Oui ils en ont de la chance les Normands 
Mes premiers vols en autonomie
Photos prises lors de mon trop court séjour (2 semaines) dans le East Sussex (Angleterre) :
L’indispensable English Breakfast pour bien commencer la journée :
La plaine anglaise (Bo Peep) :
Bo Peep vers le nord :
Bo Peep vers le sud :
Mount Caburn :
L’aérologie bizarre (conflit entre la brise de mer et le vent météo) : formation d’une barrière de nuages - on plie…
Et on finit par un succulent fish and chips :
dans un pub si possible :

J’ai créé un petit topic pour ceux qui seraient intéressés pour voler là-bas (ici) :
http://www.parapentiste.info/forum/sites-a-letranger/sites-du-east-sussex-sud-de-langleterre-t51413.0.html;msg643164#msg643164
Après avoir passé quelques jours dans le Devon et les Cornouailles aux vacances de Toussaint, j’ai pu me délecter des magnifiques couleurs, des conditions de vol différentes (du vent laminaire fort aux petits thermiques anémiques), je reviendrai dans cette région du sud de l’Angleterre, car c’est trop beau !
Beesands :
Start Point :
Dizzard côté ouest :
Dizzard côté est :
Bon j’ai volé à chaque fois seul, bien dommage, même pas un autochtone ! 
Par contre au célèbre déco de Devil’s Dyke dans le Sussex, là il y avait foule… Ca voletait :grat: avec des guns !
Une fois posé, rien ne vaut l’ambiance d’un pub !

Bons vols plaisirs :ppte:
Superbes, les photos au-dessus du littoral 
Merci pour le partage 
De rien Chris224,
c’est une partie de mon plaisir de voler maintenant : voyager, découvrir des nouveaux sites, et prendre des photos. Le plus dur en Angleterre, c’est de trouver les sites, les orientations, les prévisions, trouver les sites physiquement (rien n’est indiqué, les locaux savent à peine qu’il y a un site près de chez eux !), trouver l’aire de décollage qui est souvent une prairie, un bout d’herbe sans flammèche, sans panneau évidemment. Juste de l’herbe avec soit des moutons, soit des vaches… Des vraies, énormes ! Et bien sûr pas de balises de vent. Donc à l’ancienne, comme ce que je n’ai pas connu en France n’ayant que 5 ans de parapente. Et comme sur 4 sites sur 5 je suis le seul parapentiste, analyser, faire attention aux potentielles sources de danger, choisir la bonne voile, avoir des plans B et C en l’air même si ça ne reste que du vol sur site. Bref un vrai régal de revenir aux sources de l’inconnu ! 8)
Ce qui mériterait un sujet à part entière sur tous les gadgets et béquilles qui encadrent notre analyse météo et que beaucoup trouvent tellement utiles mais au détriment des capacités d’observation approfondie et de l’élaboration personnelle.
C’est vrai qu’on a tellement l’habitude d’être assisté en France avec les balises FFVL et pioupiou. On s’y fie et on (enfin je) observe peut-être moins. Or être un pilote plus sûr c’est aussi voir l’évolution des conditions, les nuages, les feuilles, les moutons dur la mer, les risées qui avancent, la direction et angle des feux de cheminée, les oiseaux… Ca aide grandement ! Il n’y a pas que “ils avaient prévu un renforcement des conditions à telle altitude”. J’ai beaucoup aimé cette partie inconnue et prévisible.
On aura tout vu, voilà que M@thieu devient un pilote de parapente ! 
c’est bien ce genre de voyages, ça oblige à se prendre en charge et ça fait progresser! 
La maturation 
Un jour peut-être :grat:
c’est cool 
ça ne me serait jamais venu à l’idée d’aller en Grande Bretagne pour voler, merci pour le partage des images

