mon premier secours 200m sol, 10 ans de vols

Si le pilote pose en marche arrière mais qu’il sait neutraliser sa voile proprement sans finir avec de l’herbe dans les dents, moi je dis que c’est un atterro. Tous les autres cas devraient être considérés comme des incidents. Maintenant pour ce qui est de la CFD, je pense qu’on peut se limiter à l’exclusion des vols qui se terminent soit sous secours soit dans un arbre soit aux urgences de l’hôpital d’à côté, en comptant sur la bonne foi du pilote.

Un secours est composé de tissu et de suspentes dobc une voile en fait non ? Donc techniquement un atterrissage au secours est un atterrissage non ? :sors: Après s’il y a des secours, l’ambulance, là effectivement plus d’autonomie donc vol à be pas compter dans la cfd (mais est-ce bien important la cfd ?).
Un arbrissage accroché à un arbre n’est pas un vol fini car les pieds pendent dans le vide ROTFL

Salut à tous,

Le sujet est intéressant, mais j’ai du mal à me faire une opinion.
Je pense d’ailleurs que finir sous secours ou se retrouver dans un arbre à côté de l’atterro visé n’est pas équivalent.

Juste une question : dans les compétitions officielles (Championnats de France, d’Europe ou du Monde, Coupe du Monde), si un pilote fait secours au cours d’une manche, les points de cette manche lui sont-ils supprimés ou bien accordés (en considérant l’endroit où il arrive sous son secours comme point d’atterrissage du vol) ?

Ce serait intéressant de connaître les règlements des compétitions sur ce point.

Marc

Oui les points sont accordés, pour des raisons de sécurité!

Je sens que cela va encore en surprendre + de un.

Sinon il serait susceptible d’hesiter a faire secours ?

S'il hésite à faire secours pour sauver ses points plutôt que sa peau, il mérite de mourir, au nom de Darwin.

Merci à Marc d’avoir posé cette question et à Fabrice de nous en apporté la réponse avec “peut-être” l’argumentation qui va avec pour la compréhension ;

Mais du coup ma compréhension ou plutôt croyance dans l’intelligence humaine en général et dans celle du parapentiste en particulier en a pris un coup… :shock:

Effectivement, je viens de vérifier sur le peu de compet distance que j’ai faites et où il y a eu des secours de lancés, les manches sont bien validées. J’étais persuadé du contraire tant ça me paraissait évident. A côté de ça, en compet voltige, un secours c’est 0 à la manche et c’est tout à fait logique.

Il y a quelque chose qui me dérange dans le fait de pouvoir être champion de France CFD ou de distance en ayant terminé un ou plusieurs vols validés par un lancé de secours. Suis-je le seul ?

Veux-tu dire que tout Homme intelligent ne volera jamais car il ne prendra jamais de risques?

L’idée derrière ce point de règlement, c’est que rien ne doit entraver/retarder la décision de jeter le secours, même s’il y en a déjà… et même si cela a déjà été fatal en Championnat du Monde à un pilote.

S’il y a un facteur où il serait possible de jouer, c’est pénaliser l’incident de vol (fermeture avec ou sans sketch,…). C’était ma réflexion dans http://lavl.free.fr/inciter.php

Pénaliser l’usage du secours en compétition de voltige a pour but de ne pas encourager les concurrents à tenter le diable.
En compétition de distance, faire secours pénalise automatiquement le pilote puisque son vol s’arrête là, il doit donc, normalement, se limiter dans sa prise de risques.

Et qu’en est-il pour l’usage du secours en compétition marche et vol ?

désolé si j’entretiens le flood

La solution serait d’interdire de voler en compet et CFD avec un secours, comme ça le problème ne se pose pas.
Enfin si: peut-on attribuer des points compet à titre posthume?
:shock:

Non mon idée n’est pas que ; "tout Homme intelligent ne volera jamais car il ne prendra jamais de risques? Choisir de faire de la compétition est en soi, choisir de donner le meilleur de soi-même quitte à prendre des risques pour faire mieux que les concurrents. J’aurai pu/du rajouter “calculés” derrière prendre des risques.

Après je ne nie pas que le raisonnement, la logique ayant conduit à ce point de réglementation se tient pour les compétitions de distance parapente comme on les connait mais il me semble pour autant difficilement acceptable pour ma “vision”. Car si cela peut effectivement “eviter” d’être un frein à la décision de tirer le secours une fois la situation très compromise, cela me semble quand même aussi inciter à la prise de risques maximum avec l’idée (pour le compétiteur) que si ça passe c’est gagné et si ça ne passe pas est pris ce qui est pris.

J’ai vraiment du mal avec l’idée que l’on puisse pour espérerr “gagner” quelques places ou kilomètres délibérément risquer sa vie ou à minima son intégrité physique et à partir là toute participation future. Bref, de ruiner à tous jamais ses chances de briller ou prendre du plaisir, pour briller ou prendre du plaisir cette (dernière) fois là.

Bien sur que dans le feu de l’action et de la passion, l’adrénaline et autres endomorphines nous facilitent voire nous pousse à dépasser nos limites mais j’ai toujours pensé qu’un vrai sportif (grand ou petit) vise la performance en tant que style de vie donc penser pour se répéter et… s’améliorer et non pas que comme un éclat unique.

Et le hic me semble quand même que la prise de risques “calculés” d’un véritable compétiteur expert ne peut pas répondre de la prise de risques “approximative” d’un pilote du dimanche.

Et soyons bien clair qu’ici je ne fais en aucune façon allusion à l’incident à l’origine de ce fil mais uniquement à propos de ce point de réglementation.