Méfiance, quand tu commences à te pour prendre pour un champion du monde !

Petite question à la con, faire un décrochage puis reconstruire lorsque on est plus bas voir faire secours, entre la base de CB et le sol il y a pas mal de jus :sors:

un décro, c’est (semble-t-il) entre -6m/s et -8m/s et difficile à tenir physiquement => inefficace
et un secours c’est -5m/s => encore pire.

De mon point de vue, la seule bonne méthode de fuite est d’être au bar quand les cumulus deviennent trop gros. :wink:

Lutter en 360 pour descendre en restant en plein dans la zone ascendante est totalement inefficace. Fuire horizontalement avec un engin aussi lent et fragile que le notre n’est pas beaucoup mieux.

Anticipation, lecture aérologique, marges de sécurité sont les seules clefs vraiment efficaces pour échapper à un phénomène qui dépasse largement les capacités de nos voiles.

Pas mieux !

Et pour rappel des règles de l’air, au-delà du plus haut point entre 900m/mer et 300m/sol, l’espacement vertical aux nuages est de 300m.

:pouce:
C’est bien la seule vraie bonne réponse adaptée à ce faux débat !

Mouai, mais c’est un peu la réponse facile passe partout. De tous mes collègues qui ont quelques bornes à leur actif, il n’y en a pas un qui n’a pas eu un jour à en découdre avec un cum ou une rue un peu trop gourmande. J’ai pas dit cunimb, j’ai bien dit cum. Et si on devait conclure qu’a chaque fois qu’un gus c’est fait depassé par les conditions aerologiques, ou c’est fait depassé tout court, il aurait du être au bar, on serait une communauté d’alcolos.
La seule vraie leçon à retenir de cette vidéo, et celle ci fera l’unanimité : sortez couvert!

Pour ceux qui s’y sont pris trop tard pour fuir, quel était l’outil de découture le plus éfficace ? oreilles ou 360 ou autre ?

Sinon y’a la solution de la sellette largable et du parachute de saut dans le dos :mrgreen:

Ceux qui s’ y sont pris trop tard et qui se sont retrouvés pris au piège sont plus rares mais ils sont unanimes : ils racontent tous cette expérience comme une des plus traumatisante de leurs péripéties parapentesques et ils se considèrent tous comme des miraculés. En gros ils ont subi et comme l’a dit patrick quand c’est trop tard c’est cuit, il n’y a plus rien d’efficace.
Mais on stigmatise un peu trop le gros machin qui tire sa proie dans l’enfer des 6 ou 7000 m. Dans les vols de tous les jours on peut être amené à une situation où l’on va chercher à descendre plutôt qu’à monter sans que sa vie ne soit particulièrement mise en danger. Le simple fait de se faire tirer à +7 ou +8 par une base bien lisse et un peu sombre sera suffisamment stressant pour la majorité des pilotes et être confronté à cette notion de descente ou de fuite urgente ne me paraît pas être un acte si isolé. Il est évident que la meilleure chose face aux nuages (comme dans bien d’autres domaines) est la prévention, mais la manière d’aborder ou de cheminer proche des grosses masses nuageuses s’apprend et il y a du boulot. Evaluer la dangerosité d’un nuage est déjà très compliqué. A moins d’être pété de trouille, on tatillonne et on fini toujours par pousser le bouchon un peu trop loin…la sanction ne se fait pas attendre mais heureusement notre activité pardonne beaucoup.

Face aux gros nuages, la communauté focalise sur l’aspiration qui devient l’objet de toutes les phobies et fantasmes. On oublie souvent que ces monstres peuvent engendrer des phénomène très dangereux jusqu’au sol et que ces phénomènes là sont sûrement bien plus responsables d’accidents que de mecs morts congelés asphyxiés aux limites de la stratosphère.
Gaffe aux rafales au sol et à ne pas prendre le mat du parasol de la terrasse du bar où tu es venu te mettre à l’abris dans l’oeil.

Je pense que c’est ce qui attend un jour ou l’autre tous les pilotes qui sous-estiment les cums, sans pour autant voler avec des cunimbs.
Et c’est là qu’un -10m/s maintenu pendant une dizaine de minutes est interressant, ça me semble à la porté de pas mal de pilote anti-360 et anti-G

C’est pour ça que comme tu le dis le placement est très important.

Quand on est sous un nuage bien en activité, il est impossible de voir s’il est dangereux ou pas, puisqu’on ne voit pas au dessus et donc qu’on ne voit pas son développement. OK on peut observer les autres cums autour pour voir s’ils surdéveloppent ou pas, mais si ce n’est pas le cas, cela ne garantie en rien que celui sous lequel on se trouve ne soit pas celui qui en a une plus grosse que les autres et que celui là précisément soit en train de surdévelopper.

Mais à la limite on s’en tape car, comme le dit plumocum, même un simple cum qui ne surdéveloppe pas peut tirer fort et là si tu es au centre, tu es dedans, la clé c’est rester en périphérie et gérer l’ascendance… S’il tire à +0,5 ou +1 et que ça n’évolue pas trop au fur et a mesure de la montée, il sera possible d’aller “au nuage”, même si quand on est trop haut on devrait rester à 300m en dessous (dans la pratique je suis pas certain que ce soit bcp respecté ces 300m, et en même temps c’est souvent très difficile à évaluer comme distance vu de notre toute petite bâche sous ce si gros nuage). Si par contre on sent que ça tire fort c’est là qu’il faut être vigilent et a moins d’être très expérimenté (ce qui ne garantie pas de faire une mauvaise évaluation), c’est là que le placement devient important.

Pour ma part, plus je monte, plus je m’éloigne du centre en essayant de me placer sur un coté (c.a.d ni au vent, ni sous le vent), pour avoir la possibilité de me barrer dès que je juge que ça monte trop. En cas de doute il m’est même arrivé de sortir volontairement de la zone ascendante, juste pour voir si j’arrivais à le faire et si ça cisaillait pas trop fort en sortie.

[quote]Face aux gros nuages, la communauté focalise sur l’aspiration qui devient l’objet de toutes les phobies et fantasmes. On oublie souvent que ces monstres peuvent engendrer des phénomène très dangereux jusqu’au sol et que ces phénomènes là sont sûrement bien plus responsables d’accidents que de mecs morts congelés asphyxiés aux limites de la stratosphère.
Gaffe aux rafales au sol et à ne pas prendre le mat du parasol de la terrasse du bar où tu es venu te mettre à l’abris dans l’oeil.
[/quote]
C’est d’ailleurs quand dès fois on a poussé le bouchon un peu trop loin, qu’on a posé au dernier moment, qu’on réalise ce danger… Par ce que pendant qu’on est en train de plier ou de rentrer en voiture, ou planqué dans un abris bus au milieu de la pampa, qu’on se dit que 30/15/10/5 mins plus tôt on était encore en vol et que si on avait eu 30/15/10/5 mins de retard avec nos 20/22/24/26/28/40m2 au dessus de la tête on se serait bien fait défoncer…

C’est possible. Je ne me prononcerais pas sur les priorités que chacun donne à ses choix. De mon expérience personnelle je tire la conclusion qu’il est préférable de fuir oreilles/accélo vers le bord le plus proche du nuage. De par mes expériences vécues je n’ai plus été confronté à cette situation depuis très longtemps, je tiens mes distances et certaines traces montrent des boucles bizarres qui ne peuvent se comprendre que si l’on prend en compte les contournements de zones douteuses. Une chose est sûre, physiquement je ne tiens plus 10 minutes de vol centrifugé. 10 mn c’est l’éternité non?

Vidéo ancienne déjà vue mais toujours instructive. ( la marque a même prix les réparations a ses frais )
au brésil si je ne me trompes pas

ca lui a fait un peu de pub.

oreilles accélérées a fond droit devant pour s’echaper

Pour ceux qui s’entrainent jamais, j’en doute pas.

parce que ça s’est avéré instable et donc impossible à maintenir longtemps, que ça ne descend pas aussi vite que ça et que tu restes dans l’axe de l’ascendance… et j’en passe

je m’étais promis de ne pas écrire dans ce marronnier, mais maintenant que j’ai succombé : l’anti-G peut être bien pratique.

Entrainer ou non, de ce que certains avaient publié sur ce forum, on avait appris qu’on pouvait tous tomber dans les pommes en étant moyennement centrifugé. Donc répéter cette manœuvre va amener, statistiquement, son lot d’accidents. Est-ce un bénéfice au final?

La fuite horizontale a bien des avantages, simple et pouvant être mis en œuvre par tout le monde sans entrainement, même malade. Pour moi, c’est tout vu, j’ai testé les 2 sous des congestus lors de vols printaniers alors que je les évite autant que possible et passe en bordure au minimum et m’engage bien plus bas que la base pour voir ce qu’il en est et où aller.

L’important, c’est de connaitre la météo du jour, les risques ou non d’orages, la présence ou non d’une inversion bloquant les CB.
Et, le jour où il y a des risques de CB noyés dans la masse, on ne vole que si le ciel est dégagé, donc du bleu bien présent.
Si un front de CB est annoncé, on pose dès que cela semble un peu louche.
Et on augmente les marges, + les montagnes sont hautes, + c’est aride, car cela signifie que l’évolution pourra se faire très très rapidement, un CB se transformant en CB, cela peut se faire en 10mn.

C’est même immédiat dans ce cas là! :wink:

Merci Fabrice.
C’est une bêtise de croire que l’entraînement rend plus résistant. Il existe bien des méthodes pour essayer de se prémunir mais certainement pas celle qui consiste à s’ envoyer des 3.6 à répétition.
En cherchant un peu sur le web on trouve très vite des sites dédiés à ce problème en aéronautique.
http://tpe-sur-les-g.e-monsite.com/pages/iii-les-moyens-naturels-ou-artificiels-de-se-proteger/#
Il y a bien des méthodes mais pas du tout celles qu’on imagine et ils passent par la centrifugeuse essentiellement pour s’entraîner à faire certains gestes qui aident. Le corp quand à lui ne s’habitue pas.

[quote]Un entraînement en centrifugeuse peut augmenter la résistance de l’individu de 4G. L’exercice régulier en centrifugeuse est très important, en effet il permet différentes choses. Tout d’abord la pratique en centrifugeuse permet de placer les pilotes dans des conditions réelles, et de « les habituer » à la prise de G. En effet, cet exercice permet de favoriser un automatisme pour le pilote afin qu’il acquiert des réflexes sur le plan musculaire et respiratoire. Cependant, on ne s’habitue pas aux G, même avec de l’expérience, seules les manœuvres anti-g peuvent augmenter cette résistance.
[/quote]
Nous ne sommes pas tous égaux face à la résistance aux g, et pire, notre résistance d’un jour peut se révéler différente le lendemain. La première fois que je me suis collé un voile, j’étais sur-entraîné.

Certe c’est un marronnier, mais visiblement on a pas fini la récolte. :slight_smile:

Salut

pas très prudent ce pilote mais bon …

de ce topic je retiendrais le post de patrick , qui comme de nombreuses fois apporte une réponse simple mais juste .

[quote]Anticipation, lecture aérologique, marges de sécurité sont les seules clefs vraiment efficaces pour échapper à un phénomène qui dépasse largement les capacités de nos voiles.
[/quote]
A + et vivement le printemps

Comme chacun l’avait compris, je voulais bien parle d’un cunilingus se transformant en CB :stuck_out_tongue: