Mes premiers vols en autonomie

Dire que c’était mieux avant, demande une part d’optimisme que je n’ai pas !

Toujours pas plus envie d’aller y voler !

ça, ça me laisse toujours perplexe… à part si c’est pour amener des clients sympas à des potes biplaceurs !

Non FBI je pensais surtout à tous les scolaires et adolescents qui regardaient les pilotes décoller et atterrir en les applaudissant, à ceux qui me faisaient des grands gestes de la main quand je les survolais en criant ou quand je les saluais de quelques menus petits wings, aux personnes qui discutaient dans les navettes en posant les (mêmes) questions sur les distances, altitudes, poids du sac etc…
Il y a cette part de magie qu’il ne faut pas oublier et qui nous est si familière mais qui demeure un peu mystérieuse pour les non initiés. Et cette belle image on pouvait l’observer de la terrasse du resto tout en écoutant les commentaires élogieux de ceux qui faisaient des jolies arabesques dans le ciel.
C’est là que je mesure la chance que j’ai de pratiquer cette activité et si quelque part les gens s’émerveillent plutôt que dire “c’est dangereux” alors :trinq: et :soleil: et si en plus ça donne plus tard l’envie à ces jeunes d’essayer lors d’un stage, alors c’est autant d’âmes sauvées du foot :sors:

FBI a raison.

C’est plein de bagnols, de goudron, et de touriste qui bouffent des chips en gueulant à chaque déco des biplaces…Pis en plus c’est plat comme la main, et presque moche comme paysage.

D’ailleur, les locaux sont tous déprimés et avec des poumons remplis de polution :slight_smile:

SURTOUT N’Y VENEZ PAS ! vous seriez bien trop décus :stuck_out_tongue:

Heureusement que tous les parapentistes n’ont pas envie de venir…

D’ailleurs, n’allez pas non plus dans les Pyrénées, il pleut tout le temps.
Et puis tant qu’à faire ne venez pas non plus dans les Alpes du Nord, y’a trop de monde, y’ des bouchons partout autour de Chambéry Grenoble ou Annecy et puis en fait ça vole pas si bien que ça, en réalité…

Bref, il reste … la Normandie, ou les Alpes du Sud, c’est bien les Alpes du Sud ! :mrgreen:

Bon on peut pas dire que ce soit du flood là quand même, non ? Matthieu tu pardonnes que j’écrive des bêtises sur ton blog fil :canape: :forum:

Tu peux écrire toutes les bêtises que tu veux !! :wink: elle ne sera pas la première ni la dernière :wink:

Quels mois d’avril et de mai ! Cross de 81 kms dans les Alpes du nord, cross de 40 kms en Normandie et là…je franchis la barre symbolique des 100 kms… en plaine : 107 plus exactement :slight_smile: alors que je n’y attendais pas du tout, enfin, je n’avais pas l’intention de faire quelque distance que ce soit aujourd’hui. C’est arrivé… comme ça. Sans pression, sans objectif numérique.

http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2016/vol/20215023

Tant que c’est encore frais, il faut que je vous le raconte ce vol. Avant que j’oublie. Tranche de vie et… de lecture :wink: (copie Facebook)

Ce dimanche matin, je me réveille vers 10h30 ayant mal dormi (disons réveillé vers 6h…). La balise annonce du 6/10 km/h plein est. Optivolienne Orange me confirme que c’est bon. Elle et ses potes du Havre avec qui j’ai bu une bière samedi soir ont passé la nuit au déco. Je ne me presse pas sachant qu’à Bar sur Aube, les thermiques solides sont comme moi assez tardifs mdr. Aucun empressement, Quand je prends la route de Bar sur Aube, il est déjà midi 30… Bref… ce n’est pas l’horaire de compétition… Sur la route de Spoy, je vois une voile blanche filer et en arrivant au déco, je vois un paquet de voiles enrouler sous un nuage. Je reconnais la Cure de Optivolienne Orange, l’IP7 jaune de Julien et puis d’autres voiles qui enroulent. Les Havrais sont affamés. Moi aussi, du coup, j’en profite pour manger du jambon sec et du pain. Pas de sucré, pas de barre de céréale…Les pots locaux se préparent, Jean-Michel, Stéphane, Patrice, tous les bons crosseurs de plaine. Je continue à lambiner… et parle à Claudia Triché de mes découvertes techniques des 3 jours passés au Puy de Dôme. Bon il faudrait peut-être que je me prépare. Tout le monde que je connais est en l’air et c’est fichu pour essayer de les suivre, eux qui savent si bien voler en plaine. J’en suis encore quitte pour aller faire le touriste et poser dans 15 kms ou 20 kms, mon record de plaine. Je suis tellement persuadé que partir seul, je vais poser tôt que je ne mets pas la Gopro sur le casque (j’ai déjà des dizaines de vidéos de Bar et ses environs !!) et je ne me mets pas XCTrack en marche (logiciel de cross pour objets volants lol). Je décolle aidé par Sophie qui tient la voile avec l’enthousiasme d’un touriste du dimanche qui va prendre du plaisir. Et puis c’est tout. L’Artik 3 bleue de Hughes qui zérotait avec moi va se poser et j’ai du mal à sortir des arbres ! Je ne vais même pas voir le déco d’en haut…Pendant ce temps j’entends les pilotes locaux annoncer 1500 m de plaf… je plonge vers l’atterro. Et suis prêt dans ma tête à aller poser, chouette il y a plein de voitures en bas, je n’aurais pas à attendre :wink: Et là le premier petit miracle de Dame Nature, je sens un timide bruit sortir du vario, mais il persiste. Je commence à enrouler.

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Une M6 au-dessus de moi, celle de Chantal ou de Jean-Yves, je ne sais pas, tourne aussi dans le même thermique et on remonte… Au-dessus des arbres, du déco. La deuxième M6 du couple se joint à nous et je me dis, “tiens à 3 on va s’aider, finalement je ne serai pas seul pour trouver les ascendances.” On cherche au-dessus du déco, on tourne et on retourne. On est tous les 3 (plus une 4° voile que je ne connais pas) en mode “recherche” mais plus en mode “survie”, c’est déjà ça. Je regarde le GPS et la manche en bas, faut aller vers le sud du déco, ça doit partir de là. A cet instant, je sens un thermique plus consistant et là ça commence à grimper, les deux M6 qui sont allées chercher plus avant sont plus bas et me rejoignent dans le thermique mais ne remontent pas. Je continue patiemment à enrouler le thermique jusqu’à son épuisement en tenant compte de sa dérive. Mais le vent est faible et je suis toujours au-dessus du large déco côté sud. Je vois des nuages, je file dessous. Dans ma tête, je me dis “va jusqu’au bout, ne regrette rien”. Au fur et à mesure que le temps passe, l’altitude grimpe, je franchis les 1500 annoncés mais ça monte encore. Merci les nuages, je reste sous eux; je suis définitivement seul dans l’espace. les deux M6 sont de l’autre côté plus bas et la 4° voile est revenue dans le bocal. Jean-Michel m’avait conseillé il y a quelques semaines de choisir le bon thermique. Là c’est le thermique qui m’a choisi !! :wink: Je suis aux alentours de 1800 et j’ai un peu dérivé vers le sud-ouest. Là que faire ? Combien de fois, je me suis trouvé le coeur palpitant avec autant de gaz sous les pieds et aller dans quelle direction ? Dans les Alpes, c’est facile, il y a des sommets, des crêtes, des massifs, des vallées. Là rien, que du grand vide ! Mais le coeur ne bat pas la chamade, j’ai pris soin de bien respirer pendant la montée en altitude. Je distingue mes amis les nuages et une rue de nuages. Hop, direction là-bas. Et me voici parti à l’aventure. Bien boire à petites gorgées, bien centrer les thermiques qui se présentent, regarder d’où peut venir le thermique, aller au vent et côté soleil des nuages, chercher, fureter. J’ai pensé au conseil de Nicolas Rovira : il n’y a rien de magique, il y a des sources de déclenchement, à moi de les chercher. En fait, j’ai cherché à faire le lien entre les nuages, ce qu’il y avait au sol (contraste de couleurs claires et foncées, villages, forêts et champs…) et ce que ça donnait en haut. Et c’est le haut qui m’a le plus aidé en regardant les bords du nuages. Soit je fonçais sous une base grise, soit je me mettais en bord de nuage là où c’est diaphane et je faisais quelques 360 et ça a marché ! La dérive n’était pas important (1à-15 km/h à 1800 m tout au plus et des fois je sortais du thermique, donc je revenais au point de départ. Difficile de déterminer le sens du vent car il changeait de direction entre 1200 et 1800 et plusieurs fois; alors ma stratégie a été de rester le plus longtemps possible en l’air, de prendre tout ce qui était consistant après un tour et de suivre les rues de nuages quand elles existaient. Des fois, il n’y avait plus rien, alors, je partais vent dans le dos à 50 km/h pour chercher des nuages, des barbules en formation.

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J’ai entendu des pilotes locaux raconter leur vie à la radio (pour la récup…) et poser, un à Vendoeuvre, un au lac de Lusigny, un vers Troyes, un vers Bar sur Seine, bref partout sauf là où j’allais. J’allais où d’ailleurs ? je savais qu’il fallait éviter le lac car apparemment cela ne donnait pas et je ne voulais pas le traverser en tombant dedans faute de thermique. Mais je ne savais fichtrement rien de où j’allais aller ! Je me suis rappelé du conseil de l’immense crosseur, Martin Morlet recordman de France avec 411 kms “si tu veux aller loin oublie la récup, les routes, les villes, suis les nuages, les thermiques et le vent”. C’est ce que j’ai décidé de faire, tant pis si ce sera à perpét les oies. J’étais là pour aller le plus loin possible désormais et à chaque dizaine de kms, je battais mon record : 20, 30, 40 kms; en vue de Troyes, oups, je vais éviter, même si attrayant de prendre des photos. Je fonçais droit sur la centrale de Nogent sur Seine dont je voyais les cheminées mais là me suis dit “si tu veux valider le vol, évite même si tu es loin, car tu ne sais pas à quelle distance c’est interdit” donc pas de Savières pour aller faire coucou à Nicolas, un pote du club. Petit quart de tour gauche, ça tombe bien une belle rue de nuages sous laquelle je fonce. A partir de cet instant, tout fut plus facile, je ne sais pas pourquoi, c’est devenu plus analytique et moins "je gamberge sur où comment. Et là j’ai compris que sans relief, je pouvais me fier à des nuages comme si c’était du relief, celui que j’aime tant. Donc tout ce que j’avais appris la semaine précédente au Puy de Dôme, ce que j’avais lu et entendu se mettait petit à petit en place. Je faisais le conservateur, le fonctionnaire et pas le risque tout. Les kms et les heures défilaient, je ne savais plus vraiment où j’étais. Mais j’allais quelque part… Je voyais la centrale de Nogent sur Seine s’éloigner dans mon dos. J’ai eu deux beaux froissements d’aile rétablis plus ou moins seuls, dont le début d’une frontale me semble-t-il. mais cela ne m’a pas plus ému que ça. La sortie d’un thermique sans doute ou un cisaillement, bref, fallait pas que je m’endorme même si tout s’automatisait.

