Voler au dessus n’est peut être « pas interdit », mais voler dedans je pense que oui… Perso plutôt que d’aller me foutre dans la ouate, j’aurais cherché le trou d’air libre qu’il y avait à ta droite.
Mes premiers vols en autonomie
Nan mais si les pros l’ont fait et lui ont expliqué comment faire et lui ont dit le cap à tenir, c’est que c’est bon. Même si beaucoup de pilotes le font, ce n’était pas franchement utile d’en faire la promotion, encore on aurait vu un spectre de Brocken mais là…
Il me semblait que tout le monde le savait que c’était du VFR.
et oui et le smartphone ou simple gps basique n’est pas un outil certifié pour pouvoir faire de l’ifr !
même si il y a des petite variation d’un pays a l’autre ça reste des règles international!
pour rappel :
http://www.ulm31.fr/medias/images/tableau.vmc.jpg
si tu vois pas le sol, t’es en condition ifr !
[quote]et oui et le smartphone ou simple gps basique n’est pas un outil certifié pour pouvoir faire de l’ifr !
même si il y a des petite variation d’un pays a l’autre ça reste des règles internationales!
[/quote]
Des petites variations qui donnent parfois des “tolérances”. Les anglais par exemple ne sont pas toujours sûrs de leur coup: voler dans les nuages avec un “planeur” n’y est pas interdit… A condition de.
http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=46121
Il me semblait avoir lu dans un essai de voile sur Cross Country que ça ne les gênait pas de monter dans le nuage pour faire le plaf. Puisque ce n’était pas interdit. C’est risqué par contre, ça c’est sûr. BPS Wowo?!
(@) Vincent, 
Oui, interdit ou pas la réalité reste que c’est prendre des risques. D’ailleurs le commentaire de Cedric sous la video, qui est me semble t-il un guide-parapente local, ne laisse aucun doute à ce propos. Et celui de Chantal démontre une fois encore si besoin était que les pilote féminin ont une longueur d’avance sur nous autres mâles pour ce qui est de s’inscrire dans de Bonnes Pratiques Sécuritaires. Nota pour ceux qui ne connaissent pas Chantal même seulement de nom, elle est une vraie pilote confirmée à qui on ne peut pas supposer que c’est l’inexpérience qui lui aurait fait choisir de s’abstenir de passer droit dans la ouate. Bravo à elle pour son humilité et conscience des risques et valeur de la vie. 
Que les biplaceurs-Pro du coin s’y laissent aller, ne me semble en aucun cas valider que cela soit réellement autorisé. Il y a quelques années et cela avait été discuté sur le fofo, un biplaceur Français s’est vu lourdement condamné pour avoir fracassé son passager en ayant décollé avec une mer de nuages devant et sous le déco, ce qui s’était terminé par un retour au relief. Cela m’étonnerait que la Justice Espagnole se montre plus clémente dans les mêmes circonstances car c’est une mise en danger délibérée d’autrui. Ce n’est pas faire une erreur mais bien commettre une faute et en toute connaissance de cause. :bang:
Et pour un (les deux) pilote solo ce n’est pas différents si une collision devait se produire.
Bref, en bon pépé la morale que je suis, je ne vois rien de bon pour la sécurité à pratiquer ainsi. :canape:

En même temps parler de sécurité sur le fil de discussion de Matthieu … :mdr:
La pédagogie du contre exemple ? 
Salut Matthieu,ça me fait penser à cette blague sur nos chers “zélus”
Au restaurant, par mégarde un enfant met une pièce de monnaie dans sa bouche et l’avale.
La pièce reste coincée dans la gorge.
La mère se lève et essaye de lui faire cracher la pièce en lui tapant dans le dos, mais rien n’y fait.
L’enfant commence déjà à donner des signes d’asphyxie et la mère, désespérée, crie pour demander de l’aide.
Un monsieur se lève d’une table voisine et avec un calme étonnant, sans dire un mot, baisse le pantalon du gamin, saisit fermement ses petits testicules et les tire vers le bas.
Dans un hurlement terrifiant, l’enfant sous la douleur irrépressible recrache la pièce.
L’homme avec le même calme étonnant qu’il avait en arrivant, retourne à sa table sans dire un mot.
Revenue de sa peur et de son étonnement, la mère maintenant rassurée, se lève pour remercier cet homme qui a sauvé la vie de son fils.
Elle lui demande : -“vous êtes médecin ?”
-"Non Madame je suis un élu de la République en Marche.
A ce titre, mes collègues et moi pratiquons cette opération tous les jours :
attraper les contribuables par les couilles jusqu’à ce qu’ils crachent leurs derniers sous : c’est notre spécialité.
Pour une fois, je pense que Matthieu était tout à fait conscient des risques qu’il prenait et il semblait bien préparé et conseillé par des pros du coin ! C’est une expérience qu’il voulait faire sciemment.Le petit" hou hou" manifeste une certaine délivrance !
Peut ^etre avait il besoin" d’exorciser" son expérience involontaire avec les nuages ?
Mes premiers vols dans les nuages ou avec une visibilité restreinte, je les ai faits en école (Une quinzaine de vols maxi) c’était au Revard. Au déco le directeur de l’école était en radio avec un moniteur à l’atterro. Ils suivaient l’évolution de la mer de nuage (hauteur épaisseur) et dès les premières trouées,envoyaient les" fusibles" en toute sécurité.
