Tu veux certainement dire nos non-choix : avançons dans l’ignorance, soutenue parfois même par le Peuple qui en veut encore +!
Par exemple: est-ce que le contrôle technique automobile apporte un plus à la sécurité routière? A-t-il un impact positif sur la pollution globale?
Sans entrer dans la polémique des VNH, si plutôt que de mettre des homologations il y avait des “certificats de navigabilités” délivrés par les marques, ça pourrait changer la donne radicalement !
Les marques donneraient le programme de leurs voiles. Un peu comme en paramoteur… Et il semble que dans le paramoteur ça fonctionne.
Retirer le pression des tests d’homologation aux marques peut autant améliorer les domaines de recherche. Ou faire que certains “abusent” et se contente d’un produit plus ou moins fini.
C’est un peu ce qu’a fait Tom avec Little Cloud… Ca demande un joli courage commercial (d’autant plus avec des voiles “standard”)!
Mais Laurent, les écoles prendraient-elles des voiles non homologuées pour de la formation par exemple?
Autres questions : est-ce qu’il y aura beaucoup d’écoles qui vont utiliser la PHI Symphonia pourtant voile “initiation” ENA sur para2000…?
Et est-ce qu’il y a beaucoup d’ Alpha 6 en stage initiation dans les écoles…?
Non, ce n’est pas autorisé. Mais tout peut changer. C’est une question de responsabilité. Les homologations déresponsabilisent un peu les constructeurs. Sont-ils prêts à prendre le responsabilité de faire voler des élèves sous leurs voiles en certifiant eux-même qu’elles sont “safe” pour cette utilisation ?
Texte fédéral, les écoles qui souhaitent être affiliées à la FFVL signent une convention où il est précisé que l’on doit utiliser des voiles homologuées, des parachutes de secours, casques homologués, etc…
Une voile d’initiation un peu chère peut être intéressante en école à partir du moment où elle se revendrait bien. C’est pourquoi nous avons des d’alpha 6. C’est une super voile utilisable en initiation et en perf qui se revend plutot bien.
La charte de “école & club école Française le vol libre” stipule l’usage de voile homologuées pour les formations.
Maintenant libre à ceux qui veulent faire autrement, à eux d’assumer leur choix.
==================== 6. MATERIEL
Il est adapté au site, au poids et à la taille des élèves ainsi qu’au niveau de leur progression.
6.1 Ailes de parapente
Toutes les ailes de parapente acquises - neuves ou d’occasion - doivent être homologuées EN 926-1 et 926-2.
Elles doivent être étiquetées en ce sens, faire l’objet d’un document de suivi dans leur utilisation et être révisées conformément aux préconisations des constructeurs.
Merci pour l’info, je découvre. Forcément, les bons créneaux ne restent jamais ouverts trop longtemps
A voir surement à la Stubai.
Etonnant des mono-surfaces de cette… surface.
Etonnant aussi de reprendre la déco Ozone.
Ca va être un peu le serpent qui se mort la queue: c’est aux constructeurs de tenter de vendre aux écoles des voiles non homologuées (en France, parce qu’en Allemagne, on peut oublier) ou à la fédé d’accepter de laisser prendre leurs responsabilités aux constructeurs? Pas facile.
Je suis d’accord que l’homologation est un garde fou aussi certainement utilisé par les constructeurs. Je pense que si les homologations ne devenaient plus obligatoires (en école), les constructeurs continueraient à tester leurs voiles avec les mêmes spécifications. Qui, quoi qu’on en dise, ne sont pas si mal.
Je pense qu’on a ce débat à l’heure où l’évolution de la certification des voiles a quand même fait énormément pour la sécurité de l’activité. En serait-on là s’il n’y avait pas eu de certification?
Enfin, malheureusement, la société (tiens, sujet de philo pour Piwaille) nous emmène plutôt vers le tout normé. Trop normé (c’est pour ça que je dis malheureusement, c’est mon avis à moi tout seul). Et vers la déresponsabilisation à outrance (ou l’industrie de la recherche de responsabilité). Donc on n’est pas près de lâcher la pression sur la certification. N’en déplaise à Fabrice (mais je ne parle pas de voiles de courses ici).
Par contre, peut-être que tranquillement, certains constructeurs vont arrêter de tout homologuer systématiquement (à condition d’oublier le marché allemand par exemple, le plus gros du monde).
Note: il doit quand même être possible d’enseigner avec des voiles non homologuées. Sinon comment font les écoles de Speed, de mini-voiles (comme Annecy Mini-Voiles)?
Je n’ai aucun élément me permettant de confirmer tes propos en gras, et je pense que personne n’en a.
Les certifications, les normes, les homologations,… amènent à l’uniformisation. Or, c’est les systèmes les plus divers qui résistent le mieux, sont les plus adaptables, les plus féconds,…
On ne sait pas comme tu dis.
Tu penses que dès le début (au temps de l’ACPUL), ça n’a pas aidé (mème si ça a pu prendre du temps), aux moins à limiter, réduire, les canard boiteux? Les voiles dangereuses? Encore une fois, je ne parle pas des ailes de compèt… Attention: questions gentilles, juste pour réfléchir, pas d’attaque d’aucune sorte ici!
La certification n’est pas la solution à tout, je continue de croire naïvement qu’elle a aidé.
Enfin, les normes peuvent limiter la créativité des concepteurs… certes. Les BBHPP ne seraient pas arrivées avec les normes. Mais l’Enzo 3, la Boom 11 ou la Zeno ne sont pas des fers à repasser non plus… Elles n’ont pas tout foutu en l’air ces normes. Non?
Pour moi ce n’est pas noir/blanc.
Finalement c’est un peu hors-sujet tout ça. Qui traite plutôt de l’application des normes.
Tout le monde sait que certaines “ENB-PLUS” on étaient passées à la certification au “chaussé pied” alors que c’est peut-être des “ENC”…!
Mais comme tout le monde s’en fout on a laissé passer…!
Qui nous dit qu’il n’y a pas de “ENA” qui en faite sont des “ENB” passées au chausse-pied…?
Ou des “END” Qui sont passées au chausse-pied aussi…?
Puisque on a laissé faire pour certaines “ENB-Plus”… Pourquoi n’a-t-on pas laissé faire pour d’autres dans le passé ou dans le futur…?
Ton approche me semble erronée, ces EN-B+ n’ont pas eu besoins d’un chausse-pied pour obtenir leurs homologations. Elles répondaient tout simplement aux critères de la norme. Ces critères de “jugement” de comportements sont pertinente que dans le cadre normalisé d’exécution des tests et ne prefigure de fait pas du comportement de ces mêmes ailes dans des conditions aerologiques turbulentes et/ou aux réactions de pilotage voire sur-pilotage du pilote dessous.
Ce n’est ni la norme d’homologation, ni les ailes qui répondent aux critères fixés qui trichent et encore moins les labos-tests qui ne font que le boulot demandé. Non, les seuls qui trichent avec… eux-mêmes ce sont les acheteurs qui ne veulent pas voir la réalité, que performances et exigences vont de pair et prennent pour argent comptant les promesses de “facilités” des constructeurs pourvu que cela les fasse rêver.
Malheureusement, limiter les canards boîteux ne signifie pas améliorer l’accidentalité. Et, une fois l’homologation passée, une voile découverte tardivement chaude ne va plus évoluer vu qu’il faudrait repasser les tests, empêchant même la correction des modèles déjà vendus!
Juste pour info, du temps des débats très enrichissants sur les VNH, j’avais cité les travaux d’un chercheur qui évaluait que le système hyper-contraignant et cher de validation des médicaments aux USA évitait certes des erreurs et la mort de patients, mais en causaient certainement bien + par les retards sur la sortie de nouveaux médicaments, tout en, là aussi, encourageant les entreprises pharmaceutiques à sortir des produits peu efficace une fois qu’elles avaient dépensé trop d’argent sur une molécule! Si je ne me trompe pas, le médiator c’est + ou - cela, une molécule à la base prévue pour une autre maladie, reconvertie vers une autre suite à son inefficacité!
Pour améliorer tout cela, il faut d’abord s’en tenir aux faits, aux données, et oublier les croyances et les chapelles!