Nombre de vol stage initiation

C’est une autre éternelle question que celle du nombre de vols pour valider une semaine d’initiation.
Je dis souvent que le gens viennent pour voler et non pour apprendre.

J’ai eu la chance d’apprendre il y a plus de trente ans dans une école associative (pas de pros dans le coin) et la formation s’étalait sur toute la saison (les w-e). De ce fait moins de frustration si cela ne vole pas, plus de pente école, plus d’accompagnement, etc.

Je précise la façon dont mon stage d’initiation s’est passé.

  • Lundi matin : découverte d’un parapente étalé au sol (j’avais simplement vu des photos dans une revue de montagne) ;
  • Lundi après-midi : un peu de pente école, 1h30 environ (maximum) sur une petite pente pour sentir le gonflage (dos voile) et un léger décollage à 50 cm/sol ; c’est tout ;
  • A partir du mardi jusqu’au samedi : 2 grands vols par jour (aucun vol intermédiaire) ; le 1er grand vol du mardi matin faisait 600 m de dénivelée (le souvenir de ce vol est ancré à jamais dans ma mémoire !) ;
  • Cours théoriques (aérologie, mécanique de vol, réglementation, priorités…) tous les jours en fin de journée, mais aucun travail en pente-école durant tout le stage.

Et on ne faisait absolument pas de “face voile” à l’époque, ce qui explique pourquoi je suis mauvais et que j’ai régulièrement décollé en général en “dos voile” ! :lol:
Il m’arrive quand même parfois de décoller “face voile” ; j’ai fini par m’y mettre ! :lol:

En fait, avec trois amis montagnards, nous nous étions inscrits à ce stage avec un objectif clair : découvrir cet engin de façon à redescendre des montagnes en volant et non pas à pied !
C’est ce que nous avons fait dès que nous avons été “autonomes” (20 vols encadrés en tout pour moi à la suite d’un stage “perfectionnement” qui a suivi le stage “initiation”).
Ce stage de perfectionnement n’a consisté qu’en de grands vols encadrés en radio : aucun travail en pente-école ! :grat:

J’ai acheté ma première voile dès la fin du stage de perfectionnement et le lendemain je partais faire seul un vol rando dans les Bauges (j’y logeais chez des amis) dans un endroit que je connaissais avec un atterro immense.
Mes trois amis n’avaient pas encore acheté de voile et je suis donc parti voler absolument seul ! :grat:
C’était mon 21e vol en tout (le premier “autonome”).
Tout a commencé comme cela…

:trinq:

Marc

Autres temps, autres moeurs.
En tous cas pour toi, ça semble avoir été une passion heureuse !

Pour avoir accompagné des amis faire leur stage init sur deux sites et avec deux écoles différentes, j’ai quand même vu une grosse différence de mentalité :

  • dans la première, stage sur 5 jours, 2 matinées en pente école, cours théoriques tous les jours de 14h à 16h (voire plus), et 3 jours consacrés à faire un maximum de vols quitte à se lever à l’aube / voler dans la soirée / utiliser des poufbags pour plier vite et remonter dare dare. Et quand ca ne volait pas en fin d’aprem, c’était session gonflage face voile dans la brise de vallée. Au final, malgré une météo assez pourrie, mes potes ont fait de la pente école, du gonflage, beaucoup de théorie et 7 vols. Une bonne initiation !

  • dans la deuxième, 2 matinées de pente école aussi, mais les cours théoriques n’étaient que de 12h à 13h (avec des élèves fatigués et affamés, donc pas super attentifs). Le stage s’est arrêté au bout de 4 jours car les élèves avaient fait leurs “3 vols garantis”. Pour les vols supplémentaires il fallait payer un supplément… C’était un site touristique, la priorité était clairement donnée aux biplaces de l’après-midi.

Moralité : c’est comme tout… mieux vaut se renseigner au préalable lors du choix de son école :wink:

Je ne sais pas s’il est pertinent de généraliser à partir de 2 exemples, mais je pense qu’il vaut mieux privilégier les écoles faisant peu de biplaces, avec des groupes de moins de 8 stagiaires et des moniteurs vraiment motivés par la formation de nouveaux pilotes. Heureusement, il y en a plein !

Un ami a fait un stage en mai à Doussard.
Lundi et mardi pente école, mercredi et jeudi pourris, cours théoriques, vendredi 1 ou 2 grands vols de la Forclaz.
Par contre, est proposé 2 autres jours de grands vols gratuits pour rattraper les mercredi et jeudi, je dis bravo c’est très pro.

Mon tout premier stage, en 2007, semaine magnifique, élèves toujours filmés. 3 premiers jours de pente école (uniquement le matin). Déjeuner pique-nique tous ensemble sur la pente école, petite sieste détente puis retour local pour debrief vidéo / théorie l’après-midi jusque vers 17:00
Vols uniquement les deux derniers jours le matin. (3 vols sur deux jours). Filmés, puis debrief de chaque vol l’après-midi.
Si ma mémoire est exacte, un ou deux biplace en fin de matinée pour clore les vols des élèves. Moniteurs tous présents pour les debriefs.
Semaine magique.
L’école n’existe plus.

J’ai fait 3 vols dans mon stage init fin août 2007, le dernier jour, après 22 journées entières à voir tomber la pluie, le lundi et le mardi ayant été consacrés à la pente-école.
Frustration…
Mais c’est là la magie de l’école des Grands Espaces : il restait une place pour le WE dans un stage perf et les moniteurs qui l’encadraient (merci Bastoon) acceptèrent de m’emmener. C’est ainsi que je découvris le plateau des Saix à Samoëns, et après deux ploufs magnifiques le 3e vol me permit d’enrouler un thermique tout à fait sympa et de prendre 300m au-dessus du déco, mais je n’étais pas assez couverte en ce début septembre et il fallut descendre. 1h de vol, je ne me sentais plus pisser (certains diront que c’est un état permanent, donc je prends les devants).
Et le dimanche, à Annecy, 4 vols : j’avais vu un Suisse à l’atterro de Samoëns avec un “petit sac”, j’en avais parlé à Damien et il me prêta une Altirando… puis pour aller voler à Montmin il me prêta une Joy toute neuve. Ce fut MAGIQUE.
Le soir-même, j’avais investi mes éconocroques, retour à Paris le lundi avec des lumières dans les yeux.

10 vols, donc.

J’ai fait un autre stage init fin août 2017 avec Flyeo pour apprendre la UFO 18m². Cela fit 12 vols les deux premiers jours et 3 le 3ème, avec la pluie qui menaçait et qui nous prit à peine posée à Doussard où nous faisions du gonflage en l’attendant… quand j’écris “nous” il s’agit des 6 autres stagiaires, tous 100% débutants. Moi j’avais 2000 vols et je pris deux stagiaires en charge, comme ça nous étions 3 pour encadrer 6 stagiaires, et moins d’une heure après il tombait une drache pas possible.
Avec les UFO, Flyeo fait faire 6 vols par jour à ses stagiaires, les voiles en boule dans le minibus pour remonter sont déjà prêtes pour le vol suivant, cela économise les temps de pliage / dépliage et on n’attend pas une heure au déco le matin quand c’est cul, avec une UFO, on s’en fout ; on dispose la voile au milieu du déco, sous celles des élèves des écoles de Talloires, et hop ! Cela gonfle sans prendre les A, prise en charge immédiate et c’est parti.
Quel PIED ce stage !

L’école Annecy-Minivoiles d’Eric Aubert termine le plus souvent ses stages avec une montée au col des Frêtes et un vol-rando de toute beauté, le dernier matin, pour ceux qui ont envie de marcher un peu. Je les ai vus souvent là-haut, et c’est une belle cerise sur un beau gâteau.

La météo est le principal facteur qui limite les “performances” d’un stage, surtout en montagne mais en plaine l’apprentissage du treuil est un autre facteur qui est à prendre en considération, et en bord de mer c’est le vent, les apprentissages sont différents.

Un point commun à tous le stages init, de toutes les écoles sérieuses : c’est très addictif et on ne pense plus qu’au prochain vol.
Aux jeunes “poussins” qui sont un peu stressée le mercredi matin à Planfait, avant de faire leur premier vol, je dis souvent que le 1er vol est comme la première partie de cul : on se doute que ce sera bon mais qu’on sera mauvais et qu’on aura envie de recommencer, que c’est complètement initiatique et que l’APRÈS ne sera plus comme l’AVANT. Cela les fait rigoler et leur stress a diminué.
:trinq:

hahahahaha c’est pas faux :-p

je vais enfoncer le clou dans le sens de Laurent:
j’ai appris a voler a l’etranger et la-bas pour avoir le droit légal de faire un grand vol il faut entre autres prouver une 50aine de decollages d’une pente ecole (colline de 20 m à 100m)
alors forcement quand tu arrives a ton premier grand vol ca se passe plutot bien.

par contre oui quand tu apprends a voler tes premiers stages se passeront pas forcement a faire des grands vols :-p il s’est passé plus d’1 mois avant qu’on m’autorise mon premier grand vol … alors que j’etais a gonfler ou sur les collines d’apprentissage au moins 3 jours par semaine toutes les semaines et plus de 4h min non stop par journee et grace a tous mes efforts j’ai ete le premier du groupe a commencer a voler en grand vol (j’avais donc plus d’une soixantaine de ploufs de 20m)…

quand je vois qu’en france on vole parfois des le 3 ieme jour, oui ca fait tres produit de consommation & promene-couillons.
apres je l’accorde, les conditions meteo (vols du matin ou du soir) et la typo des decos&atterros francais (grands, degagés et hauts) sont clairement plus facile que la ou j’ai appris (petits, entoures d’arbres et bas (donc sans gros vent pour te maintenir tu plouffes 2 a 3 min)).
donc le gonflage en france a moins besoin d’etre poussé, tout de meme je pense que cela grevera le pilote d’une partie de sa confiance dans ses decos de grands vols. et je le vois un ami qui a commencé en meme temps que moi mais a passé bien moins de temps en gonflage a maintenant un gros manque de confiance dans ses decos dos voile, ce qui le penalise fortement en petites conditions (cad en conditions du matin ou du soir en montagne)

15 ou 0 grands vols en stage init, des moniteurs qui partent faire des BI entre midi et 16h, des journées qui commencent à 6h ou à 10h et finissent à 13h ou 21h… etc…

Tout cela est tellement dépendant du site, de la région, de la saison, des conditions météo, du profil des élèves, de l’organisation de l’école, etc…

Pour un débutant qui n’y connait rien, lui dire qu’on arrête entre 13h et 17h parce que c’est trop fort pour voler et gonfler, alors que l’encadrement part faire des bi et qu’il voit un superbe ciel tout bleu, pas/peu de vent sur la pente école (une force de vent qu’il ne sait d’ailleurs pas bien estimer), des voiles dans le ciel qui semblent voler confortablement… et bien il a du mal à comprendre. Il ne réalise pas à quel point il se mettrait en danger à cette heure là. Surtout qu’il n’a qu’une envie lui : voler, voler, voler.

Il serait peut-être judicieux d’emmener les élèves sur un déco, juste en spectateurs pour qu’ils voient des crosseurs expérimentés galérer à se mettre en vol et faire des sketchs au sol ou proche. Il verraient aussi des pilotes expérimentés, mais plus raisonnables attendre sagement la fin d’aprem. Il serait aussi possible de les emmener faire un bi, qu’ils sentent ce que c’est que de devoir maîtriser le gonflage et se faire secouer dans ces conditions; devoir gérer une fermeture, idem pour l’atterro quand il déclenche.

Certes cela pourra faire peur à certains et les faire renoncer à l’activité, mais je pense néanmoins que cela serait une expérience formatrice pour qu’ils réalisent vraiment à quoi ils seraient confrontés en vol.

On est tous tellement enthousiastes et inconscients par méconnaissance à nos débuts. :oops:

Moi c’etait 6 vols. Avec le premier le mercredi matin donc 3eme jour de stage

:koi: Dis nous vite où c’est qu’on le déconseille vivement à ceux qui seraient tentés.

sauf vot’respect je trouve cette remarque un tantinet condescendante à l’égard du système français.
La réalité c’est que les gens qui se payent un stage init l’entendent en général comme un stage découverte et non comme une volonté claire d’apprendre à voler. C’est bien souvent le retour de ce premier stage qui sera déclencheur, ou pas.
Je ne vois pas quel problème il y a dans le déroulement moyen des stages init en France : quelques jours de pente puis quelques grands vols totalement encadrés réalisés dans des conditions parfaitement calmes. Serait-ce ci dangereux et irresponsable que ça comme pratique ?
Perso lorsque j’ai fait mon premier stage, les gars ont dû se casser la tête pour réussir à nous placer 2 grands vols en fin de stage et ils ont eu raison. Je pense que je serais revenu extrêmement frustré de revenir sans avoir volé et que peut-être l’année d’après j’aurais été tester autre chose.

