Oreilles avec ou sans les freins

Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris. On peut donc utiliser les freins ET les oreilles ? Ou pas (risque de décrochage) ?

Je pensais que le verrouillage des oreilles permettait juste d’avoir les mains libres, mais pas pour utiliser les freins !

Si piloter aux freins quand on a les oreilles fermées était dangereux, y’aurait plein de pilotes dans les champs avec le dos en vrac.
A part quelques ailes pointues, elle supportent bien ça. Pas de soucis.

A+
L

Ok merci, j’ai appris un truc. J’imagine qu’il faut quand même faire gaffe aux basses vitesses…

Bon de toute façon j’ai pas de taquet ni l’intention d’en installer donc ça restera théorique pour moi !

je mets mon bémol

dire que piloter aux les freins quand on a les oreilles n’est pas dangereux je trouve ça un peu léger, c’est mon avis. Les ailes actuelles sont tolérantes mais tout dépend aussi du pilote qui est dessous. Ne pas confondre non plus piloter et construire une approche, car pour Papyon on est dans une phase d’atterro

Sinon, faire les oreilles en biplace se révèle parfois dur à maintenir et les taquets ont ce côté pratique de ne pas trop fatiguer.
D’autre part, si j’utilise les taquets je détrimmes pour m’éloigner de la vitesse mini, sous une aile solo j’accélèrerai aussi.

Retour au sujet principal, Pourquoi réouvrir avant contact au sol ?
Je ne saisi pas :

Tu arrives vite, travers ? est-ce bien raisonnable de venir poser là ? Même si les jeunots y poses.

Et si tu es aux oreilles en approche puis quand tu réouvres à 5 m/s tu remontes “immédiatement”, c’est qu’il y a un gros rendement… Pourquoi ne pas poser aux oreilles jusqu’au bout ? Vu que ton taux de chute semble correct à 5m/s, si tu es sur un déco/atterro il y a très peu de risque de gradient ou alors la manoeuvre réouverture oreilles puis freins est tout aussi dangereuse.
Si cette perspective de poser aux oreilles t"inquiète pour tes vieilles jambes alors pose toi la qiestn de l’opportunité de venir poser là.

As tu déjà subit un incident de vol en pilotant aux freins avec les oreilles ?

Perso, je ne vois aucun problème dans cette situation que j’utilise très souvent et depuis longtemps (biplace SORA, BiBéta 4 et 5, BiGolden 1 2 et 3). La seule situation où je ressent le besoin de détrimer dans cette configuration est avec des passagers très légers sinon pas de sensation de ralentissements excessifs.

Ben en solo, quand tu fais les oreilles, tu es quand-même limité question débattement aux freins. Et de toutes façons, en solo c’est carrément plus facile de piloter à la sellette. Je maintient que savoir se poser aux oreilles apporte plus de sécurité active que de danger. Le risque est nul sur toutes les ailes EN A et la plupart des EN B. En revanche faire des virages près du sol en avançant sur un terrain dans une aérologie moisie. CA c’est dangereux.

Pour le biplace, en été je fais pas mal d’approches aux oreilles avec pilotage aux feins et pareil… Je n’ai JAMAIS eu de problème et je n’ai jamais entendu un biplaceur me dire je fais pas les oreilles, ça craint avec ce bi !

Ah … grillé par Patrick. Mais ça va on a le même point de vue.

A+
L

Je viens d’aller voir la fiche du beta 6 et ils parlent bien de piloter aux freins avec les taquets/coinceurs.
Comme Xbug, je pensais que les taquets permettaient d’avoir les mains libres seulement.

En solo, pour ce qui est de mon débattement des freins, quand je suis aux oreilles je ne pratique pas, je fais tout à la sellette effectivement.

C’est quand même nouveau les taquets.
Tout les ans je participe a une session de “formation continue” (faut pas dire remise à niveau, ça heurte certains pilotes) où l’on travaille différents déco et atterro, on ne m’a pas encore parler d’approche aux oreilles et pilotage aux freins, ça viendra peut-être. Dans tout les cas je soulèverai le problème.

Je ne dis pas que les oreilles ça craint, je dis que piloter aux freins avec les oreilles ne donnera pas la même manoeuvrabilité que sans les oreilles.
En biplace ce n’est peut-être pas foncièrement dangereux (et surement moins que des virages près du sol) mais en solo on est déjà assez manoeuvrant aux oreilles et sellette pour ne pas rajouter de la commande.

Donc, pas de soucis, un professionnel qui vole tout les jours le fait donc n’importe quel pilote sous A ou B ou C mettez vous à faire vos approche et vos finales aux oreilles + freins, c’est du gâteau ?
Patrick mets un bémol quand même

T’aimes bien interpréter comme ça t’arrange hein !
C’est tellement évident que je n’ai pas préciser. Mais afin que tu te fasses pas mal, je vais préciser rien que pour toi.

Ce n’est pas dangereux de faire les oreilles en approches. Toutefois il est vivement conseillé de s’entraîner à cette pratique avec un professionnel afin de ne pas prendre de risques.

C’est plus clair ?

A+
L

y’en a déjà sur le béta 4 ! (y’en avait ptêt avant mais j’étais pas né)

C’est bien une interprétation.
Et tu as apporté la nuance qui me plaît.

C’est toujours bon de discuter avec un pro.
Maintenant pour Papyon j’espère qu’il va trouver ici une réponse efficace à son problème.

PS : Si vous saviez le nombre de fois où je ne fais pas de commentaires sur des sujets où vous intervenez car je trouve que vos réponses sont, Choucas et Patrick Samoens d’une pertinence bien utile sur ce forum, vous sauriez le respect que j’ai pour vous

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C’est toujours bon de discuter avec un pro.
Maintenant pour Papyon j’espère qu’il va trouver ici une réponse efficace
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Merci à tous et aux pros en particulier
je voulais encore une fois réinventer un truc qui existe (au moins en bi)
Par contre c’est maintenant clair que je dois arriver à l’arrondi final avec les oreilles fermées.
Sur que cet atterro est technique par vent soutenu mais je suis pas encore prêt à lâcher le morceau

Souvenir d’il y a longtemps.

J’étais avec un ami au décollage de Montmin (avant qu’il y ait la moquette !).
Vent de face régulier et soutenu (de l’ordre de 25 km/h établis).
Les pilotes solo présents attendent que cela baisse avant de décoller (ce qui n’arrivera d’ailleurs pas).
Seuls volent deux biplaceurs locaux qui enchaînent les vols de “manège” (10’ à 15’ par vol devant le déco) avec des passagers successifs.
Ils décollent aidés par des assistants et ils se reposent au décollage avec les oreilles bloquées (comment ? je ne sais pas) tout en effondrant la voile aux freins (aidés aussi par les assistants qui attrapent les jambes du passager (ou de la passagère !) avant de toucher le sol.
Donc oreilles bloquées en approche et pilotage aux freins, mais il s’agissait de moniteurs professionnels…

Remarque : quand on voit comment ils se faisaient arracher au décollage, j’imagine que le plaisir ne devait pas être terrible pour les passagers, mais il faut bien gagner sa vie n’est-ce-pas ? (mais ceci est un autre débat).

Marc

Vous m’avez donné à réfléchir et à revoir mentalement ma pratique des oreilles.
Elle vaut ce qu’elle vaut mais j’ai des raisons de procéder ainsi.

En fait je garde les poignets dans les poignées, les mains sont ainsi libres pour attraper les A’ quand il y en a, plus généralement la suspente A extérieure pour la tirer de ce qu’il faut selon la taille des oreilles que je veux faire, et en général je ne mollis pas.
Monter les mains peut induire éventuellement un léger freinage mais cet inconvénient minime disparaît quand l’oreille est en place, et au moment de la relâcher le frein est immédiatement en main.

Il m’est arrivé une fois de faire un gros vrac en SIV et de ne pas pouvoir reprendre les freins, cela avait fini dans le lac avec la sanction de 3 vertèbres tassées. Depuis, je ne laisse plus les freins se balader librement.
Il y aurait bien la possibilité de sauter sur les arrières en cas de souci mais il m’est aussi arrivé (en SIV) de décrocher brutalement en étant trop généreuse sur la traction. Le pilotage aux arrières est une technique que je ne maîtrise pas bien et que je n’emploie que pour amortir le tangage dans les transitions afin de ne pas casser la finesse… en agissant avec les doigts et en gardant les poignets dans les poignées.
:trinq: