Le nombre des pilotes “usines” disposant d’un réel proto était faible. Ce qui gênait c’était que les pilotes, aussi doués ne pouvaient pas en avoir quoique… l’U3 était dispo à tous dès 2002, et malgré que cette voile n’avait pas de vice, et que ses perfs avaient pu être qualifiées d’impressionnante par Goldsmith ou Thomas Brauner, les pilotes ne l’ont pas tout de suite acheté. Preuve que les pilotes sont raisonnables et demandent à voir (ou à ne pas payer).
Tres impressionnant le récit de Luc, max. Merci pour l’avoir fais suivre ici. Ça redonne envie de faire de la compétition, même si à mon niveau, il s agit d avantage d’optimiser l’enroulage de thermique, et de me greffer des baloches pour appuyer le barreau entre deux pompes.
Je pense qu’il y a 2 facteurs principaux qui tendent à rendre nécessaire un pilotage “juste” (je n’ai pas le terme exigent) sous une voile, c’est son allongement et sa vitesse max.
Pour faire une apparté sur le pilotage juste, je m’exprime ainsi car dans 95% des cas, une R11 ne sera pas plus difficile à piloter qu’une M4 et pendant ces 95% de temps, le plaisir de pilotage est bien supérieur sous une R11. Par contre, il y a 5% du temps, quand ça chauffe un peu, où l’on doit avoir le pilotage “juste” sous une R11 là où l’on peut être un peu plus approximatif avec une M4.
Entre une R11 et une M4, il y a 1 point d’allongement de différence et 20 km/h, donc pas photo, si tu exploites la vitesse de la R11, il te faudra le pilotage juste au bon moment sous peine de faire le tour de ta voile !
Entre une M5 pas encore sortie et une IP6 que je n’ai jamais essayé… difficile à dire ! je pense que ça dépendra en partie de la vitesse max de la M5 qui est pour l’instant loin d’être définie. Il y a également un problème de taille de la voile. L’IP6 21 est nettement plus chatouilleuse que les autres tailles, ce qui n’était pas vrai sous les R11 (la preuve qu’Oz a encore un peu d’avance sur le concept shark nose).
Je ne ferai pas de comparaison avec l’Enzo, car pour moi, cette voile est un non sens… une parenthèse malheureuse dans les voiles de compét lié à un règlement stupide qui devrait évoluer dans le bon sens en 2014.
Je tiens à préciser que je ne lâche jamais mes freins, même lorsque je pilote aux arrières. Ca implique d’avoir des freins réglés assez long pour qu’ils ne rentrent pas en tension lors du pilotage aux arrières.
Il n’y a qu’à voir les cross de Luc pour relativiser un peu tes paroles. Il a fait des triangles FAI sur des axes complètement nouveaux, n’hésitant pas à quitter les massifs pour aller tourner des points loin en plaine devant le plateau de valensol (Moustier) par exemple. Lorsqu’il fait 340 bornes de Bleine à la Suisse, il a maintenu un rythme soutenu pendant 10h dans des massifs qu’il ne connaissait pas toujours.
Beaucoup de compétiteurs sont également des pationnés de CFD.
Heu… ma première compét remonte à 1993 à Digne !..
Je ne partage pas la vision de Fabrice. Pour moi la principale évolution de la compétition sur ces 10 dernières années tient dans la prise de risque nécessaire à prendre pour prétendre gagner. Lorsqu’on volait sous des XXX, des Gambit C et autres Xenon, la prise de risque était un facteur prépondérent de la performance du fait que ces voiles étaient particulièrement fragiles accélérées et que le pilotage aux arrières n’éxistait pas. Comme je l’expliquais plus haut, la différence se faisait sur la capacité du pilote à faire le moins de correction possible aux freins, c’était dangereux et pour rien arranger les voiles étaient beaucoup moins stables en tangage et donc beaucoup plus agressives et fatigantes à piloter. A tel point qu’en 2001 j’ai arrêté la compét parce que j’en avais assez de devoir prendre des risques pour être performant, du coup je ne l’étais pas (performant).
Lorsque la R10 est sortie, je l’ai essayé au départ pour ne pas “mourir idiot”, j’ai fait un vol avec et me suis dit que ce n’était pas pour moi (c’était tout de même très différent de ma M3 d’alors). Et puis la veille d’une B à Gourdon, j’ai demandé à Luc de m’en prêter une. Une fois plongé dans l’atmosphère de la compét, je me suis instentanément aperçu que les voiles avaient fait un bon en avant en accéssibilité.
Aujourd’hui, la compét à complètement changé de visage parce que la prise de risque n’est plus le facteur prépondérent de la performance. C’est le sens tactique, la stratégie, qui ont repris le dessus pour mon plus grand bonheur ! (sinon je ne serais pas revenu jouer) et je pense celui de la plus part des pilotes (sauf ceux qui ont fait le choix de la boom 8 :sors: ). Ceux qui disent que la compét n’est que vol de bourrin n’ont rien compris.
La compétition, c’est l’art d’arriver le premier sur un parcours donné. A la limite, qu’on ait optimisé le temps pour réaliser le parcours n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est sa position relative par rapport aux autres pilotes de la manche. Avec des voiles qui ont toutes les mêmes performances et la même vitesse max, le jeux se complique parce que lorsque tu laisses partir un pilote à l’attaque ou un groupe, tu sais que si ça fonctionne pour lui ou eux, tu ne les reverras plus parce que tu n’auras pas la possibilité de les rattraper en transitant plus vite (ça c’était possible avec la R11 mais c’est définitivement fini). Donc tu dois en permanence te poser la question de ton placement par rapport aux autres. Quelle position j’adopte face à un groupe d’attaquant, quelle dose d’initiative je dois prendre pour être bien placé, quand saisir l’opportunité de fausser compagnie aux 20, 30, 40 pilotes qui m’entourent, comment optimiser mon retour au but. Il y a une multitude de situations différentes à analyser en “live”. Sachant qu’un tour dans un termique prend 20 à 30 secondes et que parfois l’écart qui sépare le 1er du 30ème est de 1mn (Cf. 1ère manche à Millau) soit 2 tours dans le thermique, le sens tactique prend tout son sens.
Je pense que le nivellement des performances des voiles et du niveau technique des pilotes permet de recentrer le niveau de performance sur les aspects tactiques, tout le contraire d’une course de bourrins.
Résistance = effort en état d’anaérobie
Endurance = effort en état d’aérobie
Termes pas vraiment adaptés aux compétitions de parapente.
Le format standard des manches de niveau national est 70km en 2h30. Je n’ai pas le souvenir que les manches étaient beaucoup plus longues à boucler il y a 10 ou 15 ans car le format était plutôt un peu plus court en distance.
Par contre le niveau des pilotes était beaucoup moins homogène et des écarts énormes se faisaient. Je ne comprends pas les nostalgiques de ce temps là. C’est bien plus drôle de se tirer la bourre à 30 pilotes que de faire la moitié du vol tout seul dans son coin, sans l’émulation du groupe. regardez le Vendée Globe, ça fait 25 jours qu’ils sont en mer et les 4 premiers se tiennent en moins de 50 miles, c’est incroyable et palpitant !
Patrick, je crois que tu fantasmes beaucoup le passé, de mon point de vue, et je me rends compte que tu remets toujours les mêmes choses sur le tapis. Je pense que tu as un regard totalement faux sur la réalité actuelle de la compétition.
Tiens, il y a une PWC à Val Louron en 2013. Tu ne veux pas venir y faire un tour ?
Je suis a fond d’accord avec Flymax: le jour ou j’ai arrette d’être crispé sur mes freins a peine tendu en transition et que j’ai commencé à poser mes mains sur les C pour éviter toute tension sur les freins mais garder le contact avec ma voile alors là j’ai compris le sens de l’expression de glisser dans l’air en sentant bien la masse d’air; et j’ai retrouvé des sensations de glisses connues en surf de mon adolescence.
La M4 par rapport à la M3 a renforcé ce feeelling, et je suppose qu’une 2lignes accessibles le fera encore plus et c’est bien pour cela que je l’attned avec impatience :jump:
Plus on ressent la masse d’air et plus le plaisir de voler est intense et la perf suit!!!
Question: le chti film de Martin en l’air par Masterpitou c’est bien le giga vol avec Franck sous U6? en juillet dernier?
La M5 il faut l’espérer va offrir cette ouverture et cela j’en suis convaincu est l’objectif de OZ qui bien sur veut aussi proposer la meilleur de END vrai sur le marché en perf aussi!
Aprés tout il serait juste qu’une END de OZ benéficie la première d’une capacité de 2Lignes et sharknoose; aprés tout le blalba à l’époque de la BBHPP des concurrents d’OZ contre les “joncs rigides”!!! combien de END ou C récentes du marché en ont aujourd’hui!!!
Autant que cela soit Oz avant les autres qui fassent une vrai END qui benéficent des recherches en cours depuis 4ans, quoique je ne sais pas grand chose de la IP6 sinon ses tops perfs mais pas son accessibilité!
Oui mais la quintessence du vol, que la compet est sensé promouvoir / développer / sanctionner, ne serait-ce pas plus que cela ?
Ou dit plus prosaïquement et pour apporter un peu d’eau au moulin de Fabrice : est-ce qu’avec des machines nettement plus rapides utilisées à leur potentiel max par bien plus de pilotes et
[quote=“FlyMax,post:117,topic:42318”]
n’est-il pas urgent de revoir fondamentalement le format des manches de telle sorte qu’elles soient moins stéréotypées et dans le fond castratrices du talent des participants ?
svp ne nous sortez pas la manche X ou Y ou seul Caron ou je ne sais qui est rentré parce qu’il a réussi à se mettre en stand by 2 heures durant sur le toit d’un immeuble ou en en tentant l’option de la derniere chance, ça existe surement mais objectivement ce ne serait l’arbre qui cache une forêt.
Bon je sens que c’est pas gagné vu que les 2 les mieux classés sont visiblement les plus convaincus du contraire…
[quote]n’est-il pas urgent de revoir fondamentalement le format des manches de telle sorte qu’elles soient moins stéréotypées et dans le fond castratrices du talent des participants ?
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De plus en plus loin du sujet …mais ceux qui restent en compétition et qui en parlent ici y trouvent forcément leur compte certains constructeurs aussi . Les autres peuvent proposer des nouvelles formes de compétition ( ou des formes remises au goût du jour ) comme on l’a fait en Poitou cette année et ce sera tous les 2 ans désormais. À chacun d’étre imaginatif et de trouver sa clientèle et de proposer des compétitions à thème à la FFVL. Perso des compétitions vecues dans le bocal à Accous une des meilleures journées dans les Pyrénées (ou P. Rémy a d’ailleurs eu l’intelligence de sortir de la manche pour aller claquer un A/R Accous - le Montaigu), ou une manche en Normandie de seulement 69 km un jour à 200 patates très peu pour moi, fini ou alors je continue apres le Goal. Mais je ne me plains pas je fais et je propose autre chose en terme de compétition
Ah le voilà, celui qui défend la beauté du geste ! C’est bien… Mais ce n’est pas comme ça que ça marche ! Enfin c’est ce que j’ai compris, parce que ton propos est un peu confus. Ah et je me demande souvent, dans ce genre de discussions, qui j’ai en face de moi. Quelle est ton expérience de la compète ? Parce que juger à partir des choses vaguement entendues, ça ne fonctionne pas non plus le plus souvent. Bref, je passe à ce que je voulais développer.
Notre société, individualiste, aimerait voir l’attaquant gagner ! Parce qu’à ses yeux, c’est lui qui a mis la plus grosse raclée aux autres ! C’est lui le meilleur.
Mais je conçois de plus en plus la course en parapente à partir de la notion de schéma, qui a beaucoup été développé par Julien Garcia. Très grossièrement, il n’y a pas besoin de savoir tout faire pour gagner. Si tu n’es pas attaquant, n’attaque pas ! Joue plutôt sur ton énorme potentiel de suivie (marquage) ou encore poursuite (saut de groupe à groupe).
Après tout, le judoka n’a que quelques techniques sur lesquels il est parfaitement affûté (je mets de côté l’aspect physique). Il n’a pas besoin de toutes les connaître et encore moins de toutes les maîtriser pour devenir champion olympique. Il doit sortir son spécial au bon moment et mettre le pion.
C’est pareil en parapente. C’est un sport, de compète. L’important, au final c’est être devant le plus de monde possible, comme le dit Nico. Peu importe que tu sois attaquant ou suiveur. Le problème à régler n’est que celui de ton ego. Tout le monde se fantasme attaquant parce que c’est perçu par l’inconscient collectif comme l’objectif à atteindre.
Tiens voilà ce que disait Julien sur le forum de Yann Martail:
"Un jeune “pur attaquant” excité de l’accélérateur est devant un monstre de la “suivie pure / dépassement sur axe au goal -sprinteur” et ils ont une balise évidente (proche) à claquer en plaine avant de revenir sur la crête pour aller goaller au fort de Dourmillouse. Pour gagner le monstre de l’attaque doit rester le plus possible devant en schéma fort afin d’éviter le dépassement en fin de manche; il va avoir à analyser selon des principes proches de la CFD : Calculer un point d’aboutissement, prendre en compte les lignes de forces éventuelles à l’arrivée de ce point, déterminer l’altitude minimale de départ (souvent justement quand il va atteindre cette altitude -“il va se dire là c’est bon”-); si l’envie lui en prend, il peut même se servir d’outils comme la règle des trois tiers, et puis surtout s’il veut être efficace, il déterminera un régime de vol approprié… Bref tu auras compris il utilise un type d’analyse propre à l’évaluation d’une situation aérologique et à la création d’une réponse adaptée. Son but est de creuser l’écart en schéma fort, il va utiliser des contenus d’entrainement comme le départ dans le dos en thermique et tout le toutim.
Le suiveur analyse également les conditions du maintien de son schéma fort. Il analyse donc le necessaire pour rester à 10 mètres du copain au moment du plané final. Lorsqu’il prend conscience du caractère évident de la situation, je te garantie qu’il se fout pas mal des points d’aboutissement en fonction de la brise et de l’ensoleillement et des facteurs de déclenchement… Ce travail appartient à l’attaquant, l’analyse du suiveur pur porte sur des objets différents comme par exemple l’altitude expéctée de départ pour ne se faire surprendre par un départ furtif dans son dos.
Une autre situation aide à saisir encore mieux… Compétition, puis la plus dure transition du monde arrive et s’en suit un tanquage intégral. Un pilote renommé pour se sortir de trous phénoménaux dans les situations de “ca tanque devant” (un vice champion du monde Francais par exmple) et un suiveur pur phénoménal techniquement se retrouvent à altitude équivalente seuls au fond du trou.
Je peux te dire qu’il y en a un qui a tout interet à analyser (consciemment ou pas) la meilleure probabilité de déclenchement thermique -et qui fait ca, je ne sais pas comment, mais on dira qu’il fait ca bien- et un autre qui a tout interêt à simplement analyser que la situation aérologique est tellement lamentable qu’au final la meilleure chose à faire et de se taper gravement de toute analyse météo profonde pourvu que sa cible trouve le merdier !! (Cela dépasse trois fois mes compétences, ma seule chance c’est lui !!).
Il est malheureusement des situations où si les suiveurs purs commencent à analyser la face est en fonction de la déclinité du terrain par rapport à la brise et au soleil et au facteur de déclenchement induit à 14h34 ils tanquent lamentablement alors qu’une simple analyse en terme de schéma (mille fois plus importante que l’analyse des conditions pour tel pilote à cet instant T) leur aurait permis d’envisager une suivie sur pilote plus compétent potentiellement salvatrice. Toujours cette hisoire de rester en schéma fort et de faire ce que l’on sait faire et non pas ce que l’on voudrait ou croit savoir faire… Tu le verras par la suite, le premier travail d’analyse d’un suiveur pur est de relever les informations pertinentes lui permettant de selectionner la cible la plus compétente dans une situation donnée. (Rapelles toi quand c’était certain à Dormillouse, le plus compétent est l’attaquant pur, quand c’est la merde lors de la plus dure transition du monde, le plus compétent est notre vice champion du monde)."
Pas mal non ?
D’ailleurs la manche X ou Y dont tu parles que seul Caron boucle, tu sais que c’est un de ses schémas forts ?
J’adore quand on sort l’artillerie lourde ! Castratrices ces manches ? Non je te rassure, le compétiteur est bien trop narcissique pour ça ! :mrgreen:
ben c’est 2 affirmations presque un peu peremptoires ca,non ? :?
ce ne serait pas juste ton avis que tu voudrais voir etre erigé comme un dogme indepassable et dont on n’a pas a discuter ? genre [circulez y a rien a voir les gloglo qui y connaissent rien] karma- Marrant quand meme comment il y a certains sujets qui semblent un peu la propriété d’une elite… :bang:
:shock: euh … desolé si le mot t’as apparement choqué (enfin y avait talent quand même :oops: ), bon chacun pourra se faire son avis mais je suis pas sur d’etre celui qui sort le plus gros gun pour le coup ROTFL
Oui mais la quintessence du vol, que la compet est sensé promouvoir / développer / sanctionner, ne serait-ce pas plus que cela ?
Ou dit plus prosaïquement et pour apporter un peu d’eau au moulin de Fabrice : est-ce qu’avec des machines nettement plus rapides utilisées à leur potentiel max par bien plus de pilotes et
Heuf… c’est effectivement une approche différente de la compétition et de ce qu’on peut en attendre. Pour moi, ta définition se rapproche plus de la définition de la CFD. La quintessence du vol c’est la CFD, être capable d’être le jour J au bon endroit et d’exploiter les conditions du jour à son optimum pour avaler un maximum de km. Il me semble que la compétiton n’est pas là pour optimiser les journées mais plus simplement pour permettre à des pilotes de se mesurer sur un parcours donné en “relative” sécurité.
Quant à l’urgence de revoir le format des manches pour permettre aux pilotes de s’exprimer pleinement, bah, ce n’est pas vraiment la priorité ! Actuellement de nombreuses réflexions sont menées sur l’évolution des manches non pas pour permettre aux pilotes de se libérer de manches stéréotypées et castratrices mais tout simplement pour améliorer leur sécurité !
L’arcenal réglementaire des directeurs d’épeuves permet déjà une grande variété de manches mais c’est vrai qu’on use assez peu des possibilités que nous offre le règlement.
Mais ce qu’il faut savoir, c’est que ce sont avant tout les pilotes qui plébicitent toujours le même type de manche : course au but de 70/80km car c’est le format qui rend la course le plus équitable possible pour l’ensemble des pilotes. c’est une préoccupation majeur des pilotes de faire des manches où chaque pilote à ses chances. Du côté des organisateurs, ça les arrange également car ce sont les manches les plus faciles à gérer sur le plan de la sécurité.
Aujourd’hui on a la chance d’avoir des types de compétition très variées, l’acro, les marches ou vol, la CFD, les compéts type Xalps, permettant à chaque pilote d’exprimer des qualités différentes. La “compétition traditionnelle” n’est qu’un type de pratique de la compétition en parapente parmis d’autres et certainement pas celle qui demande d’être le plus complet possible.
!!! Actuellement, Ozone se focalise en priorité sur la finalisation de la Z4, puis la Delta 2. La M5 ne sera développée qu’après ces deux projets prioritaires. Autant dire qu’on ne la verra pas dans le ciel avant quelques mois.
Petite réponse à Azol sur le “dogmatisme indépassable”:
J’aime bien la condescendance (je crois que c’est à la mode sur les forums) ! Mais il y a plus subtil quand même.
Tu sais, je ne faisais qu’un peu d’humour avec cette dernière phrase. Etudiant en lettres, je crois que le mot “talent” ne m’a pas choqué, non. Ça va encore, j’ai vu pire, je te rassure !
Non, c’était plus le signifiant “castrateur” qui a donc fait apparaître devant mes yeux ébahis le signifié qui lui est inhérent, c’est à dire le concept de “castration” (l’image mentale si tu veux), tout cela à cause de ces manches de parapentistes idiots qui n’ont que ça à foutre de voler à la queue leuleu. Cela te va comme explication du pourquoi de l’artillerie lourde ? Et pour celle de l’ironie ?
Concernant le fait que tu soulignes ma demande d’en savoir plus sur ton expérience de la compétition (et même juste en tant qu’observateur ou bénévole, ou non compétiteur), je dirais que c’était d’un côté sincère, et d’un autre côté piquant. Parce que finalement qu’est-ce que tu fais dans ton post ? Tu arrives, tu dis “oh hé, il n’y a que moi que ça choque” et puis… et puis rien.Tu vois tu expliquerais pourquoi ça te choque cette comparaison au cyclisme, on pourrait en débattre. Mais soit…
Après tu donnes une phrase coupée par une citation, du coup c’est confus. Je n’ai toujours pas réussi à décrypter après plusieurs expertises.
Ensuite, tu nous poses une question rhétorique, à laquelle tu voudrais que la réponse soit “oui”, puisqu’elle est tournée de façon à inspirer cela chez le récepteur. Tu aurais pu nous proposer des manières pour revaloriser ces “manches castratrices” mais non… Une fois de plus, cela n’appelle pas le débat de la meilleure des façons.
Ah et dernière chose. “Les 2 mieux classés”. Oh, cela a déjà un petit quelque chose qui commence à préfigurer la condescendance parce que l’adjectif numéral ne nous permet pas de nous identifier (Nico et moi) en tant que personnes à part entière (si si, je t’assure. C’est fou ce que le langage peu nous trahir)…
Elitiste ? Tiens c’est intéressant. En fait non, en tout cas je ne pense pas. Je crois (mais bon ce n’est qu’une croyance, après tout) que quand on veut participer à un débat sur un thème donné et précis, on se doit de se renseigner un minimum. Tout du moins, on ne débarque pas avec un ton qui peut paraître un peu suspect, dans la forme. Après on va me sortir la sempiternelle réponse: nous sommes en démocratie. Certes ! Mais il reste que la liberté de dire des conneries, reste la liberté de passer pour un… Chacun ses envies.