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Boire, respirer, ne pas se la couler douce mais resté prêt à agir…Même enrouler à droite pour varier (et en fait l’aile tirait vers la droite…). J’ai eu des moments de “restitution” où ça montait sur de larges zones, le pied ! Avec l’heure qui avançait je sentais les thermiques plus faibles, mais j’aime bien me battre dans du 0.2 ou 0.3, optimiser le tout et c’est à partir de 90 kms, que je me suis dit "oui maintenant je peux y penser aux fameux 100 kms de Jean Paul, un pote du club); avant je m’engueulais “arrête de penser à ça ce n’est pas un but, pense à ce que tu dois faire pour rester en l’air et haut, tu auras le temps de compter…”

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Les nuages se sont disloqués et la lente descente a commencé. Mode survie pour tourner dans du tout petit, retarder l’échéance. A fur et à mesure que l’altitude baissait, je regardais le GPS et mon coeur a souri quand j’ai vu 100,1 kms. Il me restait 600 m de gaz donc tout faire pour allonger le vol. Si j’avais eu la M6 cela aurait été plus facile mais bon, j’aurais peut-être vraqué avant…non j’étais serein mis à part ces deux fois où j’ai entendu du bruit et j’étais content d’être avec l’Artik 4. Quand j’ai senti que j’allais poser, j’ai choisi la grande route la plus proche, le champ non cultivé le plus proche de la route pour avoir le moins à marcher.
Voilà l’histoire d’un piou-piou du cross de plaine qui à force de travail et de persévérance a compris quelques trucs pour finalement faire sauter des verrous mentaux et psychologiques (le gaz sous les pieds), des verrous techniques (enrouler avec vent de cul quand dans les Alpes on n’a pas autant de vitesse sauf en transition. J’aurais fait 50 kms, j’aurais été aussi content je pense pour les progrès accomplis seul.

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Mais comme j’avais dit aux recordmen Nicolas et Alexandre il y a deux semaines “fini de jouer mdr” 107 kms et 5h15 à jamais gravés mais le résultat de 3 ans et demis de vol et de passion. Montagne, plaine, bord de me, j’ai été gâté ces mois d’avril et mai. Que représentent 100 kms ? une étape. J’ai validé certaines choses, à moi e continuer à progresser, car tout commence, tout recommence, tout continue. J’espère avoir le même plaisir à ploufer si je fais une erreur qu’à faire des kms. Le plus dur ? rentrer chez soi…retrouver sa voiture (merci encore Steph Soph Monti). 3h35… mais ce n’est que le début ! il n’y a plus de limites au plaisir :wink: merci mon Ange gardien et Mère Nature ! :wink:

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Bravo Matthieu. Content pour toi.

Le petit canard commence à avoir de grandes plumes !

Bravo pour le vol et surtout pour le plaisir partagé.

Merci les amis. Le “vilain” petit canard met du temps à comprendre des trucs mais j’avance petit à petit dans la compréhension de ce qui m’entoure et dans le positionnement de la masse d’air et la sécurité etc…sans oublier le “vole, vole, vole”. Et le plaisir. Quoique hier, je voulais être plus dans l’analyse que dans l’émotion. Faire le job et pas me laisser gagner par l’euphorie de faire le plafond, enfin voir le lac de Lusigny que nombre de pites avaient déjà fait etc … je suis le plus heureux des parapentistes ce matin car j’avais une tactique et m’y suis tenu alors que d’habitude je pars à l’aveuglette au petit bonheur la chance (en plaine ça ne pardonne pas. Pas de relief pour se refaire). C’est une immense satisfaction d’avoir construit quelque chose grâce aux exercices réalisés au Puy de Dôme ! La distance mythique (pour moi) de 100 kms à été franchie. C’est un gros bonus mais quand il n’y a plus de thermique il n’y a plus. D’après ce que j’ai entendu ce matin, les deux seuls qui ont fait mieux que moi sont deux IP7 (124 et 170 kms) et partis 20 à 40 minutes plus tôt.
@ Patrick au plaisir de te revoir cet été à Samoens et merci pour les encouragements ! !

