Oui Man’s, c’est ça. J’évite cette méthode dans certaines conditions mais j’essaye surtout d’adapter mon attitude à tous les paramètres du jour, du site, de ma forme, sans a priori.
C’est à mon avis la meilleure pour ne pas “s’enfermer” dans un raisonnement.
Oreilles à l'attéro en cas de thermiques : Pour ou contre ?
Un Atterrissage qui thermique à +7… ou plus raisonnablement +2, ne va pas le faire à l’infini. L’ascendance thermique est un phénomène cyclique (souvent pour notre plus grand malheur…) donc il va forcement y avoir un moment où le phénomène va s’arrêter, ne serait-ce que pour permettre à la bulle environnante de se recharger en chaleur. Si le pilote ne se fait pas cueillir à 2m/s par une bulle, auquel cas il va falloir jongler avec les basses vitesses, le pompage et les zig-zags (mais pas les wings). Autant alors utiliser cette ascendance comme “une chance de remonter” du style sauvé in-extremis et alors se maintenir à proximité en sondant régulièrement l’ascendance jusqu’à son épuisement.
Aller voir ailleurs, c’est courir le risque de tomber dans une zone où le cycle se met en route, pendant que notre premier attero devient posable…
question cycle je suis bien d’accord et effectivement autant attendre la fin de celui-ci.
question approche tout pareil, pas de wing en approche, des zizouilles oki (le pompage sur un terrain qui déclenche je le crains un peu : basse vitesse… décro :bien/mal: faut maîtriser quand même :grat: )
si tu changes de terrain et que tu t’en reprends une : là franchement t’as pas de bol quand même :mdr:
Ma question doit être très bête puisque personne n’y fait allusion (question de débutant quoi ) mais l’accélérateur ça permet de garder les commandes en main de prendre de la vitesse et on peut doser la pression et éventuellement la relâcher. Avec l’expérience de l’accélérateur ça ne pourrais pas devenir une technique de descente pour le pilote??
(je pense que la réponse doit être non puisque personne n’en parle dans les deux fils, mais j’aimerais savoir pourquoi).
Merci.
ca permet surtout d’augmenter considérablement les risques de fermeture de ta voile…
quand tu es dans une zone turbulente, si tu arrive trop doucement tu risque le decro, en accélérant, tu as de forte chance de te prendre le phénomène inverse à savoir une frontale !
En fait je pense que notre plus gros problème est notre instinct de survie !
Quand tu t’approche du sol, si ça turbule plein pot, tu a tendance a vite vouloir de poser et a surpiloter ta voile de peur qu’elle face n’importa quoi !!!
edit: grillé par levautour
Par contre personne ne la dit mais il est quand même conseillé d’accélérer aux oreilles non ? En tout cas c’est devenu automatique pour moi : Oreilles --> J’accélère.
Contre! (même si je ne rejette pas l’avis de gilles plus modéré) j’ai pratiqué le posé aux orielles à une époque, jusqu’au jour ou aux plagnes, (heureusement j’avais du gaz) j’ai fait une fermeture assymetrique de la moitier du profil aux oreilles: la vivacté en roulie généré par cette manoeuvre ajouté aux mains occupées ne m’ont pas permis d’arreter la rotation (instantanée au moment de la fermeture) avant au moins un quart voir un demi tour! la même chose en finale de poé; bonjour l’angoisse :affraid:
depuis j"ai banni le posé aux oreilles de mon catalogue de manoeuvre
[quote]Par contre personne ne la dit mais il est quand même conseillé d’accélérer aux oreilles non ? En tout cas c’est devenu automatique pour moi : Oreilles --> J’accélère.
[/quote]
oui mais comme on dit dans les contes de fées “Mais ceci est une autre histoire…”
Aux oreilles, je suis toujours accéléré. :prof: :lol:
Ca permet surtout de diminuer considérablement les risques de phase parachutale de ma voile… 
Bien sur en cas d’abattée dans la turbulence, je relâche temporairement l’accélérateur. Je parle là des “vraies oreilles!!” Pas de simulation pour montrer qu’on sait faire cligner les stabs… Je n’engage jamais de virage prononcé aux oreilles, et je les rouvre suffisamment tôt pour encore pouvoir gérer un vrac éventuel avant le contact avec la planète.
Enfin bref, ça dépend évidement aussi “considérablement” de la voile…
Ce sujet avait déjà été abordé, descente accélérée ou qquechose dans ce genre. Je laisse les plus passionnés faire la recherche.
j’ai créé un nouveau fil pour les explication sur les approches en aérologie turbulente speedy : c’est là
:rando:
A voté !
J’ai voté contre également.
Rien à rajouter sur ce qui a été dit. J’ai déjà pratiqué aussi et j’ai déjà failli me faire très mal aussi : une demi aile est partit sur un posé très venté et très thermiques, j’ai terminé sur le dos, heureusement dans un champ labouré qui a amortit en plus de la mousse de la sellette. Un peu bobo au poignet en me rattrapant par réflexe au moment de l’impact et beaucoup bobo aux mains qui étaient congelés du vol que je venais de faire (en février ou mars je crois). Un peu comme si vous faites un bonhomme de neige sans gants et qu’une fois terminée vous frappez très fort dans vos mains pour réactiver la circulation sanguine… Vous voyez ce que je veux dire ? Bref, donc rien de grave… par chance !
Depuis, fini les oreilles ! Il m’arrive de les faire pour construire une approche mais jamais en final sur un terrain turbulent.
Après comme le dit Gilles, il m’arrive de posé aux oreilles (parfois qu’une seule
) dans des conditions très spécifiques (repose au déco, conditions connues, laminaires, …).
Sinon j’accélère aussi toujours aux oreilles. Et j’essaie de contrôler le tangage avec l’accélérateur mais je n’y arrive pas (enfin en tout cas passez bien à mon goût).
En plus lire les quelques témoignages de posé aux oreilles qui se sont mal terminés, ça me conforte dans ce choix. Je préfère nettement piloter mon aile avec les commandes.
ça fait longtemps que je vote contre, résolument contre.
il y a quelques années, pour illustrer mes angoisses, j’ai vu un gus rebondir à ~2m de haut après avoir ipacté le sol pour cause d’approche aux oreilles maintenue jusqu’en entrée de terrain … (le récit doit figurer quelque part sur ce forrum)
oreille = absence de possibilité de pilotage.
aérologie tourmentée (par exemple thermique) = pilotage avant tout. précision de posé bien accessoire … et là je peux dire que j’ai un paquet d’expérience de vache aux heure les plus chaudes dans les fonds de vallons des alpes du sud (je dois détenir la palme du plus grand nombre de vache à la javie, les connaisseurs apprécieront).
Pour moi, non aux oreilles a l’atero…
Bon ben avec tout ça Man’s je crois que tu as ta réponse 
Contre :grat: on peut voir la tite bulle ici a l’attéro ici avec maitrise du tangage rouli et hop a terre
http://www.dailymotion.com/azaza95/video/x306ht_azaza-en-action-algerie-20072_extreme
La connerie de Parapente Mag n°119 page 51:
"DEUX TECHNIQUES A MAITRISER
- Oreilles… Par vent fort ou tubulent n’hésitez pas à vous mettre aux oreilles jusqu’au sol. Trois avantages : la voile est stabilisée, elle ne peut quasiment plus fermer, et cela raccourcit l’approche. De plus, aux oreilles, l’aile offre moins de prise au vent puisque sa surface est réduite. Une fois les pieds au sol, gardez les oreilles fermées, retournez vous face voile, puis avancez vers elle en l’affalant d’un coup."
Ben perso je suis pas encore parapentiste … j en suis qu’au pliage :lol: , par contre deltiste depuis 10 ans, et je dirais que le parapente ca doit pas vraiment etre different des autres aeronefs …donc dans ce genre de situation ou la surprise thermique est possible jusqu’a la derniere seconde on atterit dans une “configuration lisse” et avec une bonne marge de securité en terme de vitesse, ce genre de situation avec en plus un fort gradien c’est la grosse gamelle assurée il me semble…
bah c’était une grosse connerie comme dis Planbfr… les oreilles à l’attéro c’est… enfin bref tout est dis dans le fil 
une petite vidéo pour mettre des images sur le posé aux oreilles en terrain alimenté (dynamique+thermique)
chacun son avis!
je précise toutefois que ce pilote est très bon et qu’il s’agit d’un local qui connait le site comme sa poche.