Merci ! 8)
Vas-y balance, le ridicule ne tue pas !! et comme tu as vu, je suis “naïf” (enfin, crédule, car encore confiance dans a bonté de l’homme)
Merci ! 8)
Vas-y balance, le ridicule ne tue pas !! et comme tu as vu, je suis “naïf” (enfin, crédule, car encore confiance dans a bonté de l’homme)
Nan toi d’abord…
Si tu insistes…je commence et tu termines !
Souffrant depuis Tizi-n-Test de maux à l’estomac, dus à ? l’altitude, le froid, la fatigue, les légumes, le thé trop fort ? bref…Hamid, assistant d’Airone me propose de boire du coca avec du cumin pour calmer mes douleurs.
Arrivés au gîte de Latifa, je me prépare un nouveau cocktail coca+cumin et là Erwan arrive…
A toi de finir ! 
Ben ben là… carrément Erwan lui indique un vieux remède Berbère pour stopper net tous les troubles gastriques…
SNIFER du cumin !!
Oui oui…
IL L’A FAIT !!
Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu des berbère rire autant !!
Après avoir bien ri, il fallait bien manger et bien boire !!
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:mdr: :mdr: :mdr: sacré M@thieu vivement que l’on te revois du côté de St André 
Je suis tombé sur ce post tout à l’heure, j’ai lu les 5 premières pages environ et je voulais quand même réagir parce que j’ai bien rigolé quand même… (désolé si je réponds avec quelques mois de retard, je suppose que m@thieu s’est un peu calmé ?)
J’ai un vol (un seul), duquel je ne suis pas trop fier, je vais raconter un peu le sketch…
On a décidé d’aller voler au Revard avec mon paternel (qui m’a toujours accompagné en vol même si on ne prend pas souvent les radios), deux copains de longue date (dont un qui a presque fait ses débuts avec mon père et Piwaille à la fin des années 90), et Akira qui venait de l’autre bout de la France.
Le déco était pile au niveau de la couche d’inversion, et on a du attendre 1h et demi, voire deux heures avant d’avoir un créneau face. Des bi commerciaux décollaient et foiraient leurs décos systématiquement (souvent 3 tentatives avant d’y arriver), et il y en à même un qui a envoyé chier mon père quand il le conseillait. Bref, je suppose que les gars étaient des pros (on fait pas des bi commerciaux sinon…), mais j’ai pas peur de dire que leur décollages étaient vraiment dégueulasses (désolé s’ils me lisent sur le forum).
Mon père décolle en bi avec un pote du lycée (c’était cet été, on était tous frais sortis du bac), avec la voile qui traîne grave de travers sur la prise d’élan. Mon père n’étant pas de la dernière pluie, je savais que le déco serait sportif, mais j’avais VRAIMENT envie de voler, et puis avec le bagage technique que je me trimbale grâce à mes heures de gonflages (pour vous donner une idée, ça fait deux jours que je passe devant la fenêtre à voir si le vent se lève pour prendre la voile, et aller sur le coin de gonflages à 30 minutes de vélo avec la voile sur le dos).
Je décide de m’y aller, prépa correcte, tout est ok.
Je lève la voile en face voile (il me semble), elle est parfaite, petite tempo qui passe bien, bonne prise d’élan, et ça vole. Comme d’hab, le déco est selon moi vraiment beau.
Sortie de déco, je me prends tout le vent météo (je le suppose météo car il avait la même orientation à l’aterro, je me rappelle plus du blabla des balises météo) venant de droite (le déco était alimenté grâce à un thermique vu la tête que tirait la manche à air).
J’était encore pendu comme un saucisson dans ma sellette, en train de penser à m’installer.
Problème: je me mange une grosse asymétrique (à cause du vent supposé météo venant de droite). N’ayant pas la présence d’esprit de pomper ma commande pour empêcher la fermeture, ni la contrer tôt pour garder le cap, je dévie et me retrouve à foncer sur la falaise sous le déco, je contre comme un grand malade à la sellette tout en pompant à mort ma commande droite pour rouvrir le plus vite possible.
