ca serait intéressant de démarrer un post sur la prise de décision pour scinder la discussion, car il serait intéressant d’en parler (pour ceux que ca intéresse).
l’affectif ne dois pas jouer dans l’analyse de la situation en règle générale.
il y a dans la prise de décision une préférence spontanée, que tu dois au contraire bien connaître pour l’éviter, ou en tout cas pour contre balancer objectivement les arguments (avec le même poids) en faveur des décisions qui vont contre ta préférence spontanée.
d’où l’intérêt de bien se connaître, de faire un travail sur soi à ce sujet (je propose d’ailleurs, pub perso involontaire, des sessions de coaching à ce sujet).
que fais tu quand tu te rends compte que ta préférence n’est pas la meilleure solution ? tu fais quand même ta préférence ou tu prends la meilleure solution ?
dans mon cas hier, j’avais 3 options (une 4ième mais que je n’ai pas identifié en vol, on me l’a donnée au déco ensuite).
mes 3 options étaient :
-aller à l’atterro en pilotant à la sellette et vaguement aux freins que je pouvais un peu manipuler, sachant que je ne serai pas si je tiendrai. je fais de la spéléo et du kite, je suis musclé des bras, mais je ne suis pas non plus stallone). j’étais “bien assuré” avec la ventrale sous les aisselles. mais question sur combien de temps je tiendrai
-me remettre dans la sellette (vaguement essayé, j’avais l’impression que j’allais glisser si je persistai, j’avais peur de perdre le blocage salvateur de la ventrale sous les bras qui me permettait de tenir et de piloter un peu avec les freins malgré tout)
-poser au déco, mais il me fallait un peu de gaz et c’est dangereux (tout le club dit pose au déco danger, donc voyant rouge sur cette option).
sur les 2 premières options, dont ma préférence était d’aller poser, je ne savais pas si je pouvais aller au bout de la chose sans aggraver la situation et me mettre plus en danger.
reste la 3ième option et malgré le voyant rouge de l’inconscient collectif, j’avais déjà posé en haut et je savais que je risquai un gros roulé-boulé, guère plus, en plus il y a le chemin le long de la crête, donc de la marge pour poser, cela reste l’option la moins dangereuse dans ma situation et je prends la décision de faire un virage pour me poser en haut.
après j’ai découvert une 4ième option : le retour à la pente dans les arbres pour éviter de devoir tenir jusqu’à l’atterro qui aurait été la moins bonne des décisions et pourtant ma préférence spontanée au moment du choix.