@Patrick, merci pour l’explication du “Fire & forget” qui correspond bien à mon avis de ce que doit être, si possible, l’action de faire secours.
Pour ma part, j’ai assemblé moi-même voile, sellette, secours et André-Rose. Je revérifiais soigneusement mon montage au prochain déballage du Bi mais je ne vois pas trop ou je pourrais avoir fait d’erreur.
Le système n’est tout de même pas une usine à gaz et son principe de fonctionnement, comme tu l’explique très bien, suppose juste que les sangles du A-R tirent suffisamment sur les “C” (de mémoire) avant que les élévateurs du secours ne soient définitivement tendus. avec un cheminement des sangles du système tel que rien ne puissent les bloquer et que leur traction se fasse bien dans l’axe des élévateurs de la voile principale.
Je n’ai aucune envie d’avoir à l’expérimenter mais le principe me parait probant et ma confiance en lui vaut bien celle que je place dans le secours que ce soit en biplace ou solo.
Après je comprends volontiers que le pilote habitué au vent fort et à l’utilisation de maillons largueur puisse avoir une préférence pour ce système en vue de neutraliser la voile principale dans l’hypothèse de faire secours en Bi plutôt que de faire confiance à un système qui lui est étranger.
Maintenant dans le cas de l’accident, quel sera l’interprétation du juge si les avocats de l’assurance jouent sur le fait que les consignes fédérales quant aux obligations de moyens dans l’usage biplace ne se sont pas vues respectées ? Le juge ne sera certainement pas un parapentiste biplaceur mais juste un homme de Loi qui se déterminera au vu des textes officiels qui font référence, en l’occasion ceux de la FFVL fédération délégataire de l’état pour l’activité.
En acceptant d’être hors-sujet la même réflexion vaut pour l’utilisation d’un casque non-homologué pour le pilote et le passager biplace. En solo, il n’y a pas que je sache une telle obligation de moyen spécifié par la FFVL, de la même façon qu’il n’y a pas d’obligation d’une qualification en solo pour être assuré. Alors que en biplace, personne ne doute de la difficulté à avoir gains de cause en justice si l’on n’est pas titulaire de la Q-Bi)
Maintenant, dans la mesure ou on est entre adultes consentants, que chacun fasse comme bon lui semble … et l’assume au cas où.
Amitiés parapentesques