Mes premiers vols en autonomie

Cette vidéo est un fake, une Spantik est made in France, elle ne ferme donc jamais et elle ne décroche jamais.
La preuve même sans la tenir voire en surpilotant à droite elle s’est réouverte toute seule :clown:

Ca devrait être écrit en gras et gros sur toutes les nouvelles voiles…
Le nombre important de vracs autour de moi ces 2 dernières années vient très certainement d’une méconnaissance de cette info et de FRAF intempestives alors que les pilotes croyaient bien faire, puisqu’ils font comme ca (tenir sa voile) depuis 20 ans au moins…

Je me dépêche de répondre aux quelques réponses, je n’ai cours qu’à 12h30. :wink: (C’est vrai Stepson, vous allez finir par connaître mon emploi du temps ! :mrgreen: ).
Entre l’image qu’on peut donner et celle qu’on a (ou croît avoir ou celle qu’on veut donner), il y a tout un monde (ou pas d’ailleurs).
Ce sera avec plaisir pour un vetre (tu es à dans le 66 en ce moment ?) avec toi et d’autres - surtout ceux que je n’ai jamais rencontrés en “vrai”…

[Mode HS ON] la moto : 2 Hayabusa, une Ducati S2 100 RR (vendue au bout de 4 mois, pour l’hiver, car trop peu de frein et partie-cycle de chewing-gum) une Ducati 1098S (vendue au bout de 8 mois car le duo n’était pas son point fort, mais moto brillante), une BMW S1000RR (vendue au bout de 5 mois, juste pour faire une saison de circuits - son domaine de prédilection - mais peu confortable sur la route), une Yamaha XJ 1300 (une grosse erreur vendue au bout d’un mois, trop tranquille), je suis revenu à ma 3° Hayabusa : le must pour la polyvalence - sauf pour la ville - mais agile sur les départementales, fulgurante sur les nationales et grandes courbes, jouissive sur grands circuits comme Magny Cours ou Le Mans, superbe en duo, que dire si ce n’est que c’est un missile qui peut rouler de 50 à 300 sur le 6° rapport et une première vitesse qui monte à 170… j’ai trouvé LA moto qui me convient, rapide et docile, sécurisante et joueuse à la fois !) [Mode HS OFF]

Je tiens un carnet de vols à jour (avec à chaque fois un descriptif du vol, ce qui était bien et moins bien - pour progresser). Les indications que je mets sur le forum, c’est aussi pour me souvenir. Après quand j’aurai plus de 1000 vols, je continuerai à inscrire mais peut-être moins fidèlement mais ce sont les premières centaines les plus importantes dans la vie car j’apprends tous les jours.

J’ai donné l’exemple de la Hook 3 avec Jean-Louis qui s’est malheureusement fait mal (opéré à Reims, il parle déjà de revoler - c’est un gars qui avait la cinquantaine bien passé, du parapente depuis 7-10 ans selon ses potes et un pilote pas téméraire, sage dirons-nous. Il s’est fait surprendre par du vent fort contre à l’atterro et vraisemblablement un thermique au moment où il a atterri. Il N’arrivait pus à descendre, il a mis trop de frein, le reste vous connaissez, cela aurait pu tous nous arriver quelle que soit notre voile… ce que j’en ai retenu c’est d’être toujours prêt à descendre d’un coup, à subir une turbulence alors qu’o pense que tout est bon on va poser et sortir de la sellette assez tôt - car il était resté dans sa sellette et est tombé sur le dos et puis attendre patiemment au lieu de vouloir descendre à tout prix - celui d’un geste de trop, mais les atterrissages à Mouroux comme Saint André l’été ça fait finalement du bien pour l’entraînement…), car une aile peut être dangereuse qu’elle soit A ou B ou C. Me dire que la Hook me convenait très bien, c’est normal mais mettre haro sur mon achat de la C n’est justifiable que si je continue sur la lancée de la Hook 3 (mêmes conditions). Non dans ma tête je suis reparti dans l’inconnu, de zéro donc avec non pas du gonflage au sol mais 4 vols de 3 heures en tout avec du soaring assez laminaire et quelques bulles par-ci par-là. M’habituer aux virages (au sol :grat: ), aux mouvements pendulaires (au sol :grat: ), à l’énergie de la voile (au sol :grat: ). Après une petite demie-heure de gonflage ne m’aurait certes pas fait de mal mais les conditions étaient suffisamment calmes pour que je sorte la voile du sac et hop que je me lance pour 30 minutes de soaring le premier vol. L’hiver arrivant, je ferai du gonflage sur la pente école où je m’étais fait twister il y a quelques mois ) en faisant attention à la vitesse dans la compression etc… Avec des jeux comme “hop un copain me ferme un bout d’aile, un tiers d’aile etc…” pour voir comment je rétablis la situation. Nul doute que ce jeu est pédagogique et pourra me servir si…

La Sigma 9 correspond à ce que je cherchais (vitesse et pénétration dans l’air) et la “craignant” ne pourra m’inciter qu’à plus de précautions dans le choix de mes créneaux aérologiques en analysant davantage la masse d’air et l’environnement. Je la maîtriserai un jour tout en sachant qu’il y a toujours une part d’incertitudes dans l’aérologie qui peut déstabiliser. j’irais même plus loin, c’est en cette période de découverte d’une nouvelle réactivité que je fais évidemment le plus attention, amis c’est en même temps un garde-fou contre des décisions de vol téméraires. Galopin, un très bon expérimenté de notre club avait dit à la radio samedi à bar qu’il avait eu deux fermetures… Summer qui était là me l’a répété; j’ai laissé quelques autres voiles s’envoler pour prendre la décision de décoller, la stabilité s’améliorant.

Je n’ai pas de famille ni d’enfants ! :wink: ça aide !! :wink:

Bien vu, c’est d’ailleurs pour ça que je filme ma tête à chaque fois, c’est pas pour la grimmace mais bien pour, a minima l’autocritique.
De l’intérieur, on ne voit pas l’angle mais j’ai temporisé trop tôt et l’aile droite est bien gentille. Comme quoi, il ne faut pas toujours tenir son aile.

Que de progressions en perspective :slight_smile:

Je pense que tu as confondu avec cette voile :
http://i39.servimg.com/u/f39/11/35/91/11/voile_10.jpg
elle est à Bernard, dit Nanard, un parapentiste exceptionnel qui va fêter ses 80 printemps. Renseigne-toi bien avant…
Par contre sur mon deuxième vol, effectivement je me prends l’effet bagnard du thermique qui était sur le grand plateau de droite et je vais poser aux antennes derrière très safe loin loin des rouleaux. J’ai du marcher 10 minutes pour revenir sur la petite route qui monte mais c’était un choix délibéré. Après je suis peut-être amnésique de mes bêtises (mais cela se saurait…)

Merde, et moi qui scande sur tous les toits que les voiles modernes sont quasi infermables. Ça doit être mon côté old scool, :frowning: chui complètement largué. Mais comment y font nondedju pour s’en coller des grosses avec du matos pareil?

Une petite question en passant : qu est ce que tu entends par “tenir ta voile” ?
[/quote]
Excellente question et je te remercie de l’avoir posée, mais crevé par une première journée de cours de 10h, je suis allé voir Morphée hier. Entre-temps des réponses très judicieuses et complètes ont été postées. Merci à vous !! :pouce:

Honnêtement, j’ai entendu Michel Didriche me dire à la radio en juin - déco de Samoëns avec un vent de la gauche marqué - “attention, ça va secouer en sortie de déco, tu dois tenir ta voile”, effectivement ça secouait fort, très fort. Donc j’ai mis un peu plus de freins (allez deux ou trois cms) sur la Hook (quel plaisir ces freins ! :stuck_out_tongue: ), me suis mis en crabe face au vent et j’ai passé ces fameux arbres (sous le vent) et hop, c’était bien après et suis parti faire un petit cross dont je me souviendrai toujours - puisque j’ai posé le dernier à 21h en désespoir car la confluence de la vallée m’avait porté à plus de 2000 m ! :pouce: un excellent souvenir de lessive qui a duré quelques secondes.
Donc “tenir sa voile”, c’était ça pour moi. Mettre un peu plus de frein - au-delà du contact ou des 400 grammes).
Ensuite, debriefing sur “tenir sa voile” : = stabiliser sa voile, non pas en restant aux freins sans arrêt (ça peut vite dégénérer), mais en pilotant sa voile pour la stabiliser au maximum que ce soit en tangage ou roulis, avec les commandes, la sellette. Voir quand la voile va me dépasser ou au contraire aller vers l’arrière, temporiser ses mouvements tout en gardant de la vitesse et être prêt à mettre bras hauts si on se fait dépasser ou si on est en retard par rapport à la voile.
Dans mon petit cerveau - et c’est ce qu’il s’est passé à Bar samedi avec la Sigma 9 et à Organya dans l’immense machine à laver cet été - quand je me dis “tiens ta voile”, c’est aussi "serre les fesses, accompagne ta voile, ne fais pas de mouvements brusques, sois à l’écoute de ce qu’elle veut faire et accepte aussi les mouvements pour être en harmonie avec elle. Anticipe les trop grosses incidences et oui, je mets aussi un peu plus de freins pour limiter les angles. Quand je dis “un peu plus de freins” sur la S9, puisque c’est gradué sur les élévateurs, c’est entre 1 et 2 cms selon les mouvements de la voile, que je relâche évidemment si… donc j’ai ce mouvement perpétuel des doigts qui vont un va-et-vient vers le haut et le bas selon les mouvements pour “temporiser” ou stabiliser (désolé si la description et les mots sont mal choisis). Quand je me dis “tiens ta voile”, je me mets aussi bien calé au fond de la sellette, apuis dorsaux et jambes bien sous la sellette, cuisses écartées) pour être moins ballotté et mieux contrôler). Bon je ne sais pas après si c’est psychologique mais mes 53 kgs nus je ne sais pas si cela fait grand chose de plus mais ce sont toutes ces actions quand j’essaie de tenir ma voile (je ne dis pas que c’est parfait, car ça bouge).Ah et dernier truc, je respire à fond sans arrêt pour m’oxygéner et sans regarder la voile je me concentre sur ses mouvements tout en regardant où je vais :wink:

J’ai aussi cru savoir qu’une Ozone avait fait des wings assez … et presque limites :vrac: … samedi à Bar et… (mais bon faut pas écouter les jaloux ! :sors:

Tu as fait ça au-dessus du sol ? :wink: En tout cas tu maîtrises ! Ca a du bon les SIV !!

Merci :wink: tu as un lien pour l’article de David Eyraud ? (qui va sortir un bouquin bientôt m’a-t-on dit !

Expression certainement plus juste mais plus complexe quand on est dans le tambour de la machine! (c’est quoi les incidences ? :sors:)

Petite critique, c est quoi ce gros coup de frein disymetrique en sortie de decro ?
Tu avais peur de la cravate ? Ca me parait assez contre productif …

Merci pour l explication de “tenir ta voile”.

J ai encore du mal avec ta prose.
Autant les envolees lyriques pour raconter un vol ca peut plaire a certains, autant pour parler de pilotage, il me semble qu il est important d etre precis plutot que de vouloir faire du Proust …

Tu mets bras haut quand la voile te depasse ?
Tu peux m expliquer ?

He ben, moi qui croyais voler tranquille, les mains dans les poches, avec ça
http://pmcdn.priceminister.com/photo/poids-fonte-de-1-hecto-decoration-881527824_ML.jpg
d’accroché au freins…

normalement quand on monte en gamme c est qu on a le niveau! et donc il n est pas necessaire pour celui qui a la maturité, le vecu et le bagage technique de repartir de zero et d’y aller progressivement. le pilote qui a le niveau pour monter en gamme fera quelques heures de gonflages et saura grace a ce meme gonflage comment va se comporter la voile en l air. donc il n y aura pas de regression comme tu l annonces.

si tu etais vraiment un pilote de parapente tu serais capable tres facilement d interpreter des mouvement au sol et d imaginer ce que ca donneras en l air.

je l’ai deja écrit dans ce post mais serieux redescend! une petite autocritique peut etre?

tout le monde essai de te faire comprendre que tu n as visiblement pas le niveau que tu pretends avoir. tu ne t en rends pas compte car tu ne connais pas grand chose au pilotage d un parapente, mais d ici quelques années lorsque tu seras enfin devenu un pilote de parapente et non un sac de patate sous une voile, peut etre reviendras tu lire ce post et tu risques quand meme d avoir un peu honte de ce que tu as ecrit… (vive le droit a l oubli sur internet).

Mouais, quelques heures de gonflages et t’es le king sous ta nouvelle aile, ça, c’est chez les bisounours, hein.

La dernière fois que j’ai changé d’aile il m’a fallut au moins 3 mois pour m’y habituer, hein, et là je ne te parle pas encore de “savoir m’en servir”, juste m’y habituer. J’me souviens encore du premier vol : j’avais à peine décollé que l’idée de pas m’en sortir vivant me traversait l’esprit.

Mais bon, on vole tous un peu pour ça aussi, non ? La bonne dose d’adrénaline, l’inconnu, la découverte, le challenge. On a beau mettre des baffes à ces inconscients de jeunes cons, on fait quand meme pareil, mais à un autre niveau.

karma-

Bah non je ne n’ai jamais prétendu être un Pilote de parapente. Sinon je n’écrirais pas sur le forum, je serais à la PWC et je ferais un blog sur es voyages au Népal et dans le monde. C’est aussi pédagogique ce forum, non ? Toi, je ne sais pas qui tu es mais tiens je suis fier d’être un sac de patate volant. :pouce:
Le gonflage je n’en n’ia fait ni avec la Hook 3, ni la Sigma 9. pas eu le temps (et l’envie). Je préfère découvrir une voile en l’air dans des conditions stables. Cela m’est plus utile. Je préfère vivre les choses que les interpréter ou les deviner. Toi qui es un grand pilote de parapente, très expérimenté, tu peux, moi pas. Maintenant, la découverte de la Sigma 9, je la fais à mon rythme, à la progression que je veux et avec les conditions que je trouve. Et ce n’est pas plus mal : 1h de soaring dynamique, 1 heure de thermique, une heure de thermo-dynamique et une heure de soaring restitution. Une demie-heure de gonflage au sol. Il y a pire comme découverte. Ce n’est pas 5h de gonflage au sol qui vont me permettre de voir comment vole ma voile et les réactions qu’elle peut avoir en vol. Chacun fait comme il lui plaît. Tu fais à ta manière, je fais à la mienne. Je ne me suis pas lancé non plus depuis Saint André à 14h avec une nouvelle voile déballée du sac…
Quant à l’auto-critique, je la fais moi-même (avec les critiques des uns et des autres, que je garde ou que je prends selon mon caractère et ce que je prends du parapente. La tienne ne m’a pas apporté grand chose. Car c’est une nouvelle voile d’une nouvelle catégorie, et je préfère (oh Mère prudence !) régresser un peu dans les conditions et attendre pour remonter en puissance. Donc je suis assez humble - sur ce coup - pour y aller tranquillement.
Quant au niveau de pilotage, il est ce qu’il est. Je n’ai jamais prétendu avoir ton niveau (que tu sembles avoir vu ce que tu dis), je sais ce que je fais, je sais ce que j’ai fait, et je sais ce qu’il me reste à faire. Après, c’est comme tout, entre un piou-piou et Jean-Baptiste Chandelier (approché) ou Erwan Didriche (que je connais) ou Martin Morlet (vu voler) il y a tout une gamme de niveaux. Je ne suis pas là pour dire “j’ai tel ou tel niveau, je m’en contre-balance” de ce que tu penses. J’espère que dans quelques années comme tu dis j’en serais un peu plus loin que tu n’es. C’est tout. Et quand je reviendrai lire ce post, j’espère ne pas avoir la suffisance et le dédain que tu montres.
Que des pros - que je respecte - comme Patrick, Choucas et d’autres pardon de vous oublier - me mettent en garde pour ma propre sécurité et que je fasse des sketches tendant à prouver que je prends des risques inutiles, soit. Mais Que quelqu’un juge via forum, même moi avec ma pauvre expérience je n’ai jamais “jugé” qui que ce soit, même le piou-piou qui fait une erreur.
Donc laisse la patate que je suis dans son sac, je préfère cent fois être à ma place qu’à la tienne, toi le grand pro et le grand parapentiste que tu es ! :prof: toi qui n’a certainement jamais commis d’erreur de jugement, de pilotage. et qui n’en n’a jamais parlé si d’aventure tu as été un sac de patates aussi en ton temps.

:pouce:
Ah si j’avais dit ça avec ton expérience et expertise, je ne passerais pas pour un sac de patates karma+
quoique j’aime bien les frites… en fait ! ROTFL

ca doit être les joies de la R11 en plaine ? :wink: et surement aussi de la caricature du parapentiste trompe-la-mort
au moins en montagne c’est moins stresant, t’es sûr de pas en sortir :canape: :sors:

Je rapproche ces 2 réponses tant elles me semblent emblématique du malaise que je constate TOUS LES JOURS VOLABLES sur les décos que je fréquente (différentes régions et différents clubs, donc l’effet particulier d’un groupe local est à exclure) …
Les voiles récentes même “B” sont trop pointues en terme de pilotage et dépassent les capacités de la majorité des pilotes expérimentés/aguerris…

Au lieu de faire des remises sur les prix de vente de l’aile, pourquoi ne pas offrir une journée ou deux de stage pilotage pour apprendre aux pilotes à prendre en main leur nouveau jouet et voir les nouveaux réflexes à avoir sous une voile neuve nouvelle génération ?

On sortirai du caractère insidieux du SIV obligatoire à un moment donné en le remplaçant par des stages indolores car inclus dans le prix de vente de la voile et permettant au passage de faire bosser les moniteurs en hors saison quand les gens changent de voile.

Je n’oserais jamais la sortir en montagne, ça c’est sur. Je ne connais pas assez la montagne pour ça, je ne crois pas que j’y prendrais beaucoup de plaisir et j’y suis beaucoup plus perfo sous ma vielle Avax (qui va bientôt reprendre du service pour l’hiver … c’est la Bliss qui tire la gueule).

Du reste je me suis payé une R11 parce qu’à 50 balais c’était maintenant ou jamais. Je m’amuse bien en dessous, j’apprends plein de trucs sur moi, sur mon aile, sur l’espace de jeu a pris une autre dimension, mais je vais pas m’éterniser là-dessous, il y a bien un moment ou je vais devoir descendre de gamme. STP monsieur Ondrej, sort nous une Avax, une vraie, avec 11+ de finesse et un accélérateur à 4 barreaux … et puis dans 5 ans tu nous sorts une Aspen avec les mêmes perfs et dans 10 ans une Golden tout pareil … pour les p’tits vieux, pour leur retraite.