Grâce à ce contre de la gloire et de la chance absolue, je me retrouve à penduler le cul à 2 mètres de la falaise seulement, la voile rouvre pendant ce temps, et je me recentre (alors que la voile était encore en virage vers la gauche) pour passer ENTRE (la voile devait être au niveau de la cime) les deux arbres qui m’attendaient à bras ouverts.
Accéléré, je décide de foncer le plus vite sur l’atterro, et à cause du gros stress que j’avais, je gère mal mon approche et fais un hors terrain (j’ai posé dans le petit champ carré entouré d’arbres et à côté d’une maison juste au sud de l’atterro).
Je regarde mon téléphone, essaye de joindre Akira, encore au déco, pour lui dire que tout va bien, je rejoins l’atterro avec la voile en bouchon, et joue à faire un peu de gonflages (je suis un grand fan) en attendant que mon père pose avec mon pote.
Pendant ce temps, je reçoit un message d’Akira (une fois qu’il a posé, ou en vol, je sais pas, me disant en gros “Ouaaaaah la monstre fermeture que tu t’es prise, j’ai hésite à décoller tellement j’avais le moral dans les chaussettes !”.
Peu après, mon père pose et me dis qu’en l’air c’était vraiment pourri, et que des sketches, j’en aurais d’autres, l’important étant d’en tirer des leçons.
Conclusions:
-Le vol d’après, à Aiguebelette, je me suis repris une grosse fermeture, et je l’ai géré comme il se devait.
-Je suis devenu très très humble quant à mon niveau, et vérifie plus consciencieusement que les conditions se rapprochent au maximum de mes capacités.
En revanche, ce sketche, même s’il m’a vraiment traumatisé (je me fais encore dessus quand je sens uns bullette), je ne m’en passerais pas, car c’est grâce à lui que j’ai le plus appris dans ma vie de parapentiste, principalement sur moi même.
Je sais que mon avis sur les vracs fera polémique, mais à chaque fois que je vois des personnes décoller en jouant la carte de la chance, ou poser en se tassant les vertèbres, je me dis qu’il lui faudrait une bonne saloperie comme j’ai eu pour les calmer…
En tout cas, petite pensée pour Akira, Marco et Nystao qui ont du avoir un peu les boules ce jour là, m’ayant accompagné à presque tous mes vols depuis que je vole en autonomie 
@ Florentoutang, un karma+ pour ta maturité à ton jeune age et un karma- pour ton pére qui t’a laissé décoller au vu des conditions pourries. Je déconne… quoique…
Je vous souhaite pleins de bons vols ensemble,
Il est parti quelque chose comme 1 minute avant moi, je suis parti dans le cycle suivant, et on n’avait pas chargés les radios.
Et puis je savais que les conditions étaient pas top, mais ça faisait pas vraiment peur pour le coup, la seule surprise était le vent de droite qui m’a bien eu, mais le reste du vol (pour moi) n’avait rien de bien extraordinaire niveau turbulances, vu que c’était pas au niveau de la couche d’inverdion. Même si je voulais continuer le vol, j’aurais pas pu, car j’ai pas croisé plus de deux thermiques sur la route de l’atterro.
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A la decharge de flo et du jeumeu, j ai pas eu de conditions particulièrement pourries sur mon vol. Je suis alle poser a doussard et le vol c est plutôt bien passé. C etait un peu haché mais rien de bien mechant.
Envoyé de mon GT-N7000 en utilisant Tapatalk
Même pas au plaf ? Mon père m’a dit qu’il s’était quand même battu en l’air. Moi vu que je suis rapidement descendu j’ai pas senti grand chose…
Envoyé de mon HTC One X en utilisant Tapatalk
Ben je crois pas l’avoir vu souvent le plaf. J ai fait du cross en mode stealth … under the radar. :mrgreen:
On a toujours dit que t’es gonflé à l’Helium
(on déviiiie ! xD)
Envoyé de mon HTC One X en utilisant Tapatalk
Non je suis vivant !