Ca reste un souvenir magique et on avait l’impression de vivre quelque chose d’exceptionnel. Dès que j’ai l’occasion d’aller flirter avec les nuages ou cheminer en bordure en toute sécurité ,je le fais.C’est un peu la “cerise sur le thermique”.
Ecoute, j’ai longtemps pensé à ta phrase hier soir et suis allé à la pèche des informations sur le spectre de Brocken. Je ne l’avais jamais vu. Donc comme je n’aime pas les choses faîtes à moitié, j’y suis retourné aujourd’hui à Puerto de la Cruz mais la couche nuageuse se dissipait au fur et à mesure que le soleil montait au zénith. :fume:
J’ai bien essayé avec les derniers nuages sur les reliefs. Et c’est bien dépité que je suis allé rejoindre la plage quand soudain, je vois quelques bandes gazeuses résiduelles à la verticale de la côte.
Un peu de cisaillement et là, que vois-je ?
Oui Dominique B, parfaitement préparé techniquement et surtout mentalement par les biplaceurs. Je me suis dit “soyons raisonnablement fous”. On nous a demandé 5 minutes d’écart entre chaque voile et voilà 
Le petit “hou hou”, c’est la victoire 
Oui Dominique B, c’est un instant magique car le parapente est un sport de liberté et d’évasion. Le plaf nous limite, les nuages aussi. Le fait d’accéder au-dessus des nuages nous donne encore plus cette impression de liberté décuplée, d’autant plus qu’ils donnent du relief au ciel bleu et honnêtement voir avec plus de 1500 mètres de gaz le ciel, les nuages et à travers les trouées le relief est saisissant de beauté. Si en plus il y a la mer au loin…donc oui je fais la promotion de ce vol à Izana car il est magique, féerique, tout ce que j’aime dans le parapente !
Cela n’empêche pas de voler en sécurité, Wowo 
Retour sur ce vol incroyable en quelques photos :
Mon compagnon du jour : on se regardait et on se disait : “on est des fous, mais c’est ça qui est bon !”
Les biplaceurs se préparent à décoller : on est les derniers et on a ordre d’attendre 5 minutes entre chaque décollage
La mer de nuage est si belle mais angoissante car on sait que l’on va devoir plonger dedans. A l’aller en voiture, j’ai estimé l’épaisseur entre 200 et 400 m (panneaux indicateurs sur la route)
Ma hantise, me retrouver au-dessus de la mer, loin de la côte… mais les biplaceurs m’assurent que non car la brise de mer fait barrage aux nuages qui se sont formés le long du relief.
Une plongée dans l’inconnu :grat:
Le pote est parti, ne reste plus que moi :
Les nuages collent au relief
Le Teide en arrière-plan :
Ca y est, dans quelques secondes, je n’aurai plus de visibilité du sol, je serai aux instruments avec le GPS, le compas, Google Maps
C’est impressionnant de se retrouver sans repère, sur une mer uniforme de nuages à tenir un cap (comme un marin) :
Voilà, je vais entrer dans la masse nuageuse qui va m’engloutir pendant quelques longues secondes
Je vais démarrer la vidéo
Je sors des nuages et comme prévu, je suis à environ 1000 m d’altitude et au-dessus des terres, la magie et la peur de l’inconnu sont passées, je peux pousser un petit cri de victoire sur moi-même
Fin d’un vol sans histoire, teinté d’excitation, d’appréhension et de confiance dans les conseils des biplaceurs, dans mes instruments. La logique l’a emporté sur l’irrationnel mais je n’en menais pas large au décollage…
Le bassin des orques pour finir :
:mdr: D’ailleurs, il me rappelle Georges, politiquement ROTFL
pourquoi pas voler la nuit pendant qu’on y est !!!?
:taupe: Trop top le vol de nuit. En autonomie bien sur.
Le vol de nuit par pleine lune (bien qu’interdit mais les interdits sont fais pour être transgressés) ne me poserait aucun problème, par contre traverser une mer de nuages, non merci… :affraid:
J’ai fait un vol de nuit “encadré”, je n’aime pas du tout, car on n’y voit pas grand chose pour la prévol avec les suspentes fines, et à l’atterro, on ne sait pas vraiment à quelle hauteur on est du sol pour faire son freinage au bon moment.
Quand on te dit dans quel sens est le vent en bas, c’est encore mieux.
Heureusement le terrain était connu et parfaitement plat. Mais ce n’est pas mon trip. Les nuages, oui (enfin pas ceux qui te montent à 4000 m… :bang: )
qu’est-ce qu’il ne faut pas lire !
moi mon trip, c’est de défaire mes cuissardes et ma ventrale en plein thermique ! mais pas dans les nuages ni la nuit… ça va j’suis dans le ton ?
Fbi, j’ai toujours aimé les nuages, que ce soit quand je suis au sol ou en avion quand l’appareil glisse dans cette ouate blanche. Ca me fascine, c’est mon trip. Je n’ai pas dit voler dedans 5 minutes…
Par contre, j’en connais plein qui adorent glisser dans le noir (enfin à la “pleine” lune).
Si quelqu’un pouvait me donner le lien du nom de l’histoire d’un petit nuage qui est tout seul dans le ciel (histoire racontée aux gamins du primaire).
Chacun son trip non ? 