tu dois te tromper… il n’est à aucun moment aux oreilles visiblement
Oreilles à l'attéro en cas de thermiques : Pour ou contre ?
:coucou:
euh … vers 1’10, si ce ne sont pas des oreilles (ou au moins 1 oreille), c’est super bien imité ! :mdr:
ça? :mdr: :mdr:
c’est un tout petit bout de caisson à peine replié mais en aucun cas des oreilles ou du moins c’est tellement léger que c’est pas vraiment ce qui peux vraiment mériter ce nom…
va là :
http://fr.youtube.com/watch?v=xjYXx9Eu1OQ
à 32’ tu vois ce que sont des oreilles… m^me s’il ne le maintient pas vraiment longtemps
Ne tombons pas dans la mauvaise foi… De 0’55 à 1’18 il est bien aux oreilles, et il rouvre à 3-4 m/sol.
La zone arrière du déco est un grande plaine plate et il me semble qu’il s’agit principalement de brise sur une pente qui permet de tenir en soaring.
Perso, je pense que cet atterrissage sur le plateau supérieur se serait passé de la même façon sans les oreilles en faisant une approche en S, peut-être un poil plus long en descente mais prêt à encaisser une grosse bulle latérale par exemple, ou même envisager un rotor dû au décollement des filets d’air sur le décollage. Cette vidéo aurait pu devenir une parfaite illustration du danger à poser aux oreilles s’il s’était pris une bonne turbulence en approche à 5 m/sol!
Bref, toujours pas convaincu! J’ai vu des superbes atteros aux oreilles à la crête sud du déco de Mieussy par d’excellents pilotes, quand c’est bien alimenté. Dans ce contexte, c’est uniquement en augmentant le taux de chute donc en réduisant la voilure que l’on peut vaincre l’ascendance. Je l’avais même fait pour reposer au sommet du Lachat du Grand Bornand quand je volais en DHV2. Je me rendais bien compte de ma vulnérabilité en cas de bulle turbulente quand la brise est en place. Ca reste une option que je ne recommande pas et qui nécessite une bonne maîtrise avec une gestuelle rapide et précise pour pouvoir encaisser un incident de vol. Je ne l’utiliserais qu’en cas de grosse nécessité mais pas pour le jeu ou l’entraînement.
Bah c’est pas de la mauvaise fois mais c’est tellement léger… la “manoeuvre” de fermeture des oreilles n’est pas complète… elles sont à demi fermées… sans plus… 
Ok avec toi le vautour, elles ne reviennent pas parfaitement en dessous de l’intrados. Disons que ce sont des … oreillettes !
Mais de là à dire qu’il n’y a rien … c’est un peu exagéré …
:mrgreen:
m’enfin! y’a droit d’auteur pour montrer ma voile!!! 
allez, 100 balles à aurélien pour la démo et 100 balles pour la voile que je lui ait racheté parce qu’elle est super timide, et que c’est un coup à la faire complexer! :mdr:
tu m’étonne qu’elle faisait sa rageuse tout à l’heure sur le déco, elle savait que tu avais devoilé des photos intimes! ROTFL :x
30m de dénivellé… pas de brise donc. du dynamique à 25km/h parfois 30 (venturi entre deux rangées d’arbres). et de grosses bulles qui déclenchent sans prévenir (la biroute bouge quand meme un peu)
48°47’2.96"N 5°40’50.48"E
derrière, en revanche, tu as entièrement raison, c’est une grande plaine, mais ca redescend quand meme. il est dangereux de s’aventurer plus de 20 mètres dans le champ, sinon, on passe sous le vent
[quote]Perso, je pense que cet atterrissage sur le plateau supérieur se serait passé de la même façon sans les oreilles en faisant une approche en S, peut-être un poil plus long en descente mais prêt à encaisser une grosse bulle latérale par exemple, ou même envisager un rotor dû au décollement des filets d’air sur le décollage.
