Le stage ne m’a pas déçu j’ai vraiment aimé cette semaine mais avec plus de saut j’aurais sûrement aimer encore plus c’est juste la différence entre certaines écoles que je n’ai pas trop compris…
Je continu en stage progression tranquillement avec 10 vols supplémentaires et un beau spot de pente école à 2min de chez moi !!
et justement, toi qui est encore en école, est-ce que le message avant inscription était clair (on volera un peu ou pas lors du 1er stage, il faudra plusieurs stages avant de voler seul, etc …) ?
PS : on voit que tu n’as pas bcp volé pendant ton stage : tu parles encore de “saut” :lol: !
Plus de VOLS !!! Pas de sauts s’il te plaît… Non mais qu’est-ce qu’ils t’ont appris ??
Je comprends ta position. Tu ne voulais pas forcément en faire 10 ou 12, mais tout de même un peu plus.
Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de demander les CGV des écoles de parapente.
Quel est le contenu d’un stage “type” de 5 jours ?
Que fait-on en cas de pluie ou de vent ?
A partir de quand estimez-vous qu’une journée ou demi-journée est annulée ?
En cas d’annulation, est-ce avoir ou remboursement ?
En général, les écoles ont une réponse, mais les stagiaires ne posent pas la question.
Pourtant, vu que nous sommes dépendant de la météo, c’est légitime de le demander.
Non, il ne l’ont pas mise en danger. Mais par la démarche pédagogique (voler et non apprendre les bases) ils la mettent en danger.
Apprendre prend du temps. Certains pensent qu’ils peuvent passer des étapes.
Rien n’est moins sûr
c’est ton avis mais ce n’était pas celui de l’équipe en place dans cette école à ce moment là (ça a changé depuis, tout le monde évoluant) …
Je suppose que le label FFVL est soumis à certaines règles ?
Il y a manifestement pas mal de moniteurs dans ce post… alors j’y vais avec mes gros sabots.
Ce qui me choque ce sont les moniteurs qui sous prétexte de conditions difficiles entre midi et 16 heures vont enchaîner les biplaces payant. :grrr2: :grrr2:
Il était certain que dans ces conditions ont ne risquait vraiment pas de croiser la route du moindre thermique anémique …
Voilà voilà . Sinon je salue Patrick de S. que j’ai croisé comme moniteur l’automne dernier.
OK, on est d’accord. Je comparais ça à ce qui semblait être la norme à la période ou j’ai fait mon init (fin '90): maximum 4 vols (2x2), mais fallait pas se plaindre si c’était 0 (groupe pas au niveau l’avant-dernier jour, météo pas au rendez-vous dernier jour). Il n’était pas envisagé de se lancer en grands vols avant 3 jours de pente école mini.
Pendant un stage init, ça ne me choque pas, on n’en est pas à rechercher à tenir en l’air, et on n’est pas équipés pour faire face à une aérologie vivante.
En revanche, question priorités, fatigue et concentration des moniteurs, ça pose question, en effet, ce cumul de deux jobs.
D’autant la période de la sieste peut être mise à profit pour un peu de théorie, un peu plus de travail au sol, etc…
Ce n’est pas entre 13 et 16 h 00 qu’on mettrais des premiers grands vols en l’air… Simplement pour recadrer les objectifs d’un stage initiation.
A la limite si un des deux moniteurs va faire du biplace tandis que l’autre reste avec le stage pour animer un cours théorique, une installation sellette, … et qu’il revient pour les heures volables, soit.
Mais la plupart des écoles dissocient clairement les ateliers enseignement et biplace.
Tu as raison d’en parler, ça existe. Et oui je peux tout à fait comprendre la frustration.
Je sais pas. Moi j’ai fait mon stage init en 89. On a fait une journée de pente école, une journée de vols intermédiaires et j’ai compté sur mon carnet de vol de l’époque : 19 grands vols (entre 6 et 7 par jour).
Mais je n’ai aucune idée de ce que pouvait-être la norme à l’époque.
Mais à l’époque, on avait des ailes de 4 de finesse, des navettes (à Mieussy) toute la journée avec un moniteur qui campait au déco et un autre à l’atterro.
Et au 18 ème vol, j’ai volontairement décroché une aile. Ca faisait partie du programme.
Une autre époque… Pas sûr que je supporte aujourd’hui.
Il y a 10 ans, eux le voyaient comme un moule dans lequel il fallait rentrer pour obtenir le label alors qu’ils souhaitaient organiser leurs stages différemment pour accélérer la progression des élèves (moyennant un stage moins rempli et plus cher).
Par exemple, en ne faisant qu’une demi-journée de pente école (minimum pouvant aller plus loin si les élèves n’avaient pas le niveau mini au bout de cette 1/2 journée).
Imagine comment toi, tu considèrerais aujourd’hui une école qui ne fait qu’une 1/2 journée de pente école :lol:
PS : d’ailleurs, depuis qu’ils sont labellisés, leur formule accélérée a disparu des programmes !
juste pour préciser sur mon cas perso : je suis arrivée en stage init en ayant fait déjà beaucoup de gonflage (en pente école et à la dune du pyla), et j’avais fait beaucoup de biplace avec mon copain de l’époque donc je n’ai fait qu’une journée de pente école. Ensuite c’était l’automne, une semaine de très beau temps, donc ça volait toute la journée (du très tôt le matin, pause milieu de journée, à très tard le soir dans la restit)
mon 13 ème vol était mon premier vol hors école, donc en réalité j’en ai fait 12. Voili voilou.
Jamais je ne suis allée en stage init en espérant faire x vols. Je n’ai jamais vu les choses comme ça. A posteriori, je me dis que j’ai eu de la chance d’avoir une si belle semaine dans une ambiance été indien…
Il y a 10 ans je considérais ces écoles de la même manière.
Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi ? Pourquoi minimiser le temps en pente école ? A moins que la pente soit “nase”, que le deuxième moniteur ne puisse pas faire de biplace tant que les élèves sont en pente école, …
Mais ce ne sont que de mauvaises excuses !
Si un élève ne fait qu’une journée de pente école et qu’il est en gds vols le lendemain, voici un petit topo du programme si on ne veut pas oublier l’indispensable :
Découverte du matériel : on explique, mais on a pas le temps de se prendre la tête avec le montage des élévateurs et la prise de commandes. Si l’élève s’en souviens après un exemple tant mieux, sinon le moniteur l’aidera.
Gonflages recentrage, tempo, accélération, découverte de la sustentation et arrondi final (on ne parle pas de virage, je ne vois vraiment pas comment on peut en plus parler de plan de vol en pente école). Donc tout ça en deux fois 3 heures là ou on en prend 10 à 15 pour un stage “classique”
Théorie : plages de vitesses, plan de vol, approche, guidage raquette. Je pense que même si on parle d’autre chose, 'élève ne retient pas la première journée.
Et avec tout ça, je pense que l’élève est déjà très très fatigué et probablement un peu saturé d’infos.
Alors je sais, c’était une autre époque, je sais, c’était dans un cadre avec peu d’élèves. Mais si tu relis bien le contenu du premier jour, tu vas vite te dire que c’est quand-même chaud !
Et puis un élève avec qui on ne fait qu’une séance pente école (ou une journée) il va vite se dire que “la pente école c’est quand ça vole pas”. Or la pente école c’est tout le temps. Heureusement, bien des choses ont changé et bien des choses changent encore
C’est plus ou moins cohérent avec ce que racontait Marc. Il semblerait que dans les années '80 on lançait les élèves tôt et fort. Plus de 10 grands vols en stage init, dès le deuxième jour. C’était sans doute une période un peu plus “sauvage”, où le risque était assumé, voire revendiqué ou recherché?
Peut-être dans les années 90 y a-t-il eu un mouvement de balancier vers une pédagogie plus sécurisante et donc mon expérience de 2 à 4 grands vols, les 2 derniers jours du stage init.
Et puis, avec l’évolution du matériel plus facile à prendre en mains (et sans doute la pression de la demande de satisfaction plus immédiate de la part des stagiaires), la situation d’aujourd’hui semble avoir réaugmenté le nombre de grands vols, entre 4 et 10, à partir du 3ème jour.