Là, sous la main ou plutôt dans la tablette, non. Mais… ce n’est pas compliqué à décrire pour moi et ne devrait pas trop à imaginer pour vous.
Ma sellette est une Delight-2 mais très certainement des similitudes doivent exister avec la plupart des sellettes cocons du marché.
En bas du cocon, 2 elastiques ronds noirs (d’origine) sont installés de chaque côté depuis le nez du cocon jusqu’à l’accélérateur. S’ils sont fixés côté accélérateur dans le prolongement des drisses à la jonction 1er et 2èm barreau. Côté nez du cocon, ils passent à travers des oeillets et se laissent régler en tension en fonction de l’emplacement du noeud suffisamment volumineux pour l’empêcher de glisser à travers les dits-oeillets. Ces elastiques sont prévus d’origine pour éviter que l’accélérateur ne se tortille ou soit introuvable une fois en vol. Grâce à ces elastiques il reste posé à plat sur le plan de glissement du cocon et à une hauteur ou il est attrapable avec un pied sans pour autant tirer déjà sur les avants.
Tout ce bla bla pour imager le contexte.
Perso, j’ai installé dans le nez du cocon un élastique plat de mercerie (cela sonne mieux que de “slip”) de largeur 6 mm en le fixant avec le même principe que ceux décrit ci-avant. En le passant à travers les oeillets de chaque côté du nez du cocon et en réglant la longueur pour que en le tendant par son millieu cela donne un triangle +/- équilatéral avec la planchette du nez de cocon. La bonne longueur de cet élastique est atteinte, à mon avis, quand tendu l’angle fait autour de 90° et qu’il ne dépasse pas pour autant trop du nez du cocon et aussi que tension relâchée en son millieu il ne fasse pas long que nécessaire que la largeur disponible entre les deux oeillets auxquels il est fixé.
Cet élastique en son millieu j’ai noué avec un noeud qui ne glisse pas un lacet suffisamment long au bout duquel j’ai enfilé une petite boule (~15mm de diamètre) percé d’un trou pour passer le lacet évoqué précédemment. Avec des noeuds de part et d’autre de la boule je règle la longueur utile de mon lacet. Un tonka boule fait aussi l’affaire.
La bonne longueur de ce lacet est, toujours à mon humble avis, quand la sellette sur le dos et bouclée comme il se doit. La boule (ou le tonka) passer sous la 1ére boucle ou une suivante de la chaussure du pied que l’on a l’habitude de rentrer en dernier dans le cocon (voire en fonction de la forme de l’ouverture du cocon et/ou du positionnement des rabats de celui-ci) il ne faut pas que le cocon gêne pour courir, du moins pas plus que s’il n’y avait pas de lacet.
Une fois en vol, il suffit de tendre et lever la jambe au pied de laquelle le lacet est fixé à la chaussure et cela positionne sans coup férir le nez du cocon et son ouverture idéalement pour permettre au talon de l’autre jambe de venir le choper et le maintenir pour rentrer la 1ère jambe avec son lacet dans le cocon, ensuite on rentre la jambe encore dehors et… voila.
Alors quelques points clefs que m’a appris l’expérimentation :
- le fait de combiner un élastique transversale dans le nez du cocon et un lacet donne suffisamment de souplesse utile mais aussi une certaine longueur de lien non-elastique qui évite d’avoir le cocon collé dans les mollets.
- le fait de régler la longueur de l’élastique pour que sans tension il ne présente pas beaucoup de mou rapport a la largeur entre les deux oeillets et aussi qu’il ne dépasse pas du nez du cocon évite pratiquement tout risque de de se coincer l’une ou l’autre chaussure dedans en enfilant le cocon et/ou en utilisant l’accélérateur en vol.
- le fait d’utiliser un élastique de slip de 6 mm permet de passer facilement dans les oeillets. Il est aussi suffisamment fragile pour qu’en cas eventuel de de pieds coincé en arrive à l’extrême à le casser si on n’a pas réussi en forçant à le faire glisser d’un côté ou de l’autre à travers un oeillet, tout en étant suffisamment solide pour tenir une ou deux saisons sans souci. Enfin je le choisi blanc ce qui est moche c’est vrai mais avec l’avantage d’être très visible au moment de l’harnachement et de minimiser les risques de coincer quelque chose avec.
- idem pour le lacet, la boule ou tonka que je prend d’une couleur qui dénote avec le cocon, mon pantalon et mes chaussures et leurs lacets. De toute façon une fois en vol, plus rien de visible.
- tous ceci n’économise évidemment pas d’être très attentif au moment de s’équiper…
