NO VARIO!

Je me fais plaisir, d’abord… Mais je suppose que tu attends des données chiffrées. Donc, pour l’instant mes stats sans vario sont: plaf max 4000m, gain max +2700 m et vz max + 7m/s; toutes ces données sont issues du gps/vario du pote qui m’accompagnait en vol. (nous n’étions pas toujours proches en vol, j’entends déjà les remarques: “c’est ton pote avec vario qui t’a permis de faire çà!”)

En distance je n’ai pas eu l’occasion de dépasser les 35 Km en triangle, mais la limite n’est pas du tout l’absence de vario mais plutôt mon manque d’entraînement et d’endurance, je suis très loin d’être un cador. Par contre … les forts pilotes? Y en a t’ils a plus de 100 bornes sans vario?

Il y a un membre du forum qui a fait 80 Km sans vario, on pourrait lancer un avis pour connaître le record de distance sans vario? Pourquoi pas faire une categorie en CFD ou en compet: “no vario contest”

Ce qui est certain, c est que de voler sans vario a nettement renforcer ton sens de l équilibre, je dirais meme ton sens de l esquive pour repondre completement a côté des objections qui sont faites a ta pseudo argumentation.

Stéphane Boulenger dans son tuto Dolomites a son vario qui tombe en rade dans le premier tiers de son vol. Ça ne l’empêche pas de faire un (très) joli vol.

https://vimeo.com/74063981

Notez bien que si je dis ça, ça n’est pas pour aller dans le sens des pro ou anti varios. C’est juste pour dire que c’est possible.

On a déjà suffisamment de monde qui ne respecte pas notre passion, si on se met à ne pas se respecter entre nous…

:pouce: :pouce:

Marc Lassalle

aaah

Suis content pour toi :wink:
mais bon y a des sites ou le vario aide bien, en plaine, ou sur nos coline jurassiennes, ou les conditions, et les reliefs ne sont pas les mêmes que dans les alpes.
Pour une coupe sans vario pourquoi pas, mais faudrait marcher sur la bonne fois des pilotes, qui ne le sont pas toujours.

Comme cela a été dit à de multiples reprises, il est tout à fait possible de voler en silence avec un vario !
C’est ce que je fais souvent en vol local ici (soaring le long de falaises) : je coupe le son en vol et je le regarde de temps à autre…

On ne va pas se répéter : de nombreux pilotes ont indiqué que pour eux le vario était extrêmement utile en vol de distance.

Mais personne n’a écrit qu’il fallait absolument avoir un vario avec soi : chacun fait comme il veut et comme il le sent bien sûr !!!

Marc Lassalle

Je vais me répéter, mais le post initiale était un “petit” coup de gueule de quelqu’un qui découvre le vol sans vario et qui poste (à tord ou à raison) sa joie de voler ainsi. Il provoque sciemment les autres pour susciter des réponses. La tournure du post était sans doute provocatrice et ne tenait pas compte du fait que la plupart des volants a également expérimenté le vol sans bipbip. Mais qu’on lui tombe à “bras raccourcis” dessus, dénote un certain gout de la polémique non-constructive.
Je suis sur que ce sujet à dut être maint fois traité sur le forum et a du se terminer dans un même brouhaha incompréhensible des pour et des contres.
Le vario est un outil, on peut s’en servir… ou pas.
Le chant du vario est outil d’échange, on peut s’en servir… ou pas.

Là où il n’a pas forcément tort c’est sur le fait d’utiliser un son pour transmettre l’info de montée/descente, ça serait pas déconnant d’imaginer un appareil qui marcherait via vibrations comme sur nos tels (avec plus de nuances dans les vibrations), ça me plairait bien ça.

avec ou sans vario ??? Je considère la pratique du vol libre avec l’idée de “ressenti”. (c’est au moins ce que je transmet à mes élèves) Le ressenti de pression sur les élévateurs lors de mise en forme du profil, ressenti d’appui ventrale, ressenti lors du contrôle de tangage (tempo). Le thermique c’est aussi du ressenti dans la commande de freins.? Avec ou sans…? Au début de la pratique c’est clair que cela n’a pas beaucoup d’Intérêt (sauf pour celui qui en vend un :smiley: ). C’est vrai qu’en compétition c’est un atout, c’est vrai que si l’on se sent avec l’éthique d’un aigle…(c’est pour rire) Pour dire vrai (j’ai volé 10 ans sans) lorsque j’ai utilisé mon premier vario, j’étais souvent en avance sur le ressenti du thermique, mais après plusieurs tours dans un thermique anémique…ben on ne ressent plus grand chose. Et là le vario nous sauve d’un retour au plancher des vaches.
Pour être constructif, il vaut mieux commencer la pratique du thermique sans vario :
parce que cela donne un élément perturbateur supplémentaire avec les gestions de pilotage d’entrée et sortie de thermique… entre autre. Mais c’est vrai que cela permet de rester plus longtemps en l’air quand on a pas la chance d’être près d’un sîte de soaring.

en espérant avoir apporté quelque chose de positif.

vol depuis 1992
bpjeps vol libre a Chamonix/Annecy

Salut,

[Petite parenthèse]

D’après ce que j’ai pu observer sur le terrain, confirmé ensuite par ce que j’ai pu lire ou entendre, j’observe 3 sortes d’élèves : le visuel, le sensitif, et l’intellectuel.

Le visuel, il faut qu’il voie le mouvement à faire pour pouvoir le reproduire. Typiquement, je vais lui faire une démo de gonflage par exemple.

Le sensitif doit ressentir. Je vais le mettre en position et tirer ses élévateurs vers le haut pour qu’il comprenne ce qu’est un appui ventral.

L’intellectuel doit comprendre. Je vais lui expliquer pourquoi il va augmenter sa portance en courant comme un lapin.

Tout l’art du moniteur est en ce qui me concerne de savoir détecter le meilleur angle d’apprentissage pour que l’élève progresse au mieux, puis de lui apporter graduellement les deux autres éléments, ce qui se fait plus facilement dans un groupe (l’intellectuel aura vu la démo, par exemple).

D’autre part, ces prédispositions ne sont que des dominantes, personne n’étant 100% l’un ou l’autre. Mais mes observations me mènent à penser qu’il y a souvent 2 aspects très dominants, et un laissé pour compte…

:prof: Voilà, [Fin de la petite parenthèse]

Gilles, intellectuel (mais je me soigne)