Nervures Diamir qui a des renseignements ?

Ca m’étonnerait, on n’a pas encore vu un proto voler…

ptet un proto furtif…

de qlq1 qui travail pour nervures :wink:

Ma Diamir vient de passer à l’atelier de Rip’Air pour un contrôle du calage, qui me donnait des soucis : la voile était devenue presque paresseuse au gonflage et un peu lente en vol, elle n’allait bien qu’en poussant le 1er barreau à fond, ce qui est fatigant avec ma sellette.
Le verdict de l’atelier confirma : le calage avait bougé.
Fifi Barnier m’a fait plein de loops et de têtes d’alouette et… j’ai retrouvé ma Diamir d’avant, précise dans les petits coins, fabuleuse dans le petit, avec son plané et son mordant. Et question usure du tissu, avec environ 150h de vol, elle est dans le vert.
La saison a bien commencé.

Pour ce qui est d’engager les 360 - cela a été évoqué à la page précédente - la Diamir n’est ni plus lente ni plus rapide qu’une autre, à allongement comparable : un balancement en tangage, puis virage accélérant avec sellette + commande et hop, c’est parti ! La sortie est évidente, en dissipation dans la ressource, je ne fais JAMAIS de sortie en chandelle.
Question pilotage, venant d’une Artik 1 (avec laquelle je vole quand c’est moisi), je n’ai eu aucune difficulté pour m’adapter. L’Artik étant une C très sage, je n’ai pas l’impression que la Diamir soit une C “pointue”, je la trouve vraiment très accessible et évidente à piloter, pour peu qu’on soit attentif et précis, parce que la voile transmet bien l’état de la masse d’air.
Et je suis loin d’être une pilote de haut niveau !
D’où mes questionnements sur la classification proposée dans PMag par Cedric Nieddu, qui met la Diamir, la Sigma 9, la Carrera et la M6 dans la même catégorie. Voler avec une S9 ne me ferait pas souci, mais je ne volerais pas sous une M6… ni d’ailleurs sous une Carrera.

Et si l’an prochain une nouvelle Diamir apparaît sur le marché, la mienne ne sera pas à vendre. Une voile comme ça c’est comme une histoire d’amour, on la vit jusqu’au bout et on ne la trahit pas.

Bons vols et soyez prudents.
:trinq:

Bon ben c’est malin, maintenant avec vos conneries j’ai du m’en acheter une

:dent:

:trinq:

Donc l’esprit a soufflé sur la matière,
alors bienvenue dans le monde merveilleux
des pilotes de Diamir.
Bons vols.
Merak.
:trinq:

:trinq: Salut Sagarmatha !
Quelle taille de Diamir voles-tu ?

je te remercie Sagarmatha. karma+

Les filles, ça ne donne pas le PTV en public !

:mrgreen:

Moi je m’en fous complètement qu’on sache que j’ai 5kg de gras à perdre.
C’est un handicap pour marcher avec la voile sur le dos mais c’est un avantage pour voler avec la Diamir, parce que cela me situe au PTV idéal.
Il est vrai que je ne suis pas tout à fait une nana comme les autres. :mrgreen:
L’universelle dualité du Yin et du Yang trouve là une application que Lao Tseu et les philosophes taoïstes n’avaient pas prévue.
Il faut étudier et méditer le Tao, c’est un petit ouvrage fondamental qui doit se trouver dans toute bibliothèque… quand on a un peu de culture. Cela occupe utilement les jours de pluie quand on ne peut pas voler.
:trinq:

Si quelqu’un en cherche une, je vends la mienne

Et bien j’ai enfin pu essayer ma Diamir toute neuve toute cette semaine.

J’ai été un peu surpris sur les 2 premiers vols parce qu’elle bouge et transmet beaucoup plus que mon Artik², mais avec un bon réglage sur ma sellette et un bon petit dernier vol pour devenir copains, ça y est, on est amoureux :oops:

Cette aile est un vrai jouet comme je les aime. Mon dernier réglage de sellette était peut être un peu trop bridé sur le dernier vol et j’avais légèrement tendance à me remettre à plat en enroulant, mais en débridant légèrement l’amplitude sellette, ça sera idéal pour le rapport bougeotte / maniabilité. :pouce:

Merci Nervures, une superbe aile Pyrénéenne pour se promener aussi dans les z’Alpes :trinq:

si quelqu’un cherche une taille M avec moins de 60h état NEUF je vend la mienne avec tous les papiers dorigine plus sac de compression nervures ainsi que mon sac advance COMFORTPACK 2 en 110 ou 115 L Neuf

l’annonce est visible sur le forum ,ainsi que leboncoin & face2bouk :wink:

jai deja vendu pas mal de mes voiles sur le forum ,vous pouvez aller voir tous les acheteurs son :pouce: :bravo: :jump: :+1: :trinq:

Et si vous cherchez une L avec 47 heures au compteur et avec sac neuf, etc…, j’ai mis mon annonce sur le forum dans la rubrique “voiles”

bonjour,

je suis en train d’essayer une diamir xs envoyée par nervures et je me reconnais assez bien dans certains commentaires (en gras) ci-dessous après 4 vols dont une belle séance de soaring aujourd’hui:

et j’ai une question pour les possesseurs de diamir xs: avez-vous aussi trouvé que le débattement aux commandes était hyper grand ?
je n’ai pas les bras spécialement long, mais pour trouver le contact, il fallait que je baisse sacrément les bras. En laissant les commandes tranquilles, la ligne de frein faisait vraiment un arc de cercle comme j’ai jamais vu. Pour avoir une bonne ressource à l’atterro, je suis obligé de faire un tour de frein.

C’est vraiment bizarre ces sensations. Je vole avec une S depuis 3 saisons et au contraire je la trouve très précise, avec un débattement relativement court aux commandes.

  • L’arc des drisses de freins décrit et la nécessité de faire un tour de frein me semblent davantage liés à un mauvais réglage.
  • Une ressource faible à l’atterro me semble liée à des freins trop longs, elle peut aussi venir d’un allongement excessif des suspentes A.

S ou XS c’est kif kif, les gens de Nervures soignent leurs voiles et ne prennent pas leurs clients pour des pignoufs en leur refilant des loups. Si une grosse boîte peut parfois commercialiser une daube, une petite boîte comme Nervures ne peut pas se le permettre.

Pour les observations en gras :

  • Gonfler la voile dans le vent soutenu n’est pas plus compliqué que dans la pétole, il faut d’abord s’entraîner au sol.
    Face voile moderne, avec les A dans une main (sans les A’) et les freins dans l’autre, on tire les C sur 40cm, ce qui empêche la voile de se gonfler. Si on fait ça avec les B, elle gonfle et dégonfle, elle se tortille de façon anarchique, on n’arrivera à rien.
    Quand tout est prêt, on met un appui des fesses dans la sellette en amorçant le gonflage mais sans tirer les A, puis on “rend” tout doucement les C. C’est un peu athlétique mais on y arrive, et on pilote la montée de la voile avec la main qui tient les C, la montée est douce et n’arrache pas. Une fois la voile en vol, on se retourne et c’est parti.

  • Je fais comme ça aussi avec l’Artik (4 lignes) et avec la U-Turn (3 lignes). Cela marche vraiment très bien et cela n’use pas l’extrados comme le gonflage “cobra”, qu’il faut aussi savoir faire.
    (Une Diamir n’est pas une Boléro et le niveau de pilotage requis n’est pas le même)

  • Les petits aimants c’est de la daube, on est toujours emmerdé avec. Je vais les remplacer par des petits clips en plastique, comme j’avais fait sur mon Ultralite.

  • Je n’ai JAMAIS eu les commandes entortillées dans les élévateurs, c’est une simple question de pré-vol. Cela m’était arrivé une fois avec l’Artik et j’avais piloté avec la drisse de frein en direct, comme on fait au sol.

Je n’ai jamais eu non plus de clés ni d’embrouillamini de suspentes, là c’est lié à ma façon de plier la voile de manière à ce qu’elle soit parfaite quand je la disposerai au sol pour le vol suivant.

  • Il est vrai que quand les conditions sont teigneuses on a de quoi s’occuper sous la Diamir, il faut une présence de chaque instant. C’est une vraie C avec 6 d’allongement, ce n’est pas une Boléro mais ce n’est pas non plus une M6.
  • La Diamir vole très bien avec une grosse cravate, heureusement parce que sortir une cravate n’est pas une mince affaire avec les joncs en extrados. On y arrive parfois, avec une grande oreille maintenue d’une main, avec l’autre main qui titille la suspente coupable, tout ça en rotation avec un contre-sellette. Emotions garanties et réussite aléatoire.
  • Quand elle ferme, on encaisse parfois un vrac assez mahousse, mais la voile est très facile à maintenir en vol… du moins avec une sellette adaptée et un pilotage précis. La Diamir n’est pas une voile pour rêveurs contemplatifs ni pour pilotes brouillons.

J’étais à la rue dans le teigneux avec l’Advance Success2+, à la rue avec la Karma 2, c’est un autre monde avec la Delight 2. J’ai découvert un nouveau bonheur de rester en l’air en aérologie soutenue et une gestion au petit poil des mouvements de la voile : la Diamir transmet bien la masse d’air et la sellette me prévient avec une fraction de seconde d’avance de ce qui va se passer au-dessus, du coup je peux anticiper (ouaip, il faut être très rapide). Les années précédentes, quand j’avais pris un vrac, le mental plongeait dans les semelles et j’allais me poser. En 2015, je restais en l’air.

  • La Diamir est fabuleuse dans les petites conditions, c’est un planeur merveilleux et sa précision dans les petits coins permet de gratter le caillou et d’enrouler les pets de taupes timides, son virage à plat n’est pas mal non plus.
    Vous connaissez les thermiques “à Diamir” ? Ce sont ceux qu’on enroule en rigolant de voir les autres descendre.
  • Ce n’est pas un avion de chasse, elle n’est pas très rapide bras hauts. Au 1er barreau c’est autre chose et les grosses poulies, bien secondées par les grosses poulies de la sellette, permettent de maintenir l’accélérateur avec un seul pied sans fatiguer.

Je ne comprends pas pourquoi certains revendent leur Diamir mais je comprends très bien pourquoi elle est difficile à trouver en occasion.
J’en suis tombée amoureuse dès le 1er vol et chaque vol est un nouveau bonheur, ce qui me conduit à la ménager : je ne fais pas de gonflage avec et quand les conditions sont pourries je prends l’Artik, qui a 10 ans et pas loin de 400h mais qui vole encore très bien, au point que je ne sais pas si je la “finirai” un jour.
Bons vols à tous* :trinq:

Nervures vient de me renvoyer ma Diamir après un contrôle poussé.
Il y avait quelques suspentes à changer et le calage à corriger, la voile a été déclarée bonne pour le service, à moins de la moitié de sa durée de vie. Elle a volé 4 saisons dont 3 avec moi pour environ 200h de vol.
Tissu léger et suspentes fines en dyneema non gainées en haut, qui a dit que c’est fragile ?
Je n’avais pas eu le manuel ni le carnet d’entretien, Nervures m’a fourni tout ça neuf.
Pour du SAV c’est du SAV !
:trinq:

ayant eu a faire avec eux pour mon bi et ma voile solo, je ne peux que confirmé :pouce:

le seul truc, je vais changer mon bi et il ne font pas ce que je veux car j’aurais vraiment voulu resté chez nervure !!!

Tissu léger et suspentes fines en dyneema non gainées en haut, qui a dit que c’est fragile ?
Je n’avais pas eu le manuel ni le carnet d’entretien, Nervures m’a fourni tout ça neuf.
L’avantage Nervures c’est qu’il conçoivent et assemblent léger et durable (*) depuis des années. Certaines marques en font de même mais pas toutes, loin de là. Elles ont toutes en catalogue et vendent du light, mais pas forcément conçu pour ça, ce sont des déclinaisons de conceptions heavy/normales et on a ensuite des engins rincés au bout de 300 heures. Je trouve ça dingue. La 2em Diamir de Manu Bonte a volé 650 heures avant qu’il ne la remise cet automne. Et encore il passe le plus clair de sont temps en voyages déplacements à droite à gauche et fait de longs séjours proche de l’équateur ce qui n’est pas pour plaire aux tissus compte tenu de l’incidence solaire de ces régions.
Je pense qu’une Diamir bien traitée on peut la pousser sans souci à 700 heures tranquilou. Le plus désolant c’est que sur le marché de l’occasion pas grand monde ne fasse la différence.

(*) exemple 3lignes1/2 sur la Diamir 1 et pareil sur la Diamir 2 à venir.

Ouaip. Du coup, même une S avec moins de 100 heures ne part pas en occase à 1200€! Les gens préfèrent surement acheter une Mentor 4 light dont on a aucune info sur la déformation du profil dans le temps. M’enfin c’est pas grave, y’a la garantie Nova :wink: (attention, je n’ai pas dit qu’elle n’était pas solide, juste je me pose la question, que je me pose moins sur une Nervures).
Je ne pense pas que Nervures puisse se permettre de sortir des voiles “fragiles”. 1: ils se les récupèreraient rapidement en SAV, ce qui les empêcherait de produire, 2: la sortie d’un seul modèle de voile “ratée” leur couterait vraiment trop cher (pas assez de modèles pour “équilibrer”).

Laurent-Masterpitrou: As-tu eu l’occasion de voler plus sous la 2? Plus pointue que la 1? En fait je ne cherche à vendre ma Diamir que si la 2 me convient (bien que l’impatience m’ait fait essayer l’Alpina 2 que j’ai trouvée géniale aussi).

Le Dynema n’est pas fragile… par contre le calage est à vérifier régulièrement, surtout au début de la vie de la voile (les 2 premières années au moins).

Nico