mini voile montagne pour un nouveau :)

Le test de la Whizz dans PP+ https://www.google.fr
Contrairement à Archaleon je ne la conseille pas à un neopratiquant. Il faut connaitre toutes les facettes du parapente pour passer à ce genre d’aile , même en bas de la PTV. De plus l’usage des trims qui amène une palette de type de vol extrêmement étendu et une plage de vitesse énorme doit être abordé avec prudence, quand on n’a pas trop d’expérience. Moi j’adore décollage et prise en charge vraiment du tonnerre de dieu.Coté perf elle me surprend à chaque vol. Mai : décollage Montagne très court et pas ventilé sur l’Ile de Crète “je vais me vautrer dans la caillasse dessous?” ça le fait sans problème. Juin soirée en thermodynamique capricieux à Douelle “ça va pas tenir ?” si sans problème.
Soaring à la Dune de Pilat, le vent faibli “outch je vais faire un plouf ?” Non je me régale 30mn. Juillet au treuil en plaine “Un cross avec un truc pareil sans appui en pur thermique , improbable ?” 1h20, 20km au compteur et posé volontaire devant la CTR de Poitiers. 15 novembre 3100m sur le glacier d’Ossoue Vignemale (65), “pas de vent, voire des bouffes de travers, pas de pente . Comment quitter le sol ?”. En courant vite décollage exemplaire . Retour à la voiture en 9mn après 6h00 de montée.
Rien à redire

le bon lien http://www.nervures.com/images/news/grandes/1448633076.jpg

http://www.nervures.com/pdf/PP442_nervures-whizz.pdf
Non c’est là…

J’ai toujours du plaisir à lire ces récits de vols montagne donc ne vous privez pas et si vous avez des vidéos c’est encore mieux!

Je note néanmoins que tous ces vols ont été effectués en parapente classique donc la mini voile n’a pas l’air de faire trop d’adeptes.
Marc, tu as l’air de bien gérer les conditions météos car seulement quelques buts pour tous ces vols réussis, respect! Je suis déjà redescendu à pied plus de fois que ça.
Mais est ce que les rares fois où tu n’a pas décollé, tu aurait peut-être pu le faire en mini?
A priori, tu choisi tes journées paralpinisme quand le vent est annoncé faible, mais est ce qu’avec une mini voile tu aurais pu partir plus souvent avec une météo plus incertaine?

En ce qui me concerne, j’aime beaucoup le vol montagne et j’en ai fait principalement avec un parapente classique. Quelques fois je suis redescendu à pied à cause du vent trop fort.
Il y a 2 ans, j’ai investi dans une mini voile (Yak 16) pour être plus efficace en vol montagne. Résultat, je suis, effectivement, plus serein quand le vent est fort, quand l’aérologie est bien agitée. Au moins 2 fois j’ai pu décoller alors qu 'avec une aile normale je n’aurait même pas déplié (Mt Joli et Petit Bargy).
Dernièrement, je suis monté à Roche Parnal avec ma voile normale. Environ 30km/h au sommet. Je suis donc redescendu à pied alors que j’aurai certainement volé avec ma Yak.
Pas une seule fois je ne suis redescendu à pied en mini à cause d’un vent faible où d’une neige fraîche. Même au Mt Blanc, l’an dernier avec vent faible et de travers.
Ce qui m’amène à la question: y a t-il une situation en montagne où le parapente décolle et pas la mini voile?

Je tente une synthèse, vous me direz si je me trompe. 3 possibilités quand on arrive à un sommet:

  1. Le vent est faible: Le parapente et la mini décolle.
  2. Le vent est fort: Le parapente ne décolle pas, la mini décolle.
  3. Le vent est très fort: Le parapente et la mini ne décollent pas.

Dans tous les cas, j’ai l’impression que la mini-voile est toujours avantageuse quand le seul objectif est de redescendre au parking.
Des contre exemples? :ppte:

Le déco est court et pas/mal alimenté.

Le parapente décolle, la mini pas.
En vol rando moyenne montagne, c’est un cas plus que très fréquent.

en haute montagne, je sais pas…

je rajouterai le commentaire suivant par rapport à cette synthèse sachant que je n’ai jamais fait de paralpinisme (i.e. crampons + cordée) à part le Tacul; par contre j’ai pas mal de randos-vol à mon actif, que ce soit en mini ou en “classique”. Alors sur les points 2 et 3 je suis plutôt d’accord
Sur le point 1, je dirai ça dépend (du sommet, du col, … bref du déco qu’on trouve) si la pente est faible et/ou courte et si en plus y a de la neige, la mini n’est pas à son avantage …

c’est un plaisir de vous lire (je le fais dès que je reçois une ,notification ;-)) , et je ne m’attendais pas à autant de réponses ! :bravo:
j’ai pigé que je ne commencerai pas par une mini-voile … et qu’il me faut une voile homologué EN A :grrr:

Du coup j’ai noté la masala 2 xxs, la advance pi2 en 23, la whizz de nervures (en 22m2, et non 20m2 du coup, archaelon, non?), la arola MCC Aviation S 24m2
Je serais assez tenté par la whizz, notamment du fait que ce soit une voile française, mais au delà du poids, quand est-il des différences d’encombrement ? pas grand chose sur les sites fabricants là-dessus (à part un où je vois que le parapente tient dans un sac de 55l, je me dis que ça va être dur de la caler à terme dans le sac d’alpi ^^)

Le contre exemple ne porte pas â mon sens sur la force du vent mais sur la configuration du vol (éventuellement du déco)
Exemple: Dôme des écrins: pas sur que ça passe le glacier blanc en 16 typée mini (surtout si comme cela m’est arrivé il y a 5 ans, tu dois décoller 200 M sous le dôme à cause des nuages!)
Le compromis idéal pour du vol montagne / haute montagne me semble être actuellement une taille 18 ( voir 20) pour les PTV conséquent.
Donc non pas une mini dans son sens strict mais plutôt un “petit parapente” léger.
Une Whizz ou une Skin ou Masala 2 ( dans les dernières sorties) sont de celles-ci.
Perso je vais sans doute acheter une Skin p 18 en 2016.

Je suis débutant aussi, attiré par le vol rando. J’étais intéressé par la whizz aussi et j’ai été à la pêche aux infos. Voici ce que j’ai écrit dans un autre fil.

[quote]J’ai pu discuter de la Whizz avec qq’un de la rédaction de Parapente+. J’en profite pour le remercier encore pour sa disponibilité et ses conseils avisés.
PP+ a testé plusieurs voiles légères dans le n° de sept-oct. Ils disent le plus grand bien de la whizz20.

Cependant le journaliste ne juge pas que cette aile soit bien adaptée à un débutant, même si elle est homologuée EN A en taille 22. Trop de vivacité.
De plus, il m’a donné un argument qui a fini de me convaincre de me diriger plutôt vers une aile type alpha 5.
Pour s’initier au thermique, on commence dans des petites conditions : peu de turbulences mais peu d’ascendance aussi.
Dans ces conditions, avec une aile légère du type whizz, cela peut être assez frustrant par manque de flottabilité de la voile. Alors qu’on peut déjà se faire plaisir avec une aile classique de progression.
[/quote]

[quote=“Christian-Luc,post:46,topic:58114”]

Qu’on soit bien clair, lorsque je parle de mini-voile, il s’agit de surfaces d’environ 16m2, avec une finesse d’au moins 5.
Dans ce cas là, t’es t-il arrivé de redescendre à pied à cause du vent faible ou de la courte course d’élan? Est il arrivé à quelqu’un de ne pas décoller en mini alors que ses potes pouvaient voler en parapente? Je parle bien d’expérience vécues.

Pour ma part, il y a 15 jours, après une course d’arête aux Pointes Longues (Aravis), on trouve, avec mon pote, une petite vire de 10m de long pour étaler nos 2 mini voiles. Le vent est nul et la vire se déverse sur une barre rocheuse. Nous avons décollé sans soucis et assez sereinement car les 2 voiles étaient largement gonflées au dessus de nos tête au niveau de la falaise. Pas sûr qu’on aurait tenté le coup avec une grande bâche.

En effet, sur un vol où l’aterro est loin, la mini voile peut être un peu limite. En plus, il me paraît assez délicat d’improviser un atérro sur un terrain scabreux en mini.Je pense que ça reste relativement rare. De plus, les nouvelle mini annoncent des finesse autour de 8 (intox?) donc dans ce cas là, plus de problème.

Une autre question m’interpelle : une fois en l’air, si les conditions sont vraiment moisies, vaut il mieux être en mini ou en parapente?

L’objectif est pas de vanté telle ou telle type de voile, mais je ne suis pas convaincu qu’un déco ou on puisse décoller en parapente et pas en minivoile de 16-18-20 mètres existe réellement…

Je dirais que l’inverse est probablement plus fréquent, maintenant, un débutant ne devrait pas voler en minivoile lorsque les conditions sont trop fortes pour un parapente dans des conditions de vols montagne.

Je pense que pour décoller le plus souvent et dans les meilleures conditions possible il faut être à l’aise au déco et donc faire de la pente école… et ça quelle que soit la voile !
Une petite vidéo pour la route :
https://vimeo.com/117402105

Non pas redescendu à pied dans ce cas là … j’ai dit que la mini n’était pas à son avantage: dans certaines configs j’aurait en effet préféré avoir ma faial plutôt que mon ez (16 m2).

pour l’autre question, si les conditions sont vraiment moisies, à mon avis vaut mieux être à pied.

J’ai décollé à des endroits invraisemblables avec mon Ultralite 19, ce fut parfois assez limite faute de pouvoir courir. Une fois la voile gonflée, on fait deux pas et on se jette carrément dans le trou en se disant que cela va voler, parce qu’on le sait, stress à prévoir. Plus la voile est petite, plus elle est facile à gonfler… mais moins elle prend en charge.
Brrrrr !
Combe de la Torchère, Lachat de Thônes, Tête du Parmelan, Col d’Encrenaz… louper son déco conduirait au cimetière.
Je n’aurais pas tenté l’aventure avec une mini-voile de 16m² mais cela passait avec l’Awak 18 ou l’Ultralite 19.

La finesse a de l’importance, en haute montagne, quand il n’y a aucune vache sur le parcours.
L’Aiguille du Midi en sud avec une Aska 17, une Yak 16 ou une Skin 16, je ne m’y hasarderais pas. Le risque est trop fort de se poser sur les glaciers, très crevassés, et de dégringoler au sous-sol. Pas glop mes frères !
Cela passe avec une Spiruline 18 ou une Ultralite 19.
En nord, aucun problème.

Quand les conditions sont moisies, on n’est pas parti faire un vol rando ou on a marqué un but. Soit on fait un plouf sur site, soit on reste au bar ou on va au cinéma.
En vol-rando, les conditions moisissent rarement. Cela arrive, quand on part pour le sport, en se disant que le but est probable mais que cela fera peut-être. Il arrive aussi parfois qu’on prenne la pluie. Si c’est une petite bruine, ou des gouttes éparses, la voile ne se mouillera pas en l’air mais on la mouillera à l’atterro.
Il m’est arrivé une fois (octobre 2009) de prendre une drache énorme. J’étais 300m au-dessus du déco du Plan de l’Aiguille et les 1600m de descente sur Chamonix, sous des hallebardes, furent longs et angoissants. Cette fois-là, la voile mit 2 jours à sécher.
Au Plan, la dernière benne était descendue et à l’unanimité nous avions décidé de voler quand même plutôt que de descendre à pied par le sentier, très long et désagréable.
Dans des vols comme ça, parapente ou mini-voile doivent être aussi stressants et aussi délicats à piloter, et le vol aussi dangereux.

Je n’ai jamais vu un pilote remballer une mini quand des parapentes volaient… mais il n’y a pas toujours eu de mini sur les décos d’où j’ai volé avec des conditions fortes ou un léger vent de cul.
:trinq:

Salut,


Mais est-ce que les rares fois où tu n’as pas décollé, tu aurais peut-être pu le faire en mini ?

