Pour Wowo, si il est vrai que les techniques ne sont pas parfaites, mais on peut constater que les pilotes ne se font pas arracher du sol comme on le voit avec la technique traditionnelle. A défaut d’être super démonstratif, cela montre l’efficacité du contrôle aux C ! 
Méthode de décollage par vent fort
OK, mais une vidéo de Mike Klung l’est sans doute d’autant mieux. 
C’est bien pourquoi vous ne verrez pas de sitôt une vidéo de moi…
Puisqu’on parle de cette vidéo de début de fil
http://www.youtube.com/watch?v=s2mhgIH6T6U
on y voit beaucoup de choses mais justement pas beaucoup de gonflage A + C…
Quand je parle de circonstances difficiles où justement on a besoin de ces techniques, c’est dans ce genre
(en plus, il me semble que le pilote dans cette vidéo a une jambe artificielle)
Là oui, ça ronfle et ça rafale, c’est thermique…
http://www.youtube.com/watch?v=neuD_EYB0pM
Et pour avoir décollé là une ou deux fois un peu trop tard, heureusement qu’il y avait du monde pour me tenir la voile sur le sol car sinon, quelle que soit la technique j’arrivais très bien, avant même d’avoir tendu les suspentes, à faire une belle pelote de ficelles et de tissu ! Mais je suis à tendance sous-doué…
C’est la réflexion que je me faisais mais me suis dit que peut-être que je n’avais aps assez de bons yeux pour différencier A+C et A + freins… sinon les gars assurent quand même !
bonjour à toutes et tous,
la méthode Australienne , intéressant , mais peut-être pas qu’Australienne !
il y a environ 11 ans (en 2003) j’ai accueilli au Maroc en Janvier un groupe de Canadiens, objectif, volez sur la côte Atlantique avec un maximum de soleil, on les comprends … en Janvier au Canada !!!
nous avions du vent, et j’ai constaté que mes pilotes Canadiens pratiquaient une technique particulière , les A dans une main , les D dans l’autre main, les commandes dans chaque main, et le contrôle à la montée était plutôt pas mal, sauf que la suite était moins “claire” …
bref sur le moment je n’ai pas trouvé le “truc” évident, je leur ai conseillé de revenir à une technique plus “Française” avec tout de même la voile en “bouchon” (le Cobra au Maroc est mal vu, because les cailloux) …
connaissant leur Moniteur au canada, “Dudu”, je me suis interrogé et essayé de comprendre pourquoi il leur avait enseigné cette méthode,
qu’ils ne maîtrisaient pas bien , j’ai réalisé qu’en contrôlant la montée avec les élévateurs D, on contrôlait sur une “corde” beaucoup plus courte (de même qu’en pilotant aux arrières) et donc on agissait sur l’assiette et plus sur l’incidence, donc sur une amplitude beaucoup moindre, on effaçait l’effet “Spi” et donc le risque de se faire “soulever” …
je me suis entraîné, très rapidement j’ai acquit la maîtrise du contrôle aux arrières et le résultat a été immédiat … depuis j’utilise cette technique par vent fort en tandem (et au Maroc du vent il y en a !) … depuis 11 ans.
j’ai une gestuelle précise, je garde mes commandes en main (pas en dragonne) je prends dans une main les A , dans l’autre les D ,
au-dessus des poulies, mais, et c’est important, la main à plat sur les élévateurs arrières et le pouce en bas, lors de la montée de la voile
je limite le contrôle à un mouvement de poignet 1/4 à 1/2 tour pas plus, l’action doit se situer à un moment précis , pas trop tôt sinon la voile arrête sa montée, pas trop tard pour ne pas se faire dépasser, au début l’action du pilote est plutôt trop rapide et avec trop d’amplitude, la voile s’arrête, mais rapidement le constat d’une montée progressive rassure et le contrôle est efficace , même très efficace !
j’ai évidement contacté mes pilotes Canadiens pour leur conseiller de “travailler” cette technique, et remercié “Dudu” …
donc technique Australienne ou Canadienne ? je ne sais pas qui le premier a eu l’idée , mais l’idée est très bonne et c’est l’essentiel 
quand en plus vous associez :
1/ la voile en bouchon ,
2/ une main sur les A ne prenant que les deux suspentes du milieu
3/ l’autre main sur les D,
vous reculez les limites du vent fort, néanmoins je conseillerai de bien maîtriser la technique, car en cas de “raté” …
si vous passez au Maroc, cet hiver, je me ferai un plaisir de vous montrer la gestuelle “qui va bien” …

Ah oui au fait !
