ouais mais Pierre il avait genre 10 ans…
Parce que déjà à 17 ans il n’était pas trop manche en l’air, on a vite vu que ce serait un avion!
D’ailleurs y en a d’autres dans la vallée s’ils s’y tiennent et si les petits cochons ne les mangent pas en route on devrait en reparler dans quelques années.
@ Matthieu, promis juré je ne doute pas de ton honnêteté dans tes récits. Au contraire je serais plutôt à te féliciter pour la franchise et sincérité avec lesquelles tu content tes aventures parapentesques.
Maintenant cela n’est pas contradictoire avec le fait de penser que tu te trompes toi-même. Car même si ton deuxième stage SIV (celui avec Exiga) c’est très bien déroulé. On ne peut pas dire que le programme que tu as mené à terme relève de l’exploit si on considère ton nombre de vol et d’heure de vol. Il reste honorable si on se base que sur ton ancienneté dans le parapente.
Alors je le répète, tu raconte avec beaucoup de franchise tes vols et tes ressentis et nous on le lit avec plaisir (si si) et intérêt.
Et puis dans le même post tu va avoir d’autres passages ou il nous apparait clairement, à nous qui te lisons avec intérêt, qu’il y un vrai décalage entre ce que tu racontes et ressens ET ce que tu imagine avoir réalisé. C’est cela aussi, je pense, qui crée cette impression de ne trouver que (enfin surtout) des critiques de nos parts.
Alors que l’on souhaite tous (enfin de façon générale, je le pense) juste te mettre en garde contre ton enthousiasme qui t’a déjà mis dans des situations limites. Là tu nous parle d’avoir pris plein de bonne résolutions pour découvrir ta S9 mais en même temps déjà tu nous démontre que tu t’aventure dans des conditions aérologiques qui par moments te dépasses. Or ne te leurre pas, la 1ère vraie gamelle te freinera bien plus que tous les vols cumulés que tu pourrais refuser dans ta carrière encore à venir de pilote.
Et ne crois pas, pour moi c’est certain, que les divers intervenants du fofo puissent pour la plupart être indifférents à ce qui peu arriver à un, certes recent, pilote mais qui fait preuve d’un enthousiasme et d’une volonté de progresser très plaisante. L’idée est juste que tu continues à progresser…
Bon, faut que j’aille faire la vaisselle…
P.S. : Oui ! nous sommes dans le 66 jusque minimum 20/10 voire au-delà en fonction des météo ici et là. Si d’aventure tu devais venir dans cette période dans le coin, surtout ne te gêne pas de prendre contact, bières et navettes (dans le cadre de ce que je considère comme raisonnable du point de vue conditions de vol, de ce point de vue probablement bien plus timidement que toi… quoique)
Edit ; Ah oui, pour les exemples de gens doués, nous aussi dans les Vosges on a un petit jeune qui après 2 années de gonflages, puis 2 autres années de vols en école alternés avec encore du gonflage et encore du gonflage et enfin sa 1ère saison autonome à 14 ans et tout de suite de très beaux cross dans les Vosges (triangle FAI de 45 km ou plus) Mais bon, ce n’est pas le sujet du fil…
Je ne l’avais pas vu celui-là de post. En toute sincérité, je pense qu’arriver à faire 300 vols en une année, même sans famille, même avec un boulot qui laisse du temps et même si… mais en n’habitant tout de même pas aux pieds d’un site dans un pays paradisiaque ou il fait (presque) toujours beau. Alors 300 vols en une année me semble plutôt tendre à prouver que nombreux de ces vols ne se sont pas fait dans des conditions propices à apprendre autre chose que… serrer les fesses.
Le truc est que tu as visiblement en plus de ton enthousiasme une capacité à faire un reset sur les moments troubles de tes 300 vols. Je t’envie… et puis non, je ne t’envie pas. Tu vis (inutilement) dangereusement.
Vraiment, j’espère que l’occasion nous sera donner de partager bières, navettes et déco…
C’est assez cocasse quand un moniteur te dis combien d’heure par an et qu’on lui répond 100h, mais que c’est la première année ! :lol: Autant demander à un jeune conducteur combien il fait de kilomètre par an.
C’est justement là tout la nuance qui doit interpeller le parapentiste qui veut choisir une voile. Oui cette année 100h, mais l’an passé ? et l’année prochaine ? Avec peut-être un gamin qui arrive, un boulot plus prenant, une baisse de motive ?
Je croise régulièrement des pilotes qui jadis volaient beaucoup et qui sont restés sur cette appréciation d’eux même, d’aussi bons pilotes. Ils volent alors sur des voiles C moderne et ne gère plus grand chose. C’est malheureux mais c’est comme ça.
Je crois qu’il ne faut surtout pas oublier de répéter que le nombre d’heure et de vol ne présume pas de grand chose.
Je suis convaincu qu’en parapente, pour progresser, ce n’est pas l’accumulation de vol, mais un savant dosage de nouveauté à ajouter à chaque vol, sans toutefois passer la ligne rouge en voulant en ajouter trop…
Accumuler des ploufs par wagons sur le même site ne ferra jamais un bon pilote. Mais a contrario, voler à chaque fois avec des nouveaux paramètres à gérer, sans avoir intégrer, compris, digérer, les paramètres du vol précédent, c’est au mieux contre productif, au pire dangereux.
Il faut vraiment être capable à chaque étape de progression de faire un feedback et de répéter ses gammes.
Alors oui au début, pendant les 30 ou 50 premiers vols, c’est enchainer des plouf sur différent sites pour varier déco et attéro.
Ensuite on ajoute d’autres paramètres.
Se lancer dans l’idée de faire du vol de distance alors qu’on est pas capable de faire le plafond, qu’on est pas capable de se placer dans une masse d’air, d’attaquer un thermique au vent, de piloter son aile sans fermer à chaque vol, c’est complétement illusoire.
C’est comme partir en haute mer sans savoir barrer, suivre un cap, gérer une dérive, utiliser les bonnes voiles (j’y connais rien en voile désolé pour la comparaison approximative)…
Matthieu en est exactement là. A vouloir, tel un boulimique, tout comprendre, tout maitriser, en si peu de temps, il a ajouté trop de paramètres à chaque fois. Si bien que parfois il a volé alors que des bons pilotes seraient resté au sol. Au final, il a zappé plein d’étape, qui aurait pu l’amener à une certaine maturité. Et finalement ces étapes loupées seront délicates à appréhender dans un second temps. A moins d’accepter de régresser un peu, et de revoler comme ce qu’il est, à savoir un débutant (mais qui veut jouer dans la cour des grands).
Je ne vois malheureusement que deux issues à la pratique de Matthieu. Un arrêt de l’activité car blasé parce qu’il n’arrivera pas à atteindre l’objectif illusoire qu’il s’est inconsciemment fixé. Ou malheureusement un pépin plus ou moins grave.
Je souhaite vraiment que le premier cas arrive avant le second.
Ranafout’ jsuis au taquet!
Jsuis modo et je floode tout seul! si t’es pas content j’efface ton message! et je m’auto-bannis dans la foulée, tu pourras même pas m’insulter en mp!
Bon désolé Matthieu, je craque un peu sur ton fil, mais en même temps j’ai l’impression qu’on est encore page 1, à savoir qu’on aura du mal à te changer!
j ai eu mme irma en mp, elle prévoie une M6 aux alentours de la page 70 et elle n est pas sure que l’enzo 3 soit sortie pour la page 100 donc ce sera seulement une E2
Je crois que vous déformez quand ça vous arrange, je n’ai jamais dit que le gonflage au sol ne servait à rien (beaucoup ont font même après un vol, alors que je préfère aller boire une mousse avec les potes… cause plus de vent, la nuit est tombée ! ROTFL )
Tous les excellents pilotes (dont je ne suis pas) font du gonflage. J’en ferai quand j’aurais envie d’être meilleur. Je préfère voler / voleter pour mon plaisir et puis nos décos sont si petits ici… Bref.
Il y a plein de jeunes qui ont moins de 12 ans (dérogation pour 14) qui ont des heures et des heures de gonflage avant leur premier vol. Ca c’est top ! j’en ai vu du pôle espoir de Font-Romeu et au stage Jeunes FFVL en août, 15 ans et déjà une Delta et un super toucher de voile que je n’aurais sans doute jamais car commencé trop tard. mais j’ai fait autre chose à leur âge… c’est la vie.
Ma conclusion personnelle, c’est que M@tthieu mourrait d’envie d’avoir une C pour faire “comme les grands” parce que dans son esprit et celui de ses camarades de vol, avoir une EN B, ça veut dire être un débutant donc ça fait pas super classe ; du coup, à la première occasion il a sauté le pas.
Ma conclusion a moi c’est qu’il existe sur ce forum une vision très judéo-chrétienne de la pratique du parapente:
Beaucoup de peine sur terre au début pour avoir le droit de gagner le ciel plus tard…
Sauf que c’est vraiment un petit joueur, zéro ambition !
Les vrais grands ils volent sous EN-D ou VNH, les EN-C c’est des voiles école tout juste bonnes à faire du local dans la pompe à couillons.
Oué, ben attends la fin d’hiver, tu fras moins l’malin qd super M@tthieu arrivé au terme de son entraînement intensif de bouffeur de thermique viendra te mettre une pige. Les thermiques de bar sur aube en hiver, ya pas plus formateur.
Heu, sinon Pascoq, c’est quoi ton truc judeo machinchose là, j’ai po compris :oops:
T’as toujours eu des gars doués avec des parcours éclairs, qui se prenaient des baffes et passaient au travers, qui étaient toujours en avance sur leurs pompes mais qui s’en sont sortis avec un peu de chance et beaucoup d’instinct … à peu près la moitié de ceux qui vous font rêver aujourd’hui.
Bon c’est sur qu’il y a eu pas mal de déchet aussi, des parcours d’étoile filante, ça surgit tout brilliant au début et puis Pfffft, disparu. D’autres qui ont démarré comme acharnés et puis qui en un coup ont beaucoup patinné et parfois même reculé. Des mecs qui se sont fait peur, des mecs dont la femme a eu peur, des mecs qui ont eu peur pour leurs mouflets, des mecs qui se sont fait mal, des mecs qui sont plus là. Des gonzesses aussi d’ailleurs.
Qu’est-ce que tu veux y faire ? On est dans une activité peu réglementée, peu surveillée et avec une sérieuse connotation de mecs un peu barges : ces merveilleux fous volants sous leurs drôles de chiffons, connotation qu’on cultive un peu aussi. Du reste même pour ceux qui sont sérieux là, ceux qui ont tout bien fait comment qu’on leur a dit, les stages syndicaux préconisées par la fédé dans son carnet, les ailes dans l’ordre de l’alphabet A, B, C, D, le club avec les vieux pour encadrer les jeunes … et puis en fin de compte y se sont quand meme retrouvés devant une TMA ou une reserve naturelle et là prrrrrt, y z’ont fait leur Mathieu, le doigt d’honneur, c’est du vol libre me casse pas les couilles. Elle est ou la difference ?
Tu leur dis une ou deux fois que c’est pas bien et puis basta, hein, laisse pisser le mouton ! Un jour on se racontera le bon temps ou qu’on faisait les fous en l’air avec presque rien.