Certainement oui au moins une fois du sommet du Mont-Blanc.
Le vent était bien établi, mais pas trop fort (25-35 km/h ?).
Certains des amis avec qui j’étais pensaient le vol possible en sécurité (en grande voile) et d’autres préféraient redescendre plus bas pour décoller de Vallot ou du Dôme du Goûter (en fait c’était toujours établi partout et nous sommes redescendus à pied sans voler…).
Mais le vol était sans doute possible avec nos parapentes (on n’avait pas encore nos Ultralite, mais de grands parapentes “classiques”).
Avec une mini-voile, c’était certainement possible en sécurité.
C’est le seul cas de ce type dont je me souviens.

Pour les autres buts, c’était soit vent très fort (> 60 km/h), soit neige fraîche et épaisse avec pente faible et vent de travers.
A la Brèche Lory (le jour de mon but) j’ai bien dû faire 7 ou 8 tentatives avant de me décider à redescendre à pied, et là je ne pense pas qu’une mini voile aurait permis de décoller.
Mes amis avaient réussi à décoller (décos un peu “galères” pour tous, pour lesquels je les avais assistés), puis le vent a vraiment tourné complètement travers et je n’ai pas réussi à partir : redescente à pied (tout seul) jusqu’au Pré de Mme Carle où mes amis m’ont attendu avec une bière à la main :grrr:

Notre stratégie en montagne est toujours la même :

  • en vol rando en moyenne montagne, chacun décide s’il veut voler ou pas et ceux qui ne se sentent pas de le faire redescendent à pied de leur côté : pas de problème ;
  • en haute montagne on ne décolle que si TOUS les membres de notre groupe sont d’accord pour le faire (problème de sécurité et de solidarité dans le groupe) : si un seul d’entre nous ne souhaite pas voler (et chacun a bien sûr le droit de ne pas vouloir décoller au vu des conditions ou de sa fatigue), on redescend tous ensemble et aucun ne vole…

En fait je ne me pose absolument pas la question de la mini-voile car :

  • j’ai 68,5 ans et je n’ai évidemment plus les réflexes d’il y a 25 ou 30 ans ;
  • je sais que les mini-voiles sont vives et réactives, or je suis assez brusque aux commandes et j’ai toujours piloté des voiles avec de grands débattements ;
  • je n’ai vraiment pas l’intention de me former à l’usage d’une mini-voile, déjà que je vole si peu…

Et maintenant j’ai l’Ultralite qui est quand même plus petite que mes voiles précédentes.
J’ai très longtemps volé avec une seule voile (grande taille) et j’avais 2 sellettes : une classique (assez légère) et une légère pour mes vols rando ou montagne.

Petit historique personnel depuis 1999 (je pèse environ 73 kg nu) :

D’octobre 1999 à octobre 2008, j’ai fait pas mal de vols en moyenne ou haute montagne avec ma voile unique, à savoir successivement : Ambre M (Windtech) de 27 m², Yéti 1 M (Gin) de 28 m² et Faïal M (Nervures) de 27 m².
Pendant ces 9 années, j’ai donc toujours volé en montagne (y compris en haute altitude) avec des parapentes de 27 ou 28 m² !
C’est par exemple avec ma Yéti de 28 m² que j’ai volé en Himalaya à plus de 6000 m dans le massif des Annapurnas (avec vent nul au décollage et en l’air !).

J’ai acheté courant 2009 mon Utralite1 d’Ozone pour mes vols montagne (c’était le cadeau de départ à la retraite de mes collègues de travail + amis + famille :pouce: ).
J’ai hésité sur la taille, mais l’Ultralite 1 n’existait qu’en tailles 19, 23 et 25 m².
S’il y avait eu la 21 m², je l’aurais peut-être achetée (?).
Je ne me sentais absolument pas de voler avec une 19 m² ; je n’aurais sûrement pas été à l’aise avec la vivacité et la réactivité de la voile, moi qui aime planer tranquillement sous des voiles calmes et amorties : à chacun son truc !
Du coup j’ai acheté la 23 m² ; je vole en haut de fourchette et je suis super bien dessous.

Je ne me pose donc absolument pas le problème de l’acquisition ou non d’une mini-voile.

Remarque : pendant ma longue et grave maladie, j’ai pensé que je ne pourrais peut-être plus jamais voler et j’ai vendu ma Faïal qui avait encore un peu de valeur (elle avait 5,5 ans, mais seulement 52 h de vol !).

A présent je n’ai plus que l’Ultralite et j’envisage d’acheter peut-être une voile classique pour mes vols sur site (en particulier à Sainte-Victoire avec ses décos caillouteux), une Spantik peut-être ?
Mais comme je ne vole qu’une vingtaine d’heures par an, est-ce vraiment utile d’avoir deux voiles ? :grat:

A+ et bons vols.

:trinq:

Marc

Pour ma part, pour l’alpi, je privilégie en premier l’encombrement (Il est plus facile de grimper avec un sac près du corps) après la facilité au décollage (Déco souvent court, mal orienté, neige poudreuse ou qui ne porte pas) et ensuite la vitesse, mais ce n’est pas le plus important, comme dit plus haut “si le vent est fort on ne décolle pas” par contre il est bien d’avoir une petite marge pour l’attéro surtout si il est en fond de vallée l’après midi.

J’ai commencé avec un parapente conventionnel mais ça limitait pas mal mes courses. J’ai vite prie une Ultalite 19 que j’ai gardé 6 ans (aucun reproche) J’ai aussi une Spiruline, mais moins bien adaptée à l’alpi (encombrement et un décollage plus compliqué si il n’est pas alimenté, il faut vraiment mettre plus de pêche, pas évident quand on est carbonisé) Depuis cette année, j’ai une SKIN 18 et pour ma pratique, j’ai trouvé le meilleur compromis. Ca me permet de grimper avec un sac de 30 L et le déco est nickel.

1 Faire un stage
2 Acheter un “PARAPENTE” dans ta plage de PTV de préférence light type NERVURES aloha, ozone Ulralight, Skywalk Masala
3 DECOUVRIR l’activité et sentir, découvrir et appréhender l’activité.
4 Faire du gonflage, de la pente école, puis du gonflage et encore de la pente école…
POURQUOI??? et bien pour connaître ton aile, ses capacités et te mettre en difficulté sur terrain court, par vent arrière, de travers, avec l’aile dans autant de configurations qui feront que tu vas réduire le champ des incertitudes.
Alors pourquoi je te dis cela.
D’abord parceque que ce soit un parapente ou une mini voile tu vas arrivé fatigué au sommet. Et le but est de descendre en volant. Au préalable tu auras déjà guetter les condis météo qui permettent de penser que voler CA LE FAIT. Sans quoi tu redescend à pied et là ça ne sert à rien de monter le torchon pour le promener dans le sac. Prendre un but ça arrive mais le moins souvent possible, et pour cela il faut être bon en météo. Et pour l’être il faut voler… Et pour voler il faut d’abord commencer. Alors j’en viens au plus intéressant et ne m’en veux pas de te dire cela mais tu dois d’abord prendre les choses dans l’ordre.
J’ai fait ainsi, je pense que nous sommes nombreux à avoir eu cette envie que tu as de profiter de la descente en volant. Cependant rien n’est anodin. Je ne sais pas quelles sont les réalisations qui te trottent dans la tête, elles sont sans doute belles ou ambitieuses mais il te faut envisager une activité ou tu es novice. Voler est une chose décoller d’un sommet en est une autre même si cela est facilité par la connaissance du site.
Finalement tu peux bien acheter une WHIZZ, une AWAK, une spiruline, une skin une YETI, ou une Ultralight il te faudra faire ton expérience. Ce qui ressort de ce post reste la prudence et la formation. Demande toi pourquoi tu veux voler aussi car si c’est seulement pour le concevoir comme moyen de transport il te faudra te considérer comme celui qui sera aux manettes. Déjà que lorsque le vent est faible de face avec une petite falaise, dans des cailloux tu te reposeras les questions suis-je bien placé, l’aile va t’elle bien monter, dois je la délester à la montée, ai-je la finesse suffisante, comment sera la brise, le vent à l’attéro, ais-je repérer toutes les lignes et obstacles. Enfin une multitude de problèmes que tu auras sans doute gérer avant mais quand on débute on s’occupe d’abord de sa position dans la sellette et de ses suspentes. Tiens en parlant suspentes personne n’a parlé de suspente gainées non gainées. Quel choix vas tu faire car les déco montagne ou haute montagne sont souvent abrasifs (rochers, glace). Et qu’en est-il de la neige comment vas tu faire pour faire tenir ton aile dessus, opteras-tu pour des tiges planter avec des pinces à linge ou ces joncs rétractables sur l’extrados d’une bonne voile NERVURES…
Je sais je ne suis pas sympa car on t’en met plein la tête mais il faut surtout que tu saches prendre les choses par le bon bout sans pour autant que l’on te dégoute.
Ainsi mon mot de la fin serait de t’orienter vers ce stage que tu souhaites faire. Prends y du plaisir celui de voler comme tu as certainement celui de grimper. Découvre une aile montagne fais toi une idée mais stp ne prend pas une mini ou une mono surface qui te ravira peut être rapidement plus tard au risque de déconvenues. On connait tous les limites de ces engins (comme celui de la ressource de la SKIN par exemple ou des grandes vitesses à l’attéro des 16 mètres carré).
Quant on va en montagne on réduit les incertitudes et on vole dans le domaine de son aile, prendre une mini pour le gain de 10 km/h est vain mais apprendre à bien voler sous son aile est plus rassurant et te garantira une belle progression

merci pour tous ces conseils, j’ai bien compris le message.
d’ailleurs le titre n’est plus adapté puisque je ne prendrai pas une minivoile :wink:
mais j’aimerais bien me faire une idée sur la voile que j’achèterai après le stage, ça motive aussi à rapidement penser matos !
comme je le disais page 2, j’ai fait une 1ere liste, mon choix penche vers la whizz pour le côté pyrénéen et la masala pour les bons retours sur ce forum (mais apparemment plus encombrante ? or c’est un critère important pour moi)
je devrais p’tet créer un autre post du coup juste sur cette question

En taille 20 : même poids pour les deux (si whizz en version dégainé et élévateurs light), je ne vois pas pourquoi il y aurait une différence sensible en volume.

Voila une question interessante.

Je pense que la plupart des participants du forum sont passés par la case parapente pour ensuite descendre en taille.

j ai un parcours complètement différent.
J’ai commencé par le speedriding (4ans) 12 10 9 puis 8 m2
en 2010 je passe en bobcat 16.5 pour un ptv été de 90 kg max (pratique tous les we de beau temps entre mai et décembre)
2015 alpha 5 28 m2 (ça me fait peur cette grande voile :mdr: )

Pour tous ceux voulant faire du vol montagne je conseillerai comme je l’ai fait de passer par le speedriding : apprentissage sur neige (risque de chute sans trop de bobo, acceptation de la vitesse avec un posé à 50km/h, voile extremement vives mais très sures, pratique en altitude avec pas mal de vent possible, on peu kiter avant de faire du soaring pour comprendre sa voile).Beaucoup de rotations en une journée pour accumuler du temps de vol…Ca va certainement sembler surprenant pour ceux qui ont une formation classique mais passer à une voile de speedflying après cette phase de speedriding permet de démystifier le vol sous voile rapide.

Dans la mesure où on maitrise le déco en 3 pas avec montée de la voile aux avants il suffit de quelques metres pour décoller en bobcat. IL faut juste que le déco soit pentu.
En cas de vent fort (45 pour une 16.5m2) un déco face voile n’arrachera pas le pilote.

Donc pour ceux qui ne sont pas expert en parapente une voile typee speedflying ou très grosse speedriding 15 m2 ou plus permettent de décoller à peu près partout et tout le temps…
Revers de la médaille ça ne tient pas en l’air, ce n’est que pour du ballistique médiocre…

Je ne sais pas combien tu pèses, mais je peux garantir aux lecteurs de 60 kg (mon poids) qui n’ont jamais essayé une mini 16.5 par 45 km/h de vent qu’ils se feront arracher bien comme il faut. Attention au contexte.