d’acord avec toi…et pas d’accord en meme temps :mrgreen:
d’accord parce que le travail de chacun (y compreis la navette parapente) doit apporter a la communaute
pas d’accord sur le pourquoi du comment le troc est interdit : le troc etait la base des echanges, puis vinrent les tablettes sur lesquelles on notait les “dettes”, enfin vint la monnaie, qui fut imposee aux “pauvres” par les seigneurs comme unique moyen de payer l’impot…donc le vol est a la base du cote des seigneurs, pas du cote de ceux qui ne respectent pas le diktat
si certains veulent etayer le sujet (deja evoque sur un autre fil, je rabache):
Ici un lien vers un réseau social d’entraide qui structure le troc et les échanges de petits services (mais entre particuliers ou associations, la partie entreprise elle est plus flou dans ses objectifs, si ce n’est de recruter en priorité des personnes à l’esprit solidaire qui seraient plus productives et fidèles à l’entreprise ensuite, on est sur un créneau de valeurs humaines partagées) :
N’hésitez pas à regarder les fiches Biomattitude des boites, on est parfois surpris de ce que l’on y trouve et ca donne une vision plus claire des entreprises et de leur apport direct à la société…
La notion de travail bénévole n’existe pas dans le monde de l’entreprise (A part le cas particuliers de l’entreprise familiale ou les ascendants ou descendants proches apportent une aide ponctuelle (tout est dans la définition du ponctuelle…)
Le “travail” bénévole existe dans le milieu associatif avec de grands risques de requalification de travail dissimulé si les services proposés par l’association en question le sont à titre onéreux de façon régulière, à un public autre qu’aux membres de l’association et à un prix qui est celui constaté dans les offres marchandes du secteur et si une publicité est faite a des personnes non membres de l’association en question.
Je ne crois pas que le statut de stagiaire puisse être concédé individuellement à une personne, , le statut de stagiaire étant accordé à une personne en formation dans un organisme de formation reconnu, une convention de stage étant alors établie entre la structure d’accueil et l’organisme du stagiaire pour le bénéfice d’une personne.
et pour brandi pour les sources, le code civil, le droit du travail, mais ils sont un peu indigestes, donc aussi mes experts comptable, mes avocats, mon contrôleur des impôts (ils sont sympas en plus les contrôleurs des impôts malgré les a priori. si on va les voir de bonne foi ils trouvent des solutions), 7 ans comme gérant de TPE, 10 ans comme salarié dans un groupe en tant que “manager” avec des salariés à gérer, plusieurs années en tant que membre du bureau d’associations employant des personnes (donc bien au fait de la distorsion de concurrence liée à l’absence de TVA dans les prestations faites par des associations versus la même prestation faite par une entreprise) …
pour alimenter la réflexion sur l’aspect moral, je connais une entreprise qui a eu un travailleur au noir pendant presque 20 ans. un gars sans papier hyper consciencieux qui envoyait tout son argent au pays, presque devenu le second du patron, bossant 6 jours sur 7 un nombre incalculable d’heures…
jamais de problème sauf le jour où il est mort dans un accident du travail sur le lieu de travail écrasé par une des pièces qu’il usinait et qui lui est tombée dessus suite à un bris de machine outil … l’entreprise a eu du mal à s’en remettre (passage de 50 à 25 personnes, effet crise cumulé mais l’effet principal ayant été l’avalanche d’amendes et d’injonctions de se mettre aux normes). elle aurait aussi eu du mal à un moment donné à survivre sans avoir eu recours au travail au noir…
qu’est ce qui est bien ou pas ?
PS : quand je poste sur les forums même sans citer mes sources, j’ai des cas réels à soumettre je ne poste pas en l’air
La plupart des écoles professionnelles sont des sociétés soumises à la législation concernant les salariés ou les travailleurs indépendants qu’elles emploient. Que quelques structures en soient restées à une pratique de l’emploi “folklorique post soixante-huitarde” n’en fait pas une pratique ni normale, ni courante.
Puis si on s’amuse à regarder le sujet par l’autre bout de la lorgnette… :mrgreen:
Comment risque t’ont de voir réagir le responsable de l’école-Pro qui propose amicalement un boulot de navette-man bénévole en échange (troc) de quelques vols gratuits SI au déco il voit, lui le responsable d’école-Pro, un biplaceur associatif propose le troc d’un vol contre un billet de 50 € (ou autre chose…) à un possible passager ?
Alors oui, il y a des biplaceurs associatifs qui trichent et c’est pas bien MAIS si quelques responsables d’école-Pro trichent, ce n’est pas mieux. :canape:
Je ne pense pas qu’ici ou là (Bi-asso/école-Pro) des tricheurs il y en ai tant que ça. Les risques en cas de pépins avérés sont quand même disproportionnés par rapport aux bénéfices envisageables.
Ben oui l’application de la Loi ne se choisi pas… :bang:
Edit ; grillé sous une autre formulation par Patrick
Je ne voulais pas faire de jugement hâtif, mais vu les annonces que j’ai pu trouver ici et là sur internet d’écoles proposant ce genre d’arrangement (sans compter les écoles qui doivent le faire par le bouche à oreilles) je me disais que ce n’était peut être pas si anecdotique.
Après le fait que ce soit normal ou non je n’en sais rien. A chaud je pense que, vu les risques engagés, ca pourrait être une façon, pour certaines structures, de ne pas mettre la clé sous la porte (sous réserve de pas se faire choper) mais à nouveau on tombe dans le débat épineux de la nuisance à la communauté…
oui mais c’est toujours dans le même sens , à savoir coté entreprise, y compris ton exemple .
feynmaniac cherche à savoir les conséquences pour lui (coté employé), tu lui dis qu’il ne serait pas assuré, mais dans quel cas , de quelle assurance tu parles ?
Ton expérience nous intéresse.
J’ai commencé par faire du planeur en 1991 dans une école d’un club, j’ai fait de l’avion dans une école du club local juste après. Je viens d’apprendre le parapente dans l’école du club. Donc c’est bien normal d’échanger des services dans une école, mais une école d’association ! :canape:
Après dans une entreprise, c’est plus délicat, il n’y a pas de bénévolat possible car c’est la règle du jeu, sinon c’est la dérive… Après, on trouve de tout partout ! Il faut juste choisir ce que l’on veut faire et comment. Prendre une école dans un club et ton problème disparaît ! :init:
Tu as raison
J’apprécie beaucoup ce parcours, j’ai moi même commencé l’aéronautique avec pour idée de faire de l’avion (j’adore ca, et comme j’ai le vertige c’était plus rassurant) mais pour des raisons de finances j’ai plutôt penché vers le vol libre qui me plaît beaucoup également (même si j’ai la frousse devant le déco ^^) d’où mon envie de faire du troc (j’ai travaillé les années précédentes et je n’ai jamais réussi à trouver de job étudiant qui ne dure pas les deux mois pour me laisser du temps à consacrer au parapente).
J’ai pensé à l’école car j’en avais entendu parler et que l’ambiance là bas me plait. Je vais prospecter aussi du côté des clubs-écoles, toutefois j’ai bien peur qu’ils cherchent quelqu’un qui est déjà autonome dans sa pratique…
Je crois que pour feynmaniac, le risque est nul: Dés lors que tu rentre dans une entreprise (Si l’école dont il parle est une entreprise)et que tu commence à faire ce qu’un dirigeant te demande (Prend la navette, le balai…)
Tu est considéré comme employé avec un CDI, d’où l’adage pas de contrat, bon contrat…
Donc CDI avec toutes les prérogatives qui s’y rattachent: Salaire, couverture d’assurance, obligation de prendre le balai ou la navette…
:grat: amusant comme façon de voir …
la monnaie s’est imposée d’elle même comme moyen de faciliter le troc :
si j’ai du pain, que j’ai besoin de viande mais que celui qui a besoin de mon pain ne peux me payer qu’avec des légumes, ont fait comment ?
la monnaie permet de pallier ces cas et de fluidifier le marché…
L’impôt quant à lui existait bien avant la monnaie. “On” payait la sécurité assurée par le seigneur et la location de ses terres par un pourcentage sur ses recettes, on payait le culte de la même façon : en nature.
je pensais à la responsabilité civile. laquelle prendra en charge les conséquences d’un éventuel accident (que je ne souhaite bien sur pas !!) ? celle de feynmaniac qui conduit le véhicule alors qu’il ne le devrait pas ou celle de l’entreprise ?
en toute logique ca devrait être la RC Pro de l’entreprise qui joue, mais rien n’est sur en matière d’assurance et il faudra que feynmaniac démontre qu’il était sous ordre de l’école et donc qu’il travaillait au noir et qu’il dénonce son employeur pour se couvrir mais dans un premier temps il y a des chances que sa RC personnelle soit invoquée (surtout si éventuellement l’école en difficulté passagère puisque elle a recours au travail au noir ne s’est pas assurée…).
il y a en ce moment un “cas d’école” mais l’enquête judiciaire est encore en cours donc je ne donnerai pas de noms… il s’agit d’un accident d’un biplaceur pro avec le passager de l’autre… quelle RC pro entre en jeu ? celle de celui qui a signé le contrat avec le client ou celle du gars venu aider le 1er qui avait un afflux de clients ce jour là et qui a eu l’accident avec le client de l’autre ? sachant que depuis l’accident le 1er nie que les clients étaient les siens mais qu’ils sont ceux du 2ième…
tu as du droit des assurances et des contrats et c’est pas facile de répondre de façon certaine.
La réponse à cette question devrait arriver en fin de semaine prochaine. Je vais à la permanance juridique de ma ville pour poser la question, je pense qu’elle pourra être bénéfique à beaucoup
Euhhh…! Et-ce qu’un modo pourrait faire disparaitre mon message écrit dans un moment d’égarement hautement préjudiciable à ma pratique du Vol-Libre s’il (le message) devait venir aux yeux d’une personne en particulier… :sors: pour du bon !