:+1: avec plumocum , perso , débuté en plaine sur une petite pente école d’environs 20m sur deux trois W-E et ensuite au treuil sur 5m de hauteur et sur 200/300m de long… cela démarrait aussi le matin du Samedi et du Dimanche …après deux trois essais à basse “altitude” hop largage à environs 300m… et retour en direction du départ ce qui avec les ailes d’époque n’était pas garantie …
Cordialement . Pierrot capt . :vol:

C’est là l’argument très fort de l’école Flyeo de Doussard avec des UFO 18 : les stagiaires apprennent si vite à manoeuvrer et gérér cette voile évidente et magique, sur une pente misérable du Semnoz, qu’ils volent dès le matin du 2e jour à Planfait, quand c’est encore cul et que les écoles de Talloires ne sont pas encore montées, puis attendent la brise quand on arrive pour faire le 2e vol.
Avec 5 jours de météo parfaite, fin août / début septembre, on fait 6 vols par jour, 4 de Planfait et 2 de Montmin. Aucune école “normale” ne peut en faire autant et pour avoir souvent volé avec les stages des Grands Espaces quand il restait de la place dans le minibus, mon record fut de 6 vols dans la journée : un vol-rando du matin puis 5 avec le groupe incomplet de l’école.
Je ne pense pas qu’un école puisse faire ça avec 7 stagiaires.

C’était pour dire haut et fort que Flyeo a là un avantage incontournable… en finissant la journée sur l’atterro de Doussard, après avoir atterri, avec une séance de gonflage. Dans cet exercice, il n’y a pas plus facile qu’une petite voile du genre UFO pour apprendre, tant elle se gonfle facilement et tant elle est facile à piloter.
Quand on passe à une “vraie” voile, tout est à réapprendre mais on a des bases techniques et des ressentis qui vont énormément y aider.
En vol, passer d’une UFO à une voile-école doit être très simple (je n’ai pas vécu cette transition) et donc un novice peut sans complexes faire un stage perf après avoir fait un stage init avec Flyeo sous UFO.

Evidemment, la question se pose autrement au printemps et au début de l’été, quand il y a de l’air… du moins en apparence, parce que les écoles ne font pas voler leurs élèves aux heures “fortes”, vols biplaces pour les moniteurs, frustration pour les élèves, Gilles a parfaitement décrit son vécu, qui fut aussi le mien et celui de beaucoup d’autres. Là encore, les 4 vols du matin avec l’UFO “enterrent” les 2 vols des écoles “standard”, et après une séance de géographie, de physique de l’atmosphère, de mécavol ou de vidéos, Flyeo emmène les stagiaires faire du gonflage (une minute à pied depuis l’école) ou faire un vol du soir, le bonheur intégral.

Je ne saurai trop recommander cette façon de débuter, parfaite pour les alpinistes et les randonneurs, qui n’exclut pas de se perfectionner avec un vrai parapente et une autre école.
Et Fabien n’est pas un plaisantin, c’est un des meilleurs professionnels du SIV. Il fait donc du SIV jusqu’à fin juin, puis quand c’est interdit il fait de l’initiation / UFO pour reprendre ensuite le SIV, ce qui n’exclut pas des biplaces.

Il reste une école à Annecy dont je n’ai encore rien dit : Libre Envol. C’est une toute petite structure, animée par Didier Gougeon, avec qui Corinne a débuté. A l’époque ils étaient deux mais Hubert repartit en Ardèche pour y monter une école.
Je l’aime bien Didier, et Corinne adore le taquiner.
Didier a toujours peu de stagiaires et il coopère avec tel ou tel moniteur, ponctuellement, selon les besoins. Sa micro-structure lui permet une grande souplesse d’adaptation et il n’est pas absurde de débuter avec lui : la qualité de l’enseignement est la même, ses tarifs sont les mêmes mais on vole un peu plus parce qu’on attend moins.

Je ne connais (et assez bien) que les écoles du bassin d’Annecy. La structure de Seïko / Charles Cazaux au Grand Bornand est orientée vers le SIV, et le cross en juillet-août, je ne vois d’ailleurs pas comment des débutants pourraient décoller au Lachat.

J’ai croisé d’autres écoles lors de mes déplacements avec Espace 3D, quand j’assistais Philippe Paillet pour la logistique, et j’ai déjà dit ici tout le bien que je pense de sa pratique mais bien que connaissant évidemment tous ses moniteurs je n’ai jamais assisté ses stages init à l’époque, dont la méthodologie est évidemment la même qu’ailleurs, Philippe était DT des Grands Espaces avant de se mettre à son compte et il était déjà avec Damien à Mieussy dans les années héroïques.
:trinq:

comme c’etait evident pour moi, je n’avais pas precisé : une 50aine de ploufs sur collinette pour pouvoir voler legalement en grand vol avec l’ecole :wink:
pour y voler legalement “seul” (cad sans prof, en condition douces et validées par un pilote present au deco), il faut passer un premier examen complet de pilote debutant avec des pre-requis plutot restreignants :wink:

d’un point de vue securité, c’est plutot optimum que de mettre des pre-requis pour chaque etape de la formation :slight_smile:
d’ailleurs pour voler plus, j’ai utilisé le fait que je sois souvent en france puisqu’ici on n’a juste besoin d’une voile pour voler :wink:

tu confirmes donc l’aspect marketing de faire du promene couillons :wink:

apres chacun ses choix de vie, je vise la competence, la securité et l’autonomie, d’autres visent la balade assistée :slight_smile:

Aaaaah Viviane… Ce que tu peux m’énerver quand tu écris ce genre de chose. :roll:
OK, Flyeo est certainement la meilleure école pour apprendre à voler avec une mono surface. Mais il FAUT ABSOLUMENT AJOUTER : Que c’est réservé aux gens sportifs, qui ont peu d’appréhension et uniquement avec une voile light qu’est l’UFO par exemple. Mais même si l’UFO est très accessible en terme de mise en oeuvre, il reste que c’est en pente école qu’on apprend à voler. Encore faut-il une pente école qui vole un minimum. Rien ne sert de traîner sur une “pente école misérable”. Là on est d’accord.

Ah et je passe sur la très bonne pub que tu fais en précisant que le premier vol (donc juste après la pente école et donc découverte de la 3D) se fait vent de cul à Planfait pour être avant les autres écoles qui elles n’ont rien compris au film. Belle mentalité, ça donne envie :wink:
Mais bon comme je te connais, que les autres écoles sont aussi d’Annecy et que à Annecy tout est top, j’imagine que tu voulais dire : “chez Flyeo, on se lève tôt pour profiter de tous les créneaux de vols”

Et donc pour finir sur ce premier paragraphe, il y a moyen de faire 6 vols par jour. 4 de Planfait et 2 de Montmin. L’UFO est une machine qui n’est pas soumises aux contraintes aérologiques de l’après-midi ? QUand c’est fort, seules les autres ailes fermes ? Ou alors c’est du 7 h 00 - 21 h 00 ? Les deux me dérange. Voler dans des conditions moisies de 14 à 17 h 00 c’est chaud et faire 4 ou 5 journées d’affilée de 12 heures, ça doit disjoncter un peu de temps en temps quand-même. Mais bon ils sont tellement bons à Annecy que … 8) ça passe tranquille.

Eh bien justement nous avons une atelier rando-parapente. Mais que nous avons volontairement dissocié de l’apprentissage du parapente. Parce que nous voulons que nos élèves pilotes aient une culture parapente avant de se tourner vers une activité plus spécifique (rando ou speed ou cross ou acro, …). Et pour avoir une culture parapente qui tienne la route, il faut pratiquer et pratiquer et pratiquer encore en pente école.
Bien sûr il faut voler. Mais les retours en pente école sont réguliers chez nous. On a même adapté un tarif spécial perfectionnement pente école pour que nos élèves hésitent moins à y retourner.

On sent bien ton discours passionné. Mais dans le cadre d’un stage initiation ou débutant, faire une matinée de pente école ou même une journée, c’est justement sur ce point que l’enseignement du parapente évolue et doit encore évoluer. Prôner cela (dans le cadre d’un stage débutant) est un non sens total.

A+
L

je prends ce fil un peu tardivement

Pour insister sur la frustration ou non de faire des grands vols quand on ne connaît pas encore les sensations liées, je vous fais par de mon expérience perso: j’ai appris en club école, donc je n’ai payé que ma licence et l’inscription au club, ce qui peut expliquer la suite (le temps consacré à la formation). Mon moniteur m’a fait faire du gonflage 4 week-ends d’affilée, soit 8 jours car j’ai de suite accroché et je venais dès que possible. Ça n’est donc qu’au bout d’un mois et beauuuuucoup de pratique au sol qu’un dimanche matin, on m’a accroché au treuil et que mon mono, qui m’avait auparavant expliqué qu’on ferait des petits sauts de puce successifs, m’a dit dans le creux de l’oreille: oublie, on te treuille là-haut d’entrée de jeu. Je n’ai même pas eu le temps d’appréhender, il avait suivi ma progression et savait que ma gestuelle était ok pour me monter à 200m direct. Malgré la peur dans la phase de treuillage, j’ai pris un immense plaisir. J’ai ensuite enchaîné beaucoup de petits vols treuillés (3 à 10 minutes en moyenne), enquillant parfois jusqu’à 10 vols par jour, ce qui m’a permis de parfaire les décos, la phase de treuillé, le largage, et l’attéro, avec quelques exercices en vol. Le fait de pouvoir répéter les décos et attéros a été une bonne chose car c’est deux des phases les plus dangereuses du vol, rapport à la proximité du sol. Inutile de dire que j’ai énormément bossé le dos voile, treuil oblige.

Tout ça pour dire que, pendant toute la phase d’apprentissage en gonflage, soit un mois sans jamais voler (je n’ai pas fait de bio pédago, le mono préférait emmener ma copine de l’époque :roll: ), je n’ai jamais ressenti de frustration de ne pas voler, le plaisir du jeu sous la voile me comblait, et j’ai eu le temps d’envisager la suite sereinement. Je suis conscient que ce parcours est assez atypique car il y a peu de club-écoles, mais, me concernant, c’était juste totalement adapté à mes attentes.

[edit]

le choix du club-école n’était pas financier, bien que ça ait fortement arrangé mon porte-feuille, mais uniquement car la seule école à moins de 200km de chez moi, qui était à 30km, était une structure club-école. Aujourd’hui, le moniteur a décidé de changer sa pédagogie, il envoie les élèves en école et ne prend la main qu’après le stage initiation. Moins de stress, il ne récupère que des élèves motivés.

et puis il y a grand vol et grand vol !
une ecole sur un site avec 300m de deniv et une rotation rapide ne fait forcement pas le meme nb de vol qu’une sur site avec 700m de deniv et une rot longue !!!
isere savoie et haute savoie, on a l’avantage d’avoir une quantité de site non négligeable et on peut donc facilement changer de site , mais c’est pas forcement le cas de tout les secteur…

Tu ne m’as pas BIEN lue, Laurent, et tu t’énerves pour pas grand chose.
J’ai bien précisé que la période de la fin août était propice à ce genre de stage et qu’il en était autrement en avril-mai… simplement parce qu’il n’y a pas de stages init chez Flyeo, Fabien faisant du SIV.
On ne peut pas être au four et au moulin, n’est-ce pas ?

Je ne te reproche rien, ce travers est courant et ma prose est assez dense et précise pour que d’aucuns en zappent quelques détails.
Tes critiques sont toujours pleines de bon sens et tout à fait recevables.
:trinq: (je t’en paierai une quand je passerai à Mieussy)

Salut

Oh si si Viviane j’ai bien lu ta prose dense et précise…
Mais la date à laquelle on fait 6 vols par jour dès le deuxième jour avec des décos vent de cul ne change rien au fait que je n’approuve pas cette méthode.
Que ce soit en avril ou en août.

Et oui je serais ravi d’en discuter à Mieussy ou à Annecy (j’y passe de temps en temps tout de même)
:trinq:

A+
L

Bha oui, mais non. Moi j’appelle ça de l’attrape pigeon.

C’est juste une question de point de vue, ça n’en fait pas une vérité.
La preuve :

Tu n’as l’air ni mort ni blessé :stuck_out_tongue:

Non toujours pas. Le bi c’est un promène couillons. Là on te vend un stage avec une possibilité de le finaliser avec un à plusieurs vols. C’est plutôt honnête. Je voudrais bien voir une école vendre un stage avec la promesse de ne faire que de la sueur sur pente école.