[/quote]
En gros la repose au sommet se fait sur 15m sur 30… (15 de large, 30 de profondeur)…
le “S” s’apparenterait donc plus à du wing, et ceci en tenant compte des bubulles.
cela dit, je suis completement d’accord avec toi, même avec les “oreillettes” ( ROTFL ), une grosse bulle serait venue se lover sous sa voile qu’il risquait la parachutale.
de manière générale, la repose sur ce déco dans ce type de condition est dangereuse, et nombreux sont ceux qui, ne voulant pas sortir les oreilles, ne font finalement que survoler le déco et vont se reposer en bas. (surtout quand tu à 3 minutes de sentier pour revenir au déco :mdr: )
completement d’accord. d’ailleurs, pas forcément besoin des oreilles pour faire de ce déco un repos dangereux… ca pete de partout avec le champ brun en contrebas
on est d’accord 
je précise quand meme que parfois, plus de 5 ou 10 minutes sont nécessaires au pilote pour descendre ses 10 mètres, oreilles ou pas, et parfois ca suffit pas.
et la perversité du site vient de ca! avec le phénomène de venturi caractéristique au coin, certains se retrouvent parfois bloqués derrière, à fond
sur les barreaux sans pouvoir repasser devant scotchés par le vent, sans pouvoir reculer (sinon sous le vent) et sans pouvoir aller ni à gauche, ni à droite (à cause des grands arbres)…et les bulles qui viennent frapper dedans…
encore, la sur la vidéo, les conditions sont correctes et largement volables et le repos au déco a pu se faire sans probleme, mais parfois, comme aujourd’hui midi, ca peut chahuter “sympatiquement” au deco et là meme le gonflage devient très dangereux…
toi et le vautour préchez un convaincu

Je rajoute mon petit grain de sel suite à mes expériences personnelles.
Nous étions en bi à St André, le 14 aout, en retour de cross à 16h00.
L’attéro était vide et d’un seul coup tous les gens de la terrasse se sont levés et sont venu nous voir, on a compris plus tard pourquoi !
Les 3 biroutes indiquent des vent qui confluent vers un point central au milieu de l’attéro officiel.
On a fait une approche classique, mais impossible. Nous étions dérivés soit vers l’avant, soit vers l’arrière, soit vers le coté en fonction de la dominante de l’une ou l’autre brise.
Nous avons subit fermeture sur fermeture à chaque changement de brise. La voile semblait pilotable tellement elle roulais et tanguais, mais ce qui était les plus impressionnant, c’est que nous ne savions pas à quel endroit nous allions atterrir, et pourtant l’attero est on ne peut plus grand.
A un moment un dust part de l’ombre et traverse l’attéro.
On fait un virage complet pour l’éviter et on se retrouve au dessus des terrains de tennis.
A ce moment le pilote (de la phase d’atterrissage) fait les oreilles, on pilote avec un peu de freins et avec le déplacement du corp.
Immédiatement, la trajectoire de la voile était en moyenne la descente, la voile avait plus de roulis en fréquence, mais mois en amplitude.
La technique de regarder le point d’atterrissage recommençait à fonctionner.
On a gérer la longueur avec des S et quelques longues minutes plus tard, on a atterri.
Pour moi les avantages des oreilles sont :
Voile amorti sur les 3 axes.
Le fait d’ajouter de la trainées amorti quand même beaucoup quand on traverse les bulles; La voile remonte moins vite et tombe moins vite.
Voile a une trajectoire beaucoup plus descendante.
Avec oreilles + accélérateur on est quand même à -3m/s ce qui suffit dans les derniers centaines de mètres.
On diminue en durées la phase d’atterrissage
On passe donc moins de temps dans la zone de danger.
On augmente fortement la charge alaire.
Un subit moins les incidences du vent ou des thermiques.
Un a une voile plus solide qui ne ferme plus les bout d’ailes.
Il y a certainement des inconvénients :
Technique difficile à mettre en ouvre avec certaines nouvelles voiles.
Manœuvrabilité difficile avec les oreilles qui ne tiennent pas tout seul.
Risque de décrochage (à mon avis pas plus que voile ouverte).
limonade
Outre la faille spatio temporelle (le 14 aout 2012 c’est demain
)
Je lis dans ton récit que c’est un vol en biplace. Alors en biplace -à la condition que le passager ne soit pas trop stressé et donc entre autre aussi à condition que le pilote sache transmettre un bon peu de quiétude à son passager et que donc il en ait à revendre (de la quiétude)- il est parfaitement envisageable de faire les oreilles (le passager les maintient) et de piloter pleinement l’aile.
La même configuration n’est pas encore envisageable en solo (enfin tant que l’évolution génétique ne nous aura pas doté de bras de poulpe :clown: )
En plus, cela fait quelques fois que je fais les oreilles avec ma pure … même si c’est faisable, c’est
- tout simplement trèèèèèèèèès désagréable tellement ça flappe fort
- très très instable au pilotage sellette (mais déjà la RSF l’était, la magic c’était un poil moins pire, mais là on commence à causer d’ailes de 10 ans d’age :fume: )
- et puis finalement dangereux en approche à cause du risque de cravate : Les oreilles cravates fréquemment dans les pattes d’oie des freins. En sois c’est pas dangereux puisque la cravate sort assez facilement … mais perso je n’y jouerai vraiment pas en basse altitude.
donc ma conclusion à moi : déjà j’étais contre avant … mais je suis encore plus antiapproche (et encore plus posé) aux oreilles avec une aile (solo) moderne
C’était il y a 3 ans, et on était 2 pilotes (donc un poulpe pilote).
Bien sure, je pense qu’on ne peut pas le faire avec toute les voiles.
A la réflexion, je pense même que plus la voile est perfo (plus elle nécessite de pilotage) moins ça le fait.
Par contre vous allez quand même pas me faire croire qu’avec une B ou C les oreilles c’est difficile ou dangereux.
Dans le cahier des charges de ce genre de voile il y a forcement inscrit quelque part : mise en œuvre facile de techniques de descente rapide.
Je le fais avec mon Awax et le peu de fois que je l’ai fait, je me sent plus safe avec les oreilles que sans.
Ce que je regrette un peu dans votre discours (le tiens y compris) c’est que vous déconseillez cette technique au motif que vos voiles le font pas
et aussi que vous savez faire sans.
Remettez un peu les choses à leur place et pensez à quand vous étiez sous A ou B voire C avec une expérience proche du lapin de 2 semaines.
Parce que finalement, c’est rarement un pilote PWC qui pose ce genre de question :canape:
:canape: c’est très vrai (et en plus je fais ce reproche sur d’autres sujets) 
Ceci dit, j’ai quand même vu un pilote impacter très fort avec une aile sage lors d’une approche aux oreilles. Le manque de mania si jamais... est bel et bien présent avec toutes les ailes (sauf biplace, si le passager va bien : il m’est arrivé de devoir me passer des oreilles en biplace paske le passager était trop crispé et me mettait tous les A en tension :affraid: )
je suis contre faire les oreilles en finale d’atterrissage, …
Faire “les oreilles” est une technique de descente “rapide”.
Cette technique augmente le taux de chute au détriment de la manoeuvrabilité, …
Quels sont les problèmes/risques à l’atterrissage en conditions thermiques ?
- cisaillements liés à des déclenchements : il FAUT temporiser les abattées (impossible avec les oreilles), contrer les éventuelles fermetures (impossible aux oreilles), contrer les départs éventuels en rotation (impossible aux oreilles), …
- Entrée dans une bulle thermique qui remonte le pilote : veiller à faire une approche propre (éviter les PTS avec des S riquiqui qui génèrent plus d’instabilité/roulis, préférer de grande branches, ajuster la pente de descente), les oreilles ne changeront rien au fait d’avoir remis 10m de maniere involontaire, …
- Entrée dans une dégueulante : relever les mains est plus rapide que d’avoir à réouvrir les oreilles, …
Par contre, il n’est pas invraisemblable d’utiliser les oreilles pour ajuster sa pente de descente dans la branche vent arrière ou l’étape de base si l’on a correctement construit sa PTU, ce qui signifie qu’a 10m sol, au moins, la voile est ouverte et le pilote est en mode “pilotage actif” (pour mémoire, en 2011, 40% des accidents se sont produits à l’atterro)
Si tu savais le nombre de pilotes qui impactaient très fort sans les oreilles :clown:
Faire “les oreilles” est une technique de descente “rapide”.
Cette technique augmente le taux de chute au détriment de la manoeuvrabilité, …
C’est bien pour cette raison que j’aime bien faire les oreilles sur certains attéros avec vent + thermique.
- cisaillements liés à des déclenchements : il FAUT temporiser les abattées (impossible avec les oreilles), contrer les éventuelles fermetures (impossible aux oreilles), contrer les départs éventuels en rotation (impossible aux oreilles), …
Tu es moins soumis au bon vouloir des thermiques avec 30% de voilure en moins.
Pareil pour les fermetures, j’en ai jamais eu aux oreilles. Quand aux abatées elles te mettent pas face planète avec 3m de drapeau qui te suivent derrière et te retiennent.
Ceci dit, j’écoute avec attention et j’enregistre vos explications. 
perso j’ai déjà eu des frontales à 20m/sol, …
dans tous les cas, dans les 100 derniers metres verticaux, on est dans la zone orange, …
C’est là qu’il faut avoir une attitude “pilotage actif”, etre le + à l’écoute de ses sensations et être à la fois réactif et juste, …
Limo, tu préfères déléguer la gestion de l’aérologie à la trainée des oreilles, en estimant (priant) pour qu’elle soit plus forte que l’aérologie, …
Je pense qu’il est plus recommandé de garder 100% de la manoeuvrabilité et enseigner qu’il faut etre “actif” (un peu comme si tu conseille de prendre une EN-A et de voler au contact à 100% du temps, …)
Pour
Cette technique m’a souvent servit et j’ai posé à quelques reprises en conservant les oreilles jusqu’au sol par vent fort et turbulent, j’ai même filmé un copain qui a utlisé les oreilles + accélérateur pour réussir a décoller, mais ça c’est autre choses.
Je viens de passer de l’Aspen-1 à l’Aspen-4, la A-4 est plus performante et plus solide, mais les oreilles avec cette voile sont carrément inconfortable, il y a seulement 2 ligne sur les A et quand on fait les oreilles ça fait des grandes oreilles qui sont vraiment très instable. J’ai essayé plusieurs choses (accélérateur, longueur variable de suspente etc.) mais ça demeure inconfortable, le controle du cap est difficile voir impossible par moments :vrac: , le taux de chute est plus élevé que la normal - 6m/s accéléré, mon Aspen-1 aux oreilles était très différente pourtant l’alongement des 2 voiles est sensiblement le même. Je suis en haut de fourchette dans cette Aspen-4 de 24 m.
J’ai donc décidé de faire une oreille (fermeture 1/3 de voile) pour voir quel taux de chute j’optiendrais…la voile se met en rotation (très lente du côté opposé à la fermeture) pour garder le cap je dois faire un appuie sellette du côté fermé…vraiment curieux. C’est pas vraiment dangereux sauf si on a une fermeture côté opposé au relief près du relief il faut penser faire un appui sellette côté fermé (côté relief) c’est pas le réflex normal.
Je me suis inscris sur ce forum dans l’espoir de trouver des réponses et surtout de savoir si ce genre de comportement d’aile a été remarqué par d’autre. 
Bob
je doute que l’on puisse apporter une réponse universelle a cette question, je doit préciser tout de même qu’en conditions de déclenchements thermiques intempestifs, finale trop longue sans perte d’altitude, et terrain en pente, des oreilles m’ont permis de poser en sécurité.
mais le prérequis est de bien connaitre le comportement de sa voile dans cette configuration, est surtout d’être réactif
il m’arrive régulièrement quand je voit le bout de l’attero arriver a vitesse grand v sans perte d’altitude de prendre les a’, faire juste une rotation de poignet sans tirer les oreilles a moi histoire d’effacer les bouts d’aile et d’augmenter sa trainée et ce a faible hauteur, avec un lâcher juste avant le posé concomitant avec le freinage.
@bobdiver : t’es tout en haut de fourchette sur l’aspen4 ?
le fait de tourner légèrement côté ouvert a été expliqué par Choucas
je n’arrive pas à suivre les arguments de limo : une petite frontale avec déjà 30% de voilure en moins, moi ça me vaccine direct… en fait ceux qui aiment les oreilles se laissent aller à la facilité non ? :vrac:
Comme .:Niko:. pas d’oreilles prés du relief ou du sol , mais un pilotage actif … les oreilles manquent trop de précision(sauf EN a et encore! Ou en restit)