99° vol aujourd’hui à Bar sur Aube : ça soufflait vraiment bizarrement. Une fois nord-est, une fois est. Des rafales et puis plus rien. Il m’a fallu une bonne heure pour m’ajuster aux conditions et gonfler proprement sans me faire arracher ou devoir courir car subitement plus de vent. Une heure en l’air à me battre avec le vent qui soufflait parfois fort (+3 km/h avec l’accélérateur à fond) ou beaucoup moins (+14 km/h sans accélérateur) dans la même direction. Des bulles thermiques à +2 m/s et des dégueulantes à -1.5 m/s. C’était un bon combat pour mon petit niveau, au point d’en avoir le mal de mer !!! ça tanguait, ça brassait, bref… Je suis descendu tranquillement en m’avançant et ai pris ces magnifiques photos. Gain d’un peu plus de 210 mètres et pas mal de sensations expérimentales enregistrées.
Vendredi gain de 405 m ! 
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Ensuite un delta et deux autres parapentes sont partis une fois que j’avais atterri. Leurs conditions avaient l’air plus calmes dixit un parapentiste.
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Salut Matthieu,
C’est ton premier printemps. Garde à l’esprit qu’en parapente les saisons commencent par les conditions les plus techniques : fin d’hivers, début de printemps.
Pas l’idéal pour la reprise en toute séxurité…c’est comme ça. Faut faire avec.
Chez nous aussi ça a repris avec des conditions bien tonique quelques fois. Souvent d’ailleurs des conditions bizarrement inattendue. C’est la période où, sans plus d’expérience, il est bon de ne pas faire le fusible 
Et elle annonce la période des cross et des méga plaf ! :ppte:
A bientôt,
Thomas.
ps : t’es tu inscris en SIV pour cette année ?
Ah c’est pour ça ! C’était assez désagréable comme sensations czr il fallait tenir la voile sans arrêt mais en m’éloignant du relief c’était plus calme. Le problème est que j’étais seul sur le site au départ et j’ai juste voulu attendre un bon créneau de départ mais au miins j’ai appris.
Pour le SIV, je pensais mais j’ai une préférence pour un stage thermique et cross avec aironeparapente.com. Cela va dépendre de mes disponibilités surtout. Je me suis laissé dire que si le SIV serait encore plus profitable l’an prochain en me lançant dans des conditions de plus en plus instables. Après je peux en avoir besoin dès maintenant… Fermeture asymétrique ? Décrochage, frontale ? Ca doit arriver souvent au printemps hors du bocal ?
Non, pas si tu pilote correctement ta voile.
Et surtout, pas forcement hors du bocal ! Je dirais même au contraire puisque la nature humaine fait qu’on est plus concentré lorsqu’on arrive dans une nouvelle zone que lorsqu’on est dans la même combe depuis 1/2heure.
Par contre, effectivement, au printemps, tu vas rencontrer plus de thermiques forts, de brusques changement d’incidence, de gros varios, … Il faut y être préparer, ou alors penser à voler un peu plus tot ou un peu plus tard.
[quote]Fermeture asymétrique ? Décrochage, frontale ? Ca doit arriver souvent au printemps hors du bocal ?
[/quote]
Ah oui bien entendu ! il ne se passe pas un vol sans que je me prenne deux ou trois fermetures, dont une avec autorot, cravate et qui m’oblige à passer par la case décro pour faire un reset de l’aile ! Le parapente, c’est un truc d’homme ! 
Non mais sérieux !! :floodstop: , tu crois vraiment que le vol en ascendance, c’est se mettre des vracs à chaque tour ?! :bu:
Plus sérieusement, tout ça ne veut rien dire. Le printemps… ce vieux mythe… Bon certes les conditions sont plus fortes au printemps, mais franchement ce n’est pas la saison qui rend les conditions de vols plus ou moins moisis…
Je vais te trouver des journées de printemps exceptionnelles, sans vent météo, avec des belles ascendances larges, des beaux varios et des beaux plafs ou même un pilote débutant ++ pourra voler sans soucis. Puis aussi je vais te trouver des belles journées d’automne bien moisies, avec du vent météo et des thermiques bien hachés, de beau cisaillement ou tu te retrouves à te faire branler la tronche pendant tout le vol !
Il faut bien comprendre que le parapente, c’est jamais pareil.
Déjà, tu as volé à Bar/Aube en thermique avec du météo rafaleux parfois très fort puisque tu n’avançais pas. Te rends tu comptes que d’avancer à 3km/h accéléré à fond, ça signifie que par moment le vent est à quasi 45km/h !! (supposé que ta voiles vole à 48 km/h grand max, pour une EN B).
C’est énorme et ce n’est pas du tout recommandé pour commencer le thermique.
Avec le vent météo, il suffit de 15km/h pour se retrouver dans une sale posture. Si tu te retrouves sous le vent, tu le sens bien passer !
Pour le SIV, je ne peux que aller dans ton sens pour une fois. Apprend d’abord à sentir l’aile correctement avant d’aller en SIV. Ce ne sera que profitable. C’est mon point de vue que certains ne partageront pas, mais je le dis et le redis, un SIV quand on est débutant je considère que ça n’est pas nécessaire et que c’est parfois contre productif (excès de confiance notamment dans la progression).
A mes débuts en thermique, j’ai pris quelques fermetures, une frontale en école au Plomb du Cantal, puis quelques temps après, deux belles asymétriques à 10 minutes d’intervalle à Courtet avec des conditions thermique d’automne forte et avec du météo (N moderé).
A ce moment la je n’avais pas encore bien intégré le pilotage en thermique, notamment sur le tangage j’étais pas dans le bon timing.
Après ça j’ai commencé à réfléchir sur ma pratique et à apprendre surtout à ne pas me faire surprendre par des conditions qui n’était pas adaptées à mon niveau. J’ai donc évité les thermiques en Est du matin souvent peu installés, évité de voler en thermique avec du météo, privilégié des longs vols en thermodynamique pour bien intégrer le tangage, les entrées de thermiques, apprendre à virer efficacement à la sellette, apprendre surtout à garder toujours une bonne réserve de vitesse…
Bref les fondamentaux.
Je dirais que désormais la grosse difficulté que tu vas rencontrer en parapente, c’est de savoir choisir les bons moments ou tu pourras voler en ascendance en relative sécurité. Et que ces vols soient agréables et te fassent réelement progresser dans ton pilotage.
Le problème c’est que “survivre en parapente”, dans des conditions velues, en y comprenant rien ou presque, c’est une très mauvaise méthode pour progresser.
Tu vas bouffer tout ton mental, peut-être te faire peur, voir te dégouter de l’activité. Et pour autant le fait de pas avoir d’incident de vol ne sera pas du à ton pilotage, mais à un coup de bol et à l’amortissement de ton aile.
Il faut sortir d’un vol en se disant que tu as compris ce qui venait de se passer, que tu as optimisé au mieux les conditions. Mais pas sortir d’un vol lessivé et juste se dire “posé vivant posé content”…
Plutôt qu’un stage cross, je pense que l’idéal à ce stade de progression serait de faire du biplace péda en thermique. Pour voir si ce que tu fais est bon.
Le cross de toutes façons c’est pour plus tard.
Avant de crosser, il faut savoir déjà se vacher, savoir faire un plafond et partir en transition au bon moment, comprendre l’aérologie dans son ensemble, et pas seulement l’aérologie au déco… Aussi, bien comprendre la notion d’engagement dans le cross, demi-tour impossible, parfois passage clé ou tu ne peux pas te poser en cas de loupé… Tu n’en es pas encore là.
a+
Bien résumé !
karma+
Julien !