Méthode de décollage par vent fort

Par vent fort, j’ai aussi vu certains pilotes fléchir les genoux avant de monter la voile; pouvez-vous indiquer si vous le faites et pourquoi ?

Ca aide oui, lorsque la voile gonfle, en avançant vers elle et en dépliant les jambes tu décharges encore un peu plus la voile, qui a donc moins d’énergie.

Préventivement cela ne sert pas à grand chose, mais dès que la voile porte c’est un réflexe essentiel. Si on se met sur la pointe des pieds, on se fait trimbaler. Il faut au contraire avoir une attitude ‘lourde’. Plus la voile tire, plus il faut baisser les fesses pour conserver un bon contact pieds à plat avec le sol.

Quelques décollages par vent et pente forts sympas dans cette vidéo :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kRXEAthC8lw

Vingt Dieu, j’appelle çà des décos à l’arrache! Y’en a pas beaucoup des jolis !

De plus y’en a certains dangereux…

Bonsoir,

Aucun souci pour moi dans de telles conditions : je garde ma voile dans le sac et je regarde les pilotes décoller, histoire de voir un peu comment ils s’y prennent :pouce:

Cela m’est arrivé une fois au décollage de Montmin : cela soufflait vraiment fort et seuls quelques cadors se faisaient arracher au déco.
Tous les autres pilotes (dont moi) attendaient bien sûr que les conditions s’améliorent et que le vent faiblisse…

Marc

non non Marc, y a pas de cador à Montmin, les cadors sont à Planfouille (surtout au bar…)
ROTFL

Sur que c’est pas parfait… le plus souvent
(je pourrais fréquenter ce site sans trop de complexes! type 3’52" ou 5’08")
Par contre si la pente est forte, je n’ai pas l’impression que le vent est si violent (pas plus de 20km/h? les voiles au sol restent calmes et les pilotes envolés avancent bien tout en montant très vite, NON?)

Du coup je sais qui tu es dans la vraie vie maintenant :wink:
:clown: :sors:

Et une série pour illustrer le formidable travail des protections dorsales !
A montrer aux débutants qui disent " J’ai pas besoin de mettre un casque ni une sellette avec protection pour faire du gonflage."…

http://www.youtube.com/watch?v=oqlCyri42tU

Je me demande si ce sont des journées à voler… à record ? de sont des contrées lointaines et inhospitalières… :sors:sinon on a tous plus ou moins tendance à s’accrocher aux élévateurs et c’est là que boum le dos… pas évident d’éviter ce réflexe… Jean-Michel d’Expression Parapente me disait qu’il fallait aussi éviter en cas de décollage très thermique d’avoir les bras écartés mais plutôt serré le long du corps pour éviter ces coups de freins intempestifs mais pas évident non plus, car on cherche son “équilibre” (en tout cas le rétablir).

Tu l’as dit pour moi… on voit bien que la grosse erreur est de se “pendre” aux freins. Le fait d’écarter les bras, çà met du frein, c’est sûr. Egalement, une prise en dragonne te mets près de 10cm de freins et pour finir, le sujet c’est les B, cobra, calmer le voile etc…plus c’est fort, plus faut des doigts de sage femme, et sur ces vidéos, on en voit pas un qui s’applique!!!

Ceci dit, moi aussi je prends des plomb au déco…des fois…même en m’appliquant…et pan! çà merde…on se fait plus ou moins tous avoir…Mauvais souvenir à Bisane…

Désolé pour la faute de grammaire (Marc) dans mon précédent message, il fallait lire “serrés” :wink:
Il faut s’entraîner mais en ce moment des décos très thermiques… le plus dur je trouve c’est quand la bouffe vient vous cueillir et là… je mettrai peut-être une vidéo d’Andalousie, où là clairement je suis un sac de patates.
On a l’adrénaline qui monte car on a vu les pilotes précédents se faire arracher. On refuse de l’aide :lol: ça fait pas sérieux… et au final on se retrouve les 4 fers en l’air. Après débriefing, soit on range la voile et on attend des conditions plus calmes soit on se fait maintenir au déco et on range sa fierté. Ca ne vaut pas le coup de se faire mal.
Les meilleurs décollages étaient ceux qui étaient tout en en souplesse, pilotes qui étaient assez fléchis sur les jambes et qui se laissaient glisser vers l’avant en se relevant petit à petit avec donc une force “constante” et non pas une brusque envolée au niveau de la zone spi et tout dans le bon timing. Tout un art ! mais le gonflage il n’y a rien de tel… :wink:

