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Octeville (ou dans le coin ce week end).
Hello,
J’ai volé à Octeville le samedi et le lundi.
Et il y a eu des atterrissage plutot…
=> rentrée au déco vent de cul directement dans le grillage qui est au fond du déco :affraid:
=> rentrée au déco vent de cul à 2 metres sol directement dans le trou à droite du déco :affraid:
Sinon super conditions, très agréable 
C’est après avoir vu 3-4 attérros ratés au déco que je me suis dit que je n’allais pas tenter le diable, que je ferais mieux d’assurer sur la plage … mauvaise pioche !
En général, je trouve qu’il y a trop de monde qui vol autour du déco, dont certains accrobats… Je ne dit pas ça pour reprocher quoique ce soit, quand on vole on doit savoir où on met les pieds (et les ailes), mais pour ceux qui ont moins l’habitude, ça complique pas mal l’approche quand on doit surveiller 4 ou 5 ailes à 50m autour du déco. :roll:
Euh oui c’est vrai … mais en général les acrobates se mettent sur la gauche, du coup tu peux faire l’approche par la droite.
A defaut de savoir voler, je sais monter une vidéo :grat:
Avec quelques arrets sur images et commentaires, voilà ce que ça donne :
Messieurs, à vos remarques ! 
Vu de derrière mon écran, il ne t’a pas laissé beaucoup de place, et tu n’as pas insisté assez pour garder la priorité qui te revenait. Probablement, il aurait décalé au large autant que de besoin en fonction de ta trajectoire, mais c’est clair qu’il ne te l’a pas fait sentir.
:dodo:
A ce moment, ça portait, mais sans plus. Je pense qu’il attendait le dernier moment pour s’écarter. De mon coté, j’ai préféré garder la priorité plutot que de faire demi-tour, sinon j’étais sur de finir sur la plage à 5 km du déco … Je me suis un peu décalé, puis le reste est allé vite.
Je sais maintenant que j’aurai le réflexe “demi-tour” (d’ailleur c’est ce que je faisais 2 jours plus tard), une heure de marche vaut mieux que deux heures de ronces normandes en bord de falaise … 
J’aimerais bien savoir ce qu’en pense “le mec d’en face”.
binout, ce que j’aimerai savoir c’est:
pour toi quelles sont les conséquences (physiques) possibles de percuter une falaise ou de mettre ça voile dans l’eau ?
Vu comme j’ai lutter pour récupérer mon aile qui était à moitié dans l’eau, donc je pense que
falaise ou mer = même combat : fin de la partie.
(si c’est là où tu voulais en venir).
Au moment du branchage, marée basse, le choix était plutot “falaise ou plage (ou tout droit)”.
“Falaise” n’était pas la meilleure option. (à moins peut-etre de choisir de se poser franchement plus loin du bord ?)
Mais sur le moment, ça se passe toujours trop vite…
Vu la configuration de la falaise qui n’est pas vraiment verticale sur une grande hauteur, je dirais hôpital en cas de percussion et mort pour le cas de la voile au bord de l’eau (avec un peu de houle).
Si tu avais eu plus conscience des risques encourus, aurais tu pris plus de marge ? voir ne pas voler ?
ta réponse m’intéresse grandement.
Je crois qu’à marée basse, la falaise est la pire des solutions. A moins d’aller franchement dans le terre, composer avec les rouleaux pour se poser, mais dans mon cas où j’ai hésité à repasser la falaise alors que j’étais au radada, à 50cm près c’était la chute de 50 m. :? Ils auraient eu vraiment du boulot à l’hosto. :bu:
Quant à la conscience des risques, c’est dur à dire. Ferait-on du parapente si on avait pleinement conscience d’une chute d’une falaise ? :grat:
Par “plus de marge”, tu veux dire par rapport au relief ?
L’éternel “débat” de “connait-on vraiment le danger avant d’y avoir été confronté ?..” (vous-avez 4h !)
L’autre question est (certainement débattue 1000 fois sur le forum) :
“Valait-il mieux que je m’écarte ou que je fasse demi-tour, et conforter l’autre dans l’idée qu’il peut griller tranquillement les priorités ?”
Au final, vu que ça se termine pas trop mal pour moi, je considère que c’est une chance d’avoir vécu ça, ça fait partie de l’apprentissage. :vrac:
J’ai compris que le vol de falaise est particulier, et que je ne suis pas pret pour des conditions “limites” ou du traffic chargé.
:forum:
Allez je m’y colle … mais ce n’est que mon point de vue (qui peut être non valide et n’a pas pour but quelque polémique).
J’étais sur place Samedi.
Ce n’est pas moi qui te croise … mais j’ai souvenir de t’avoir vu démellant la voile.
Avec l’expérience il y a beaucoup d’informations qui permettent de prendre des décisions presque instinctives.
A ta place ce jour là, je serai resté sur ma trajectoire voir même en m’écartant légèrement sur la gauche de la falaise tout en gardant ma priorité.
Ensemble de petites informations basées sur ma mémoire :
- le vent est un tout petit peu travers droite (tu l’as dans le pif)
- la partie sur laquelle tu arrives est plus arrondie donc elle porte moins
- nous sommes dans une période où cela porte un peu plus même si le vent n’est pas fort
- ce n’est pas évident mais on voit bien qu’il s’écarte légèrement lors du croisement en face de toi et il semble au dessus (à 20 m sol ?).
La caméra ne donne peut-être pas un bonne appréciation de la distance. - il n’est pas déconcentré (mains sur les commandes, pas en train de jouer avec un appareil)
- il y a très peu de monde à cet endroit (y a t’il quelqu’un derrière toi ?) S’il n’y a personne il n’y aucune raison qu’il ne s’écarte pas sachant que la zone de portance
maximum est plutôt à l’avant de la falaise) - à force de faire des A/R ce jour là j’ai vu très peu de monde ne pas s’écarter (1 ou 2 voiles que j’ai repérées avaient tendance à essayer de forcer) donc je fais confiance
- je sais qu’il ne faut pas aller derrière la crête à faible altitude (rouleau … une photo sur le site du viking vol libre présentant le site est explicite)
Lors de mes longs débuts je me serai peut-être dégagé largement sur la gauche sachant qu’il y a marée basse et en espérant reprendre sur la partie ocre de la falaise
après croisement (d’ailleurs certains me l’ont reproché car cela les perturbait dans la gestion du croisement).
Pour info Samedi :
- je me suis fait doubler 2 fois ce jour là sur ma gauche légèrement par le dessous 8:(
- lors de mon premier vol j’ai terminé sur la plage. J’ai croisé 3 ailes qui se suivaient et à chaque fois j’ai largement dégagé le relief pour laisser la priorité.
Etre sous le vent lors d’un croisement trop proche ce n’est pas top et je le sais (qui plus est quand c’est un bi).
Pour le Lundi je n’étais par sur place.
A Octeville sur Mer : de nos jours c’est simple je ne suis pas en l’air à marée assez haute (quelque soit le coefficient, quelque soit le vent). J’étudie toujours l’horaire des marées.
Je veux une porte de sortie facile : une large bande de plage (qui peut être nécessaire soit par vent faiblissant, soit par vent forcissant, soit …).
Bon il est vrai que j’habite assez près de ce site donc je n’ai pas les crocs pour y voler.
De mémoire il m’a fallu un an pour oser me poser en haut … donc la remontée des 450 marches je connais.
Le commentaire à propos de l’activité autour de la zone de déco qui est stressante est tout à fait valide.
J’ai du mal à comprendre les gens qui restent près du déco quand cela tient suffisamment (par respect pour les gens qui doivent décoller ou atterir).
Le vent est rarement 100 % dans l’axe donc il y a un circuit préférentiel (décrit dans la présentation du site).
Donc rester dans la zone à gauche du déco alors que le vent est travers droit c’est pas sympa.
Pour atterrir je dirai que pour une très grande majorité de parapentiste il faut mieux une certaine altitude pour son approche afin d’éviter l’effet tunnel mental.
Il y a au moins un accident relativement sérieux par an dans le goulet par manque d’altitude dans l’approche.
Lors de mon premier vol Samedi j’ai été m’amusé 2 ou 3 kms sur la droite (je n’ai pas filé sur Antifer : pas envie de boire une bière en attendant la récup).
Oui le bord de mer est un endroit sympa pour les débutants … mais il y a quand même de nombreux pièges.
Je suis tombé dedans il y a un an (j’ai réussi à créer une golden 13 m2 8:( : 8 ou 9 caissons arrachés en me frottant à la falaise)
:affraid:
Binout faut que tu bosses ton instinct de survie là, à 1min01 fallait au minimum sortir le train d’atterrissage et courir pour aider ton aile ou si tu ne le sentais pas écraser les freins pour stopper tout AVANT la falaise, c’est super chaud ton incident t’es passé à 2 doigts de la correctionnelle…
Et si tu sens qu’un gars risque de passer trop près de toi alors que t’as la prio y’a parfois une solution super simple au problème, gueuler (et franco hein) et faire des grands gestes pour montrer que tu veux qu’il s’écarte, ça marche super bien. Tu restes sur ta trajectoire mais en mode singe enragé, tu vas voir t’auras plus de problèmes de choix métaphysique de je bouge ou non. Vaut mieux passer pour un emmerdeur de service que de s’en mettre une, à méditer 
C’est bien là ou je veux en venir, pas mal de pilote occultent le risque de peur de gâcher leur plaisir, c’est pour moi un axe de réflexion pour la commission sécurité.
Tu fais donc partie du clan des “m@thieu” , tu as besoin de voir le risque pour en prendre conscience, c’est malheureusement le cas pour beaucoup de personne, ils sont pour moi sur la liste de ceux qui vont forcement se prendre une boite un jour au l’autre car ça ne se termine pas toujours par “pas trop mal” .
Non ça ne fait partie de l’apprentissage ! j’aimerai bien savoir comment on peut en arriver à cette ineptie. Les formateurs, il y a encore du boulot !
.
c’'est vrai que ces “je ne croyais pas que c’etait possible” sont quand meme tres inquiétants …
vivement une BD(N)A décente qui mette chacun face à la réalité.
[quote]Non ça ne fait partie de l’apprentissage ! j’aimerai bien savoir comment on peut en arriver à cette ineptie.
[/quote]
Ne dit-on pas qu’on apprend okus de ses echec que de ses succès ?
Comme dirait l’autre, “ce qui ne me tue pas, me rend plus fort”.
Situation nouvelle => mauvaise décision (ouf, je suis toujours là) => j’en discute, j’en tire les leçons => apprentissage par l’experience.
ça fait un bail que je n’ai pas ouvert un bouquin de philo, mais je ne sais pas si la conscience existe sans l’expérience …
Cela dit, je me rends compte maintenant que, après le décollage, je ne pense pas assez à ré-évaluer les risques pendant mon vol.
Bien sur je reste attentif au conditions (vent, relief, gens, fatigue, etc), mais sans me poser vraiment la question “alors ici, quel risque ?” (en tout cas pas assez souvent).
Je suis d’accord avec toi, c’est surement le cas pour pas mal de monde (sinon on ne serait pas 30 sur une falaise :lol: ).
il semble qu’il y ait une confusion entre l’apprentissage et la probabilité.
si tu joues aux dés ou à la roulette russe, tu n’apprends pas grand chose, à part que plus tu avances plus tu te rapproches (hélas) de la proba théorique.
cf aussi http://www.parapentiste.info/forum/recits/mes-premiers-vols-en-autonomie-t31497.0.html;msg456887#msg456887
l’idée d’un apprentissage, c’est acquerrir des savoirs et savoir les appliquer; dans ce cas effectivement un échec reste possible et peut être instructif/constructif. mais dans une activité à risque, faut quand meme se donner les moyens de savoir AVANT !
en tout cas, c’est constructif de revenir sur ces incidents. merci à toi.
Comme over , je te remercie de participer au dialogue
ça marche mais c’est terriblement accidentogène, crois tu qu’un pilote d’avion ait besoin de se scratcher plusieurs fois avant de savoir atterrir ?
Penses tu devoir échapper aux conséquences de tous les accidents possibles avant de devenir un pilote aguerri ?
tu progresses 
Pas forcement, dans le tas il y en a qui volaient avec une grosse marge (de part leur expérience) et d’autre qui étaient dans le rouge.
Mais là ou je te rejoins c’est que ceux qui étaient dans le rouge , en étaient ils conscients ?
en tous cas ceux qui n’ont pas volé (je suis sur qu’il y en a, sans compter ceux qui ne se sont pas déplacé sachant qu’il y aura du monde) eux étaient conscient du risque, ( ce qui ne les empechera pas de faire un beau vol en sécurité plus tard) .