Monitorat federal et brevets professionnels de moniteur

Salut

Il y a une autre raison qui peut faire que les futurs moniteurs n’arrivent pas à des résultats suffisants en compet : le manque de manches, la météo difficile, …
C’est encore un autre débat, mais les compétitions sport se remplissent le jour des ouvertures des inscriptions. Les DE manquent et par conséquent les compétitions aussi.
Bref c’est pas tout simple de faire trois manche dans la première moitié de classement.

Ce qui ne retire rien au fait que l’expérience de la compétition est bonne à prendre.

J’en profite pour dire qu’il y a une compétition loisir à Mieussy le 22 et 23 juin lors des 35 ans du parapente. Il reste de la place.

A+
Laurent

Bonjour

@ bandit, tu as raison quand tu dis que je ne suis pas pret, je le signalais d’ailleurs dans mon post precedent, et je suis tres loin de l’etre. Il me reste un monde a parcourir, mais je ne fait pas de blocage sur l’aspect competition, je pense juste qu’il pourrait y avoir d’autres solutions de selection. Le jour ou je serais pret, comme je le disais precedemment, je ferais le necessaire et si ca doit passer par de la competition, soit…et va savoir, peut-etre que je me prendrais au jeu :wink:

Pour info concernant la pratique du biplace professionnel (je m’ecarte un peu du sujet initial), il existe a l’etranger des cursus tres differents de ce qui se pratique en France, ou a ma connaissance (vous m’arreterez si je dis une connerie), il n’y a pas d’aternative pour les biplaceurs professionnels (obligation d’etre BE meme si on n’enseigne pas mais qu’on ne fait QUE du biplace).
L’APPI par exemple propose un cursus de biplaceur pro, reconnu dans certains pays (ou le besoin de limiter le nombre de pro doit etre moindre par rapport a la France) qui permet a un pilote confirme et ayant suivi une formation en plusieurs etapes de pouvoir exercer le vol biplace remunere. Ca me semble aller dans le bon sens, meme si je suis conscient que ca ne pourrait pas s’appliquer en France car les profesionnels a temps complet, qui se sont lourdement investis et pour qui c’est le gagne-pain, se verraient vite confrontes a une concurrence importante de personnes souhaitant arrondir les fins de mois en faisant quelques tandems payants.
Et enfin, il y a les pays ou beaucoup reste a faire, comme le coin ou je vis, ou “l’instructeur” local me propose une licence biplaceur “professionnel” … parce qu’il me connait :affraid:

C’est clair que le connection biplaceur-moniteur ne coule pas forcément de source. Les compétences techniques sont indispensables aux deux. Mais à part ça? On ne demande pas à un chauffeur de transports en commun d’être moniteur d’auto-école. Ni à un pilote de ligne d’être instructeur.

Mais bon, ça fonctionne comme ça, pas trop mal, et depuis assez longtemps pour qu’une remise en cause puisse causer énormément de tort à ceux qui se sont investis dans cette voie (un peu comme une réforme du système -vicié- des licences de taxi à Paris)…

Tu me diras, l’Europe finira bien par mettre son grain de sel dans ceci comme dans cela et la libre concurrence se verra imposer aux moniteurs/biplaceurs-Pro comme cela se joue en ce moment pour les taxis et pleins d’autres profession. Les biplaceurs-plombiers polonais envahiront nos vertes moquettes …

Ce qui arrangera les uns et embêtera bien les autres comme dans beaucoup d’autre domaines depuis que l’Europe (le monde) se construit.

Il est clair que cela remettra aussi en cause notre système de formation parapente dans sa forme actuel ou enseignement, biplace et vente de matos sont intimement lié, Faudra que tout le monde s’adapte ou … disparaisse, ce fût déjà ainsi pour les dinosaures. Bien malin celui qui pourrait dire aujourd’hui si ce que nous réserve demain sera mieux ou moins bien.

Noter que l’évolution du BE vers le BPJEPS du diplôme autorisant l’enseignement contre rétribution de l’art du parapente était la première étape dans ce sens.

