Aujourd’hui avec cette voile, Little Cloud offre réellement la possibilité de voler en toutes conditions aussi bien que les parapentes. Avec des performances dans le gros temps qui étaient déjà avérées avec la Goose Mk3 mais pour les poids lourds il manquait un petit quelques choses dans le tout petit. Avec la Gracchio les performances font encore un pas en avant et plus aucun compromis pour les petites conditions. Pour ne rien gâcher la voile est légère , peu encombrante et dans un tissus pas ultra léger.
Le dokdo en 20D est fait avec du fil de 20 deniers au lieu de 30.
Il a un aspect plus soyeux,mais est (de mémoire)plus fragile dans le temps.
Il est utilisé majoritairement en intrados car moins exposé.
Après,si Tom l’a utilisé,je pense qu’il sait ce qu’il fait.
Ses machines sont toutes increvables.
Les dénominations complètes son parfois pas utilisées… DMF pur le soft et DFM pour le hard finish…
Pas de soucis de vieillissement…beaucoup de légende sur ce Dokdo, pas de soucis dans la vraie vie!
j’ai du changé en tout et pour tout depuis 10ans et 5000 ailes vendues, 4 voiles au total…
Tom