Maîtrise technique préalable au vol thermique - (2)

Vu comme il est orienté, tu ne prends pas trop de risque

Non mais j’ai jamais dit qu’il fallait ce niveau pour être “permis” d’aller en thermique (ou alors je me suis mal exprimé).
Juste que c’est le niveau que je considère raisonnable pour voler en conditions thermiques établies (on peut finasser sur le niveau d’activité), et qui à mon humble avis permettrait de réduire l’accidentologie.

Et sérieusement vous si vous avez fait des autorot en siv vous avez trouvé ça compliqué? Autant le décro je veux bien mais une autorot simulée à la limite le plus dur c’est d’arriver à maintenir la fermeture. C’est la sat du pauvre ça centrifuge moins et pas de risque de percer…ça demande pas vraiment de finesse à part de pas décrocher ce qui vole.

Une vraie cravatée et twisté c’est une autre affaire d’où l’intérêt d’être familier avec la configuration.

Je n’ai aucun doute sur les résultats du sondage…

C’est de l’humour? (comme Marc il faut me le dire :tomate: )

J’ai un peu posé la question il y a qq jours
je ne sais faire que
-gérer le tangage au plus vite mais parfois pas assez
-bras hauts-élévateurs dès que la fermeture m’a devancé
-contrer à la sellette en cas de fermeture asym qui entraine un départ en rotation

Je me considère en sécurité en thermique (pas monstrueux ). Je ne me suis jamais interdit de voler pour cause d’activité thermique trop violente
Je n’ai jamais perdu le contrôle de mon aile plus longtemps qu’il ne lui faut pour revoler après bras hauts de sécurité (2-3 secondes?)
Suis je inconscient ou hyper-chanceux ? ( c’est ce que suggèrent qq fils dont Tom BDG)

Hors déco attero c’est les deux causes principales d’accident.

On peut se convaincre individuellement d’arriver à éviter ces situations pendant toute sa carrière de pilote.

Mais force est de constater que collectivement ça arrive régulièrement donc plutôt que d’avoir peur rien qu’à l’évocation des mots auto-rotation ou décrochage on peut espérer qu’on se réveille et qu’on se forme à ces configurations qui malheureusement font partie de l’activité.

idem, j’ai donc répondu non pour les deux …

Bonjour,

J’aime voler en thermique, et je ne savais pas qu’on pouvait voler en marche arrière.

Je vous laisse deviner ma réponse, haha.

Michel

réponse 1 mais pas sur 2 tours ( mais en Bi ca compte double ? )

:trinq:

Hahaha ! Bravo, j’ai failli me faire avoir !

Plus c’est court et mieux c’est ! Inutile d’y mettre des dièses ou des bémols. Répondez simplement honnêtement. On ne parle pas de SIV où on essaie ces 2 horreurs :wink:

Merci Vincent

Je n’ai pas répondu au sondage car cela s’adresse aux pilotes volant principalement en thermique, ce qui n’est pas mon cas.
Mais j’aurais répondu “Aucune des deux réponses” bien sûr ! :lol:
Je n’ai fait aucune des deux manœuvres en question dans ma vie…

Marc

Même si tu n’as fait aucune des 2 manoeuvres, tu as bien enroulé des thermiques ! Je sais que tu marches et descends … mais tu voles aussi. Bref, tu es éligible :coucou:

Michel

J’ai bien sûr déjà enroulé occasionnellement des thermiques, mais le sondage s’adresse (cf. le sondage) aux pilotes qui volent principalement en thermique.
Ok, je vais répondre…

Marc

[quote=“Cyrille74,post:22,topic:67600”]

Probable que tu as raison mais pour moi la marche arrière de sécu est du pilotage proche de celui qu’il devra être en cas de besoin dans la réalité alors qu’une autorot. provoquée est une simulation très loin de la réalité. Forcément, je l’avoue, il y a une part de subjectivité dans mes propos.
Mais aussi pour l’avoir vécu lors d’un essai d’une aile ou j’ai voulu tester ses réactions avec mes exercices habituel, je me suis retrouvé sur une (belle) asy provoquée avec la voile cravatée et un départ en autorot. Ma réaction instinctive fut de contrer, ce qui fonctionna et la sortie de cravate se fit avec la suspente dédié. Mais clairement je n’ai pas eu de relancer une asy pour vérifier si c’était dans ses gènes. Faire les oreilles m’a suffit pour cela et aussi pour me dire que cette aile me stressera inutilement dès que les conditions seront potentiellement à me provoquer des fermetures ou à m’inciter à faire les oreilles.
J’en ai choisi une autre et je n’en suis pas plus malheureux.

:trinq:

Svp regardez les 2 vidéos présentes sur cette page :

https://www.pilotage-parapente.com/le-vrac-du-25-octobre-2017/

Sérieusement ça vous semble être extrême et complètement déconnant de considérer que le pratiquant lambda devrait savoir la même chose que dans la deuxième hors siv?

:grat:

Sur la 1ère vidéo, le pilote manque soit de sang-froid, soit d’expérience, soit des deux. J’ai fait 4 SIV avec David et je peux dire que ses instructions sont toujours très pertinentes, IL VOIT TOUT. Le départ en autorot n’est pas géré par le pilote (qui doit être en complète panique), la sortie de décro est tout aussi merdique, bref il s’en sort et il va être bon pour un débriefing copieux.

Sur la 2ème vidéo, avec la Zeno, il me semble aussi que le pilote manque de sang-froid et se laisse aller à la panique (croyez-moi, il est difficile d’y résister). Je n’avais encore jamais vu de voile se mettre en papillotte, c’est probablement lié à l’allongement de la Zeno.
Une fois stabilisé, le pilote reprend un peu ses esprits mais pas complètement, il lâche le secours comme une vache lâche sa bouse, il ne le jette pas au loin. La fin est plus paisible mais il ne sort pas de sa sellette, c’est un coup à se tasser des vertèbres.
Bref le pilote a sans doute appris pas mal de choses sur ce vol.

Beaucoup de pilotes ont une trouille bleue de prendre une fermeture, pire encore une frontale et ils se chient dessus à la seule idée de partir en autorot.
Quelle blague !
On fait ça en SIV dès le 1er jour du 1er stage.

J’ai horreur de l’autorot, je me suis dégonflée deux fois tant cette sensation me stresse, et à chaque fois, le lendemain, j’ai fait exprès 4 tours pour laver ma honte.
Sortir d’une autorot féroce, comme celles que j’ai faites en SIV, c’est une rigolade. Un contre-sellette et la voile sort toute seule en moins d’un demi-tour… du moins avec l’Artik et la Diamir, et jadis avec la Joy, je ne pense pas que les A à B+ actuelles soient vicieuses dans cet exercice.

Il vaut quand même mieux ne pas entrer dedans, et c’est si facile ! Les fermetures asymétriques, on en fait assez souvent en aérologie thermique mais elles ne vont quasiment jamais jusqu’à une demi-voile sur la gueule, c’est de la gnognote… et quand on prend une demi-voile sur la gueule, on l’accompagne à la commande pour éviter la cravate et un moindre contre-sellette suffit à garder le cap.
Et cela même en sortie de décollage, c’est aussi facile que de gérer un dérapage avec des skis.

Les frontales, on les fait en SIV sur les fins de vols avant d’aller poser, freins raccrochés. Frontales de midinettes ou de guerriers, c’est kif kif : la voile se regonfle toute seule et si elle ne reprend pas de (pas de vent relatif sur le visage) on pousse sur les A.

En l’air, on en encaisse parfois en arrivant sur un thermique quand on prend la dégueulante périphérique, et c’est bon signe parce que cela va monter. C’est plus compliqué quand on se fait cracher par un gros pétard mais on s’y attend en fonction de la violence du pétard.
Quand on encaisse ça sur une demi-voile, cela peut dégénérer très vite en vrille si on ne fait pas ce qu’il faut quand il le faut, ou pire si on fait n’importe quoi. Cela m’est arrivé deux fois et je n’ai jamais eu besoin d’aller chercher la marche arrière, les deux fois il a suffi de temporiser le shoot au bon moment, c’est l’exercice qu’on fait le plus en SIV et une fois qu’on a pigé le truc c’est tout facile.

Mon dernier gros SIV (2x3jours) avec David Eyraud date de mai 2012, j’en ai fait un petit en novembre 2017 avec Seïko et ma Diamir pour compléter et étudier la spirale avec oreille extérieure.
L’expérience m’a appris - entre autres - que dans le sport on n’oublie jamais les réflexes éduqués, le cerveau se souvient. Même les gens qui ont une mémoire de poisson rouge et qui sont incapables d’apprendre un petit poème de deux strophes, même eux retiennent les sensations d’équilibre que le corps a appris et que le cerveau a enregistrées.
Le vélo, le ski, le patin à glace et le roller, la moto, le parapente, le “sport en chambre”, la natation etc, cela ne s’oublie pas même si on reste très longtemps sans pratiquer. En quelques instants, on est à nouveau opérationnel(le).
:trinq:

Non. C’est pas spécialement lié à l’allongement.

Je serais tres intéressé de connaitre le tient de curseur.
Quel serait le bagage minimum en thermique. Ca permettrait de pondérer les jugements

WHouahhh, ça me donne vraiment pas envie de faire du SIV :tomate:

Et vous pensez qu’il faille essayer de faire ça sur la face sud du Troma dans la Bleone après une cravate ? :grat:

C’est un peu comme si t’arrives pas à rouler sur la roue avant avec ton GSX-r et ben t’as rien à faire sur un col de Vosges non ? :koi:

Sur les deux vidéos c’est une mentor…

Vous trouvez que l’autorot simulée de la deuxième vidéo c’est un truc de ouf?

Non mais allô :sos:

On ne parle apparemment pas des mêmes vidéos.
Sagarmatha parle d’un lancer de secours pour la seconde vidéo, mais il n’y a aucun lancer de secours dans la seconde vidéo du lien indiqué par Cyrille74.

En fait je ne sais pas exactement de quelles vidéos vous parlez… :grat:

Marc