Nervures Diamir qui a des renseignements ?

histoire de situer le propos :wink:

et donc :

des exemples? :grat:

c’est nervures qui fabrique le tissu ? :grat:

histoire de pouvoir comparer, à ton avis, combien pour une voile “heavy” dans les memes conditions ?

bien sûr, ca reste une question tres floue avec peu d’arguments objectifs.
qq repères de bon sens là :
http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-debut/duree-de-vie-dune-aile-t26767.0.html;msg348825#msg348825

Là Diamir, je ne connais pas autrement que par ce que j’ai lu sur le fofo. Mais le sérieux de Nervure, là je peux témoigner. J’avais besoins d’un travail spécifique sur ma sellette Fusion et ils se sont exécutés avec compréhension, diligence et qualité pour un tarif très sympa.

Pour Nova je peux aussi donner mon avis avec les expériences malheureuses à 10 ans d’intervalle de deux amis qui ont eu des soucis de tenue dans le temps moins d’un an après les achats neufs, l’un sur une Carbon en 2004 avec le tissu en BA et l’autre en 2014 avec une Mentor 3 avec le calage, et qui n’ont jamais réussi à se faire entendre pour ce qui est de la garantie Nova.

Les garanties c’est comme les assurances ou les promesses des politiques de tous bords, elles n’engagent que ceux qui y croient.

:canape:

Ma Diamir est une des toutes premières - n° de série 8 - de 2012 et je vole avec depuis le 13 mai 2013 : en fait je l’avais essayée et j’avais immédiatement cassé ma tirelire, comme pour la Joy en 2007 en fin de stage init.
Et, comme pour la Joy, je n’ai jamais regretté mon investissement.

Pour ménager ma Diamir, je “finis” ma bonne vieille Artik en volant avec quand les conditions sont dures ou sales, elle a maintenant 10 ans et elle vole sacrément bien. Mes 4 stages SIV avec m’ont donné d’elle une connaissance totale, ce qui génère une formidable confiance.

Avec mes précédentes sellettes, ma Diamir me chahutait pas mal en aérologie “tonique” et je me méfiais un peu. Depuis que je vole avec la Delight 2, la voile est devenue différente et elle donne la mesure de toutes ses qualités. La sellette me prévient quand une amorce de vrac montre les dents et j’ai toujours le temps d’anticiper, du coup je ne vais plus me poser quand je me suis bien fait baratter.
Et bien entendu la Diamir accepte parfaitement la sellette-string pour les vols-rando, alors que l’Artik fait preuve de mauvais humeur.

Je ne sais pas si je viendrai à bout de ma Diamir ou si c’est elle qui viendra à bout de moi :mrgreen: mais une chose est certaine : je ne la revendrai pas. Une histoire d’amour, on la vit jusqu’au bout.
:trinq:

J’ai essayé un pilotage aux arrières sans l’accélérateur sur ma diamir et le résultat n’est pas probant, pour ne pas dire plus. Je n’ai pas insisté. Quelqu’un a t-il essayé et pour quel résultat ?

J’ignore si cela a une importance mais je suis tout en bas fourchette du ptv à 72 kg (70-90)

Peux-tu en dire plus sur ton ressenti?

Mon ressenti c’est plutôt une absence d’efficacité, je fais un appui sellette d’un côté, je tire l’arrière de ce côté et l’aile ne tourne pour ainsi dire pas

Il faut tirer les C vers l’arrière pas vers le bas hein. Il suffit d’un faible débattement et ça permet de corriger la trajectoire sur une transition , mais on n’est pas sur une aile compétition encore moins 2 lignes et sur du pilotage rarement à l’attaque sur des ailes loisir/plaisir comme celle-là, donc faible intérêt. Enfin moi sous mon ex Diamir 1, volant en plaine je faisais de temps en temps la manip : assez rapide et efficace mais ça apporte tellement peu de chose sur un vol c’était vraiment pour me recaler sur une ligne de force quand je l’avais perdu, sans perdre rien en perf.

Il y a un peu d’inertie à piloter aux C. Le mouvement peut être ample pour obtenir un résultat probant. Jusqu’où vas tu dans l’amplitude ?
A noter aussi que tirer les C provoque un effet réflex.
Par contre si voler en bas de fourchette rend une aile paresseuse à tourner aux freins il en va de meme avec les C…

Même en bas de fourchette la mania est plutôt correct avec les freins + sellette, suffit d’y mettre l’amplitude, par contre l’action sellette pure ne fait quasiment roulis et c’est certainement du au fait que je sois en bas de fourchette

Qu’as-tu comme sellette ? Plateau, cuissarde, et réglages?