Si tu regardes les deux régions que j’ai visitées, le Sussex et le Devon + Cornouailles, il y a plus de 30 sites de parapente “officiels” ! sans compter les sites non officiels, il suffit d’avoir le bon vent et hop on décolle d’une colline… il vaut mieux avoir une petite voile pour le vent fort et une voile de cross pour les jours “normaux”. Le cross est assez compliqué pour les zones urbaines, les espaces aériens et les… récup. Je n’ai pas eu envie de tenter le stop…
Photos disparues de juillet :
Newhaven :
La plaine anglaise (Bo Peep) :
Bo Peep vers le nord :
Bo Peep vers le sud :
Mount Caburn :
M@tthieu
Finalement,c’est superbe la campagne anglaise.
Tu n’aurais pas croisé Greg Hamerton à Devil’s Dyke?
Pour ceux qui ne connaîtraient pas,c’est Flybubble:
j’imagine l’envie de traverser :dent:
Je l’ai rencontré mais chez lui, directement chez Flybubble.com en juillet ! 
JustinBieber, j’ai atterri juste à droite en survolant le bout d’entrée du chenal pour poser près du pub. Effectivement je suis passé 5 secondes au-dessus de l’eau pour faite mon demi-tour. C’était top pour poser face à la mer. La M6 a été royale sous les applaudissements. Un atterrissage d’école ! C’était pendant la Coupe du monde et aucun droit de ne pas faire parfaitement avec le flare qui allait bien dans le laminaire de 15 km/h
Entre les Gilets Jaunes, les examens écrits et oraux de premier semestre, il fallait bien une pause hivernale de 3 semaines pour aller flirter avec les nuages. 
Pour commencer, une semaine à Gourdon début janvier dans des petites conditions extras. Petits triangles dans les Alpes Maritimes (20 et 30 km) et appareil photo en bandoulière à la découverte des atterros de fortune
entre Gourdon Observatoire et Saint Jeannet. Miss M6 fut parfaite sauf dans la combe de Vence où elle a cravaté lors d’une montée en thermique. Mais elle a continué à me sauver de l’atterrissage forcé et à monter au plaf du jour pendant que je décravatais. Super la demoiselle ! J’ai appris à voler avec les Zeno qui sont encore un autre monde…en petites conditions et face au vent d’ouest pour rentrer… j’ai aussi volé avec des B et C et c’est quand même plus confort de planer et de raccrocher plus haut - même si c’est l’analyse de la masse d’air, la connaissance du terrain qui est essentielle.
Je vous laisse quelques photos d’un petit triangle classique de Gourdon découvert cet hiver :
Le pic de Courmettes (ou le Puy de Tourette ?) :
Antibes et Juan les Pins au fond à droite :
Le Mercantour au fond :
Le baou des Blancs :
En approche de Saint Jeannet :
Saint Laurent du Var et Cagnes à gauche :
Gourdon perché sur son promontoire à gauche et la falaise de Cavillore à droite pour raccrocher lors des transitions
Le passage au-dessus du village de Gourdon est une autre option, car il y a toujours le thermique du village :
Retour au déco :
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Après 5 ans révolus de parapente, je commence à savoir pourquoi je vole : pour voyager, pour visiter des endroits tous différents ayant un point commun, le ciel et les nuages au-dessus de la tête. Pour éprouver des sensations et de l’adrénaline que seul le vol libre peut procurer. Pour prendre des photos inoubliables, vivre ses rêves coincés dans une routine aussi attrayante soit-elle. Pour expérimenter cette dimension de la liberté que notre monde moderne ne peut plus nous donner. Pour ouvrir une fenêtre sur l’insondable vérité, celle qui se cache au fond de chacun de nous-même. C’est ma raison, ce sont mes raisons de voler. Chacun a les siennes, chacun vole pour ses bonnes raisons. Elles sont toutes bonnes du moment qu’on s’élance dans l’air, qu’on laisse un peu de soi dans les nuages et qu’on repose intact au sol pour aller boire une bière, discuter, refaire le monde d’ici-bas et faire la météo pour le lendemain.
Le dépassement de soi, de ses peurs, de ses craintes, de ses souvenirs indélébiles. C’est tellement difficile de dissocier le mental de l’analyse aérologique. Il y a une imbrication des deux surtout quand c’est dans le même endroit. Monter, grimper aux nuages, survoler et après ? Cela pourrait paraître aussi banal que faire un tour de reconnaissance de circuit et pulvériser son chrono, le genou par terre, la poignée presque vissée dans le coin. Non le parapente apporte ou oblige à apporter une dimension à la fois bien plus éphémère, bien plus instable et plus grande, car c’est celle de la nature changeante, celle de l’humilité nécessaire car la nature surtout quand les nuages (même gentils) s’amoncellent et rendent les repère plus difficiles à appréhender, la nature peut devenir impitoyable si l’on n’y prend garde. Garder des marges, avoir conscience de ses limites. Faire attention aux autres voiles rentrées elles-aussi dans les nuages, narguer les précipices, voler, parcourir. Cela fait aussi partie de la magie du vol.