Oui ! on range sa fierté et on ce fait aider ! c’est pas courant. Pourtant, on le fait souvent avec des biplaces…du moins par chez nous.

L’idée, c’est pas de décoller absolument, mais si c’est un peu fort, çà rassure et au cas où, çà limite la reculade dans les buis toujours désagréable, mais DANS TOUS LES CAS, un déco propre, avec sa tempo et tout et tout, jamais à l’arrache.

Le parapentiste est foncièrement fier…quitte à s’en mettre une. Pour les biplaces, ils se font plus souvent aider mais c’est pour ne pas que le passager se fasse mal, ou se fasse peur ;).
J’ai déjà vu des parapentistes refuser qu’on leur tienne même la voile…et est arrivé ce qui est arrivé… (sans gravité)

Parles pour toi… :bisous: Tous les copains parapentistes sont plutôt… attachés à leur jambes, leur familles ou leur vie qu’à leur fierté.

Le cobra c’est super quand on a un copain pour nous aider en plus ! Et ça évite quasi à tous les coups de se faire arracher avec force. :pouce:

Hé bien Foozzzy, ayant de l’ego comme tout le monde mais pas si mal placé que ça, imagine qu’au déco de Villers sur Mer, à la Pentecôte si je me souviens bien, je vois que c’est un déco falaise avec des trous et pour faire le face voile c’est risqué pour mes ligaments externes pétés et une genouillère…j’essaie une, deux fois, mais je ne recule pas assez vite pour gonfler la voile. Donc je me mets dos voile et demande à un parapentiste de m’aider à me tenir et là j’entends “Il a une Sigma et ne sait pas faire de face voile…”. J’ai regardé le gars et ai rigolé intérieurement. La voile monte bien, un peu reculé car le vent soufflait bien et c’était parti pour 3-4 heures de soaring.
Et une autre fois, au Maroc, je demande à Erwan de me tenir au cas où…un parapentiste que je connais bien avec une Carrera me dit “moi si j’ai besoin d’aide pour décoller, je ne vole pas”. J’ai préféré être aidé et profiter d’un beau vol car en l’air c’était finalement fort convenable.
Faire le fier une fois m’a suffi.

Je pars du principe que je n’ai pas à me faire aider. En théorie, on est sensé savoir décoller aussi quand c’est fort. Si on sait pas faire, ba au boulot pente école. J’ai déjà vu un pote qui s’est fait lacher trop tôt, ça a fini bien grace à un énorme coup de chance. Finalement c’est bien mieux de ne compter que sur sois même. Chez nous si fafouf au point de se faire tenir pendant le gonflage, c’est que derrière c’est partie de sctoch garantie, chiant et inutile quoi.
Qu’on se fasse aider quand on gonfle un 42m2 avec un sac à patate dont on doit garantir à 200% le 0 problème, c’est moins surprenant.

Ben non hein. On voit effectivement de nombreuses vidéos avec des types accrochés à leurs élévateurs. C’est très étrange, ça sert à quoi? Pour pas qu’ils se barrent? Si on les lache, on tombe?

Accrochés aux freins, mais tu auras rectifié :wink:

Par vent fort je préférè piloter mais je ne “m’accroche” surtout pas aux freins…la voile à besoin de voler vite surtout. Donc il vaut mieux la freiner un minimum pour éviter une frontale mais pas plus.
Même arraché et twisté surtout je laisse voler

Pour l’aide je rejoins Plumocum : jamais en solo ! trop risqué pour les 2.