De même, des dealeurs de matos vol-libre, qu’elles soient en ligne ou non, ou aucun “Enseignant” intervient commencent à fleurir, ça relève du même principe.

Enfin, c’est mon avis sur la question et cela ne vaut pas plus …

Ce n’est pas complètement faux … mais pas complètement vrai non plus.

Quelqu’un de motivé (c’est à dire anticipant un peu les inscriptions pour être prêt le jour J) avait largement la possibilité de s’inscrire à de nombreuses manches les années précédentes, et il restait de nombreuses places dans les Vosges ou dans les Pyrénées (c’est formateur d’aller découvrir d’autres régions …).
Cette année, le système a été revu pour être plus accessible … mais c’est la météo qui s’y est mise. Pas de chance, mais là encore, c’est pas trop compliqué de s’inscrire à 5 ou 6 manches avant la fin de l’année (je viens d’être confirmé à 4 manches avec une semaine de retard sur les premières inscriptions).
Après, à la fédération de prendre en compte cet état de fait jusqu’à fin mai et d’éventuellement ajuster … s’il y a réellement besoin !

Enfin, devant le manque de places, j’avais proposé à la commission compétition que les élèves moniteur soient “encouragés” à organiser des compètes. Rien de plus formateur pour un futur moniteur et en plus, rien ne les aurait empêché d’y participer !

Salut

La fédé n’a juste plus rien à dire dans le BP. C’est l’ENSA qui est responsable des BP.Et si ton dossier est pas complet lors des examens d’entrées, ben tu reviens l’année suivante.
Mais c’est pas sur le niveau technique que ça coince. C’est d’abord côté pognon. Ca coûte grave cher. Puis sur le côté formation en école. C’est pas simple de prendre un stagiaire.

A+
Laurent

Ah, autant pour moi, je ne savais pas.

Au temps pour toi donc, :wink:
S’il est vrai que cette année par ex. il est particulièrement difficile de participer ne serait-ce qu’à 3 manches, et de plus finir 3 fois dans le 1ere moitié des dites manches, cette exigence sur 3 manches coure tout de même sur 3 ans (donc 3 manche dans la 1ere moitié du classement sur 3 ans de compet), et 3 ans une météo de :grrr: :averse: :fume: :evil: comme cette année se serait furieusement pas de chance!
Et puis des fois il faut savoir reculer pour mieux sauter…
Peut-être que la possibilité d’enseigner aux autres doit aussi passer par un apprentissage, une maturation personnelle, et celà peut prendre un certain temps.

Non, non, autant pour moi.

Malgré parfois quelques opinions parfois discutables, je n’ai habituellement pas besoin qu’on me corrige (même si l’erreur est humaine …).
Cette orthographe frauduleuse et erronée que tu voudrais m’imposer (ce n’est que mon avis …) ne correspond à rien d’intelligible et va à l’encontre de l’idée qui était la mienne.
Je revendique donc ce que d’autres expliquent mieux que moi, malgré les inventions évasives de quelques escrimeurs grabataires et amnésiques :

http://www.expressio.fr/expressions/autant-au-temps-pour-moi.php
http://fr.wiktionary.org/wiki/autant_pour_moi

[mode flood on…]
Je connais moi aussi cette polémique sémantique, à une grosse nuance près, c’est que l’explication qui m’avait été donné n’avait pas d’origine militaire mais musicale. À savoir que quand un musicien se trompait dans un orchestre, il demandait à ce que l’on reprenne au temps (musical) pour lui.
Visiblement les avis divergent et même les exégètes se crèpent le chignon à ce propos…
Mais loin de moi l’idée d’imposer quoique ce soit à qui que ce soit :trinq: , toutefois cette explication est la plus cohérente que j’ai pu rencontrer et j’ai, après mûre réflexion, décidé de la faire mienne.

Je connaissais également l’existence de cette genèse musicale qui ne me convainc pourtant pas plus que ces pitoyables élucubrations militaires !!! :boude:

Je resterai donc campé fièrement sur cette position de principe parfaitement indiscutable … et si en plus ça me permet de boire des bières !!! :mrgreen: