Mme Lebrachu - ton conseiller financier - t'explique ce qu'est l'argent.

ça pourrait très très mal tourner pour les pays de la zone euro, la même analyse que j’avais vu il y a quelques temps commencent de plus en plus à gagner d’autres économistes/analystes.

Europe de l’Est : risque systémique, par Ambrose Evans-Pritchard
21 février 2009

La quasi totalité des emprunts des pays d’Europe de l’Est, d’un montant équivalent à 1700 milliards de dollars, sont détenus par des banques européennes. Lourdement endettés à court terme, ces pays devront rembourser ou refinancer l’équivalent de 400 milliards de dollars cette année. La défaillance de l’un d’entre eux aurait des conséquences catastrophiques sur le système bancaire européen, avertit Evans-Pritchard.

Pritchard fait souvent des analyses/anticipations alarmistes mais il commence à être rejoint par d’autres.

La crise orientale qui pourrait couler l’Eurozone, par Wolfgang Münchau
23 février 2009

« Cette crise a débuté aux États-Unis, mais c’est en Europe où elle pourrait se transformer en catastrophe, » avertit à son tour Wolfgang Münchau, éditorialiste au Financial Times, qui estime que la crise du crédit qui couve en Europe de l’Est pourrait emporter l’eurozone dans la tourmente. Que faire ? Accélérer le processus d’entrée dans l’euro des pays de la région, propose-t-il, en abandonnant des critères de convergences devenus obsolètes - voire absurdes - comme celui qui exige de se rapprocher des taux d’inflations les plus bas de la zone, et qui pourrait bientôt se traduire par une obligation de déflation.

Scénarios pour l’euro, par Jean Claude Werrebrouck
24 février 2009

Les divergences entre les pays du sud de l’Europe - aimablement affublés de l’acronyme PIGS par la presse anglo-saxonne - et ceux du nord mettent-elles en péril la zone euro ? Jean Claude Werrebrouck analyse les différentes issues possibles et juge vraisemblable une remise en cause prochaine - mais sans doute subreptice, afin de sauver les apparences - du dogme de l’indépendance de la BCE.

Utilisez les liens pour lire les articles.

Maurice Allais n’est pas le seul a dénoncer les effets délétères de la mondialisation, l’aile gauche du P.S. tient la même analyse depuis plusieurs années, ainsi que les partis à la gauche du PS. C’est amusant de voir à quel point les économistes libéraux américains les rejoignent, certains ont beau reconnaitre à postériori et un peu tard que c’est la faute de leurs copains encore plus libéraux (!), ça reste savoureux, on dirait un résumé des dossiers ATTAC sur la mondialisation.

Les raisons du déclin de l’économie US, par Paul Craig Roberts
3 mars 2009

Paul Craig Roberts, qui fut sous secrétaire au Trésor de Reagan, est un homme de droite, partisan convaincu des politiques de l’offre. Pourtant, rien ne justifie pour lui les politiques du laisser faire débridé qui ont conduit à la perte de substance de l’économie américaine, si ce n’est une certaine illusion de toute puissance allant de pair avec la situation prééminente dont jouissaient les USA. Les promesses des tenants de la mondialisation n’ont pas été tenues, dit-il, au contraire. Les délocalisations, présentées comme un processus naturel de substitution entre la « vieille économie » et celle de l’innovation et du savoir, ont eu pour résultat la stagnation des revenus - donc l’endettement excessif - de la plus grande partie de la population à l’exception des « super-riches », et le creusement de déficits abyssaux, qui sont tous deux à l’origine de cette crise. Au delà du constat, Roberts propose quelques mesures radicales - voire aussi définitives qu’un verdict de Fouquier Tinville - pour tenter de juguler la crise : l’annulation des CDS, la suspension de la règle de comptabilisation des actifs au prix du marché, l’interdiction de la vente à découvert sur les marchés baissiers et sur les devises. Un dernier point. Le protectionnisme dont il se réclame a mauvaise presse. Et lorsqu’il désigne ensemble la mondialisation et les visas de travail accordés aux étrangers comme responsables de la pression à la baisse sur les salaires, il prête le flanc à l’accusation de xénophobie, si souvent présente dans ce débat. On ne peut pourtant se contenter d’une vision uniquement morale sur cette question. Ce serait méconnaître le fait que les niveaux de prix - i.e. des salaires - ne reflètent pas seulement la concurrence libre et non faussée, comme le dit la vulgate, mais aussi l’état de rapports de force sociaux, dont la préservation de l’équilibre est éminemment nécessaire au développement harmonieux des sociétés. En s’effarouchant devant la perspective d’une limitation de la concurrence internationale à laquelle sont soumis les salariés, en condamnant par avance comme délétère toute référence à l’idée de nation on ignore - ou feint d’ignorer - un déterminant fondamental. Le socle de la démocratie, du vivre ensemble, c’est ce territoire où se définit la citoyenneté concrète, régi par une loi et une constitution commune, par des droits et des devoirs partagés, et protégé par les institutions. La position consistant à abstraire de cette définition l’activité humaine fondatrice qu’est le travail n’est à notre sens tout simplement pas tenable.

C’est un résumé, utilisez le lien pour lire l’article, ça vaut le coup et en plus c’est très clair. Ce qui a cours chez eux à également cours chez nous où l’on nous tient le même discours du libre marché, de la concurrence libre et non faussée.

A croire que tous les anciens secrétaires d’Etat au Trésor de Reagan sont passés chez Attac :wink: :

cf l’article de Paul cr… krugman , extrait :

[quote]Et nous assistons au spectacle de James Baker - James Baker ! [1]- attaquant l’administration Obama sur la gauche en appelant à la nationalisation temporaire des banques zombies dans le cadre des mesures de recapitalisation.

[1]James Baker a occupé les fonctions de Secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan et de Secrétaire d’Etat sous la présidence de George Walker Bush.
[/quote]

J’attendais une traduction de cette article (en anglais) depuis qu’il est paru:
Goldman Sachs, la grande machine à bulles, par Matt Taibbi

« Des actions internet à la hausse du pétrole, Goldman Sachs a organisé toutes les grandes manipulations des marchés depuis la Grande Dépression et s’apprête à recommencer, » écrit Matt Taibbi dans le magazine Rolling Stone. Cette banque qui symbolise à elle-seule l’emprise de Wall Street sur la société et la vie politique américaine est une gigantesque machine extrêmement sophistiquée, dit-il, qui a largement concouru à diriger la richesse utile accumulée par la société vers une série de bulles spéculatives dont elle a favorisé l’apparition et qui ont provoqué la ruine de millions de foyers américains, au seul profit de quelques investisseurs fortunés.

La traduction est ici:
Goldman Sachs — La grande machine à bulles

Ça ne va peut être pas intéresser grand monde mais ça vaut tout de même le détour.

Si, si ! …Moi !
J’ai récemment découvert que mon ancien coloc, camarade de promo et bon copain à l’époque, était parmi les “Managing Directors” de GS !

Un parallèle plein de bon sens:

La vache et la finance folles, par Jean Fosseprez

Vétérinaire de mon état, néo-urbain depuis 2 ans, j’ai exercé pendant 15 ans en milieu rural. Durant cette période, j’ai été confronté de très près à la trop fameuse crise dite de la vache folle. Pour tout dire, j’ai été le bras armé d’une législation incohérente qui me conduisit à euthanasier – par injection létale – un troupeau de 70 vaches même pas folles. C’est, entre autre, cette pathétique corrida qui m’a amené à être exhaustif sur le sujet. Par contre, mes connaissances en économie sont beaucoup plus lacunaires. Je ne sais donc si c’est une ânerie ou une lapalissade, mais il me semble que la crise actuelle ressemble davantage à une crise sanitaire type vache folle qu’à une crise économique classique. Nous verrons que si cette intuition de profane est correcte, cela expliquerait pourquoi nous serions loin d’être sortis du pétrin.

Ce qu’on peut dire d’emblée, c’est qu’avec la vache folle la (dé)raison économique l’a emporté sur la raison sanitaire. Le même processus morbide est à l’œuvre dans la crise actuelle, sauf qu’il s’exprime à un niveau supérieur : c’est la (dé)raison financière qui s’essuie les pieds sur la raison économique.

La Vache Folle, une histoire de la déraison économique

Au risque de surprendre, je dirais que la crise de la VF trouve son origine dans les accords de Bretton Woods en 1944. En effet, les USA, non contents de se tailler la part du lion dans le système financier mondial, vont aussi s’octroyer un quasi monopole de la culture du soja. Je signale qu’en matière d’alimentation animale le soja est la source de protéines de référence. C’est ainsi que les Européens n’auront de cesse de se défaire de cette dépendance phyto-protéique. Leur stratégie en la matière tiendra hélas le plus souvent du système D. Système au sein duquel les – très controversées – farines animales, du fait de leur évidente valeur protidique, trouveront toute leur place.

La deuxième date clé est le choc pétrolier de 1973. L’augmentation du prix des hydrocarbures incite les industriels du Royaume Uni à restreindre – voire à annuler – les (pourtant nécessaires) traitements thermiques et/ou chimiques des farines animales. Le maintien des marges… et de l’emploi sont à ce prix. Une pratique pourtant dénoncée comme potentiellement dangereuse dès le milieu des années 1970 par des experts du cru, en vain.

S’en suit une période obscure d’environ 10 ans qui voit l’apparition d’une neuropathie bovine inexpliquée dont le nombre de cas augmente avec le temps. Impossible de dire quand le phénomène s’amorce. Les animaux concernés seront régulièrement abattus et finiront en sauce à la menthe dans les assiettes des consommateurs, mais le plus souvent en farine dans les auges de leurs congénères. C’est ainsi que s’installe un effet boule de neige qui voit la toxicité des farines animales anglaises s’accroitre de manière démesurée avec le temps. La découverte de l’agent causal en avril 1986, la fameuse protéine prion, ne changera pas vraiment la donne.

Ce n’est qu’en juin 1988 que la culpabilité des farines animales est enfin admise par les autorités britanniques. Elles décident donc derechef d’en interdire l’usage. Mais sans donner plus de directives quant à leur devenir. Les acteurs de cette filière privatisée de nécro-recyclage se retrouvèrent donc livrés à eux-mêmes avec des stocks croissants de produits à haut risque. Qu’à cela ne tienne, en cas de tiédeur législative, force reste à la loi… du marché. Ainsi, confrontés à cette soudaine baisse de la demande intérieure, certains décident de fourguer leur daube, en douce et à prix réduit, là où on n’a pas encore eu le temps d’en interdire le commerce. La grande braderie prionique, intracommunautaire puis mondiale, peut commencer. Elle durera 10 ans.

« Mais il est bien lent le temps de la loi, il est plus rapide le temps des marchands. »

Pendant ce temps, donc, de l’autre côté de la Manche, les autres pays européens s’apprêtent à légiférer dans le même sens… chacun à son rythme.

Ainsi en France, pays des lignes Maginot et des nuages de Tchernobyl qui passent à côté, l’interdiction de nourrir les vaches avec l’ersatz entrera en vigueur un an plus tard, soit en juillet 1989. Rappelons quand même que la loi française en la matière était censée nous éviter cet Azincourt spongiforme : les restrictions à l’import sont telles, à l’époque, qu’il est théoriquement impossible que des farines animales anglaises traversent le channel. En fait, ce commerce discutable est régi par le tandem « Interdiction / Dérogation », un genre de schizophrénie législative qui signifie que c’est rigoureusement interdit, mais pas tout le temps et sous certaines conditions. Les responsables des ministères concernés (agriculture, douanes) ne furent pas plus troublés que ça devant l’accroissement sensible des demandes de dérogations dès la fin de l’année 1987. Lesquelles furent accordées avec une parcimonie toute relative et beaucoup de recommandations à l’intention du mandant. A cela il faut ajouter la fameuse tolérance à l’écoulement des stocks existants, qui autorise l’utilisation de tout ce qui a été acheté avant la date de l’interdiction. Le prion bovin britannique n’en demandait pas tant.

C’est dans ce contexte qu’il faut restituer cette allégation des industriels français de l’alimentation animale : « Nous n’avons jamais importé illégalement des farines animales. Nous avons toujours respecté la réglementation en vigueur ! ». C’est malheureusement vrai. Justement, c’est cette absence d’illégalité qui pose problème, que dis-je, qui fut le cœur du problème. On voit bien que c’est par ce vide juridique, doublé d’une aubaine économique, qui va de début 1988 à mi-1989, que le ver va entrer dans le fruit. Il est vrai que la chute du mur de Berlin en novembre 1989 ne va pas arranger les choses : elle accréditera cette idée qu’on a le droit de faire tout et n’importe quoi pourvu que ça soit inspiré de la doctrine des « vainqueurs ». Les empêcheurs de libre-échanger à tout crin n’auront plus qu’à raser les murs. L’entrée en vigueur du traité de Maastricht en 1992 en remettra une couche, le trafic des produits à risque « made in UK » y trouvera un second souffle.

« Le marché finira par s’assainir de lui-même »

Un ministre français, même pas de droite, lâchera plus tard cet aveu d’impuissance des pouvoirs publics : « En dépit d’une minorité de brebis galeuses, le marché [de l’alimentation animale] finira par s’assainir de lui-même ». Ah l’indécrottable couetude du libéral dans l’âme, qui a grandi avec cette idée que les écuries d’Augias sont auto-nettoyantes. La vache folle n’aura été, en définitive, qu’un premier avatar de dimension mondiale de la fameuse « main invisible du marché ». Une crise systémique avec la farine dans le rôle de l’argent…

Déjà Lehman Brothers perçait sous la vache folle.

En quoi la crise actuelle s’inscrit en filigrane de celle de la vache folle ?

En premier lieu, on remarque que ce sont les mêmes évènements historiques qui président aux destinées des deux crises. Passons vite sur les dates les plus évidentes : Bretton Woods en 1944 (naissance des FMI, Banque Mondiale, Gatt…) puis son changement de cap en 1971 (fin de la convertibilité du dollar en or) et bien sûr le choc pétrolier de 1973. Mais surtout, il y eut les fabuleuses années 1980, les « dix glorieuses idéologiques », les années Thatcher au Royaume Uni et Reagan aux États Unis. Car de même que la crise de la vache folle est consubstantielle du Thatchérisme, de même les Reaganomics portèrent au maximum le feu sous la marmite de la finance. Décennie qui s’achève en apothéose avec la mort du Soviétisme en 1989. Le vent de l’Histoire a rendu son verdict. Désormais sûr de son fait, le néo-libéralisme peut s’approprier le Monde.

Mais leur similitude est surtout d’ordre sémiologique : les mêmes mots pour les mêmes maux ? Ne parle-t-on pas de crédits à risque, d’actifs toxiques à propos de la crise actuelle ? Une histoire de grands corps malades qui se répète, en somme : au commencement est une phase de latence (très longue, en général) qui voit la toxicité d’une filière – alimentaire hier ou financière aujourd’hui – s’accroitre avec le temps. Puis arrive le temps où les produits ainsi frelatés voient leur valeur marchande, et la confiance qu’ils inspirent, menacées. On assiste alors à un « reconditionnement » de ces déchets toxiques : de même que les subprimes ont étés adossés à d’autres produits financiers de plus en plus complexes, de même les denrées britanniques à risque furent dissimulées dans des aliments complets. Opérations de détraçabilisation facilitées par l’existence de ces espaces de non-droit où la volonté politique n’ose pas mettre les pieds, avec pour conséquence une diffusion mondiale des produits foireux.

Une dernière question pour la route : quel est, aujourd’hui, le degré d’empoisonnement système financier mondial ? Je ne suis pas économiste, mais j’ai l’impression que depuis un an, la tendance en matière d’actifs toxiques est plutôt au statu-quo. Et je dirais, à cet égard, que la période actuelle est comparable aux années 1988-92 de la vache folle. Période où l’on sait la toxicité des produits, mais où rien d’efficace n’est mis en œuvre pour s’en prémunir de manière globale. Pour reprendre la métaphore de l’eau qui bout dans la marmite, je dirai que la thérapie a surtout consisté à rajouter de l’eau froide pour réduire l’ébullition, sans se préoccuper du feu en dessous. Si c’est le cas, on ne peut que se dire que le pire est devant nous. Et le pire, en équivalent vache folle, c’est la crise de 1996, celle où le grand public découvre que l’ESB est transmissible à l’Homme. C’est là que la crise entre en phase aigüe. La confiance des consommateurs est violemment entamée. Des pans entiers de la filière économique bovine vont disparaître, notamment au Royaume Uni. Je n’ose imaginer le scénario quand la crise actuelle entrera à son tour en phase aigüe. Car la crise de l’ESB ne toucha somme toute qu’un secteur restreint de l’économie. Alors qu’aujourd’hui, tous les secteurs de la finance et de l’économie réelle sont menacés. En outre, quand on pense que, dans le cas de la VF, la raison sanitaire a mis plus de 15 ans pour reprendre des couleurs… J’en viens à souhaiter, in fine, que l’analyse produite dans cet article soit entièrement à côté de la plaque.

Un site qui répertorie certaines activités des plus grandes banques, dont des françaises:

http://www.secretsbancaires.fr/

Un guide qui peut s’avérer utile:
http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/GUIDE_BANQUES.pdf

Sur les autres fils, ça part un peu dans tous les sens. On en vient à me taxer d’idéaliste romantique, de révolutionnaire ou de ne pas donner de solutions aux dérives du système dénoncées par des économistes, chercheurs, journalistes de tout bord, de “droite” comme de “gauche” car il faut bien avouer que les thèses de la “gauche” ont fini par être validées par cette crise pour, graduellement, être plus ou moins intégrées par tous.
Le problème c’est qu’il faut repenser les modèles et tout remettre à plat pour parfois pouvoir entrevoir les solutions afin de dévalider ou modifier les erreurs de modélisation, ça ne vient pas comme ça, c’est une démarche qui peut être longue et se nourrir de rétroactions qui ne sont pas encore à l’oeuvre, on n’a pas forcément les solutions comme ça en claquant des doigts après avoir constaté les dérives. Si on veut pouvoir trouver des solutions fiables cela prend du temps et ne peut se faire de manière isolée.
Il ne s’agit pas d’être de droite ou de gauche, d’être idéaliste ou révolutionnaire mais de revoir certains paradigmes en choisissant des priorités pour que les modèles soient viables. Par exemple, les modèles favorisant les crises à court terme sont-ils les bons, sont-ils viables lorsqu’ils précipitent de plus en plus de gens dans la misère pour favoriser de plus en plus ceux qui ne sont pas affectés gravement par celles-ci ?
Tout remettre à plat ne veut pas dire tout changer, c’est plutôt chercher à voir ce qui ne va pas avec un oeil neuf plutôt que de chercher des solutions en restant dans le cadre qui génère les problèmes que l’on cherche à résoudre.

Alors plutôt que paraphraser ce qui est déjà dit ailleurs par des personnalités éminentes, autant aller lire, réfléchir, échanger des idées à leurs sources. Une de celle-ci, maintes fois évoquée, est le blog de paul jorion. Pour mieux connaitre sa démarche (ainsi que celles des personnes intervenant sur son blog), un très bon article en pdf (3 documents) sur son blog expose tout cela.

L’Écho, samedi 14 novembre 2009 (suite)

J’avais arrêté de lire les bulletins du GEAB, son ton alarmiste est un peu “fatiguant”, ses anticipations à prendre avec du recul mais la description de la situation dans le bulletin de ce mois-ci est une bonne synthèse de ce que j’ai pu également lire ailleurs.

GEAB N°39 est disponible! Crise systémique globale - Les Etats face aux trois options brutales de 2010 : Inflation, forte pression fiscale ou cessation de paiement.

Le bulletin est très clair, aisément compréhensible même sans connaissances techniques.