mini voile montagne pour un nouveau :)

80 “c.l” nu et un petit 87 avec les vêtements et chaussures de montagne, la bouffe, la flotte la sellette …
pour 60 kg une 13.5 m2 peut parfaitement convenir voir 15 m2

Mais tu te feras infiniment moins “arracher” avec le profil plongeant d’une voile de speedflying qu’avec une voile typée parapente à surface équivalente.

@ Skate74, perso je trouve limite dangereuses tes affirmations. Des debutants et même moins debutants pourraient les prendres pour argent comptant et s’élancer dans du 45 km/h (et même si cela faisait un peu moins…) sous prétexte de s’être accroché sous 16 mètres carres.

La vivacité d’une telle aile et sa vitesse en font un engin qui peut très vite dépasser les capacités d’un pilote lambda et à fortiori d’un pilote profane.

ayant récemment volé avec une skewer 13 m2 par un vent effectivement mesuré entre 30 et 40 km/h le résultat est que oui, ça peut aller pour 60 kg.
Mais pas pour quelqu’un qui débute dans l’activité;
Pour tout un tas de raisons, notamment le soin qu’il faut apporter pour l’aproche à l’atterro, et l’engagement au déco quand il n’y a pas de vent.
A mon avis, conseiller de commencer à voler avec une (toute) petite surface n’est pas raisonnable, mais bon … tout dépend de l’expérience sportive du débutant en question, de sa connaissance de la montagne, de sa maturité, etc.

edit. grillé par wowo dont je partage pleinement la remarque

Alors on s’est mal compris,
ou plus certainement je me suis mal exprimé,

Dans ma vision des chose BIEN EVIDEMMENT je ne conseille ASOLUMENT PAS de débuter le speedflying dans de telles conditions.
Même dans des conditions normales d’ailleurs pour un débutant avec une voile de type bobcat

Je conseille simplement de faire d’abord un passage par le speedriding (en école obligatoirement) pour s’habituer à des vraies voiles vives.Puis au bout de quelques dizaines de vols (brevet bleu acquis) de passer à une voile plus grande type Bobcat ou yak sur de petit plouf dans un environnement calme.
Une fois la voile comprise on peut envisager des vol rando dans des conditions plus sérieuses.

Quand je parlais de 40 km/h de vent je répondais juste à la question quelle type de voile est la plus sure speedflying ou petit parapente MAIS CERTAINEMENT PAS pour un débutant !!!

L’idée du passage par le speedriding est encore une fois de démystifier le “ça va vite c’est dangereux” !!!
Plus ça va vite plus justement les caissons sont en pression et plus l’aile se rapproche d’une aile rigide (qui ne peut pas fermer).

S’habituer à voler à 60 65 km/h avec des skis aux pieds permet d’appréhender plus facilement un vol à 35 40 km/h et de s’entrainer à faire un bon flair à l’attéro.

J’incite donc tout débutant voulant faire du vol en montagne avec une petite surface à passer par le speedriding pour se “dégrossir” avant d’envisager du paralpinisme ou “pararando” l’été.

Ok ! :pouce:

Dans l’idée d’un vol montagne, le choix du déco est primordial, ça fait parti de l’apprentissage lors du speedriding.

avec la Bobcat je suis toujours redescendu en vol sauf une fois où une couche de nuages s’est agglutiné en fin d’AM entre mon point de déco et d’attéro.
Mon choix de déco s’est toujours fait sur des zone avec peu de danger et au moins 30m de course possible (pas 2 m avec une falaise de 200 m juste après :vrac: ),
Le facteur limitant en montagne c’est presque systématiquement l’aérologie rarement l’absence de déco convenable, d’où mon choix jusqu’à présent d’une voile (aux perfs modestes certes) qui permet d’envisager le retour par la voie des airs sereinement sans arrières pensées (quelles conditions je vais trouver 1500 m plus bas dans la vallée ???).

J’ai lors d’un autre post posé des questions sur une voile capable de bien meilleures perf tout en restant très sécurisante.
L’idée étant après 6 ans de vol sous bobcat (et 10 en speedriding) d’aller chercher un peu plus de finesse pour profiter un peu plus du temps passé en vol.

Une petite vidéo “classique” sur les possibilités d’une Yak sur un déco avec une aérologie difficile

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=tOA2Ts4_yZQ

avec un petit parapente dans le sac : c’est 3500 m de désescalade obligatoire…

Je suis assez d’accord avec tout ça, et c’est ce qui m’a poussé à investir dans deux ailes: une mini (spiruline EZ M) et une grande (Nervures Faial en cours de remplacement par une Diamir). La mini type EZ permet effectivement des rando-vols sans prise de tête. La facilité de mise en oeuvre de cette aile est incomparable par rapport à un parapente classique, et qu’est-ce qu’on demande sur un déco non aménagé, si ce n’est de pouvoir se préparer et décoller sans galère ? De plus, quand je ne suis pas toujours certain de savoir quelles conditions je vais trouver là haut ou en vol, la plage de vitesse de la mini va me permettre de décoller quand je n’aurais pas décollé avec la faial … Il faut dire aussi que les sensations de pilotage en mini sont quand-même plus fun qu’avec une grande aile … Mais j’espère bien affiner mon expérience et connaissances météo/aérologie pour me permettre de beaux randos/alpis-vols avec une grande bâche. Je connais quelques pilotes expérimentés qui ne font du vol rando qu’avec une aile “classique” et on voit bien sur le forum des pilotes comme Marc qui ont une très belle pratique de paralpinisme sans avoir une mini: l’essentiel étant d’être dispo quand les conditions anticycloniques sont là, et de partir tôt.

:trinq:

Salut,

Il est vrai que je fais partie des “vieux” pilotes qui ont appris à voler à une époque où il n’était absolument pas question de mini-voiles.
Et à présent je ne suis pas du tout tenté pour apprendre à maîtriser une mini-voile.
J’ai en effet 69 balais ; je n’ai absolument pas les réflexes que je pouvais avoir il y a 20 ans et je suis assez brusque aux commandes.
J’ai besoin d’avoir une voile bien amortie pour être à l’aise et je crains beaucoup la sensibilité et la réactivité des mini-voiles (je n’ai jamais volé avec ce type de voile).

J’ai volé pendant des années en haute montagne avec des grandes voiles “classiques” (27 à 29 m² pour un PTV de l’ordre de 90 kg en configuration haute montagne).
Exemple : décollage de l’Aiguille Verte avec une Ambre (WindTech) de 28,8 m² !

Depuis l’apparition des voiles ultralégères « montagne » j’ai très sérieusement diminué en surface puisque je suis passé à une Ultralite1 (Ozone) de 23 m² :pouce: , mais je ne serais pas descendu en-dessous.

Il est clair que ce choix de voler en haute montagne avec une voile “classique” ou “ultralégère typée parapente” nécessite des conditions anticycloniques établies.
Je me souviens de seulement deux occasions où j’aurais sans doute pu décoller avec une mini-voile et où j’ai été obligé de redescendre à pied à cause d’un vent trop soutenu (dont une fois du sommet du Mont-Blanc :bang: ), mais autrement on a toujours réussi à décoller en choisissant bien les jours et en s’organisant pour décoller très tôt le matin.

Lors de l’expédition parapente à laquelle j’ai participé au Népal en Himalaya dans le massif des Annapurnas j’avais ma Yéti de 28 m² (je n’avais pas encore acquis l’Ultralite), mais on a eu la chance d’avoir une météo absolument exceptionnelle puisque nous attendions qu’il y ait quelques petites bouffes de face lorsque nous avons décollé à plus de 6000 m : vent nul à très faible de face pour chaque décollage et vent nul en l’air et à l’atterro ! :vol:

A+ Marc

Premier vol d’Arnaud hier avec sa Whizz et Kliff toutes neuves. J’avais jamais vu de près, c’est du beau matos (qu’il faut apprivoiser :wink: )
Avec ça il aura bientôt le record du Pal de Fer ! :slight_smile:

On ne peut pas passer inaperçu :trinq:
Y’a un record du PDF ? :oops:
A bientôt !

Cette vidéo, que j’avais déjà visionné plusieurs fois auparavant, illustre bien ce que tu as l’air d’expliquer, Skate 74. Pour un pilote habitué au vent fort, la mini est un outil redoutable qui permet de redescendre des montagnes dans des conditions limites. Il paraît évident, dans ce cas là, qu’un parapente classique n’aurait même pas été sorti du sac. D’autres vidéos de décos en mini confirme cette théorie.
Il ne me semble pas avoir vu l’inverse.
Dans des conditions fortes, on a déjà vu des parapentes fermer et finir en vrac. Est ce qu’on a déjà vu la même chose avec une mini typée montagne? Une fois passé le problème de l’arrachage au déco, y’a t’il des situations très turbulentes (sous le vent, foehn, thermique puissant) qui puisse mettre une mini en vrac?
Si tu peux nous éclairer la dessus, Skate 74 (ou tous les autres), ça pourrait nous permettre de savoir quelles limites on doit se fixer pour décoller en montagne.

je vais essayer de te répondre avec mon expérience de “Bocatiste”.

il y a plusieurs questions dans ton post :

la première : une voile de speedflying reste une voile souple : elle peut donc fermer, après c’est beaucoup plus solide (plus de pression dans les caissons lié à la vitesse) qu’un profil type parapente. Ca ré ouvre vite mais il faut quand même piloter.

Comme tout ce qui vole, quand il y a du vent de c.l, il ne fait pas bon se retrouver dans les rouleaux :vrac: .
(ce n’est pas parce que tu as une audi quattro avec 4 pneux neige que rouler sur la neige à 150 km/h n’est pas dangereux)

Pour ce qui est des thermiques avec une bobcat là le risque est ultra minime, les faibles performances de la voiles sont un atout.
Au pire un 360 lent et c est 100 m de perdu en quelques petites secondes sans les problèmes de ressources en sortie comme avec un parapente. En sortie de 3 6 avec une bob on doit arriver à un bon 70, donc ça permet de garder une voile bien tendue au dessus de la tête.
Revers de la médaille il ne faut pas : espérer voler longtemps, ou atteindre un attero loin.

Dans le cas de vent fort : proche de la vitesse max de la voile là c’est certainement le plus dangereux ; détrimée à fond avec une 16.5m2 pour une PTV autour de 90 au delà de 45km ça peut devenir tendu (mais encore une fois infiniment moins qu’en parapente) (voir la vidéo de l’Amadablam où on doit être dans ces vitesses de vent).

A l’attéro il faut vraiment bien réaliser son approche, accepter d’accélérer pour avoir une ressource la plus tard et la moins haute possible
(d’où encore une fois l’intérêt du speedriding pour bien comprendre le timing).
Par contre si le gradient en parapente a une importance majeure, avec une bobcat c’est un paramètre négligeable.

Les limites à se fixer ???
Question complexe et multifactorielle :

déjà ton matériel (cf ce que j’ai dit plus haut), ton expérience et la connaissance de ton matériel.
Pour décoller je me fixe une grosse marge : pas de déco à moins de 30 40 m d’une cassure, assez pentu en si possible sur un terrain permettant de courir sur quelques mètres avec les avants dans les mains (en absence de vent).

C’est sur ce point (vent nul) ou une voile plus perf dans sa capacité à prendre rapidement en charge le pilote sera certainement un gros avantage.

Encore une fois en voile typée speedflying le choix du déco est PRIMORDIAL

La très (trop) faible finesse max est de mon point de vue l’aspect le plus limitant de ces voiles de speedflying. il m’est arrivé de faire un retour vallée avec un attéro intermédiaire ; c’est un peu frustrant, d’où ma recherche d’une voile un peu moins “solide” mais un peu plus perf.

Bonsoir Marc

en effet le passé et l’expérience de chacun est très différente. Les grandes bâches obligent à vraiment bien choisir sa fenêtre météo pour ne pas subir une aérologie foireuse. Par contre en effet le déco et l’attéro en cas de vent nul sont plus simple qu’avec une mini, et j’imagine bien qu’a 69 ans tu n’as plus envie de courir à 25 km/h :trinq:

Bonsoir,

Courir à 25 km/h ?
Même si j’en avais envie j’aurais du mal à y parvenir ! :grat:

Mais cela m’est arrivé il y a bien longtemps dans une vie antérieure.
J’ai fait beaucoup de course à pied en compétition (à un niveau modeste) entre 20 et 35 ans, principalement en cross, ainsi qu’en fond ou en grand fond sur piste ou sur route (du 10 km aux 100 km en passant par le marathon).
A l’entraînement nous faisions parfois des séances de fractionné assez intenses.
Il m’arrivait de faire des 400 m en 1 minute, ce qui correspond à 24 km/h de moyenne…
Souvenirs, souvenirs…

:sors:

Marc

100 km :affraid:
je dis respect,

déjà qu’en voiture je trouve cela long :trinq:

Je reprends ce fil av pas mal de retard… il se dit des éléments vraiment intéressants et constructifs mais là c’est une aberration : c’est complètement faux et souvent même l’inverse !!!
Un novice ou qqu’un peu habitué au forum pourrait prendre comptant ce qui est noté : c’est dommage :?

J’avoue ne pas etre un expert en mini.

ca dépend aussi des mini voiles, j’imagine.
Mais pour avoir décoller 2 fois avec une spiru en 18,5m² par léger cul, j’ai effacé toute la longueur du déco avant de m’arracher laborieusement. Peut etre ma technique etait mal adaptée… ?
En comparaison, avec ma Masala (22.7m²), j’aurai été en l’air en 3 pas.

Forcément, la charge alaire joue dans la prise en charge au déco. Et prise en charge rapide peut être super importante en fonction des décos.

Les minis sont volées plus chargées et vont donc prendre en charge moins vite.

Par contre, en effet le cône court permet de faire monter la voile plus vite et sur moins d’espace qu’une grande bâche, même si sur une light la différence doit pas être énorme.

Très peu de mini light sur le marché. Quelques hybrides, comme la Whizz, font des superbes machine de marche et vol.

Désolé… mais je ne suis toujours pas d’accord avec ce que tu dis avec : je peux te demander combien tu as de vol randos et sur combien de sites différents? Et combien de mini as-tu testé?

Les Spirulines classiques ont beaucoup de qualités, mais le gonflage n’est vraiment pas leurs point fort. L’aile monte relativement lentement et ne se met en pression qu’en fin de montée. Il faut une gestuelle parfaite et adaptée pour arriver à décoller court.

L’exemple inverse étant les nouvelles monosurfaces (Skin et UFO), gonflage et mise en fonctionnement instantané, prise en charge immédiate. Avec ce type de voile, je me sens capable de décoller sur des décollages courts ou mal alimentés.

Pour les questions sur les fermetures en mini voiles, j’apporte mon témoignage que les vracs sont possibles sous n’importe quelle aile. J’ai vu des voiles de speedriding prendre des rouleaux et fermer très violemment. Ces voiles sont conçues pour être incroyablement tolérantes aux changements d’incidences et aux délestages, mais il est tout de même possible de dépasser ces limites en vol.