C’est une sup’air evo xc3 en position assise, ventrale réglée à 42 cm, je pense que je pourrais écarter plus la ventrale mais j’utilise la même sellette avec mes autres ailes pour lesquelles 42 cm c’est bien

La Diamir n’a carrément pas été pensée pour le pilotage aux arrières, ce qui est assez compréhensible vu que les premières sont sorties l’hiver 2011-2012.
Je me suis aussi entraînée un peu, en tirant les arrières vers… l’arrière, évidemment, avec les poignets dans les poignées parce que je me méfie suite à un violent décrochage en SIV avec l’Artik en 2012.
Ben… ce n’est pas vraiment efficace si on se méfie, du moins pour tourner mais ce n’est pas l’objectif de la manœuvre.
Le plan, c’est de gérer le tangage sans casser la finesse dans les transitions quand on pousse le barreau, ce qui induit alors un profil piqueur qui retardera un éventuel décrochage. Le savoir est une chose, tirer comme une malade sur les arrières en est une autre, bref c’est un domaine du pilotage où je reste une brèle.
On survit très bien à ce constat réaliste.

[tr][td]Je profite de mon passage sur ce fil pour signaler - ou rappeler - que Nervures brade les quelques Diamir neuves qui restent en stock et que la sortie de la Diamir 2 risquerait - à leurs yeux - de rendre à peu près invendables. On s’en tire pour une poignée de cerises et il ne faut pas hésiter tant une telle merveille donne en l’air un bonheur qui ne se dément pas au fil des vols et des années.
Nervures réagit très vite. Passez-leur un mail et le lendemain vous en aurez un du revendeur le plus proche de chez vous. Il n’y en aura pas pour tout le monde, il faut se grouiller.[/td][/tr]

La Diamir est au parapente ce que Ducati est à la moto : il y a certes mieux en matière de performances mais il n’y a pas mieux pour prendre son pied.
:trinq:

poignée de cerises ? :grat: :grat:

Oui et n’oublions pas il s’agit de cerises sur le gâteau. … :lol:

perso aucun soucis pour tourner juste a la sellette et juste avec les arrières , mais je suis au dessus du ptv max!

Ah la la quelle jeunesse !
Quand on souffre d’un rétrécissement du vocabulaire, le clamer sur les toits ne me semble pas d’une grande pertinence.
J’ai écrit “pour une poignée de cerises” mais j’aurais tout aussi bien pu écrire “pour une poignée de kopecks ou de zlotys”, ou “pour des clopinettes” etc, bref dans ma grande naïveté j’imaginais pouvoir être lue par tout le monde.
Vanitas vanitatum et omnia vanitas.
:trinq:

Pas d’inquiétude Sagarmatha :
“De minimis non curat pretor”.
Bons vols.
Merak.
:trinq:

en tous cas, ce n’est pas vous qui allez redorer l’image du latin

:coucou: les alcolos

Comment est la marche arrière sur ce modèle ? Stable et confortable ou l’aile n’aime pas cette configuration ? Je pose la question à ceux qui l’aurait testé en SIV ou mieux qui en ferait en autonome.

L’indécrottable cuistre a évidemment corrigé l’orthographe.
C’est du latin de cuisine, utilisé en général par les juristes… mais De Gaulle usa de cette formule quand il était à l’école de guerre (pour passer officier supérieur) afin de signifier à un général qui l’emmerdait pour des détails insignifiants qu’un chef ne se soucie pas de détails subalternes.
Je me rappelle avoir lu ça jadis dans sa biographie par Jean Lacouture.

La locution latine que j’avais utilisée est attribuée à l’Ecclesiaste qui, au 3e siècle av JC en Judée, écrivait en hébreu, peut-être aussi en grec mais certainement pas en latin, et parlait probablement araméen.
J’y perds mon latin dans tout ça, et si on revenait au parapente ?

A ma connaissance, la marche arrière avec la voile décrochée a pour principale fonction de la reconstruire suite à un vrac et de “sortir” les cravates. Comme il y a des joncs en extrados, sortir une cravate en faisaint repasser la suspente fautive par-dessus les joncs me semble être une vue de l’esprit sans grand avenir.
La Diamir vole très bien avec une cravate, grosse ou petite, je l’ai expérimenté après avoir échouer à les sortir. Il suffit d’un appui sellette pour que la voile vole droit. A partir de là, pourquoi jouer à la décrocher ?
J’ai fait 3 vilains vracs avec la Diamir, une bonne réactivité en temps réel permet de revenir très vite au vol normal. J’ai fait mes 4 stages SIV avec l’Artik et je n’ai pas de motivation pârticulière pour en refaire un avec la Diamir.
:trinq: