Merci 
oui sont là mais aussi pour me surveiller… :roll:
Mon accident du 5 sptembre 2009
[quote]oui sont là mais aussi pour me surveiller…
[/quote]
normale , irresponsable va!! 
:canape:
Peut être de s’être mis en l’air un jour/un moment où potentiellement il pouvait y avoir des dusts.
Ça ne veut pas dire que tu es “coupable”. Juste que tu as (peut être …) pris et assumé la responsabilité ce jour là de te mettre en l’air.
Avec 10 ans d’expérience de vol libre en plus, peut-être n’aurais-tu pas décollé ?
J’avais 10 ans d’expérience, 10 ans de plus ça aurait pas changé grand chose, et des dust l’été il peut y en avoir à tout moment dans mon secteur… et relis mon récit, au déco ça semblait calme alors que je volait régulièrement dans du 35 - 40…
J’ai hésité longtemps avant de poster le message précédent. Tu as eu un grave accident et peut être mon message n’est pas très opportun.
Je ne voulais pas qu’il soit interprété comme un jugement ou une leçon donnée.
Ton accident m’a fait sérieusement réfléchir à ma pratique. Comme d’autres accident qui m’ont aussi marqués à chaque fois la question de la dangerosité de l’activité parapente revient. Mais la pratique du parapente est tellement variée qu’il y autant de réponses que de pilotes.
Cependant, tu écris :
Peut-on voir dans ce type de pratique, une part assumée de prise de risque ? Autrement dit la responsabilité n’est-elle pas justement de se mettre en l’air dans ce type de conditions ?
Peut-on imaginer un pilote avec autant d’expérience que toi qui ne volerait pas dans de telles conditions ? Simplement parce que son profil (ses motivations) ne serait pas le même que le tien ?
La fatalité, ça arrive. On ne peut pas l’expliquer mais faire au mieux avec.
Dans le cas qui nous préoccupe, il ne s’agit peut être pas de “fatalité”. Peut y a t-il une part “assumée” de prise de risque.
Les pilotes savent que “des dust l’été il peut y en avoir à tout moment dans le secteur”. Ils connaissent les risques mais ils décollent en espérant que cette fois-ci encore ils les éviteront.
C’est ça pour moi assumer une responsabilité.
Je dis “ils” mais je m’inclus également dans ce “ils”.
tu as raison de poster et d’en parler je n’ai aucune soucis avec ça je trouve même ça bien pas de soucis 
tu dis “ce type de condition”… il faut bien que tu imagine que j’ai passé un long moment à attendre au déco dans la pétole et que j’ai décollé en filant mes clés de voiture à une copine en disant, je fais un plouf histoire de plier en bas…
Des débutants sur lesquels je veille étant le plus “ancien” sur le site commençaient à déplier sans que j’imagine un instant à leur dire d’attendre…
Il m’est arrivé de décoller dans des conditions trés hard en hésitant et calculant… là, franchement je n’avais AUCUN doute sur la tranquillité des conditions… une fois dedans j’ai été littéralement stupéfait de ce que j’ai trouvé… rien dans mon expérience ne m’avait préparé à rencontrer de telles conditions de façon aussi imprévisible.
Et que dire du dust en bas… je n’imaginais même pas qu’un truc pareil puisse se produire…
J’ai réussi à postériori à comprendre ce qui avait pû se passer mais franchement que ce soit les copains BE qui ont débuté avec moi ou dieu sais quel “grand” pilote, je crois trés sincérement que personne, vu du déco, n’aurait pu imaginer ce qui se passait 20 ou 30 m plus loin…
il est vrai qu’il y a là de quoi se poser des questions sur nos limites et sur les risques de notre sport face au caprices naturels… mais aussi, trés honnêtement, un cascade d’incidents de ce type je ne crois pas qu’il s’en rencontre tout les jours, ni même tout les ans, et moins encore… j’ai eut l’extraordinaire malchance de rencontre une conjonction de phénomènes totalement exceptionnelle…
Les dust ont en voit… une vingtaine par été… mais personne n’avait à ma connaissance été pris dans un dust et, franchement, je n’avais jamais eut l’idée de penser qu’une telle chose pouvait arriver…
Content de voir que ça va de mieux en mieux pour toi, Frank!
Sinon, concernant le débat sur la prise de risque dans notre pratique… je pense qu’on peut considérablement la réduire en faisanrt les choses “bien”, en prenant des marges, en faisant une bonne analyse de la situation, mais ceux qui pensent voler “sans risque” s’illusionnent. Dans notre activité, comme dans d’autres que je pratique (alpi, ski de rando, plongée), il y a toujours un risque “résiduel”, l’impondérable, qui fait qu’on peut se faire prendre même quand objectivement on a pris toutes ses précautions. Il faut en être conscient. Et d’après ce que je lis, Frank est tombé dans ce cas là.
Cela dit, le risque résiduel, on l’a aussi en partant bosser le matin.
Salut la compagnie, je n’ai pas été précis:
- tu es toujours responsable parce que
-
tu as choisi de faire du parapente et non pas du tennis de table; or, c’est un sport à risque, nous le savons tous… même si nous refoulons tous cet aspect. On ne peut jamais tout prévoir, la preuve !
-
personne ne t’oblige de décoller; si tu prends la décision de le faire… et bien il faut assumer, même si la surprise qui s’ensuit est totale, comme l’explique bien le vautour.
-
tu es responsable dans le choix de ton matériel; aucune idée si le fait de voler sous une voile de tapette aurait pu arranger le coup dans le cas de figure cité; dans le mien (décro assy en approche de vache, un peu lent, bulle thermique violente qui tape dans la voile DHV 1-2, au revoir), en revanche, sous une DHV 1 il ne se serait peut-être rien passé, je dis bien peut-être.
Je suis encore en plein dans le dilemme: j’ai repris le parapente (mollement), je vole désormais avec une Hike (réputé ultra safe), je ne vole qu’en conditions faciles ou laminaires… mais puisque rien est jamais vraiment prévisible à 100 %… Pas facile à assumer, quand on a une famille et des mômes en bas âge. Mais entièrement de ma responsabilité.
Klaus
Le mot responsable me semble mal choisi.
Si on pousse à l’extrême, on est responsable de mourir dans un accident parce que l’on n’a pas choisi de se suicider.
Bof, ça tombe dans le sophisme.
En dehors du mot choisi qui prête à discussions je comprend ce que veut dire klausi…
verantwortlich peut etre ? :mrgreen:
Klausi
tiens, et du planeur, tu pourrais pas en faire Vautour ?
ça te garderais en l’air avec peut être moins de soucis pour ton dos (quoi que ça doit pas mal vibrer quand même).
Si si, “responsable” va bien, dans son double sens:
- c’est de ma faute
- je dois l’assumer
A moins que vous soyez cressoniens convaincus (“responsable mais pas coupable”, c’était bien elle, non ?)
Klaus
PS: Nickel pour le dos, le planeur.
non pas cresson… georgina dufoix (devenue bonne soeur depuis :mdr: )
le planeur faut aller loin de chez moi… et la “souplesse” n’est pas la même… trop de contraintes pour moi… sauf un baptême qui me plairais… mais en faire non c’est pas adapté à mes envies…
[quote]si le fait de voler sous une voile de tapette
[/quote]
http://winfield.w.i.pic.centerblog.net/2fosiwzl.jpg
:canape:
:mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
Salut le Vautour, depuis Valparaíso au Chili!
Pour continuer sur le thème de la “responsabilité”. En montagne, et je pense que ça doit s’appliquer également à la pratique du parapente, on distingue clairement les dangers objectifs et les dangers subjectifs. Les dangers subjectifs, c’est l’erreur humaine, le harnais mal attaché, le twist des freins, etc… les dangers objectifs, c’est le cailloux qui tombe de la falaise quand on escalade, le dust qui apparaît quand on s’y attend pas…
Dans le désert d’Atacama, ici dans le Nord du Chili, des dust on en voit par centaines parfois (en même temps, oui oui!). Je me suis amusé un jour à les observer (trouvez-moi quelque chose de plus intéressant à regarder dans un désert de cailloux, ok? :grat: ). Leur apparition est totalement imprévisible. Une fois qu’ils sont installés on voit bien comment ils évoluent et se déplacent, mais avant… niente!
Il faut arrêter de se torturer l’esprit, et ça va pour toi aussi le Vautour. Tu dois arrêter de te poser des questions sur cet accident (j’ai fait de même après le mien, j’ai mis 12 ans…!). Je pense que dans ta tête c’est clair maintenant, alors recommence à voir les côtés positifs de cette activité, rappelle-toi les moments d’enfer de bonheur passés. Ou alors, passe à autre chose, le temps de reprendre les esprits et revenir à ton activité favorite dans le futur quand le “deuil” de cet accident sera fait.
Et surtout, tient bon et courage à toi!!!
mark