Puisque Michel parle du contrôle aux D, ça me ramène aux ailes qui en avaient encore. Donc à l’époque où beaucoup de voiles étaient en 4 élévateurs, ce qui marchait très bien sur certains modèles en cas de vent fort c’était de gonfler en prenant à la fois A et B au lieu de A tous seuls. Ça donnait une montée assez lente et douce sous mon X’Tra du moment.
En revanche il fallait mettre bien plus d’effort durant l’élévation et l’accompagner jusqu’au bout.
Certaines ailes refusaient aussi totalement de monter de cette manière.
Une piste oubliée à essayer au cas par cas…
j’indiquais la technique au D , le tandem a toujours (pour le moment) 4 élévateurs,
mais les C pour trois élévateurs sont aussi efficaces,
Mouais. Pas été impressionné par la vidéo qui montre en effet pas mal de décollages assez approximatifs dans un vent qui décorne pas non plus des kangourous.
En France il y a aussi des petits déco. Genre à Marseille la plupart tu as à peine la place de mettre ta voile et tu voles dans du dynamique soutenu (30/35 régulièrement) et finalement en décollant classiquement, la plupart de locaux font des choses bien plus esthétiques que ce que j’ai pu voir là. En thermique la sainte victoire ronfle assez fort en été et de la même manière, avec une gestuelle entraînée, on peut faire ça proprement.
…
Pour ma part j’ai appris des le debut a faire du face au A+C avec commandes en main, seul inconvenient, le debutant a generalement tendance a “brider” la voile dans la montee … mais ca passe generalement assez vite 
Le plus challenge la dedans, c’est les corrections au A+C qui sont un peux plus subtile que aux commandes.
L’avantage des C egalement, quand on casse le profil, ya pas l’etape “je donnes d’abord plus de portance” avant l’affalement.
Pour Wowo,
Moi pas vexé du tout car toute critique est constructive.
Je ne prétends pas promouvoir le gonflage au C, je dis simplement que c’est une bonne alternative pour des pilotes moyens qui ne veulent pas se faire projeter ou arracher au déco.
Le comparatif des 2 videos de triple Seven est intéressant. on voit bien la différence de type de déco par rapport a celui de Nouvelle Calédonie.
Le Déco de la vidéo de Triple Seven est large, grand et très alimenté au sol.
Le notre est tout petit, sur un dôme, et dans une forte pente.
De de fait, Triple Seven a la possibilité de descendre dans la pente pour avoir un vent plus faible et surtout du terrain pour se faire “éventuellement” projeter en arrière sous l’effet Spi. On peut constater que malgré son gonflage parfait, il se fait violemment arracher.
Sur notre déco en dôme de Nouvelle Calédonie, il y a une pente caillouteuse a l’arrière du déco et une forte pente devant le déco.
De ce fait impossible de descendre dans la pente pour trouver du vent plus faible et grand danger de se faire projeter sur les cailloux, sous le vent du déco, par effet spi. C’est pourquoi les pilotes préfèrent décoller au C pour éviter l’effet Spi.
Autre particularité, le sol du déco est déventé c’est pourquoi on voit les voiles au sol avec les suspentes détendues.
Une fois la voile a mi hauteur, le vent s’engouffre d’un coup, d’où risque de se faire surprendre et se faire projeter dans les cailloux si la voile n’est pas cassée aux C.
Puis une fois la voile au dessus de la tête, la direction du vent change de 45°, et c’est pourquoi les décos ne sont pas “élégants” ni académiques.
Ce qui explique aussi le rouli en sortie de déco.
Un pilote, à la technique parfaite de gonflage classique , vient d’arriver de France chez nous. Voir ses commentaires ici : http://www.parapentiste.info/forum/recits/les-quelques-recits-de-florentoutang-t34121.0.html;msg466872#msg466872
En résumé, il dit : Il faut savoir qu’ici, même avec mon assez bon niveau de gonflage, je me suis foiré de nombreuses fois, particulièrement au dzum, où on se fait arracher sévère avec des conditions assez fortes.
Un pilote, à la technique parfaite de gonflage classique , vient d’arriver de France chez nous.
Il t’a payé pour ça? ROTFL
Heureusement qu’il vole toujours en short, parce que les chevilles vont plus passer dans les pantalons!
Flo!
Pour ma part vent fort = gonflage cobra systématique. Jamais eu de souci. Mardi à octeville c’était fort à tel point que la plupart ont décollés du déco intermédiaire.
En haut ceux si ont tenté un face voile se sont fait attacher. Aucun problème en cobra. Je trouve cette technique géniale car le gonflage est progressif. Du coup pas de shoot
Le cobra c’est très bien. Et certaines ailes s’y prêtent mieux que d’autres.
Mais on fait racler une moitié de l’extrados sur le sol. Et sur les décollages abrasifs comme St- André par vent puissant, bonjour l’arrachage de tissu (idem dans les décollages pas très propres où il y a de la broussaille) !
si vous passez au Maroc, cet hiver, je me ferai un plaisir de vous montrer la gestuelle “qui va bien” …
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On arrive fin Mars, tu nous montreras ça 
Pas facile le cobra!
Il faut vraiment bouffer du gonflage par vent fort et maîtriser la voile en bord de fenêtre…
Pour le coup la méthode aux C est vraiment simple en comparaison! Simple à apprendre et à mettre en œuvre.
Le cobra c’est très bien. Et certaines ailes s’y prêtent mieux que d’autres.
Mais on fait racler une moitié de l’extrados sur le sol. Et sur les décollages abrasifs comme St- André par vent puissant, bonjour l’arrachage de tissu (idem dans les décollages pas très propres où il y a de la broussaille) !
On réduit beaucoup ça en faisant un gonflage cobra à partir de la voile en bouchon. Voir cette vidéo à 0:35
http://vimeo.com/73819275
.C’était mon premier essai à l’époque.
Je précise que c’est vraiment très facile avec la buzz 4.
Je sais pas avec les autres voiles.
On réduit beaucoup ça en faisant un gonflage cobra à partir de la voile en bouchon.
Intéressant.
Mais bon, moi justement ce qui me pose le plus problème c’est d’arriver à garder la voile au sol, en bouchon ou pas, dans une pente de décollage où un vent de 30+ km/h rentre en rafales jamais trop bien axées…
Pas facile le cobra!
Il faut vraiment bouffer du gonflage par vent fort et maîtriser la voile en bord de fenêtre…
Pour le coup la méthode aux C est vraiment simple en comparaison! Simple à apprendre et à mettre en œuvre.
C’est d’autant plus vrai en biplace où je trouve difficile de faire bouger le passager latéralement tout en conservant la traction adéquate. J’arrive relativement bien à faire du cobra en monoplace (nos décos sont en herbe !), mais ça ne marche pas à tous les coups en biplace.
La méthode de contrôle aux C associée à une marche arrière de l’équipage pendant la montée de voile me parait le plus simple.
Suis d’accord avec Triple Seven, le gonflage Cobra, que je pratique occasionnellement par vent modéré, n’est pas facile a mettre en œuvre dans du vent fort. J’adore le pratiquer et c’est très élégant. Cela évite l’effet Spi mais pas le fait de se faire arracher une fois la voile montée au dessus de la tête. Dans le cas de déco herbeux et très venté, je préfère préparer ma voile sous le vent, puis je la fais glisser sur l’herbe jusqu’au vent en la tirant par les C.
Une fois la voile bien stabilisée dans l’axe du vent, je la monte à l’Australienne (ou Canadienne) aux C. Une fois la voile au dessus de la tête, il est possible de rester en attente sans se faire arracher en faisant porter tout son poids sur les C. Mais attention à la catapulte dès qu’on lache les C.
L’autre avantage des C par rapport au Cobra, c’est qu’on visualise mieux les suspentes et qu’on peut faire un léger prégonflage pour vérifier si on a pas une clef.
[…]
Je confirme, je vole au Canada en ce moment, la plupart gonfle avec cette technique aussi dès que ça souffle un peu.