:bravo: :trinq: :soleil:

:bravo: Bravo pour ton vol et le récit enthousiasement. :trinq:

bravo matthieu, joli vol plaisir de 100km!

Merci ! Oui les conditions étaient suffisamment douces pour un piou-piou comme moi. Et l’enthousiasme et passion toujours au rendez-vous :wink: même s’il y a des hauts et des bas !

Ah ouais 5h15 de vol ! En effet tu as du tout enrouler ! Ca me rappelle mon 3e vol de plaine 103 km en 4h30,a tout enrouler aussi… Dans du bleu !

Faut vraiment savoir adapter son rythme…

Un autre de mes vols en 1h j avais fait 40km… Puis voile de haute altitude et 2h20 pour refaire 48km…

5h de vol en plaine , avec en plus des points bas ce n’est jamais un vol anodin que ce soit techniquement ou mentalement, félicitation.

Oui Archaleon, j’ai enroulé tout ce qui se présentait de conséquent. Car je n’avais aucune intention de faire de la performance au départ du vol. Je serai ou j’essaierai d’être plus efficace la prochaine fois mais comme c’était le premier grand cross de plaine…j’ai voulu assurer. A 40 kms j’étais déjà super heureux de voir Troyes (où j’habite) d’en haut ! Puis à partir d’une certaine heure je voyais les cums disparaître. J’aurais pu faire un peu plus de distance en allant effectivement plus vite. Piou-piou du cross (de plaine) : savoir trouver l’équilibre entre vitesse, altitude et force des thermiques.
Merci Brandi ! Je n’en reviens toujours pas… :wink:
Martin Morlet m’a aussi dit qu’en analysant ma trace, je faisais l’erreur de perdre le thermique et de revenir dedans quelques secondes après au lieu d’enrouler jusqu’au bout d’une seule traite. Problème de dérive lente et de changement de direction de vent selon les couches que je n’intègrais pas.

Je ne connais pas la plaine mais je dirais qu’il faut enrouler tout ce qui se présente pour faire un gros vol.
De même en montagne (outre les cretes à mouette) il faut bien finir les pleins afin d’arriver le plus haut possible en face (discours d’un mec qui vol entre 19 et 22 km/h de moyenne sur des parcours bouclés sans trop de crêtes à mouettes).
Encore bien joué.

En montagne, je trouve que c’est plus facile de deviner où il va y avoir des thermiques et puis la brise de pente bien orientée ou les falaises éclairées permettent aussi de rester à une certaine altitude en patientant donc pour faire de la distance on peut sauter quelques thermiques, cela dépendant où on se situe. Je me rappelle mon premier grand cross alpin, j’avais pris tout ce qui venait et j’étais resté très haut au-dessus des Aravis alors que pour faire de la distance on m’avait dit qu’il fallait aussi avancer (ah la performance…)
Par contre, en plaine, j’ai toujours eu du mal, car rien n’est matérialisé (encore plus si thermiques bleus) donc Blalbaire, oui, j’ai fait l’apothicaire avec mes comptes en me disant de tout prendre pour rester bien haut, car se seront peut-être 100 ou 300 m qui me manqueront si ça dégueule etc…
Merci Blabair, Je veux bien continuer à jouer comme ça :wink:

up!

Je suppose que tu as uppé pour avoir une réponse à ta réponse :wink:
Non non pas d’agression caractérisée ! Ce que je voulais dire (et je pense que j’ai un minimum de feeling) c’est qu’avec l’Artik4 je vais sentir une ascendance que je ne vais pas nécessairement enrouler. Mais avec la M6 oui. Je l’ai vu en suivant des potes (Artik 3) qui traversaient des bulles que la M6 enroulait bien pour me retrouver 10 m plus haut. Avec l’Artik 4 j’aurais certainement fait comme eux…
Dans le thermodynamique il y a des bulles qui te font monter.de là à dire que ce sont des thermiques non…des micros thermiques :wink: